Aux alentours du ranch..

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[Premier post réservé à Seldeus. Vous pouvez venir après qu'il est posé ^^]

L'individu lève sa main vers les cieux, en espérant que les anges immaculés la lui caresse, l'empoigne chaudement, avant de le hisser loin de la terre autrefois bénit des dieux et désormais souillé par les mortels. Il se laisse transporter sans nul effort, comme happer par l'esprit supérieur. Ses pieds et ses jambes s'effacent doucement et s'emmitouflent tendrement dans le faisceau lumineux des élus. D'un seul souffle divin, l'envoyé recouvre de bas en haut le corps saillant et meurtrie de son interlocuteur. Un manteau radieux le domine, le parcourt aisément avant de s'oublier définitivement au néant. Son être devient pur énergie quelques instants, un fait qui le rend immuable et prospère. Un éclat à la fois puissant mais surtout fragile qui émane de l'entité nouvelle qu'il incarne désormais, avant de ce briser en mille éclats bleutés sur le sol aride, bafoué d'humanisme et de perfidie. Cependant, le prix de l'immuabilité est fortement élevé. En effet, le fruit de son existence n'est en rien suffisant pour franchir la barrière divine. Les dieux laissent échapper des rires moqueurs qui résonnent aux oreilles de l'intéressé. Quelle déchéance. L'être tombe en disgrâce tout en reprenant doucement sa forme originelle, sous le regard malicieux du visiteur. Suite à un rictus impromptue sur un minois absent, l'immatérielle ce retire dans son royaume angélique avec pour seule image un être décadent dont la vie n'est guère mieux qu'un damné.Un damné, oui, c'est ce qu'il est et sera à jamais. Son existence n'est que pur blasphème dans ce monde, tout comme sa nature mystérieuse et sombre. Ses attraits obscures et ses noirs dessins lui sont traître aux yeux des bienveillants. Les mensonges et les palabres acerbes d'un fourbe ne peuvent tromper les chérubins ailés venant du paradis. Malgré sa laborieuse tentative pour rejoindre le monde du dessus, le maudit n'en reste aucunement dépité. Même si ce n'est en rien son premier échec, le bellâtre laisse son visage inexpressif, stoïque, honorant avec fierté une impassibilité qui laisse transparaitre aucune émotion. Une représentation typique de la froideur incarnée qui l'accompagne dignement dans la défaite ainsi que dans les moments de doute. Seul son souffle trahit honteusement son corps fatigué suite à l'événement récent. Une faiblesse qui s'estompe après quelques minutes de repos, le temps que son cœur ralentisse son rythme, que le volume d'air accumulé dans ses poumons s'extirpe de la prison de chair. C'est fait à présent, le voilà de nouveau calme et apaisé, chose qui peut nous inciter à croire qu'une sérénité juvénile ce glisse timidement dans l'atmosphère présente. Inciter seulement car il en est rien, juste une passade illusion qui piège le naïf et l'inculte, cela ne fait aucun doute. Ce doux et éphémère sentiment pousse le damné à s'exprimer à haute voix dans le lieu mort de bruit. Ses paroles douces mêlées à sa voix suave agrémente de leurs justesse sans faille le vide de l'endroit, chose qui redonne vie quelques instants au domaine avant de s'évanouir de nouveau dans l'oubli.

« Ma vie n'a aucun sens et est bafouée par la souffrance. N'est-t-il pas l'heure de vous rejoindre dans votre monde charmant et beau? ... »[/b]

Chacun de ses mots, chacune de ses phrases retentissent dans l'air, vibrent avec rythme et se dispersent comme dans un cycle continuel. Cependant les questions que le bellâtre ce pose ne tombent aucunement dans l'oreille d'un sourd. En effet, au détriment d'un sourd, ces dernières s'abandonnent dans celles d'un humain. Ses cheveux longs et dorés le dominent et plongent en cascade le long de son dos. Son visage porcelaine aux traits fins fait aisément pâlir un saint de peur sans la moindre difficulté. Sans oublier ses vêtements d'un jais nébuleux qui contrastent à merveille avec sa longue cape. Un tout qui attise l'œil qui le contemple, notamment celui de Chrodechild, en perpétuelle fascination pour ces couleurs glauques et sombres. Cependant, ce qui rend fou de plaisir l'éternel damné reste le regard furibond du nouveau venu. A la fois intense puis modéré, révolté et soumis, des adjectifs en totale contradiction des uns des autres qui rendent l'humain particulièrement intéressant et unique. Une rareté qui le démarque indéniablement de ses comparses de race, cela ne fait pas l'ombre d'un doute. De ses lèvres galbées et fines, les sons sortent et ce déposent tels un drap soyeux sur le léger zéphyr omniprésent dans le lieu, avant de titiller chaleureusement les sens auditifs de Chrodechild...


Lanre


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(vide)

Un coup sec sur les rennes, et l'étalon blanc stoppa net sa course. Le blond plissa les yeux, attentif. Son regard se fit plus méfiant quand il détecta un signe de vie.
Au loin, il distinguait bien un individu, la main levée vers les cieux, comme dans une demande désespérée d'acceder à l'interdit. Un sourire narquois étirait dès lors les lèvres du sorcier. Sôt eut été l'Homme à se croire autorisé dans le Domaine des Dieux.

Il lâcha un petit "Yah !" qu'il accompagna d'un coup de talon sur la bête, qui fila au galop, droit sur le Ranch. Amusé plus qu'intrigué, il désirait en savoir un peu plus sur cet homme, qui au premier coup d'oeil semblait... Moins banal que la majorité des guerriers de la plaine. Car à dire vrai, il parraissait évident qu'il ne s'agissait pas là d'un pauvre promeneur à la recherche de fraises des bois.

Quelques mètres avant la fière demeure des Alezans, il mit pied à terre, dans l'idée d'apparaître ainsi, et non pas dans une position surélevée. Aussi étrange que cela puisse paraître, un nouveau rictus moqueur ornait le visage du Fils Prime.

Comme à son habitude, il prit toutefois le temps d'analyser un minimum la situation. Il était à la recherche d'un puissant artefact. Pas à la recherche d'inconnus à qui apporter son aide. Quoiqu'il ne venait pas pour apporter son aide, mais se divertir un peu. Et la Croix de Nagash pouvait bien attendre encore un peu. Il n'aurait aucun mal à se rendre dans les Terres du Dessous, épaulé de ses deux 'camarades'.

Le vent qui malmenait sa tignasse depuis le début de sa chevauchée finit par tomber, et l'Hylien repensa à la propositon faite par Ganondorf. Son visage aux traits fins s'orna d'une moue encore hésitante. C'était une offre bien sympathique, il fallait l'avouer, mais rejoindre les rangs des Profondes Ténèbres en tant que collaborateur était aussi un cadeau empoisonné. Lier sa vie à celle d'un Seigneur Gérudo aux ambitions dévorantes -tiens donc ?- banni des Déesses revenait simplement à perdre tout ce qu'il chérissait, pour un hypothétique pouvoir. Et depuis toujours, la liberté avait été son mode de vie.
De plus, son dédain vis à vis de la femme louve avait pris le dessus. Pareil hybride l'intriguait, et le dégoûtait en même temps. Et si se voir associé à la froide Withered, ou au coquin Astre ne l'aurait pas dérangé, devoir supporter cette pseudo-femme l'agaçait déjà plus.

Ses yeux se posèrent enfin sur ce qui allait sous peu devenir son interlocuteur. Une balafre en forme de croix sur la joue. L'Hylien avait vu juste, ce n'était pas une fillette égarée, mais un guerrier surpris dans un instant de méditation, de relâchement, ou de désespoir, sans doute. Ses cheveux roux, noués en une sorte de chignon-queue de cheval tombaient, désinvoltes, dans son dos, contrastant de suite de par leur vivacité dans les couleurs, avec le bleu sinistre qui peignait le kimono traditionnel de l'homme.
Deux lames dont le blondin ne pouvait juger de la facture pendait à la ceinture de l'individu. Le Garde s'autorisa un bref coup d'oeil sur sa propre rapière, élégante, dans son étui, posée sur sa hanche.

Il ne manqua pas de remarquer qu'il était lui même détaillé, mais ne dit rien. Après tout, en ces heures funestes, il était devenu monnaie courante de se méfier. Néanmoins, n'ayant pas stopper son chemin pour rien, il lança sur son ton habituel, quoique beaucoup moins lourd de sarcasmes.


"Salut à toi, l'ami. Et bien, serais-je en train de te déranger durant ta méditation..?"


Kiro


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(vide)

En cette sainte journée, le soleil ne s'en donnait pas à coeur joie, jouant avec le vent et les nuages, qui tantôt le cachaient, tout comme les sujets entourent dignement leur souverain.
Quant à moi, je me fichais tout aussi dignement de tous ces éléments appelant les âmes poètes, les jeunes donzelles et ces individus frêles, d'étrange apparence dont on n'ose même pas chuchoter le nom.
Je marchais, marchais, marchais, ne me rendant compte de rien. Ni du temps passant ni du paysage qui défilait. Tout ce qui comptait à mes yeux à cet instant était de m'éloigner encore et toujours plus de ce qui me tiraillait sensiblement.
Loin des yeux, loin du coeur. C'est avec cette phrase ancrée dans mes pensées comme la dernière feuille de l'automne s'agrippe vainement aux branches d'un arbre, que je longeais la route vers un ranch.

Devant lui, se situait un panneau ou été inscris cette phrase :

\Bienvenu au Ranch Lonlon.\

Savant ou désormais il allait, Kiro ne voulu pas emprunter le chemin pour se rendre au ranch Lonlon, car il devait avant tout aller à la citadelle d'Hyrule comme l'avait indiqué l'homme étrange qui courait à travers les plaines d'hyrule. Kiro ne pouvait pas détacher son regard de cette si belle plaine, on pouvait apercevoir toute sa beauté dont son auteur était la nature, Kiro se sentit mieux. Pourtant et à force d'éviter le plus d'individus possible jusqu'à rallonger mon chemin à travers bois et marais, je me lassais de cette vie solitaire. Non pas que la foule m'attirait soudainement, mais au moins croiser le chemin d'une seule âme, me mettrait plus de baume au coeur. C'est donc dans ce but qu'au lieu de rebrousser chemin à la vue de deux individus qui avaient l'air de savoir l'art du combat que j'allongeais le pas en leur direction puis parlait, le visage avenant.

" Bonjour à vous. Je me promenais tranquillement et là je vous ai vu. Je n'ai pas pu résister plus longtemps. D'ailleurs quel est votre nom ? Êtes vous des habitants d'Hyrule ou bien de simples voyageur ? ''

Kiro ferait tout pour retourner chez lui. Mais avant celà, il devait retrouver quelqu'un qu'il connaissait et qui s'est aussi fais aspiré par le monstre géant qui a fait sa venu dans la ville de Luca's, la ville natal de Kiro. Il devait aussi essayer d'interroger des gens qui connaissait d'ou le jeune vampire habitait avant la catastrophe.


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[Navré du retard Kiro mais comme je l'ai déjà expliqué à Seldeus, c'est ma plume qui me contrôle et non l'inverse donc faut s'armer de patience..]

L'homme rêve de ce qu'il ne peut obtenir, cela le pousse à croire en quelque chose qui lui donne une force nommée espoir. Un rêve égoïste, jalousement gardé dans un petit coffre nommé esprit fragile. Une illusion d'un bonheur sans fin qui réchauffe le cœur des hommes, y compris ceux corrompu des dieux; humble avec un soupçon de malice. C'est un fait qui touche également l'âme tourmentée de Chrodechild, désormais adepte de ce qui est irréel. Vouloir ce qu'il ne peut avoir, c'est l'histoire de sa pitoyable existence en tant qu'homme ou tout bonnement en tant qu'enfant. Oui, l'innocence d'un petit garçon dans le vaste monde horrible et effrayant. Un petit agneau parmi la meute de loup autour de lui, n'attendant qu'une chose : le dévorer lui et sa sempiternelle humanité qui le rend faible et honteux. Des images fortes définissant indéniablement ce qu'il est actuellement : un amnésique pathétique sans raison d'être, sans raison de vivre. Des pensées perdues que le dépravé chérit autrefois et qu'il ne peut apprécier aujourd'hui. Ses souvenirs perdus ne sont plus qu'une tendre promesse de les retrouver, un jour. Un jour qui n'arrivera probablement jamais, le prix à payer semble trop couteux. Notamment avec cette obscure et agaçante voix qui pousse les nerfs du jeune homme jusqu'au porte de la souffrance suprême. Des tortures vicieuses voir espiègles qui semblent s'atténuer pendant quelques temps, avant de reprendre de plus belle leurs valses quotidienne. Des faits sadiques qui, sous le ciel azuré de la plaine, ce font moins présent. Timidité? Juvénilité? Qui sait.. Quoiqu'il en soit, cela laisse un peu de répit pour le jeune homme, toujours l'esprit dans les nuages. Ce modeste temps de repos lui est rare et cela, le damné ne le sait que trop bien. Tel un solstice, il ne connait la paix qu'une fois et demeure serein quelques instants. Tel un solstice, sa durée est éphémère et est imprévisible. Tel un solstice, cela est inévitable et fait aussi partie de la vie, même ci cette dite « vie » sonne différemment aux oreilles de Chrodechild, qui vient soudainement de sortir de sa méditation, aussi futile et dénuée de sens qu'elle puisse être. Une voix qui l'extirpe sans mal de son agonie silencieuse avant de ce rabattre dans l'oubli. Une voix qui appartient à la silhouette sombre apparût depuis quelques minutes, devant lui, brisant ainsi son moment de solitude sous le regard perçant d'un zénith à son apogée. Malgré son regard des plus inhabituelle, le soleil illumine le visage porcelaine de l'individu, illuminant indéniablement le sourire narquois du bellâtre. Ce dernier a ouvert le dialogue avec une question très banale. Pour la plupart des gens du moins car pour Chrodechild, cette question demeure suffisamment ambiguë, voir douloureuse. Cependant, le jeune tourmenté répondit à son tour, tout en prenant le temps de décortiquer de bas en haut le physique de son interlocuteur, légèrement plus grand que lui. D'un calme olympien, sa voie s'élève et résonne plus fort que l'alizé planant actuellement sur la plaine verdoyante..

« La méditation est un luxe que peu de personnes peuvent avoir, notamment lorsque ces derniers sont dérangés.. »[/b]

D'un ton franc et quelque peu rigide, il mêle ses pensées à des mots même si cet acte donne la sensation d'une maladresse impromptue. A la fois frivole avec un léger côté taciturne, sa parole donne l'impression d'être sortit d'une autre bouche que la sienne ou tout du moins, c'est comme ceci qu'il le ressentit sur l'instant. En effet, ce dernier semble souvent étonner de s'entendre parler, lui qui est pour la plupart du temps d'un naturel silencieux et discret. Une situation dû à son antécédent d'ex-analphabète, c'est pour cela que les sons que le jeune sort associés aux mots apprit résonnent comme un étrange écho dans ses fines oreilles. Une sensation de gêne qui ne dure que l'espace de quelques instants, avant de ce prolonger rapidement dans un autre malaise. Un drôle de sentiment le parcourt et l'anime. Elle domine en maitre son corps et plonge son esprit dans le trouble. Son cœur s'affole, les pulsations de son muscle s'accélèrent et battent dans un rythme endiablé. Mais pourquoi agit-t-il ainsi ??? Est-ce qui s'appelle avoir peur? La réponse est non. En effet, ce n'est point une peur face à l'inconnu présent dans le lieu qui met Chrodechild dans cet état mais bien la silhouette floue qui s'avance inéluctablement vers eux, doucement et dans leurs dos. Le jeune homme le perçut instinctivement, comme ci ce genre de scène lui était familier. Lentement, la silhouette de l'être mystérieux ce dessine devant le regard de Chrodechild, désormais calme, avant de s'arrêter à quelques mètres des deux hommes. Son look androgyne ne passant guère inaperçue, l'amnésique ne peut qu'être surpris par tant d'originalité et de subtilité. En plus de ces deux faits rares, l'individu éblouit de par son insolente beauté le paysage aux attraits meurtries par le temps, rendant ainsi un soleil jaloux et désormais masqué par ses voiles laiteux. Un garçon prometteur mais qui semble à première vu perdu. Chrodechild répondit à son interrogation mais cette fois ci, avec un ton plus...triste.

« Malon ma baptisé Chrodechild. C'est un surnom qu'elle aime bien, et je m'en contente donc tu peux m'appeler ainsi. Je ne peux répondre à tes questions car je ne souviens plus si je suis un résident de ces terres ou bien un simple voyageur de passage..[/b]

La solitude ce lit ce sur visage au traits fins. Son regard glisse quelques secondes sur le sol, avant de reprendre le dialogue d'un ton plus...joyeux?..
 
...Je suis enchanté de te rencontré. »[/b]