Entrainement flamboyant

[ Hors timeline ]

Din, déesse espiègle de la Force et du Feu, guidait sa vie. Voilà quelques temps qu'elle servait la Déesse, défendant avec colère les reproches qu'on faisait à Din, appréciant et transmettant les prières qu'on lui adressait, combattant pour elle. La jeune prêtresse (même si elle était la plus vieille de ses consœurs, elle n'en restait pas moins une femme en pleine forme du haut de ses 21 ans) se rendit donc à la Plaine, par pure habitude. Elle avait quitté sa longue robe rouge pour adopter une tunique semblable à celle de Din, sauf que la sienne arborait les couleurs du feu. Elle salua les quelques guerriers qui s'y trouvaient, se plaça en face de son adversaire du jour. Le jeune homme aux cheveux noirs en face d'elle enchainait les coups avec souplesse et tactique. Elle bloqua l'uppercut, contre-attaqua avec un direct qu'il bloqua. Les deux adversaires entrèrent ainsi dans la valse du combat, avec grâce et fluidité.

Elle mettait toute son ardeur dans ces échanges, sentant bruler le feu de la Déesse dans son cœur. Elle n'était encore qu'une novice dans cet art, mais les quelques victoires qu'elle arrivait à arracher la remplissait de fierté -et elle sentait que cette fierté était partagé-, la faisant sourire même si elle s'écroulait de fatigue une fois rentrée chez elle.. Cependant, son adversaire du jour ne lui était pas inconnu, et elle savait qu'elle n'arriverait pas encore à le battre aujourd'hui. Certes elle était très émotive, se laissant facilement emportée par ses sentiments, mais elle n'en restait pas moins lucide. Elle ,'était pas encore assez rapide, mais elle redoubla de rage de vaincre. Seulement, un fauchage de sa jambe droite l'envoya au sol fesses premières, la remettant à sa place. Son adversaire lui offrit son aide pour se relever, ce qu'elle accepta.


"Il semble que ce n'est pas encore aujourd'hui que je te battrai Valkyrion."

Le sourire qu'elle lui adressa ne masqua pas la morosité de ses paroles. Elle bouillonnait de rage, se sentant impuissante. Toutefois, elle savait que le meilleur moyen d'augmenter sa force restait l'entrainement, jour après jour.

Les deux jeunes gens s'installèrent plus loin, afin de laisser la place aux autres combattants. Ils discutaient toujours après leur entrainement, et c'était d'ailleurs ainsi que Valkyrion lui demanda de devenir son disciple. C'était quelque chose qui la perturbait, car il avait beaucoup plus d'expérience qu'elle dans de nombreux domaines, aussi elle ne savait pas trop ce qu'elle devait lui apprendre. Elle était plutôt franche comme femme -un peu trop selon les anciens membres de son village-, aussi elle lui posa la question directement, sans détour.


"Pourquoi avoir voulu que je devienne un maître pour toi Valkyrion ? Je ne vois pas ce que tu as à y gagner pour l'instant..."

Elle plia les genoux, les enlaçant de ses bras. Elle regardait le jeune homme avec curiosité, intéressée par la réponse qu'il lui donnerait. La Plaine était calme, un doux vent faisait frissonner l'herbe.

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Songes, rêves..deux mots qui étaient enfin à la porté du bellâtre. Depuis sa réminiscence impromptue, l'homme n'avait guère eu le temps de se reposer, sans doute par peur d'en manquer de nouveau. Il ce posa quelques instants sous un arbre, dont la noirceur rappelait aisément les nuits nébuleuses et froides que ne connaissait que trop bien la vaste plaine d'Hyrule. Un arbre en déclin qui lui était bien familier. En effet, c'était l'une des rares choses qui, comme l'homme, avait traversé les différents âges, les différentes époques. Ce conifère mort était déjà sa seule forteresse de solitude par le passé qui avait connu ses joies, mais surtout ses peines. Un lieu inchangé qui rendait l'Éternel Indécis nostalgique quelques secondes, avant que l'individu plonge dans son premier sommeil depuis longtemps. Son inconscient était d'humeur taquine, il utilisait avec beaucoup d'espièglerie les images tourmenteuses gravé à jamais dans l'esprit du jeune homme. Le marionnettiste s'amusait beaucoup avec la situation récente que l'adonis avait vécu. Pour être davantage précis, elle contait le passage où la nymphe enchanteresse s'éleva vers les cieux, abandonnant ainsi son corps souillé. L'image resta figé quelques minutes sur la main ensanglantée de l'homme, palpant avec de légère pression le cœur pourpre de l'impur. L'albâtre pouvait encore entendre les battements du muscle s'atténuer petit à petit, une latence qui donnait l'impression d'observer une fleur s'épanouir avant de retourner en terre. Une prison psychique aux allures d'éternité qui retenait l'individu captif dans une bulle de tourment. Une bulle qui éclatait à la venue d'un son nouveau, une voix chaleureuse et douce qui s'invitait et par la même occasion, libérait le damné de ses chaines. Une chose aussi futile sauva un homme, un homme..c'était juste, Valkyrion en était un et le demeurait encore malgré lui. Ses efforts de ce démarquer de sa race primitive était vain, chose qu'il l'irritait déjà éveillé et encore plus endormit. Être comparé à eux était blasphématoire pour sa personne et humiliant pour sa fierté. L'idée de partager les mêmes sentiments, le même air et le même sang rendait l'ébène noir de colère. Une furie presque tellurique qui l'extirpa de son cauchemar sombre et glauque.

Un premier réveil dans la réalité avec un même regard haineux sur un visage candide que lors de sa réincarnation quelque peu archaïque. Ses pupilles ce dirigeaient instinctivement sur le paysage présent devant son être et observa l'horizon. Sa vison s'arrêta sur une personne ce situant non loin de lui, ne bougeant aucunement. Seule ses cheveux longs et fins bougeaient au rythme du vent, dansant gracieusement une valse avec un zéphyr demandeur. Elle aussi scrutait l'horizon en recherche de satisfaction, en l'attente de l'objet de sa venue. C'est alors que le regard autrefois haineux de Valkyrion redevenait simplement dur et sa colère s'abandonnait à l'oublie. Il était désormais apaisé et fredonnait son légendaire air, aussi futile qu'il était. L'homme ce releva sur ses jambes, avant de ce diriger vers la mystérieuse personne. Cette « personne » ne lui était aucunement inconnue, bien au contraire. Il s'agissait d'une charmante femme, toute de rouge vêtue, qui représentait la Divinté nommé Din. La belle demoiselle était également le Maître du Bellâtre et le lien unique qui les liaient semblait puissant. Leurs destinées jumelés les avaient conduit a ce rencontrer dans ce lieu calme, où le vent faisait frisonner l'herbe. Le jeune homme semblait bien différent lorsque ce dernier était près d'elle. Tout ses principes, tout comme ses dégoûts sur l'espèce humaine s'envolaient en mille éclats orangées par sa seule présence. Le seul fait que la jeune femme pouvait adoucir l'Éternel Indécis sans aucun effort la rendait encore plus charismatique que son titre honorifique de « prêtresse ». Valkyrion pouvait lire en elle grâce à son pouvoir innée mais l'homme ne le fit point. Il y avait pas besoin de don pour percevoir que son aura transpirait l'innocence et la bonté. D'ailleurs, son pouvoir était guère efficace contre l'enchanteresse, sachant que la haine désertait son cœur bienveillant. L'Albâtre arriva devant son hôte et ils débutèrent leur combat. L'un comme l'autre, ils bloquaient les assauts dynamiques. Chaque coups étaient précis et parés, chaque coups donnaient un certain rythme à la danse. Valkyrion semblait bien plus expérimenté que son Maître mais demeurait novice dans cet art. Le Pugilat était une chose bien ambiguë et demandait une certaine concentration. Malgré son niveau faible, les petits bras de la nymphe arrivait à destination plus d'une fois, chose qui surprenait le bellâtre à chaque fois. Ce dernier ne pouvait guère de s'empêcher de laisser s'échapper un léger rictus en voyant la Prêtresse s'énerver lorsqu'elle tentait de le prendre à revers. Un pique d'agressivité qui lui était payant la plupart du temps, les bleus sur sa jambe droite en témoignaient. Le combats fut dur et fatiguant mais prenait fin. C'est alors que le belle demoiselle débuta la conversation et a son tour, le garçon répondit.


« Vaincre est une chose éphémère, on ne sait jamais quand la victoire est à porté de main, peut être que la prochaine fois, vous aurez raison de moi. Vous apprenez vite et votre art du pugilat est plus précis que le miens.. »

Il regardait la femme, qui lui fit un joyeux sourire. Cela le rendrait heureux quelques instants cependant, le Bellâtre ne pouvait s'empêcher de constater que la Belle devenait étrange. Même si cette dernière le cachait divinement bien, sa haine grandissait en son sein et Valkyrion ne pouvait s'empêcher de le sentir. Au moment où il allait laisser s'échapper quelques paroles pour la réconforter, la Prêtresse lui répondit à son tour.

"Pourquoi avoir voulu que je devienne un maître pour toi Valkyrion ? Je ne vois pas ce que tu as à y gagner pour l'instant..."[/b]

Le jeune homme détourna le regard avant de se déplacer de quelques pas à l'opposé de la femme. Il redoutait cette question qui était très complexe pour lui. La mission que les Déesses elles-même lui avait donné en Hyrule était clair mais la lui révélé était défendu. L'albâtre s'accorda quelques secondes de réflexion avant de répondre. Il devenait un petit peu nerveux mais ne laissait aucunement transparaître son émotion sur son visage, toujours candide. Sa bouche s'entrouvrit et laissa un son s'échapper.

« Vous êtes quelqu'un de sincère et juste, de nos jours, ses bienfaits sont rares, voir même en disparition. Cela me suffit amplement pour être votre disciple et prendre davantage exemple sur votre personne. Même si ma vision des humains n'est que sombre et ténébreuse, vous êtes l'exception qui confirme cette dernière. C'est pour cela que je vous ai choisie.. »


Les mots s'inscrivirent dans l'esprit de la prêtresse, laissant une empreinte profonde dans son âme. Ils restèrent un moment en suspens avant de se volatiliser, comme emportés par la légère brise de la plaine. Sincère ? Ah ça... Elle voyait plutôt ça comme de la franchise, elle disait ce qu'elle pensait, et se contenter de se taire quand quelque chose ne lui plaisait pas. Ce n'était pas réellement de la sincérité, car pour ne pas vexer les hyliens, elle préférait le silence, ce qui lui apparaissait parfois comme de la lâcheté. Elle soupira.

Juste ? Elle ne saurait le dire. La Déesse qu'elle servait était controversée par son manque d'action vis à vis du Seigneur du Malin, qui était en possession de son fragment de la triforce. Était-ce juste ou injuste de la part de Din ? Elle n'en savait rien, mais les gens qui avaient abordés ce sujet avec elle voyait ça d'un mauvais œil. Pourtant, elle était sure que la Déesse flamboyante faisait plus ça par espièglerie que par méchanceté pure : corser la difficulté pour voir comment les hyliens se démèneraient pour s'en sortir, lui assurant ainsi un divertissement des plus réjouissants. Mais elle, jeune femme et non divinité, était-elle juste ? Pour l'instant elle n'avait causé de préjudice à personne, ayant même du respect pour certains membres de l'armée des Ténèbres. Mais cela n'était-il pas injuste envers ceux qui les combattaient ? Elle secoua la tête. L'avenir lui en dirait surement plus sur elle même par la suite.

Elle regarda au loin. Ses cheveux de feu dansaient au rythme du vent, lui masquant de temps en temps une partie du paysage. Elle les rassembla, les enroula et les cala dans son dos. Son regard se porta de nouveau sur son "disciple". Ce mot sonnait étrangement dans sa tête, il lui semblait tellement inapproprié...
Elle se sentait bien ici, la Plaine étant devenu plus qu'un lieu d'entrainement. Elle y sentait la Force des guerriers présents, et elle apercevait parfois Din à travers elle. Elle se sentait chez elle, au milieu des combattants, même si elle n'en était pas une excellente.
Ses yeux rouges comme la braise se portèrent au loin, sur les bâtisses du village Cocorico rétrécies par la distance. Elle demanda, le plus naturellement du monde :



"Pourquoi une vision si sombre ...?"


Il n'était pas comme certains hyliens qu'elle avait croisé. Il semblait désabusé, et ce trait de sa personnalité l'intriguait, lui donnant envie d'en savoir chaque jour plus sur lui. Elle posa sa tête sur ses genoux, le regard toujours au loin.

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Pour la première fois depuis bien longtemps, l'albâtre ressentit un sentiment qu'il croyait bien mort depuis des décennies. Le simple fait de s'entendre redire ses paroles dans sa tête le troublait indéniablement. Un sentiment peu commun qui ravivait les flammèches chaudes de son cœur dit de glace, augmentant la chaleur incandescente de ces dernières aux rythmes enflammés des battements sourd mais résonnant de son muscle. Une pression qui le laissait guère indifférent, sachant le bien être qu'il pouvait y ressentir en sa compagnie. Agréable, voilà le mot qui le définissait divinement mais hélas, ne s'accompagnait aucunement seul. En effet, le malaise était également présent, nuisant efficacement à son bien être de courts instants. Le fait de ce laisser s'exprimer aussi librement devant la femme flamboyante n'était guère dans sa nature, et encore moins dans ces habitudes. Pour une étrange mais explicable raison, la jumelle de Din savait le captiver puis l'intriguer, chose n'étant guère à la portée de tout êtres, surtout pour le cas des perfides hyliens peuplant le Saint Royaume. La raison était bien vaguelette de naïveté et simplette de juvénilité. Cette nymphe rougeoyante comme l'aurore possédait quelques similitudes physique avec son ex-promise au nom de roses sauvages. Les traits d'esthétisme que les deux femmes possédaient étaient assez évocateur: les cheveux aux nuances cinabre, les pupilles aux éclats rubis, la peau abricot semblant aux premiers abords douce et dénués d'imperfections. La comparaison était bien évidente et argumenter n'était guère utile. Ce n'était point le fruit du hasard si l'homme ce sentait plus proche de cette prêtresse que des autres, bien au contraire, la belle demoiselle lui rappelait son âme sœur d'autrefois, Kimyukiss. Le bellâtre pouvait aisément tromper les âmes innocentes mais aucunement la sienne. Cette pensée demeurait présente dans son esprit et ne le quittait jamais. Une image rémanente aux allures de perversion qui lui collait à la peau et cela, pour l'éternité. Un sentiment qui le rendait officiellement humain, encore une fois malgré lui.

Après ses séances « d'émotions », Valkyrion reprit ses facultés tout en ce rapprochant de quelques pas vers sa locutrice. Essayant de pallier à ses troubles psychique et ennuyant, l'homme a la chevelure ébène contemplait à nouveau l'horizon. Cet acte le libérait spirituellement et le calmait rapidement. Admirer les cieux azur emmitouflé de façon volatile les vaisseaux laiteux dans une cadence lente et savoureuse le rendait très solennel. Une atmosphère zen et presque lyrique qui contrastait à merveille avec l'oxymore lugubre qu'était la plaine d'Hyrule. Maintenant, ses pupilles se déposèrent sur un petit amas de terre à portée de vue, entourer de verdure couleur émeraude et accompagner de fleurs opalescentes ruisselant d'une infinie beauté. Un des rares charmes prodigué par les soins de Dame Farore, cela ne faisait aucun doute. On pouvait encore sentir son pinceau taquin par endroits sur le paysage relativement beau, comme ci cette dernière nous laissait connaître ses changements précoces d'humeurs. Par endroits, les terres étaient arides et fissurées, dans un autre, d'une panache insolente et verdoyante à souhait. Ceci fit esquissé un léger sourire sur le visage porcelaine du jeune homme. L'idée de savoir sa Déesse lunatique le rendait un court instant soupe au lait. Une fois cette pensée changée, l'albâtre posa de nouveau son regard sombre sur son adversaire de la journée. Elle était là, assise à même le sol, en train de contempler le paysage. Cette dernière demeurait pensive et la solitude semblait la recouvrir de son manteau invisible. L'atmosphère frivole, voir triviale qui régnait lors de leur affrontement n'était plus et avait doucement changé. C'est alors qu'un petit alizé fit son apparition et caressait délicatement les deux visages présents dans le lieu, invitant son radieux son cristallin a s'asseoir sur leurs quatre oreilles. Après ce bref interlude, la belle demoiselle s'adressa au bellâtre d'une voix douce et posé. Valkyrion lui répondit à son tour, comme dans un cercle continuel.


«Perfidie, avidité, égoïsme sont les mots pour la qualifier. Malgré le temps qui passe et trépasse comme une marée qui fluctue, les êtres de notre monde n'évoluent guère et commettent les mêmes erreurs. Le savoir est censé être leur salut mais aucun n'y prête attention. Des paroles péjoratives qui ne se comprennent qu'avec le temps, vous verrez, un jour, vous comprendrez..»

Sur ses phrases quelques peu ambigüe, l'homme s'éloigna de sa tutrice, d'un pas lent et souple. Il ne pouvait point fuir la nostalgie de ses propres mots, qui lui rappelait tant de déceptions, tant de souffrances. L'idée même d'y repenser l'énervait au plus haut point. L'albâtre ne pouvait s'empêcher de soupirer, chose qui ne passa aucunement inaperçu. L'homme s'arrêta devant la zone de combats où son premier affrontement avec la femme a la chevelure de feu avait vu le jour et commença à s'échauffer, seul. Le pugiliste posa ses épées jumelées délicatement au sol, avant de resserrer ses gants anthracite. Valkyrion lançait des uppercuts dans l'air, sentant le courant chaud s'immiscer à travers ses poings, avant de donner quelques coups de pieds. C'est alors qu'il s'arrêta et tourna sa tête dans la direction de son maître, laissant s'échapper quelques palabres..

« Reprenons, je vous prie, soyez sans pitié lorsque vous m'attaquerez. De cette manière, votre esprit sera plus concentré et donc, vous serez plus efficace dans les batailles.. »


Les paroles du jeune homme aux cheveux ébènes la laissaient pensive, dubitative. Elle connaissait encore trop peu la populace hylienne, mais elle gardait la conviction que seules quelques exceptions correspondaient à l'image que décrivait Valkyrion. Certes, sa vision à elle pouvait paraitre naïve, mais elle détestait juger avant de connaitre, et d'avoir observé par elle même. Mais elle ne se faisait pas non plus d'illusions les mauvaises rencontres arriveraient peut-être plus tôt que prévu...

Elle secoua la tête, chassant ces pensées sordides. Elle n'était pas du genre pessimiste, mais le froid de l'automne attaquait parfois ses convictions les plus intimes. Le jeune homme était pari s'échauffer quelques mètres plus loin, aussi elle se leva. Son regard était toujours porté au loin, mais ses yeux se firent plus sombres. L'aura du Mal semblait s'étendre sur les vastes paysages hyliens, chargeant l'air de tension, créant une atmosphère lourde. Les yeux dans le vague, elle se demanda une fois de plus où était sa place : devait-elle rejoindre celui qui possédait le fragment de la Force ? Cela lui paraissait inconcevable. Devait-elle se joindre aux forces de la princesse Zelda, souveraine actuelle du Royaume ? Din ne lui avait fait aucun signe dans ce sens. En réalité, la Déesse semblait prendre un réel plaisir à ne lui en adresser aucun, la laissant dans ses doutes.
L'invitation de jeune homme la tira de ses réflexions. Elle le rejoignit au pas de courses, se plaçant en face de lui.



"Ce conseil n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde très cher."


Elle attaqua sans attendre. Mais ce n'était ni la rage, ni la haine qui guidait ses mouvements, mais plutôt le désir de faire toujours mieux. Elle lança son poing avec vitesse, préparant déjà sa contre-attaque, qui fusa. Son pied n'atteignit pas sa cible, mais elle bloqua le coup de son adversaire sans broncher. Ses muscles la tiraillaient encore, du à leur dernier entrainement. Mais ses mouvements gardaient une certaine souplesse, même si elle n'était pas au mieux de sa forme. Elle effectua un tour sur elle même, afin de ne pas laisser le temps à son adversaire de deviner la direction de son assaut. C'est encore sa jambe qui frappa, en plein milieu du torse. Valkyrion recula à peine, mais le fait d'avoir atteint son objectif arracha un sourire à la prêtresse. Elle continua, analysant tant bien que mal les gestes de son adversaires...

[Désolée pas trop d'inspiration sur ce coup là x__x]

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Ses paroles ce savaient pour la plupart du temps directe et sèche, chose que l'individu ne cachait aucunement. Ses dernières retentissaient d'un froid glacial dans la plaine dévastée, donnant presque à l'atmosphère présente l'illusion dépravée d'une nuit hivernale, ne connaissant qu'éternité et solitude comme deux seules amies. Une symphonie de mots sombres qui prêtaient aux ténèbres noires son légendaire voile d'ombre et lugubre qui recouvrait aisément chaque êtres, qu'ils soient bons ou mauvais. Ses palabres hostiles demeuraient clair et allaient à l'essentiel de ses pensées cependant, la dureté de ses dernières cassaient indéniablement l'image du bellâtre candide que l'on lui connaissait que trop bien. L'Éternel Indécis le savait fort bien et assumait sans gènes ses propos qui ne pouvaient heurter que les faibles émotifs. Faire dans la dentelle n'était aucunement son fort même si le jeune homme essayait tant bien que mal de pallier à ce problème lorsque sa maîtresse lui posait des questions. Cependant, donner des réponses étaient également source de malus pour sa personne, lui qui ne se prétendait aucunement orateur. Le simple fait de communiquer avec autrui ne l'emballait d'aucunes sortes, lui qui prônait avant tout un regard bien esquissé qui résumait aisément les choses. Un battement de cil éloquent, un rictus habilement dessiné, un sourire timide et enjôleur, tout ceci lui manquait et le rendait un brin nostalgique. De nos jours, les personnes délient leurs langues avec une facilité quasi naturelle, un automatisme qui plaçait en disgrâce le vestige venant d'outre-tombe. Une déchéance oublié par le temps, tout comme l'albâtre d'ailleurs et son passé ambigüe.

Pourtant, cela n'effrayait en rien son adversaire au tempérament de feu, bien au contraire. La femme accepta l'invitation pour une énième valse, aux certaines allures de boléro. Chaque coups donnaient du rythme à la scène, donnant à cette dernière une cadence plus soutenu qu'auparavant. La combattante enchainait différentes attaques avec vitesse et précision. Les gestes de parade qui devenaient plus automatique, plus sur, puis des contres offensives plus prometteuse les unes que les autres. Valkyrion pouvait encore sentir les impacts de leurs paumes s'entrechoquer et pourfendre un court instant les petites bourrasque d'airs formées. Suites à leur interlude tantôt, l'albâtre constatait les progrès déjà visible de son adversaire qui, comme il le pensait, était très talentueuse pour cet art. Néanmoins, quelque chose le tracassait. En effet , l'homme ne pouvait s'empêcher de ce poser des questions concernant cette situation qui le surprenait avec une certaine facilité. Une aisance peu commune qui piquait sa curiosité. Une tentation auquel Valkyrion allait céder, cela ne faisait aucun doute. Le seul moyen d'y résister était d'y céder...Même si cette vérité était réalité, cela ne faisait que dépiter davantage l'ébène sur le fait d'être « humain ». Cependant, il tentait de se consoler avec l'unique pensée que la bohémienne était la serveuse de Din, symbole de la force. Une pensée bien soupe au lait, certes, mais qui suffisait amplement au bellâtre pour le convaincre. Le fait de la voir ce débattre ainsi, sans renoncer malgré l'agressivité des coups donnés par l'homme le rendait davantage respectueux. Ce dernier savait que le combat précédent avait affaiblit la demoiselle mais en aucun cas qu'elle aurait encore de la force pour faire tant de mouvements. Une volonté admirable qui poussait davantage la curiosité du personnage indécis dans ses retranchements. Après avoir donné un énième coup, l'Éternel Indécis stoppa l'affrontement afin de reprendre un petit peu son souffle. Il s'arrêta un moment, puis gonfla ses poumons quelques secondes le temps de profiter du doux parfum putride de la plaine, avant d'expirer son air chaud. Valkyrion ouvra de nouveau la conversation, même si l'idée de se sustenter de connaissance l'horripilait. Le jeune homme ne voulait plus être rongé par l'attente d'une réponse, partir sur des spéculations ne servaient à rien sauf à lui faire ruisseler des vérités infondées.


«Quelle est votre motivation si forte qui vous anime tant dans les combats..? »

L'ébène reprit enfin son souffle et attendait impatiemment la réponse de sa locutrice. Une bourrasque fraîche caressait toujours son visage porcelaine, qui lui fit plier les yeux quelques secondes avant de revoir ses deux magnifiques prunelles en forme d'amandes. L'homme effaça la mèche rebelle de son visage avant de la refaire passer derrière son oreilles. Pour conclure, l'albâtre retourna au lieu où il avait déposé tantôt ses épées jumelées, avant de les remettre dans leurs fourreaux respectifs. L'individu tournait à présent son regard vers la mer azur et ne pouvait s'empêcher de voir le soleil descendre des cieux au fur et à mesure de son attente récente.

[Pas fier non plus de ma réponse..]


La question la surprit un peu. Pas par son énoncé même, mais plutôt par le fait qu'elle lui était directement adressée, et concernait sa personne seule. Elle avait perdu l'habitude de ce genre de questions, celles qu'on lui posaient concernaient essentiellement voir exclusivement la Déesse. Souvent, les gens semblaient même persuadés de s'adresser directement à elle, les étoiles dans les yeux. Ils oubliaient parfois que l'intermédiaire qu'elle était était une simple femme, et non Din. Et pour cela, lorsque les gens se rendaient compte de leur erreur, l'avis de la prêtresse leur importait peu sur des sujets moins "spirituels". Cela l'avait extrêmement vexée au début, mais elle y était maintenant habituée. Et c'est maintenant cette situation inverse qui la surprenait.

Elle réfléchit intensément à cette question sur sa motivation. Dans un premier temps elle se battait pour Din, et le répétait à qui voulait l'entendre afin de bien faire passer le message. C'était vrai bien sur, elle savait que Din aimait cette façon qu'elle avait trouvé pour lui rendre hommage (en plus de danses occasionnelles, à l'abri des regards, mais pas de celui de la Déesse). Mais quand elle y réfléchissait, elle savait que ce n'était pas la seule raison...
Tout d'abord elle se battait par fierté. Elle aimait arracher des victoires, se rendre compte qu'elle progressait. Il ne faisait aucun doute qu'elle tenait plus ou moins ce trait de caractère de sa Déesse, et elle aimait ça. Le combat lui permettait aussi d'évacuer sa rage, afin de se montrer calme et posée devant les habitants. Elle s'en était rendu compte lorsqu'un jour, en déplacement, elle ne put aller s'entrainer. Elle était alors devenue une vraie boule de nerfs, tendue au possible.
Mais une autre raison, peut-être l'une des plus importante, la poussait à aller s'entrainer. Petite, elle avait subit le joug d'hommes se prenant pour des représentants des déesses, ou du moins comme leurs serviteurs. Sous cette couverture, ils demandèrent diverses taxes aux habitants du hameau, qu'ils utilisaient pour leur propre compte. Elle ne se souvenait pas exactement de leur visage, mais elle avait une image précise en tête : des êtres gras, oisifs, vaniteux en plus d'être de parfaits imposteurs. Elle voulait briser cette image, aussi l'entrainement l'aidait à garder son corps en forme, souple et résistant. Ces hommes représentaient des potiches à ses yeux, aussi elle espérait que le combat contrasterai à merveille avec eux.
Il y avait une raison plus personnelle aussi : elle avait toujours aimé prendre des risques. Se battre lui apportait une dose d'adrénaline non négligeable. Pour ça, elle se sentait proche des gérudos, qui tenaient soit disait leur tempérament de Din. Elle prenait maintenant plaisir à échanger quelques frappes avec d'autres guerriers, même si les premiers temps ne furent pas les plus faciles.
Au fond d'elle même elle aspirait à devenir une grande guerrière, afin que ces différents idéaux soient représentés au grand jour. Ce n'était pas un objectif des plus original, mais elle s'en fichait. Elle s'approcha de Valkyrion et lui répondit, le souffle court du à leur dernier échange de coups.


"Je me bats essentiellement pour Din. Elle dirige ma vie, ce que j'accepte avec plaisir. Mais je sais aussi qu'il me faudra chaque jour devenir plus forte si je veux pouvoir la représenter dignement, et montrer que cela n'est pas parce que je suis une prêtresse que je suis quelqu'un de faible qu'il faut prendre à la légère."

Elle sourit. Au fond, ces quelques phrases résumaient bien l'ensemble des ses pensées. Bien sur elle aurait pu en dire plus au jeune homme, notamment sur son passé, mais elle ne jugea pas ça utile. Ils semblaient s'être mis silencieusement d'accord sur le fait qu'il ne servait à rien de tout se dévoiler. Car même si elle se sentait assez à l'aise pour laisser son naturel reprendre le dessus lorsqu'il était là, elle pensait qu'une dose de mystère ne pourrait pas gâcher leur relation, loin de là. Trop en dire trop vite, voilà ce qui l'aurait déçue de la part de Valkyrion, aussi elle ne le fit pas non plus.

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L'homme ne masquait aucunement le rictus de son visage opalescent suite aux propos de la charmante demoiselle. Ses mots sonnaient d'une justesse rare et étaient magnifiquement bien formulés. A l'instar du bellâtre, la Prêtresse possédait des talents d'oratrices qu'elle contrôlait avec une facilité déconcertante. Tel la douce colombe au plumage fin et soyeux, ses phrases s'envolaient au gré du vent, donnant une certaine poésie aux sens de ces dernières. Une spontanéité mêlée à la simplicité de ses mots donnaient un certain charme innocent au discours de la jeune femme. Qui plus est, les arguments de la fille semblaient sincères et d'une droiture à l'abri de toutes épreuves. Ils pouvaient presque illuminer la plaine de leur lumière immaculée de passion, de franchise. La dévotion auprès de sa Déesse semblait bien présente et le lien unique qu'elles entretenaient était inébranlable, cela ne faisait plus l'ombre d'un doute. Bien que cela était relativement normale pour une prêtresse, l'Albâtre ne pouvait guère s'empêcher d'être jaloux. Lui qui avait la chance de côtoyer les Divinités par le passé, c'était avec un léger goût d'amertume dans la bouche que le bellâtre constatait que les temps avaient changés, encore une fois. Une ancienne époque qui l'avait connue, vécue, chérit et cela que pendant une vingtaine d'années. Ceci était une période bien courte, même pour son être qui n'avait connu par la suite que les recoins sombres et souples d'un grimoire noir. Évidement, l'homme ce savait captif pendant quelques années mais aucunement des siècles, même pour le plus patient des prisonniers, cela faisait beaucoup. Rien que de repenser à son existence enchaîné à un vulgaire bouquin lui fit perdre son sang froid quelques instants. Seulement, une pensée lui traversa l'esprit et calma ainsi son état de rage. L'homme ce remit en question un petit moment puis, on pouvait constater que son visage, qui était d'un habituel candide, devenait rapidement son oxymore. Des interrogations qui tourmentaient le personnage et le poussaient loin dans ses souffrances psychologiques... Et si c'était lui même qui avait abandonné les Déesses??? Pourquoi ne lui envoyaient-elles point de signes? Étaient-t-elles en colère contre sa personne? Si oui, pourquoi?

Cela chagrinait indéniablement l'ébène, un sentiment de haine embrasait son cœur qu'il croyait bien mort. L'idée de ce savoir détesté de ses Déesses le faisait souffrir, du moins, intérieurement. Une douleur qui semblait bien insupportable pour le garçon et se répercutait inéluctablement sur son visage autrefois candide. C'était bien la première fois que ce dernier ce remettait en question ainsi, lui qui pensait être à l'abri de toutes émotions depuis longtemps. Valkyrion quitta le lieu de tant de batailles et retourna sous son ami nébuleux l'arbre mort non loin d'eux, d'un pas lent et désordonné. L'homme errait à travers la plaine, comme un stalfos sans but, sans futur. La raison de sa mission semblait limpide comme de l'eau et solide comme de la roche et pourtant, il s'avérait qu'elle était proie aux doutes. L'objectivité de l'albâtre n'était plus et ses funestes pensées s'entremêlaient et ne devenaient plus qu'une boule de confusion. D'un air dépité, l'homme s'asseyait sous le conifère, comme à son habitude et contemplait l'horizon à nouveau, avec pour unique vision cette fois ci de sa compagnonne de combats, le regardant étrangement. Son attitude mystérieuse ne pouvait être qu'interprété ainsi et demeurait l'unique moyen au yeux du jeune homme de ne pas afficher sa « faiblesse » impromptue. La déchéance pouvait ce lire sur le visage de l'être, aisément à quiconque qui le contemplait. Peu de temps après, le belle demoiselle le rejoignit, d'un pas silencieux et lent, avant de ce retrouver en face du tourmenté. L'homme avait caché son chagrin précoce avec une rapidité déconcertante, seul une larme gélifiée sur sa joue était la preuve de sa tristesse. L'inquiéter pour des futilités dites humaines n'était en rien nécessaire, c'est ce que pensait l'Éternel Indécis. De plus,l'homme tentait tant bien que mal de ce concentrer sur une autre de ses missions qui étaient de protéger les prêtresses, même si ce dernier n'avait pas le moral a son zénith. Il en oubliait presque la femme à la chevelure de l'aurore qui commençait à frissonner du au nouveau climat. En effet, Valkyrion était tellement plongé dans sa tourmente qu'il ne vit le temps changé. Le vent était plus présent, l'atmosphère plus glacial, le froid était devenu maître d'une ambiance qui était tantôt enflammé. C'est alors que l'individu reprit ses bonnes manières et se rapprochait davantage de la muse.


« Vous aurez moins froid ainsi... »

La cape du jeune homme volait dans la morsure du froid mais n'échappait aucunement à sa poigne de fer. L'individu recouvrit le corps brindille de la femme avec son soyeux et doux tissu. Ce dernier descendait en cascade sur la silhouette en sablier de la bohémienne avant de toucher le sol frais de la plaine. Valkyrion constatait sans aucunes peines que la belle était fatigué du aux entraînements plus tôt dans la journée, ce qui était relativement normale vu que l'ébène l'avait poussé hors de ces dites limites. Cette journée était harassante même pour le plus grand des guerriers cacochyme, chose que Valkyrion ne dénigrait en rien. L'albâtre sortit de son habit hylien une petite bouteille de verre où baignait un délice des plus savoureux. Il s'agissait d'un lait très gouteux venant d'une région non loin, qui était aussi une boisson locale que tout êtres aimaient savourer. Comme tout homme de principe, l'individu tendit la bouteille vers son hôte, la servant en premier.

« Tenez, avec ceci, vos blessures et vos souffrances vous seront bien moins lourdes. Il serait dommage d'être terrassé par un vent frais plutôt que par ma lame.. »

Dit-il avec un sourire malicieux. A croire que donner des intentions aux êtres vivants ne lui était en rien si « répugnant », comme ses dires le prétendaient..


Le jeune homme l'engloba de sa cape. Elle n'osa pas la repousser, car bien que le froid soit mordant, elle ne le sentait pas. L'excitation que lui procurait les combats était encore trop présente, brûlant dans son cœur comme un feu magique. La magie ardente se réveillait dès qu'elle commençait les frappes, ou que la peur assaillait son esprit. Mais les échanges étaient terminés, et la chaleur était toujours là, maintenue par l'adrénaline parcourant encore ses muscles. Seulement, il aurait été fort impoli de repousser ce geste de bienveillance, et elle ne voulait pas vexer le jeune homme qu'elle appréciait par son décalage avec le monde environnant. Elle lui fit un sourire chaleureux pour le remercier, hochant la tête.

« Tenez, avec ceci, vos blessures et vos souffrances vous seront bien moins lourdes. Il serait dommage d'être terrassé par un vent frais plutôt que par ma lame.. »

Il lui tendit une bouteille, mais elle fronça les sourcils, secouant la tête.

"Non merci Valkyrion, les blessures au combat font aussi parti de celui-ci, et je préfère les soigner plus... Traditionnellement.

Elle soupira. En tant que prêtresse, elle se devait d'avoir un esprit sain dans un corps sain, ce qui lui interdisait de consommer la plupart des mets "exotiques", ou du moins ceux qu'elle ne connaissait pas. Elle lui fit un sourire empreint d'excuse, qui voulait exactement dire "Je suis désolée, cela m'est interdit". Bien sur, c'était elle qui se l'interdisait, car elle souhaitait toujours être en pleine possession de ses moyens si Din se manifestait à elle par hasard. Elle avait entendu parler d'autres contrées où les prêtresses et autres magiciennes consommaient des drogues pour se retrouver en contact avec leurs dieux et déesses, pratique qu'elle réprouvait complètement.

La nuit tombait. Elle se releva, enleva la cape du jeune homme et lui tendit. Elle avait une bonne heure de marche pour retourner dans sa demeure, dans la forêt Kokiri. Il fallait qu'elle se mette en route le plus tôt possible pour éviter de croiser des monstres trop fort pour elle, surtout dans son état de fatigue avancé.


"Je dois me retirer, peut-être nous recroiserons par ici dans quelques temps."[/b]

Elle lui fit un signe de tête, puis commença à s'en aller.

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