Braquage à l'Hylienne.

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Conan


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Conan avait quité son logis très tôt ce matin là à la Forêt Kokiri avec l'idée d'y mettre en vente divers objets qu'il avait récupéré ses jours-ci.
Des objets de valeur, d'autres moins, des objets en tous les cas, qui partiraient assez vite comme d'habitude, car les prix qu'il pratiquait étaient relativement bas comparés à ce qu'on voyait ailleurs.

Il traversa le village Kokiri encore endormi. Seul le caquettement des poules annonçait que le soleil n'était pas loin. Quelques lumières commençaient de s'éclairer sur des petits déjeuners en préparation.
Les cheminées fumaient encore, les nuits étaient encore fraiches.

Il salua le garde à la sortie du village puis se dirigea vers sont magasin de la plaine.

Après quelques minutes et quelques Sakdoss désossés, il arriva au magasin.

Il entra, ferma la porte et commença à débaler les objets amenés.

Il les étiquetta en prenant soin de regarder dans son compendium les tarifs officiels afin de ne pas dépasser ou même les mettre plus bas, pour les objets qu'il n'avait que très peu payé.

Il ouvrait assez tôt et ne rester là que deux heures maximum par jour. Les gens le savaient et s'arrangeaient de ses horraires restreints.
En général, ces objets ne restaient pas longtemps en magasin. Les horraires d'ouverture suffisaient grandement...


John Doe


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Vivre de petits trafics n'est jamais chose aisé. Malgré la Garde Royale dilettante, qui se contente souvent de taper sur les doigts ou lieu de les trancher en cas de larcin, il arrive parfois que l'on se trouve dans des situations périlleuses. Vil Larron empiétait régulièrement sur les plates bandes de petits marauds. Coups et autres basses étaient monnaies courantes alors. Il constata ainsi avec effroi qu'il était bien plus faible que prévu. Sa rencontre avec son frère disparu n'arrangea pas la piètre vision qu'il avait de lui même.

Enfin réunis ces deux diables devaient imposer leur terrible présence sur Hyrule, comme autrefois sous la coupe de Ganondorf. Cette fois point de massacre ni de saccage. Ils étaient devenus des crapules aux ambitions exacerbées par la vengeance. Ils s'illustraient de manière discrète, sorte d'épines dans les bottes de la Garde, rien de plus. Mais ceci devait cesser. Astre et Arkhams étaient des grands, des illustres empereurs noirs. Il décidèrent, ensemble, de passer à des larcins plus significatifs.


« Regardez moi ce négrier ... »

Chuchota-t-il pour lui même. Devant lui, à l'orée des petites bourgades hyliennes, se dressait une allée non pavée dessinée par des échoppes pittoresques. Etonnant rassemblement de vendeurs de babioles en pleine Plaine. Elles étaient pourtant dangereuses ces prairies, autant le jour que la nuit. L'herbe était encore humide de l'aube lorsqu'Arkhams surprit un détaillant s’affairait dans sa modeste vitrine. De loin, il scruta l'étalage. Des armes rutilantes et des outils à la sombre utilité. Tout compte fait, il était plutôt intelligent d'y vendre dans la Plaine quelques coutelas pour se défendre. Une ombre mesquine recouvrit la face émaciée de Vil Larron.

Astre déambulait au loin, l'oeil acéré, comme toujours. Ce dernier aurait certainement la même idée. Ou plutôt, la même envie.


Astre


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Déjà plus dignement vêtu, l’homme déchu de toute sa fierté déambulait dans la plaine. En attendant, il s’était lié de nouveau à son vieux frère, Arkhams, pour faire la chasse aux courtisanes et reprendre un peu de cette vitalité qui lui manquait. Depuis leurs tristes retrouvailles, ils avaient lâché du zèle sur la boisson et reprenaient une existence saine. Ils retournaient s’entraîner à la zone, cette fois plus discrètement qu’auparavant. Ils combattaient puis s’en allaient, sans échanger aucune parole qui ne serait pas nécessaire. Pour l’instant, il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire. Ils ne vivaient que de quelques larcins peu avouables le temps de trouver un travail plus lucratif. Ils avaient réussi à trouver une petite chaumière à l’abandon pour dormir autre part que dans le dehors aux côtés de ces misérables et puants coupe-jarrets. Leur condition de vie s’était nettement améliorée. Il y avait même un vague ruisseau qui leur permettait de se rincer. Propre et couvert, que demander de mieux ? A manger et des armes. Car pénurie il y a sur les terres sacrées des triplettes, depuis les attaques d’un Ganondorf qui avait décidé de se montrer un peu avant de retourner à nouveau dans l’anonymat. Probablement était-il parti trouver des alliés, ou alors sommeillait-il, plongé dans une hibernation à durée indéterminée.

Les plaines verdoyantes reprenaient de leur éclat d’émeraude depuis la réapparition du soleil. L’ancien chambellan regardait les diverses échoppes non loin de là, l’air vaguement intéressé. Astre quant à lui faisait des petits tours. Ils avaient beaucoup de temps et peu d’idées. Il décida d’aller rejoindre son comparse ; ce dernier contemplait une boutique assez modeste mais bien tenue. Astre se demandait à quoi pensait cette ombre de Kokiri, puis décida que ça ne le concernait pas et ne l’intéressait pas. Il cracha par terre un peu de salive, puis, réprimant une quinte de toux, questionna l’homme à ces côtés.

« Quelque chose d’intéressant, vieux forban ? » Il tourna la tête à gauche, puis à droite, s’imaginant suivi. C’était un temps révolu, celui où il se faisait surveiller par la Garde royale. Et pourtant son statut de banni devait inquiéter ; son orgueil le poussa à penser qu’on avait conservé un gros dossier et qu’on suivait sa réinsertion. Il sourit à cette idée.

L’ex-Chancelier se concentra sur le petit bazar et espéra qu’il aurait bientôt assez de rubis pour se payer au moins une arme de qualité. Il n’avait pas encore récupéré sa fortune mais savait qu’un jour prochain il serait à nouveau la première fortune d’Hyrule et que les masses seraient déjà plus malléables, qu’ils pourraient assoir leur importance au sein du cercle du pouvoir et redevenir ce qu’ils furent. Il songeait, un sourire heureux ; son esprit voguait parmi les souvenirs de gloire, de fierté, de coffres d’or sali de sang, de dépouilles, de charognes, d’ennemis rongés par les vers et d’amis qui le saluaient tout sourire. Cette époque où il était l’épicentre de cette société en changement. Il cracha de nouveau.


John Doe


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Il sautillait presque le fourbe clochard, les deux mains collées à présent sur la vitre de l'échoppe. Son esprit mainte fois torturé lui instillait par vagues l'excitation du délinquant juvénile. Mais les yeux ainsi rivés sur des marchandises de qualité, il se faisait l'impression d'une pucelle le jour du choix de sa chaste ceinture.

Faisant échos aux tics des voyoux qu'Astre avait adoptés, Arkhams cracha devant le magasin. Il se souvint qu'il était noble. Comment l'oublier ?! Se gronda t il. Il fit fi de son impatience et mima un riche seigneur qui replace son pourpoint argenté, qu'il n'avait pas. Il regarda autour de lui, autant pour se rassurer de ne pas s'être humilié et que pour évaluer la présence policière. Personne. Les deux vaux rien pouvaient ainsi à leur grè, tout de guêtres puantes vêtus, comploter sans se faire emprisonner pour avoir fait la manche. Tout pendant qu'Arkhams réfléchissait, il gratta son crâne gras. Ses ongles longs et rendus mous par un champignon infâme et inconnu, raclèrent ce scalpe vieillissant. Ils ramassèrent une jolie couche de sébum avant de l'étaler agréablement sur la vitre.

Il se lécha les doigts et pointa ses yeux avides de richesse sur son compagnon d'infortune. La gourmandise façonnait ses traits et exécutaient un parfait travail de rénovation sur cette face usée. Les vestiges de sa jeunesse pourprée de crimes rejaillissaient soudain. Le marchand ne semblait toujours pas s'être aperçu qu'un couple de miséreux salissait son patrimoine.


« Je suis las de griffer des vieilles pour voler leur besace. Retrouvons nos petites amies. »

Arkhams s'était exprimé naturellement, le ton monocorde. Il avait initié son envie de piller un honnête bourgeois comme s'il s'était entretenu avec un ami baron sur une affaire bénigne. Il avait conservé sa hauteur, sa supériorité dans le langage. Après tout, l'ex Illusion Dépravée n'était pas n'importe qui.

Il entama une marche gracieuse et sûr de lui et de sa finesse. Avant de pousser la porte, il se retourna vers Astre.


« Parbleu mon ami ! Les rubis me font défaut en cette mâtinée. Allons demander faveurs à ce négociant. »


Astre


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Astre observait son ami d’un air incertain. A la fois amusé et dégoûté par la saleté d’Arkhams, il avait envie de lui hurler d’aller se faire épouiller, frotter, enlever, curer, brûler même le deuxième épiderme de crasse. Dans une autre optique, ses manières de nobliau associées à celles de pouilleux le faisaient rire. Cet homme était un paradoxe. Le jeune déchu avait compris que l’Illusion Dépravée était l’unique réel démon subsistant en ces terres, peut-être même le seul qui y ait jamais vécu. L’humour grinçant, les méthodes dévastatrices, il ne s’emportait jamais pour rien.
Avait-il seulement était un jour jeune ? Astre se le demanda sérieusement, en contemplant ses traits ravagés. Lui, triste pantin sorti du placard… Encore insouciant, quasiment innocent malgré les crimes commis. Cela le dégoûtait d’être plus un guerrier qu’un chaotique antihéros. Pourquoi fallait-il être aussi puéril, pensa-t-il. Je suis ce que je suis. Les tréfonds de son esprit torturé faisaient tourner les mécanismes de cent mille machines actionnées. Sa tête menaçait d’exploser ; il sourit en pensant à sa première mort, à ses crises. Cela ne l’empêchait pas de se tenir le crâne. Cet être contradictoire représentait également un paradoxe, et cela le soulagea d’être ainsi dans la même lignée que son frère de sang.

« Je suis las de griffer des vieilles pour voler leur besace. Retrouvons nos petites amies. »

Astre ne comprit pas la deuxième partie de sa phrase, n’en tint pas compte et inclina la tête en signe d’assentiment. De toute façon, ça n’avait pas d’importance.

« Parbleu mon ami ! Les rubis me font défaut en cette mâtinée. Allons demander faveurs à ce négociant. » tonna Arkhams en entrant dans le lieu de ses convoitises.

Le chancelier d’un clan inexistant le suivit, inspecta d’un coup d’œil rapide la boutique. C’était très propre, le contenu des étagères très diversifié. Ils allaient avoir de quoi emporter. Le problème était ; comment allaient-ils emporter leur butin ? Réponse au seuil de l’automatisme ; il aperçut un gros sac en toile du type sac de pêcheur, très résistant. Parfait, siffla-t-il entre ses dents. Astre aimait bien organiser son larcin, ne pas faire les choses sous l’impulsion, bien que ça ait pu lui arriver par le temps.

« Salutations, messire marchand. Nous aimerions savoir quel est votre râtelier d’armes. Attention, de qualité ; nous sommes seigneurs d’un royaume –certes en perdition, mais d’un royaume tout de même. » Sourire moqueur. Ses yeux rouges se collaient au dos du grand gaillard, poisseux. Lame rouillée au poing, cachée par une manche épaisse ; il était prêt à en découdre. L’adrénaline traversait son sang et, si le commerçant témoignait d’une mauvaise coopération, ce serait son sang à lui qui coulerait. On verra bien ce qu’il aura dans le bide se dit Astre, en pensant à son arme.


Conan


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« Salutations, messire marchand. Nous aimerions savoir quel est votre râtelier d’armes. Attention, de qualité ; nous sommes seigneurs d’un royaume –certes en perdition, mais d’un royaume tout de même. »

La porte venait de s'ouvrir. Conan se redressa et se retourna pour faire face au client. Ils étaient deux en fait. Deux hommes à la bien triste mine en vérité. Ils portaient tous deux la maladie, la souffrance, la fatigue sur leurs traits. Celui qui semblait avoir parlé paraissait un peu mieux dans ces habits propres, mais le second.. Une vraie loque humaine.

Que venait faire ces deux lascars ici ? dans un magasin alors que manifestement, les rubis n'étaient pas leurs amis. Leurs poches trouées avaient dû en voir passer bon nombre.

Il se contenta d'un salut tout commerçant pour ne pas paraitre impoli ni accusateur.

- Entrez, entrez, je suis là pour ça. Vous avez de la chance que j'ouvre le magasin si tôt contrairement à mes voisins.

La silhouette desdeux hommes lui rappelaient vaguement quelque chose. Il était sûr de les avoir déjà vu quelque part...

- Approchez et choisissez les armes qui vous siéront.


John Doe


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Arkhams renifla longuement et avec bruit. Personne ne put nier, au son caverneux de sa gorge, qu'il réprimait un glaire pâteux. Le rustre ne prit guère la peine de répondre avec politesse au marchand. Il préférait se demander comment tromper la vigilance de ce gaillard musclé. Ils ne feraient pas le poids face à cette montagne de gras.

Le Vil Larron balada son regard parmi les étales tandis qu'Astre se faisait guider vers le râtelier bien garni. La boutique était modeste et semblait très adaptée à la coutume locale, celle de l'entrainement de divers guerriers dans les plaines. On y trouvait des baumes de qualités, diverses bandages de lins, quelques potions aux couleurs fantasques et des aliments rapidement consommables entre deux rixes. Arkhams ne voyait pas d'autre moyen que de sauter à la gorge du bourgeois, de démolir ses étagères et de partir sans payer. Piètre plan en apparence. Cependant une ruse vint frappait à la porte de son esprit fragile. Il gratta son bras maudit par Ganondorf en analysant sa répugnante idée. Il l'a mise de côté pour une occasion plus propice.

Arkhams s'approcha de son homologue funeste qui écoutait d'un air las le boutiquier vanter la qualité de ses lames. Le regard du mendiant fut immédiatement magnétisé par un étrange objet. A mi chemin entre une dague et une épée, le couteau qui brillait sous son regard fanatique était parfait pour ses nouvelles besognes de petite frappe. Malgré son coup de coeur, lui et son fantastique coéquipier se devait de dérober le plus de matériel possible, chose pas tout à fait aisée. Soudain le Vil Larron se décida d'amadouer le vendeur. Ce dernier fut étonnamment surpris par ses propos on ne peut plus en opposition avec l'allure de son client :


« Qu'il est fort difficile de bien se protéger en ces temps douloureux. Nos richesses sont sources de bien des convoitises par ces malandrins aux ordres du Malin. Pauvres de nous, nobliaux ... »

Près de lui, Arkhams sentait dans l'air un parfum de suspens. Astre, cette fieffée engeance du Mal, dispensait dans le magasin une aura malsaine. Son coeur pourri devait battre à tout rompre et son flux sanguin corrompu par le vice faisait vibrer les tympans du Vil Larron. Allait il agir sous l'impulsion ? Il n'était pas contre. Son ami et ancien élite du Malin était fourbe, il avait certainement déjà tissé un plan pour ses convoitises, telle une araignée affamée. L'idée d'Arkhams de se faire passer pour des agents de Ganondorf et ainsi effrayer le marchand semblait mauvaise. Il était ravis de ne pas être seul et d'être accompagné d'un Astre plus brillant que jamais.

« Je crois que nous voulons tout, monsieur. »

Fit il aimablement. Il reprit la parole, les mots teintés de venin acide en s'adressant à Astre.

« Soyez aimable mon ami et rétribuez comme il se doit ce marchandeur. Je ne puis m'acquitter de cela pour le moment. »

Le signal était donné. Arkhams fit comprendre à son frère qu'il était prêt à l'aider à massacrer le commerçant. Son propre sceau des damnés frétillait sous l'adrénaline. Le larcin n'aurait aucune finesse.


Invité

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Yatchan avait quittée la place du marché assez tôt ce matin fallait bien qu'elle rentre chez elle à un moment ou un autre. Elle commençait à parcourir la plaine accompagnée d'un léger vent frais qui retomba assez vite. Elle n'était pas seule dans la plaine, il y avait déjà des gens qui s'affrontaient, sans parler des Sakdoss qui avaient l'air de vouloir jouer avec elle. En quelques détours bien choisit elle les avait semés, elle n'avait pas envies de se presser de toute façon, donc ce n'était pas un détour ou deux qui allaient la ralentir.
Le soleil commençait à pointer le bout de son nez, les ombres laissant place à la lumière, les dormeur se réveillant paisiblement pour certains et pour plus mouvementés pour d'autre. Yatchan aimait penser qu'il était bon de se réveiller paisiblement chez soi, faut dire que l'endroit ou elle avait dormit n'était pas très confortable mais bon cela serait vite oublié. Elle arrivait au milieu de la plaine quand elle repensa à Conan et au fait qu'il avait une boutique dans la plaine. Depuis le temps qu'elle lui avait promis de passer, c'était l'occasion ou jamais, elle se mit donc à la chercher. S'il y était se ne serait pas très compliqué ce serait la seule boutique ouverte et allumé.

Apres quelques minutes de marches elle finit par la trouver un peu au hasard d'ailleurs, mais bon elle n'allait pas s'en plaindre. Elle approcha doucement, puis il lui sembla distinguer plusieurs silhouette dans la boutique dont une très reconnaissable. Un sourire se dessina sur ses lèvres quand elle identifia Conan. Elle s'approcha encore, elle voyait qu'ils parlaient mais n'entendait rien d'autre que des sons vagues, de toute façon elle était plus concentrer sur l'objet de sa visite: le vendeur lui-même. Les deux autres personnes devaient être des acheteurs potentiels comme il devait y en avoir des dizaines. Elle ferait mine de s'intéresser aux objets, cherchant un outil quelconque en attendant qu'ils partent afin de voir des choses bien plus intéressantes. Quand elle entra personne ne parlait ils venaient peut-être de finir une transaction. De toutes façon maintenant qu'elle était là elle n'allait pas faire demi-tour se serait trop bête.


- Bonjour, dit-elle simplement avant de se mettre à regarder les objets d'un œil.


Astre


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Lorsque les armes lui avaient été présentées, Arkhams, désintéressé, était parti à la quête d'objets essentiels. Pourtant, il revint bien vite. Une unique jambe gainée de cuir noir, deux bras restreints gris foncé, l’échancrure d’un décolleté en jais laissant s’épanouir un cou longiligne à la tête pointue. L’épée courte scintillait outrageusement, tape-à-l’œil. L’ex-Chambellan était conquis. Il frétillait maintenant d’impatience, écumant même tel un taureau. Le mal suintait de chacun de ses pores. Il était visiblement excité par l’action imminente.

« Qu'il est fort difficile de bien se protéger en ces temps douloureux. Nos richesses sont sources de bien des convoitises par ces malandrins aux ordres du Malin. Pauvres de nous, nobliaux ... »

Phrase douteuse; voulait-il se faire bien voir par le marchand, ou se moquait-il simplement de lui ? La deuxième option semblait la plus probable, car dans ses vêtements de loqueteux, il paraissait certes roi, mais quel roi ! roi des mendiants.

« Je crois que nous voulons tout, monsieur. »

Etait-ce un appel au vol ? Astre n’aurait pu le jurer. Il attendait patiemment, sobre garde du corps d’un seigneur décrépi. Les glapissements des cabochards qui combattaient au dehors marquaient la seule mélodie dans cet endroit qui, à la mesure que les minutes passaient, s’appesantissait. La lame qu’il avait au poing droit vint tapoter sa cuisse du même côté. L’atmosphère était lourde.

« Soyez aimable mon ami et rétribuez comme il se doit ce marchandeur. Je ne puis m'acquitter de cela pour le moment. »

Même le plus abruti des gardes royaux l’aurait compris. Pas de réels choix faits sur la marchandise mais la volonté de payer d’abord ne peut signifier qu’une chose ; le désir de mort. Astre s’apprêtait à plonger sur la montagne de muscle lorsqu’il entendit une voix claironnante briser le mur de tension.

« Bonjour ». Le sénéchal retint tout geste de violence et jeta un coup d’œil par-dessus l’épaule de son comparse. Une jeune femme, la trentaine, jaugea-t-il. Brune, deux émeraudes en guise d’yeux. Des hanches à enfanter, la gueuse, pensa-t-il cyniquement. Il réfléchissait à si vive allure que son cerveau avait depuis longtemps quitté le stade naturel de fonctionnement. Il reconsidéra le commerçant. Arkhams et lui étaient deux maigres salauds et ce type-là était un ours. Il les réduirait en charpies, sûrement. Il tourna la tête à nouveau vers la cliente et constata son air frêle et inoffensif.

« Je propose d’abord que nous fassions une nouvelle fois le tour de la boutique. Cet établissement recèle de trouvailles. » Astre fit un clin d’œil au Kokiri en désignant discrètement la jeune hylienne. Il se dirigea vers elle, faisant mine de chercher quelque babiole à acheter.


Conan


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Les deux hommes déambulaient comme hésitant.

« Soyez aimable mon ami et rétribuez comme il se doit ce marchandeur. Je ne puis m'acquitter de cela pour le moment. »

Ce ton de voix miéleux ne lui plaisait décidément pas du tout. La première impression persistait même s'il s'efforçait d'être aimable, l'allure de ces deux énergumènes, lui plaisait de moins en moins. Ils ne paraissaient pas avoir les moyens d'acheter quoi que ce soit, et le fait de venir de bonne heure quand la plaine était encore déserte renforçait cette impression de mauvais coup à venir. Les habitués encore qui fréquentaient la boutique savaient que Conan ouvrait tôt le matin, mais ces deux là...

Soudain la porte s'ouvrit. Un client, cela allait surement détendre un peu l'atmosphère pensa-t-il...

- Bonjour !


Yatchan... Décidément, Conan n'aimait pas la tournure que prenait les choses.

« Je propose d’abord que nous fassions une nouvelle fois le tour de la boutique. Cet établissement recèle de trouvailles. »

Le second individu qui s'était d'abord approchait de lui repartait désormais dans l'autre sens. Indirectement il se rapprocahit de Yatchan.

Sa femme ne le regardait pas. Il ne la regarda pas non plus de façon appuyé pour ne pas éveiller l'attention sur leur lien de connaissance. Les deux hommes étaient entre lui et la jeune femme, il fallait qu'il se rapproche, qu'il détourne leur attention.

Il saisit deux lames à portée de ses mais et afficha le sourire le plus ouvert possible.

- Tenez, regardez ces deux épées. Si ce sontdes armes que vous cherchez, celles -ci devraient vous plaire. Elle sont de facture remarquable. Et je pourrai vous en faire un bon prix.

Conan tentait de se rapprocher et de se placer entre les homme et sa femme, mais ceux-ci ne semblaient plus intéressés par les armes... Il sentait que quelque chose n'allait pas que les choses risquaient de déraper. Et Yatchan qui leur tournait le dos regardant les pots et bijoux sur une étagère...

- Messieurs ? Puis-je vous conseiller...


John Doe


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La porte de bois de la boutique, des planches de cagettes à légumes sans doute, s'ouvrit sans grincer. Le vent frais de la fin de matinée les avait prévenus qu'un client était apparu. Un témoin potentiellement dangereux. Cette réflexion monta le long de la colonne d'Arkhams, tel un frisson gelé. Il ne bougea pas. Comme pétrifié.

« Je propose d’abord que nous fassions une nouvelle fois le tour de la boutique. Cet établissement recèle de trouvailles. »

Cette phrase, bien que d'une froideur assassine, fit fondre les appréhensions du Vil Larron. Il sourit avec un bonheur qu'il ne dissimula pas. Il explosa de joie au fond lui lorsqu'il entrevit le clin d'oeil de son ami. Ils n'auraient pas à se battre. Les Déesses avaient joué un bien vilain tour à ses sujets en aidant les deux diables !

« Tenez, regardez ces deux épées. Si ce sont des armes que vous cherchez, celles -ci devraient vous plaire. Elle sont de facture remarquable. Et je pourrai vous en faire un bon prix.

Messieurs ? Puis-je vous conseiller... »


Sans se tourner, le dos toujours tourné à la porte, Arkhams jubila et affirma avec force :

« Nul conseil ne pourrait nous aider. Je crois que nous avons fait notre choix. Nous prenons tout, j'insiste. »

Le vendeur bien que gentil, voire un peu niais, avait un mauvais présentement. Et pour cause ! En se retournant le Vil Larron découvrit une jeune pousse en fleur. Frêle et fragile aux yeux encore innocents. Astre avait raison, ils avaient devant eux une arme bien plus tranchante d'un cimeterre lourdement forgé.

Arkhams s'approcha du râtelier. Il écarta les bras pour englober fictivement l'ensemble des objets.


« Nous voulons ça ... »

Sa bouche se brisa en un rictus infâme, coloré par des dents pourries et sombres. Il croisa les bras puis pointa en un instant la jeune femme.

« ... Et celle ci constituera votre dû. Conan le Phoenix. »

Arkhams fut pris d'un fou rire dément. Finalement sans le vouloir, ils avaient braqué leur plus grand ennemi de jadis ! Quelle ironie. La vie était parfois une vaste comédie burlesque aux tenants incroyables. Ce qui suivit se passa très vite. L'Illusion Dépravée leva ses manches, laissant découvrir son immonde Sceau palpitant et deux couteux de cuisines minuscules et tordues. Il pointait ses pathétiques outils de mort en direction du mastodonte qu'était le Chef des Chevaliers. Astre agirait en conséquence et s'occuperait de la pauvre cliente. Une vie sauve en échange de quelques armes, ce n'était rien. Les deux démons étaient perdants dans ce troc, pensa-t-il avec amusement.


Astre


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Dès qu’Arkhams avait agi, plein de malice et fourbe comme jamais, Astre avait bondi derrière la jeune femme. Il ne l’avait pas ménagée ; la tête tirée par les cheveux, le couteau sous la gorge, elle était de tout son corps collée à lui. L’ex-Chancelier des Propagandes de l’antiroi d’Hyrule était fougueux ; l’ardeur de l’action et un certain temps passé sans assouvir des besoins naturels lui jetait de l’adrénaline dans son sang déjà plein de vitalité. Il en profita pour renifler avidement la tignasse dont il avait pris possession avec fermeté. Elle sentait bon la lavande. Dans le feu de l’action, il risqua un coup d’œil vers l’anatomie de la jeune femme, de haut en bas. Une poitrine ni exhaustive ni inexistante ; disons généreuse. Des courbes de femelle à enfanter. Le marchand Phénix aurait intérêt à les satisfaire s’il ne voulait pas perdre une cliente -à vie- et sa réputation. Pour éviter que le barbare ne s’excite trop, il lui lança, l’œil torve :

« Si tu ne veux pas qu’il lui arrive malheur, toi, le Dernier des Chevaliers, si tu ne veux ni trahir ton code sacré ni tes principes de vie, tu devrais nous écouter. »

Astre souffla un peu, car l’acte et la parole lui coûtaient une énergie qu’il n’avait pas tout à fait regagnée depuis son retour. Il réaffirma sa prise sur la donzelle.

« Cette gueuse a des qualités appréciables. Seulement nous ne sommes pas venus pour apprécier chacun de tes clients. Tu vas nous remplir plusieurs sacs. Tu as de la chance, nous ne sommes pas difficiles en termes de choix ; mets moi de la fée rose, de l’épée et de la hache, des arcs et des flèches, et surtout des rubis. Tu n’auras pas à t’inquiéter pour les rubis, nous ne t’embêterons pas avec la monnaie. Maintenant hâte-toi, si tu ne veux pas que le festin commence. »

Il jeta un coup d’œil appréciateur aux courbes de la femelle, gourmand comme un rustre. Il faut dire qu’il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas usé de son artillerie. Elle devait être toute rouillée : le désir ne l’avait pas conquis voilà bien des jours, des semaines, des mois. L’amertume le gagna à cette pensée mais il chassa vite son impuissance de sa tête. Il irait faire un tour sous peu dans un des bordels dont recelaient les quartiers chauds de la ville.


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Comme d'habitude quand les discutions environnantes ne l'intéressaient pas, elle laissait son esprit voyager à son gré. Elle avait bien remarqué une très légère tentions dans la voix de Conan et il fallait bien le connaitre pour la déceler, c'était son cas vu qu'ils vivaient ensemble. Elle aurait du partir, elle le sentait mais tout se passa vite, trop vite pour elle. Elle entendit un rire de fou, puis avant qu'elle ne puisse faire quoi que se soit elle se fit attraper par les cheveux et tirer en arrière. Elle n'eut pas non plus le loisir d'ouvrir la bouche pour protester ou dire quoi que se soit, qu'elle sentait la froideur d'une lame sur sa gorge. Son corps était collé à celui de son agresseur, désagréable sensation que celle-ci. Il lui tirait toujours les cheveux et n'eut d'autre choix que de le laisser les sentir. L'entendre le faire, cette profonde inspiration, l'écœurât. Il tourna ensuite la tête vers Conan.

« Si tu ne veux pas qu’il lui arrive malheur, toi, le Dernier des Chevaliers, si tu ne veux ni trahir ton code sacré ni tes principes de vie, tu devrais nous écouter. »

Il semblait reprendre son souffle, peut-être pourrait-elle tenter quelque chose. Le temps d'y penser qu'il resserrait déjà l'étreinte sur son otage, trop tard. La peur qui l'avait déjà envahit finissait de la paralyser.

« Cette gueuse a des qualités appréciables. Seulement nous ne sommes pas venus pour apprécier chacun de tes clients. Tu vas nous remplir plusieurs sacs. Tu as de la chance, nous ne sommes pas difficiles en termes de choix ; mets moi de la fée rose, de l’épée et de la hache, des arcs et des flèches, et surtout des rubis. Tu n’auras pas à t’inquiéter pour les rubis, nous ne t’embêterons pas avec la monnaie. Maintenant hâte-toi, si tu ne veux pas que le festin commence. »

Elle n'était donc qu'une monnaie d'échange contre quelques objets, sa vie contre des babioles apparemment, et elle ne pouvait rien faire pour s'échapper. Elle jeta un regard terrifié vers l'homme qu'elle aimait, mais réalisa soudain qu'il valait peut-être mieux éviter que ces larrons ne découvrent le lien qui les unissait au risque que cela ne tourne encore plus mal et détourna le regard. Elle ne pouvait rien faire, la lame sur sa gorge lui donnait l'impression qu'au moindre de ses gestes elle s'y enfoncerait très facilement. Elle ne pouvait qu'attendre, attendre qu'il agisse d'une façon ou d'une autre. Attendre pendant que ce maraud la déshabillait du regard, sentant son infâme souffle sur son visage.


Conan


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Conan essayait toujurs de s'interposer l'air de rien lorsque tout dérapa subitement et que ses craintes se réalisèrent.

« Nous voulons ça ... »


C'est lorsque ce dernier éclata d'un rire dément qu'il sut enfin qui ils étaient. Trop tard...

« ... Et celle ci constituera votre dû. Conan le Phoenix. »

Astre s'empara violemment de celle qu'il aimait et la menaça de son arme tout en la détaillant de façon répugnante.

« Cette gueuse a des qualités appréciables. Seulement nous ne sommes pas venus pour apprécier chacun de tes clients. Tu vas nous remplir plusieurs sacs. Tu as de la chance, nous ne sommes pas difficiles en termes de choix ; mets moi de la fée rose, de l’épée et de la hache, des arcs et des flèches, et surtout des rubis. Tu n’auras pas à t’inquiéter pour les rubis, nous ne t’embêterons pas avec la monnaie. Maintenant hâte-toi, si tu ne veux pas que le festin commence. »

Ils ne savaient pas les liens qui les unissaient et ils ne devaient pas l'apprendre ! La situation était déjà bie compliquée. Conan sentit monter la fureur en lui. Il ne tenta pas de la cacher mais simplement de ne pas montrer pourqui.

- On vous a donc relâché finalement infâmes pourritures dégénérées !! Même les géoles vous ont recrachées ne pouvant plus vous supporter !

Il lança les épées qu'ils avaient prisent, aux pieds des deux hommes.

- Vous voulez tout ce qu'il y a dans cette boutique ? Allez-y servez vous ! Tu as raison sur un point ! Nous n'avons pas les mêmes valeurs ! Rien ne contera jamais plus que la vie d'un être humain.

Il se dirigea vers le fond du magasin, ouvrit la caisse et en sortit la bourse qu'elle contenait. Puis il revint vers les deux hommes. Il essayait de ne pas regarder Yatchen pour ne pas éveiller les soupçons.

- Tiens, tu ne voulais pas les rubis ? mais je te les donne cependant. Il y a 150 000 rubis. Vous les prenez, prenez tout et repartez sans la femme. Je ne tenterez rien contre vous. Par contre si vous lui faites le moindre mal...

Il décocha un magistral coup de poing au visage d'Arkhams pour appuyer ses propos et montrer qu'il ne plaisantait pas. Qu'il accéptait les termes sans s'écraser pour autant.

- Si vous lui faites le moindre mal, je vous pouchasserai sans relâche et vous promets de vous éliminer. Réfléchissez vite ! Ne soyez pas trop gourmands et fichez le camps tant que la chance vous sourit. L'argent et les objet c'est déjà beaucoup...


John Doe


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Qu'il appréciait la situation, le bougre ! Astre avait chipé le beau rôle, celui du tortionnaire. Les paroles et les menaces fusaient allégrement dans la joie et la bonne humeur. Arkhams se félicitait déjà de leur prise. Ils seraient célèbres.

Il observa, sans rien dire, le guerrier obéir à leurs ordres. Il fulminait et n'agissait pas de bon grès. Le Vil Larron ne sut pas ce qui le frappa le plus fort. Les paroles niaises de Conan le Phénix, le montant de rubis dérobés ou le poing dur comme l'acier dans sa face. Humilié, terrassé d'un seul coup et le corps encore une fois en morceau, il s'écroula. L'impact de la droite du guerrier percuta la mâchoire d'Arkhams. Elle craqua de manière inquiétante, le tout arrosé du gout du sang dans sa bouche. Il se releva, essoufflé et à demi dans les vapes. Les yeux mi clos il frappa du pied le butin. Clopinclopant le mendiant s'approcha de l'otage. Peu charmante, pas assez pulpeuse, juste bonne à enfanter des bâtards et à servir la nourriture, elle gigotait inutilement, attendant sa mort ou pire.

Tout en tenant sa bouche brisée, pitoyablement désaxée du reste du crâne, il cracha son hémoglobine au fin visage de la jeune femme.


« Ravi de te revoir, Petit Conan. »

Fut un temps où Arkhams aurait décapité ce rat. En ce jour il se contentait de le narguer. Il se baissa et ramassa leurs emplettes. Il les envoya valser à travers la boutique, brisant la vitrine. Il courut enfin, le pas mal assuré vers la porte. Il riait comme un simplet malgré la douleur. Il ne prit pas la peine d'attendre son glorieux frère. Il le laissa jouir seul de la situation. Arkhams disparut dans la plaine déserte.

Ils avaient des armes, de l'argent et de quoi dresser une milice avec quelques nécessiteux et déçus du Royaume. Astre et Arkhams renaissaient.


Astre


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Conan, visiblement plein de bons sentiments, avait obtempéré : il avait jeté les armes à leurs pieds, signe qu’il acceptait le marché et qu’il s’avouait vaincu. Astre sourit, vainqueur. Il gérait la situation ; cependant le barbare n’en avait pas fini de les surprendre. Il balança un direct du droit dans la mâchoire du comparse en accompagnant l’acte de quelques menaces bien franches.

L’ex-sénéchal était partagé entre l’idée de corriger le vieux phénix, et celle de s’esclaffer. Arkhams s’était laissé faire comme un enfant. Pourtant, ce dernier se releva, le visage dramatiquement barbouillé. Des os déplacés, des yeux énervés. Il ne fit rien qui puisse accentuer la violence de Conan. Cela ne l’empêcha pas de faire parader sa colère, en crachant un flot sanguin sur la jolie face pétrie de peur de la cliente. Ce qui n’aida pas à l’humeur du marchand. Astre gardait sa prise d’une force probablement supérieure que nécessaire. L’Illusion dépravée malgré la douleur ramassa tout ce qu’il pouvait et brisa la vitrine en les jetant dessus. Il sortit, mi courant, mi marchant, en ricanant. Une légère brise s’engouffra par les débris de glace. Le silence qui suivit le rire fut moment de tension. Astre appuya sa lame contre la gorge de la jeune femme, provoquant un mince filet de sang. Puis, crachant par terre, il dégagea sa proie et la propulsa droit sur Conan d’un coup de pied dans le dos. Une attitude peu galante, mais il n’avait pas le temps de jouer les marquis. Il prit ses cliques et ses claques, à savoir une épée qui restait et un sachet de vivres, puis s’enfuit, non sans dire au couple de victimes :

« Vieux Phénix ! Je te laisse avec cette charmante donzelle… Console-toi, tu es maintenant seul avec une femme dans une atmosphère poisseuse qui transpire la peur. Quoi de mieux que de faire besogne pour calmer tout le monde ? » A ces mots, le Chancelier déchu gloussa comme un dément, et partit rejoindre son ami. Il courut. Ce n’était pas bien difficile de le rattraper ; faible et blessé comme il l’était, Arkhams traînait la patte avec son fardeau et sa mâchoire cassée. Il apostropha son frère de mort d’une tape amicale sur l’épaule.

« Maintenant que nous voilà chargés d’une réputation nouvelle, que faisons-nous ? » Il soupira, répondant lui-même à sa question : « Bah, nous aurons bien le temps de nous faire une idée... En attendant, nous sommes riches et armés. » Et, imbécile heureux, il sourit. Un crime de réussi.


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Conan leur donnait tout ce qu'il voulait du moment qu'aucun mal ne lui était fait à elle, tout en faisant attention à ne rien révéler de leur relation, sinon il ne se retiendrait pas et les poursuivrait. Preuve à l'appui faite du coup de poing qu'il donna en pleine face de l'autre voleur qui s'écroula au sol. Yatchan se demanda comment on pouvait espérer brigander tout en étant aussi faible. Ce dernier se releva et se rapprocha d'elle après avoir frappé du pied leur butin. Elle ne pensa qu'une chose, qu'il était moche et que certainement que le cou qu'il venait de recevoir n'aidai en rien. Une fois tout proche d'elle, il se tint la mâchoire avant de lui cracher son sang au visage, elle eu envie de vomir.

« Ravi de te revoir, Petit Conan. »

Il nargua Conan avant de courir, si on appelait cela courir, vers la sortie après avoir balancé ce qu'il avait "acheter" juste avant en riant. Puis ce fut le silence, un silence lourd, pensant et stressant. Puis elle sentit lame qui s'appuyait contre sa gorge faisant pas la même couler son sang, un mince filet qu'elle perçut s'écouler le long de son cou et glisser sur sa peau. Elle pensait que c'était finit pour elle, après tout, ils avaient eu ce qu'ils voulaient pourquoi n'irait-il pas plus loin? Pourtant son agresseur se mit à cracher par terre, la lâcha et la propulsa d'un violent coup de pieds dans le dos en direction de Conan, elle aura un bel hématome, elle atterrit dans ses bras.

" Vieux Phénix ! Je te laisse avec cette charmante donzelle… Console-toi, tu es maintenant seul avec une femme dans une atmosphère poisseuse qui transpire la peur. Quoi de mieux que de faire besogne pour calmer tout le monde ? "

Il ria avant de disparaître à son tour. Elle porta sa main à son cou, il lui fallait aussi quelque chose pour se nettoyer le visage, il fallait qu'elle fasse quelque chose pour sa aussi. Elle ne trouvait rien, alors qu'elle était paralysée de peur à l' instant, c'était à présent la panique qui s'emparait d'elle, ses gestes étaient désordonnés, elle ne disait rien. Et puis dans qu'elle état était la boutique maintenant ? Il allait falloir ranger et réparer. Soudain elle se mit à pleurer...


Conan


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Conan reçut Yatchan das ses bras Qu'il referma aussitôt sur elle. C'était terminé ! Les deux affreux ne pourraient plus la toucher.

Astre lui lança avant de disparaitre : " Vieux Phénix ! Je te laisse avec cette charmante donzelle… Console-toi, tu es maintenant seul avec une femme dans une atmosphère poisseuse qui transpire la peur. Quoi de mieux que de faire besogne pour calmer tout le monde ? "

Puis il disparut avec son butin. Conan aurait pu leur courir après mais à quoi bon... Il fallait s'occuper de Yatchan. Il la sentit se mettre à pleurer contre lui.

- C'est fini ma puce, ne pleur pas. Moi aussi j'ai eu très peur pour toi. S'ils avaient su combien te comptais pour moi... Je n'ose pas y penser. attends, ne bouge pas, il faut nettoyer ça.

Il la lacha un instant et partit àdans l'arrière boutique chercher un linge propre qu'il trempa dans une cuvette d'eau propre avant de revenir la nettoyer. Il commença par la blessure.

- Cela te fait-il mal ?

Puis le crachat, trace abjecte de ces deux viles créatures. Il lui prit ensuite le visage entre ses mains et l'embrassa longuement et amoureusement.

- Nous allons rentrer maintenant. Fini pour aujourd'hui la vente. Nous avons tout liquidé rapidement aujourd'hui, dit-il pour tenter de la faire sourire, appuyant lui même son propos d'un sourire forcé.

Il la serra à nouveau contre lui.

- Oui c'est fini, ne t'inquiète pas m chérie. Je ne laisserai jamai personne te faire du mal.

C'était fini mais pour combien de temps. Combien auraient l'idée de se servir de Yatchan contre lui...


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- C'est fini ma puce, ne pleure pas. Moi aussi j'ai eu très peur pour toi. S'ils avaient su combien tu comptais pour moi... Je n'ose pas y penser. Attends, ne bouge pas, il faut nettoyer ça.

Il la lâcha un instant et partit dans l'arrière boutique, elle le vit revenir avec un linge humide. Il commença par nettoyer la blessure, elle ferma les yeux.

- Cela te fait-il mal ?

- Mal… Pas vraiment, juste la sensation de cette lame me pénétrant qui persiste, c'est... Désagréable…

Elle comprit qu'il lui nettoyait le visage lorsqu'elle sentit le linge. Elle se concentra sur la main qu'elle devinait au travers essayant d'oublier ce qu'il venait d'arriver. Il avait posé ses deux mains sur son visage, doucement, puis ses lèvres sur les siennes, un long baiser, amoureux, elle le regarda.

- Nous allons rentrer maintenant. Fini pour aujourd'hui la vente. Nous avons tout liquidé rapidement aujourd'hui, dit-il d'un sourire forcé.

Il la serra à nouveau contre lui, elle sourit tristement.

- C'est finit oui… Faudra peut-être nettoyer quand même…

- Oui c'est fini, ne t'inquiète pas m chérie. Je ne laisserai jamais personne te faire du mal.

- Je suis désolée, si je n'étais pas venue…

Elle s'arrêta, que se serait-il passé si elle n'était pas venue? Elle préféra ne pas y penser, elle le regarda à nouveau.

- Tu as raison, rentrons…

Elle lui prit une main et porta la seconde main à son cou, cela la démangeait comme si quelque chose lui grattait la peau, c'était très dérangeant.