Autours d'une table

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Eisuke


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[Première rep pour Mos, ensuite rejoint qui veut quand il veut o/]


C'était une matinée comme tant d'autres avant elle. Calme, agréable autant que pouvait l'être ce pays et les petites gens qui l'habitaient. Elena avait décidé de passer son début de journée dans ce petit hameau regroupant tout au plus cinq ou six habitations et une petite taverne peu fréquentée malgré la proximité de la route principale qui menait au Bourg. Elle avait encore deux jours de marche pour rejoindre la capitale ; elle prenait tout son temps à dire vrai. Depuis qu'elle était sortie de la Forêt Kokiri, ses yeux ne cessaient de voir de nouvelles choses. Bien que cela faisait longtemps qu'elle n'avait plus parcouru la région, elle avait l'impression de ne rien reconnaître. Tout lui paraissait plus fade, sans saveur - mais peut-être était-ce aussi dû aux journées très peu ensoleillées des derniers jours.

La sheikah ouvrit la porte de la taverne ; pas une âme qui vivent. Le tenancier se manifesta bien vite pourtant et tira la tête de celui qui ne s'attendait pas à de la visite. L'air d'abord méfiant du fait qu'il était rare que les étrangers au hameau ne s'arrêtent ici, il fut très vite détendu par le sourire charmeur de la jeune femme et l'invita à s'asseoir ou bon lui semblait, non sans proposer un repas ou un rafraîchissement, ce à quoi la belle brune répondit n'avoir besoin que d'une carte, un peu de vin et bien sûr qu'on la laisse tranquille. L'homme s'exécuta puis fut payer pour ses services dans la foulée après quoi il pu repartir derrière le comptoir pour essuyer les verres et préparer les fûts pour la soirée qui s'annonçait.

Même si elle connaissait bien la région, la carte - très actuelle - lui indiquait quelques changements importants et intéressants. La frontière au Désert semblait avoir reculer vers l'est depuis la dernière fois ; probablement une guerre. Ganondorf ? Le nom de cet homme circulait beaucoup à son goût depuis qu'elle était de retour sans qu'elle ne comprenne pourquoi.
Elena ne se laissa pas aller à des conclusions trop hâtives pour le moment et se contenta d'observer la carte de ses deux petits yeux dorés. C'est alors que la porte de la petite taverne miteuse s'ouvrit ; un autre voyageur ? Le tenancier en tira de grand yeux lorsqu'il vit ce nouvel inconnu entrer dans les lieux, surpris d'accueillir deux visiteurs en une telle période.


Amar Sundi


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Cette journée débutait décidément mal. Bien qu’il ait trouvé un travail dans un torchon local, ses revenus ne suffisaient même pas à assurer un repas journalier et il n’avait pas réussi à réunir assez de rubis en chantant pour payer en repas chaud. Ces paysans étaient sans aucune fibre musicale et ne savaient apprécier les sonorités de son luth. Perdu dans ses pensé il ne remarqua que trop tard la flaque de boue et y macula ses chaussures jusqu’à la tige. Mos Eisley laissa échapper un long soupire et décida qu’il en avait assez de marcher. Il s’approcha lentement de l’amas hétéroclite de cabane qu’on appelait hameau qui ce trouvais a quelques enjambées de là. Mos doutait que cette endroit ais un nom et souris a l’idée d’appeler un lieu si pauvre et peuplée de personne si grossière par leurs apparence d’un nom beau et mélodieux. Comme Mos Eisley, par exemple. Au centre de cette bourgade, ce trouvais un lieu un tantinet plus propre. Et le mot propre était extrêmement relatif tant l’état de l’endroit semblait ridicule au troubadour. S’arrêtant devant la porte Mos ferma les yeux et  pensa très fort au dernier château où il avait officié avec ses belles portes en bois peints ; puis, il les ouvrit pour découvrir une porte grossièrement clouté qui devais à peine protéger du vent.
Ladite porte grinça sur ses gonds, laissant entrer le voyageur harassé. Le tenancier, nettoyant ses verres, dévisagea l’inconnu qui salissait son parquet avant de fixer l’arme attaché dans son dos, il n’avait sans doute jamais vus de luth. D’un mouvement de talon, Mos Eisley  regarda la folle population de la taverne qui ne ce chiffrais qu’a une seule personne, une jeune demoiselle. Elle s’était assise au fond de la salle et semblait ne pas vraiment ce soucier de la présente du ménestrel. Mos Eisley commanda du pain noir et du raisin, la seule chose qu’il pouvait acheter avec une bourse aussi vide. Le tavernier semblais ce méfier du vieil homme et ne desserra pas la bouche  en le servant.  Quand le troubadour pris son écuelle, il se dirigea sans aucun scrupule vers la table ou ce trouvais la demoiselle.

«Cela ne vous dérange pas si je m’assois a votre table ? Je n’aime pas mangez seul. Avez-vous remarquez que le tavernier est en train de préparer des futs de bières alors que nous sommes encre le matin ?»

Sans attendre la réponse, il s’assit. Et arracha un petit morceau de pain qu’il porta à sa bouche. Ses yeux tombèrent sur une carte qu’il reconnut très vite après en avoir eu une similaire il y a peu.

« Vous êtes une étrangère ? Oh, je ne me suis même pas présenter, je suis Mos Eisley, célèbre troubadour parcourant le monde. »


Joignant le geste à la parole, il fit un long mouvement de main comme pour décrire une vaste étendue. Puis, il plongea ses yeux dans ceux de son interlocutrice, comme si il cherchait à voir ce qui ce cachais derrière.


Eisuke


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[Sorry pour l'attente, pas trop dispo dernièrement mais c'est fini ]


L'homme qui venait d'entrer - et qui ne payait pas de mine, soit dit en passant - se dépêcha de commander sans qu'Elena n'y prêtes grande intention, les yeux toujours rivés sur la carte et l'esprit qui s’interrogeait en silence. Finalement, il vînt à elle et s'assit à sa table sans se préoccuper de ce que la demoiselle aurait à redire. Il dû se contenter d'un simple et frais sourire en guise de réponse, après quoi elle reposa les yeux sur sa carte.

" Peut-être a-t-il quelque chose d'important de prévu ", supposa-t-elle sans dévier son regard.

Mais il reprit parole, se présentant par le nom de Mos Eisley, un troubadour de ce monde. La jeune femme fut d'un coup très intéressé car ce genre de personnage était souvent au fait des mœurs du royaume plus que tout autre. Cet homme pouvait posséder de nombreuses informations qui pourraient lui servir ; ou au moins la mettre au courant de ce qu'Hyrule traversait en ce moment.
Elle se redressa et lui offrit un beau sourire, puis, posant sa main gauche sur sa poitrine, se présenta à son tour :

" Je m'appelle Elena Hel et je ne suis pas une étrangère. Mais cela fait bien longtemps que je ne suis pas venu ici. A peu près cinq ans je dirais. "

Elle remarqua alors le piètre repas dont devait se contenter cet homme. Elle bu une gorgée de vin en arquant un sourcil puis pointa du doigt ce qui servait de nourriture au ménestrel.

" Qu'en est-il de votre célébrité ? De ce que je sais, les gens célèbres ont généralement de quoi se payer mieux qu'un morceau de pain. Et d'ailleurs ils ne traînent pas dans des taudis pareils. "


Amar Sundi


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[LALALA ! On n’a absolument pas vus que j’ai pris six mois pour te répondre. D’ailleurs regardez donc l’extrémité de cette appareil qui vous expliquera pourquoi… *FLASH*]

Le troubadour mordu férocement la miche de pain et leva les yeux sur la demoiselle. Assurément, elle était belle avec de jolies bouclettes et des yeux profondément bleus, ce genre de beauté que Mos appelait  « Les Mantes Religieuse ». Bref, c’était les pires, une chance que l’expérience et la prostatite l’empêchait de tomber dans les filets de ce type de femme. Elle se présenta sous le nom d’Elena Hel et, pendant qu’elle continuait à soliloquer, le ménestrel chercha son âge. Selon les légères pattes d’oies qu’elle avait au creux de ses yeux, ladite Elena devait avoir une petite trentaine, soit la moitié de son âge environ. Subitement, elle pointa son assiette et émit quelques suppositions ironiques sur sa légende. Mos Eisley le pris assez mal, il faut dire qu’il galérait déjà particulièrement alors si il devait subite en prime les différentes moqueries, il n’en finirait jamais.
Après avoir avalé sa bouché, il prit la parole :


« Ce repas, voyez-vous, est le secret de ma longévité. Un repas frugal, un peu de marche beaucoup de repos  et vous vivrez longtemps. Mais je dois avouer que malgré mon honorable popularité, les temps sont durs : les gens n’aiment pas la musique.  Mais vous devez le savoir si vous êtes originaires de ce pays… Vous chosiez une bien étrange saison pour revenir à la maison, et encore vous aurez bien de la chance si elle n’a pas encore été brulé par les partisans d’un camp ou de l’autre. »


A ces mots, il repoussa la table,  ce mit en équilibre sur les deux pieds arrière de la chaise et siffla gaiment.


« Ne vous en faites pas, ce pays a un taux de psychotique avoisinant les 50%, une petite guerre régulera le nombre d’abruti et il ne restera que les pacifiques. Il faut parfois un petit génocide pour rappeler aux enfants les horreurs de la guerre. Vous devriez repartir maintenant, avant que quelqu’un ne vous écharpe. »


Aussi loin que pouvais ce souvenir Mos Eisley, jamais il n’était devenu prophète, mais l’âge le rendais plus sage. Du moins, il estimait que sa sagesse était encore supérieure à sa sénilité et Hyrule n’était plus une terre accueillante.