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Effroi

Catégorie : Non-vie

Famille : Non-vie

Habitat naturel : Cryptes, caveaux, ruines souterraines

Comportement, moeurs & aptitudes : Carnivore, anthropophage, nécrophage

Rareté : Peu commun ()


« Leur regard, leur expression, leur silhouette, leurs lamentations... Ces bêtes, ces démons... » Zelda Nohansen Hyrule, les larmes aux yeux, le coeur lourd à l'évocation d'un passé sans écho et sans visage



La longue silhouette brune et décharnée des Effroi les faisaient jadis passer pour des statues d'argile, à l'image des Golems utilisés par certains nécromanciens pour garder leurs trésors. La réalité est tout autre : l'Effroi n'est ni plus ni moins qu'un cadavre desséché. Émissaire effrayant de la Non-Vie, il habite de nombreuses cryptes du Royaume, dont il dévore une à une les dépouilles.



Certains historiens et certains mages ayant travaillé sur le sujet y voient une tentative désespérée d'esprits tourmentés de regagner cette vie qui semble leur avoir été dérobée. Cependant, comme la théorie évoquée par d'autres sorciers qui jugent que les nécrophages jouent un rôle essentiel dans l'ordre naturel en régulant l'apparition d'affections mortifères, cette vision des choses est sévèrement remise en question par les témoignages des rares pillards et autres aventuriers écumants les tombes qui ont survécus à une rencontre avec un ou des Effrois. Ils rapportent que ces morts-vivants se jettent sur leurs pairs, sitôt que la faim les travaille ou qu'un d'entre eux tombe au combat.



Souvent cachés dans les profondeurs ou dans l'ombre, les Effrois attendent que passe une proie sur laquelle ils bondissent, bien plus vifs que leur démarche ne pourrait laisser penser. Ils s’agrippent alors à leur pauvre victime la broyant de leurs bras fins et de leurs mollets émaciés mais néanmoins plus puissants que ceux d'un Hylien dans la force de l'âge. Puis, d'un coup de dent, ils arrachent tout un pan du cou de leur souffre-douleur et le dévorent lentement. En face à face, le visage inexpressif d'un Effroi, son regard mort et son cri sont sans doute ses armes les plus dangereuses. Et pour cause ! Ils provoquent chez le vivant une peur atroce, paralysante, empêchant toute réaction et leur laissant parfois même le loisir de ronger une proie vivante pendant des semaines. « La meilleure façon de survivre à un Effroi, c'est de ne pas le rencontrer », écrit Iphe Areal, érudite Sheikah des âges passés. La situation se complique d'autant plus quand c'est une meute entière qui s'attaque à un village isolé, frappé par la guerre ou par une épidémie comme l'illustrent d'anciennes tapisseries des plus inquiétantes. Car quand l'odeur de la mort se fait forte, les Effrois n'hésitent pas à quitter leur tanière pour gagner la surface. Si cela devait arriver, priez les Trois ; armez-vous de feu et d'argent. Tout le reste est vain.