Premiére rencontre d'un noir voyage.

Avec Arise.

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Aslaak Lander


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C'est par un temps nuageux que le sombre mage traversait la légendaire plaine d'hyrule, prenant un chemin de terre sinueux à travers celle-ci. Il n'avait jamais mis pieds hors de sa maison, encore moins de la ville, alors lorsqu'il avait vu la grande plaine s'étendre sous ces yeux, l'excitation ne fit que s'accroître en son sein. Il marcha de longue heures durant, ne se lassant pas de cette vue, mais plus il en voyait, plus il se disait que ce monde ne méritait pas un joug aussi mensonger que celui de la princesse d'hyrule … Il allait devoir changer cela évidemment… Mais une chose après l'autre.

Néanmoins, c'est avec une certaine appréhension qu'il vit le soleil ce coucher lentement, est-ce pour ces légendes de créatures fait d'os qui hantent ces lieux ? Où les bandits qui se font passer pour ces créatures ? Après tout, Aslaak n'en avait que faire, les '' Sakdoss '' sont une légende que le mage noir voudrait bien rencontrer… À court terme, les étudier pourrait s'avérer intéressant.

Néanmoins, la journée était déjà bien avancée, le sac emplit de livre de l'homme lui saignait les épaules et ces pieds commençaient très vite à lui faire mal. C'est sous un arbre solitaire que le sombre mage s’allongea dans une grimace, posant son dos contre le tronc et se laissa glisser dans un soupir.

Il se souvint de ces légendes sur les aventuriers à cheval qui traversent les plaines en quelques minutes… Quelles idioties ! Aslaak aurait volontiers utilisé un cheval, mais il n'avait pas les frais pour l'animal, ni pour l'équipement nécessaire, et encore moins pour l'entretient de l'animal.

Ces yeux s’égarèrent dans le ciel, regardant les nuages blancs qui le survolaient, ces yeux se fermèrent lentement, avant de se clore totalement, dans une sieste légère.

Mais le repos fut de courte durée, une odeur aussi intense que répugnante vint littéralement cogner ces narines, le faisant grimaçant avant qu'il n'ouvre les yeux sur une plaine dont le couché de soleil commençait à assombrir. Il se leva, ces forces étant revenus, et rentra une main dans ces manches, saisissant ainsi une de ces dagues cachées.

- … Qui va là ?


Il regarda autour de lui, cette odeur était prenante, elle trahissait celui, ou la chose, qui la dégageait. Les yeux vifs de l'érudit dardaient dans tous les sens, ce tournant et se retournant dans tous les sens, cette odeur était la mort, la maladie… Et étrangement, il se dit que c'est odeur dégageait quelque chose de plus… ''Surnaturelle'', la peur fit place à l'excitation, la survie à l'intérêt. Il parla d'une voix plus calme, voire froide pour certains, plus accueillants et assurée pour d'autre.

-Approchez… J'aimerais vraiment… Vous rencontrez, ''créature dans l'ombre'' ...


Il baissa son bras, non sans montrer sa dague qu'il sortit de sa manche, prouvant sa "bonne foi", ces yeux ne cessaient de balayer son champ de visions, alors que son esprit se préparait à tout, enfin, il pensait être prêt à tout.
Il baissa son bras, non sans montrer sa dague qu'il sortit de sa manche, prouvant sa "bonne foi", ces yeux ne cessaient de balayer son champ de visions, alors que son esprit se préparait à tout, enfin, il pensait être prêt à tout.


Arise


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Un calme étrange régnait sur la plaine, tout semblait irréel, perdu dans le temps. Les nuages gris semblaient pressés, tellement qu'il ne mettait pas longtemps pour naître derrière des arbres au loin pour immédiatement s'évaporer derrière des montagnes à l'ouest. Le reste, lui, semblait bien plus lent et mort, mais était tout aussi gris et monotone. Le vent ne soufflait pas, les arbres ne dansaient pas, aucun bruit et la lumière peinait à faire apparaître les couleurs. Peut-être était elle là seule à voir cela maintenant ? Cela n'en restait pas moins une vision particulière qu'elle ne pouvait que contempler sans la comprendre.
Puis au milieu de ce tableau, elle qui brisait le silence, continuant de répéter encore et encore le même mot
, "Arise... Arise...", elle qui boîtait, bien plus que d'habitude et quand bien même, elle continuait de traîner cette lourde épée derrière elle, dessinant son chemin sur le sol. Elle refusait de l'abandonner, pas qu'elle n'est de vraie raison, juste qu'elle ne voulait vraiment pas. Elle traînait aussi le long de son chemin cette odeur dérangeante, putride, certainement imputable au sang encore récent qu'il y avait sur sa robe, le sien qui continuait encore un peu de couler le long de sa face ou encore à celui d'autres. Ça ou le festin qu'elle venait d'avoir avait laissé des morceaux entre ses dents.
Elle s'était attaquée à deux humains qui avaient eu le malheur de la rencontrer. Sans qu'ils ne l'entendent arriver derrière eux, quand ils se reposaient non loin de leur caravane, elle leur avait fendu à chacun le crâne d'un coup d'épée traître, un en vertical et l'autre en horizontal. Sauf qu'ils étaient deux de plus et quand bien même les fourches et bâtons des trois autres n'avaient rien fait face à l'animal en lequel elle se transforma, ils avaient tout de même eut le temps de lui donner un violent coup au visage en la surprenant alors qu'elle dévorait ses victimes. Ce fut blessée et le ventre rempli qu'elle repartit sur sa route vers nulle part.

Elle avait marché pendant quelques heures. Un pénible voyage qui avait vu le ciel gris remplacé par un rose et orange, le soleil se couchait et la nuit ne tarderait pas à tomber. À bout de force, elle ne pensait toujours pas à se poser ne voyant aucuns endroits qui pourraient lui servir d'abri. Elle n'avait pas non plus de quoi se soigner.
Le silence se brisa quand elle entendit cette voix. Elle ne comprenait pas ce qu'elle disait si ce n'est certainement qu'elle essayait d'attirer son attention, ce qui ne fut pas difficile. Réalisant vite d'où la voix venait, elle se tourna vite vers sa source. Elle était derrière l'individu mais restait là, immobile, un peu amassée sur elle-même à cause de la fatigue et de la douleur, à observer l'individu dont elle ne distinguait que l'ombre.
Quant à elle, tout ce que l'on pouvait distinguer d'elle à cette distance, c'était une ombre dont le milieu du visage était orné par deux émeraudes qui continuait de briller malgré la nuit. Mais si en s'avançant un peu, on réaliserait vite qu'il ne s'agissait là que d'une jeune fille.

Quoique il faudrait tout de même être très crédule pour ne pas comprendre que quelque chose n'allait pas avec cette fille. Aussi normal qu'elle pouvait sembler, il n'en restait pas moins qu'elle était couverte de sang, se trimballait une grande épée mais surtout que l'odeur qu'elle avait gardée de son altercation d'un peu plus tôt qui n'était toujours pas parti.
Elle restait immobile, toujours fixant l'ombre qu'elle voyait, prête à ce qu'elle bouge...


Aslaak Lander


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Bien des choses hantaient ces plaines, les « Sakdoss » en étaient l'exemple le plus courant, avec les étranges plantes géant qui sortent du sol et dont les feuilles étaient aussi tranchantes que des lames de rasoir,

Néanmoins, ce qui lui faisait face, était… Des plus perturbants. C'est en ce tournant lentement que l'érudit se rendit compte de ce qui le regardait dans l'ombre, ces deux jades verts n'avait rien à envier à l'émeraude légendaire de la forêt kokiri, mais cette odeur persistante semblait emplir l’air et émanait de la créature caché dans l'ombre.

C'est en serrant la poignée de sa dague, en aiguisant son esprit qu'il vit la ''Chose'', une fillette… Dont la robe jadis d’airain revêt aujourd'hui la couleur des cendres. En deuxième position venait cette énorme lame qu'elle traînait, une fillette dont la robe d'origine blanche, aujourd'hui grise et tachée de sang, traînait en guise d'ourson en peluche : une énorme lame aussi rouillée que peu l'être le fer et, celons l’œil d'Aslaak, semblait emplit d'une hygiène douteuse ... Surtout ... Ce regard, il transperce le corps, l'esprit, glacial ... Et étrangement, Aslaak aimait ce regard, elle semblait porter en elle, une histoire, quelque chose à raconter, quelque chose que peu d'oreille avaient sûrement entendue !

D'un pas lent, l'aura étrange que dégageait le sombre mage était différente, comme si l'air s'assombrissait, devenait plus pesant, ce mêlant à l'odeur putride de la petite fille. Une fois à distance qu'il avait calculée respectable en prenant la taille du bras de la fillette en compte en plus de celles de la grande épée qu'elle portait, son sourire ne faisait que s'agrandir alors qu'il toisait l'étrange être en face de lui

-... Je sens en toi ... Comme une étrange force ... Comme quelque chose qui fait de toi, un "être spécial"

Il ne savait pas à quel point la créature en face de lui était redoutable, mais il jouait la carte de la confiance en tendant la main droite, mais il gardera toujours un couteau dans la main gauche si elle essaye de le doubler

- Me comprends-tu, être damné ?

Damné ? Pourquoi ce mot était-il sorti ainsi ? Des murmures dans la tête d'Aslaak, probablement son instinct de survie, venait chuchoter qu'il devait se montrer prudent et que l'habit ne faisait pas la fillette, loin de là. Il ne comprenait pas ce que ce sang faisait là, mais il remarqua néanmoins la blessure à la tête qu'ornait la jeune fille, blessure qui n'était sûrement pas la cause de tout ce sang.

Non pas qu'il compatissait, ou qu'il voulait l'aider, mais il pensait que s'il la soignait, cela gagnerait un peu de confiance auprès de cette femme étrange et si perturbante. Il fallait avouer que derrière son intérêt certain pour elle, la peur envahissait peu à peu son esprit, hurlant de courir, qu'il n'était pas prêt et que le simple fait d'en savoir plus sur elle, écourteraient son voyage bien plus tôt que prévu. Mais telle une maladie de l'esprit, il devait savoir ! Il devait comprendre ce qu'était la personne en face de lui.


Arise


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L'homme dont la présence était étrange, sans qu'elle ne puisse comprendre pourquoi, se tenant en face d'elle ne lui inspirait qu'une pensée confuse parce que si ce qu'elle parvenait à observer de lui l'amenait à quelque questionnement que même son instinct ne pouvait résoudre, ce qu'elle ne parvenait pas à voir ne faisait que renforcer la crainte qu'elle portait déjà et l'amener à se montrer davantage prudente voire agressive à son égard. Et quand elle aurait de loin préférer en finir maintenant, de la plus simple manière qui soit, surtout qu'il avait eu l'imprudence de s'approcher et qu'il ne se trouvait plus qu'à un bond d'elle, elle était exténuée et bien trop faible pour. Sa tête s'était mise à cogner fortement et ses genoux tout comme le monde ne lui semblait plus assez stable pour qu'elle ne fasse un quelconque mouvement rapide. Elle restait alors là, planté, consciente que le temps ne s'arrêterai pas pour ses hésitations, de plus en plus nerveuse.
Alors quand il finit par bouger, son esprit s'emballa et elle fit machinalement un pas en arrière retournant dans l'ombre projetée de plus en plus loin par le coucher de soleil d'un arbre. Inquiète, elle aurait préféré qu'il recule plutôt qu'il avance vers elle. Et là où l'on ne distinguait de nouveau plus que ses deux yeux verts, elle continuait de le fixer. Davantage fatiguée qu'un peu avant par le temps qui passait et la rencontre, elle se mit doucement à trembler.

Quant à ce qu'il avait pu dire, elle ne s'y était pas intéressé du tout. Non pas tant parce qu'elle n'aurait pas tout compris de ce qu'il avait à lui dire, surtout parce qu'elle ne pouvait même pas se permettre d'être perturber quand il pouvait rebouger à tout moment. En cela, il y avait ces deux mots qu'elle ne parvenait pas à chasser qui résonnaient dans son esprit,
...Être... damné.... Elle les avait déjà entendus, elle en était certaine. Elle ne savait pas ce qu'ils signifiaient mais elle y avait rattaché des images d'il y a longtemps, celle de personnes, toutes différentes les unes des autres, qui lui crachaient ces deux mots à la figure. Ainsi qu'une intense douleur.
Simplement parce qu'ils lui évoquaient quelque chose, elle y répondit positivement,
"Oui.". Ce mot, elle l'avait assez entendu pour savoir le répéter, mais sa voix n'en restait pas moins très faible et tremblante et ce n'était pas pour la peur qu'elle ressentait, c'était davantage parce qu'elle n'avait pas l'habitude de parler et que les muscles de sa langue ne lui avait que très rarement servi à parler. Ce fut tout ce qu'elle dit avant de retourner fixer son interlocuteur.

Le temps continuait de passer et le monde se mettait de plus en plus à tournoyer. Sa blessure à la tête, quand bien même elle n'était pas particulièrement profonde ni infectée, lui laissait une forte douleur, le coup porté avait été fort et elle n'arrivait toujours pas à s'en remettre quand bien même plusieurs heures avaient passé. Alors, plus elle restait là debout, vacillante, plus elle avait peur que la personne en face d'elle en tire avantage. Devenant plus fragile,  celui d'en face semblait la menaçer encore plus qu'avant.
Sa respiration s'accéléra, son regard devint plus noir et il ne faisait plus aucun doute qu'elle n'en pouvait plus d'attendre à se fatiguer. Et plutôt que de lui bondir dessus, elle tomba au sol là où elle se tenait, perdant l'équilibre à cause de sa blessure.


Aslaak Lander


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Cette étrange lueur aussi froide que la mort elle-même trahissait l'incompréhension de la fillette, ce "Oui" sonnait si faux à l'oreille de l'érudit qu'il grinça des dents mentalement. Des mensonges ... Voilà la première idée qui lui vint à l'esprit. Cela fit remonter en lui des souvenirs lointains, ces gens qui l'approchaient, auréolé de haut-fait magique, d'un savoir qu'il prétendait connaitre et qui, au final, n'était que supercherie pour s'attirer les bonnes grâce de l'érudit.

En regardant bien, la fillette, cette idée mourût aussi rapidement que la neige au soleil. La créature en face de lui ne semblait pas être une manipulatrice, non, ce "Oui" ne voulait certes rien dire, mais il n'était pas donné dans le but d'attirer Aslaak dans son cercle d'amis ... D'ailleurs, il se demandait qui pouvait bien être ami avec un être aussi puant et ensanglanté ?

Ces rêveries furent brisées par la chute aussi soudaine qu'inattendu de l'être à la robe et l'épée. De son œil aiguisé, il fit un rapide diagnostique et vit que sa respiration était plus courte, plus saccadée. Ces yeux trahissaient une légère douleur qui lui faisait tourner la tête. Elle n'allait pas survivre dans cet état si elle venait à faire une mauvaise rencontre.

Il s'approcha avec un pas si léger qu'on aurait cru qu'il flottait au-dessus du sol, avant de poser avec un calme infini, son doigt sur le front de l'être étrange, prêt à toute tentative d'agression de celle-ci. Il ne ferma pas les yeux, bien au contraire, il plongea les siens dans les émeraudes de la fillette, comme cherchant la concentration dans ceux-ci. Son regard trahissait non seulement une puissante concentration, mais son érudition, ainsi qu'une obsession pour la connaissance.

Tous d'abords, il fallait cibler la blessure, la visualiser dans son esprit. Une fois cela fait, le mage scella la douleur qu'elle propageait, l'enfermant comme l'on enferme une flamme dans une verre, la laissant mourir lentement, se consumer avec ces dernières réserves. Il accéléra ensuite le processus de régénération, obligeant tout ce qui faisait d'elle un être vivant, à doubler la cadence. Le but de ce petit manège, en doublant sa cadence de régénération, était de la fatiguer encore plus, il ne voulait la voir lui sauter à la gorge avec cette étrange lame rouillée.

Une fois cela fait, il retira son doigt de son front, avant de le secouant, comme cherchant à briser un lien psychique invisible. Il continua à agiter son doigt alors que son regard se posa sur les derniers rayons du soleil qui disparurent derrière l'horizon, la nuit commençait à étendre son influence lentement.

Aslaak pointa du plat de la main, paume vers le ciel, l'arbre solitaire auquel était appuyé son sac rempli de livre, de grimoire et de parchemins. Il parla d'une voix aussi calme qu'il pouvait l'être en cette ambiance qui commençait à s'obscurcir. Il n'aimait pas tout cela, et avait comme un mauvais pressentiment.

-Je vous en prie, allez donc ... Vous reposez un instant, reprenez vos esprits, je suis sûr, que je peux vous aidez...

Il repense à cet être étrange qu'il vînt de rencontrer, d'où venait-il ? D'où venait ce sang ? Quelle est donc cette étrange lame ? Pour une telle puanteur ? Tant de questions qu'Aslaak voudrait lui poser, mais qui, d'après ce qu'elle dégageait lors d'une très courte conversation, tomberait rapidement dans le vent et s'en irait rejoindre les oiseaux. C'est donc avec beaucoup de frustrations qu'il retint ces mots, toisant l'être en face de lui, cherchant également à voir si s'a magie avait opéré.


Arise


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Elle était confuse, elle venait de rouvrir ses yeux et ne comprenait pas ce qui était en train de se passer, sa vision était encore floue et la plaine pas encore parfaitement stable. Le temps qu'elle reprenne ses esprits, elle se rendit tout juste compte que l'homme s'était approché d'elle et qu'il maintenait sa tête en arrière avec son doigt. Il était si proche qu'elle pouvait parfaitement voir son visage qui ne lui inspirait désormais plus que de la crainte, elle voulait absolument se dégager de là mais elle trouvait ça parfaitement difficile, encore fatiguée. Il lui fallut alors encore quelque seconde pour se pousser en arrière et tomber sur son dos pendant l'action. Se faisant, elle s'était faite mal mais qu'importe, le plus important était de se débarrasser de l'homme qui était vraiment très proche maintenant.
Encore au sol, elle se jeta d'un bond rapide sur son épée, qui se trouvait à un mètre d'elle, et se blessa aux bras en glissant sur le sol se faisant, elle était particulièrement maladroite puisque toujours un peu sonnée. Mais ce fut seulement quand elle ramassa son arme qu'elle se rendit compte que ses bras étaient à peine capable de la soulever et que ses genoux tremblaient encore davantage que plus tôt, était-ce de la peur ? Il y avait tout de même le fait que quand bien même elle pouvait toujours sentir une plaie sur son front, celle qu'on lui avait faite plus tôt, elle n'avait presque plus mal, c'était certes étrange mais cela ne lui importait peu de savoir pourquoi, tant que la douleur n'était plus là. Qu'importe, elle parvenait tout de même à se relever, difficilement, manquant de retomber à plusieurs reprises, s'appuyant sur ses genoux et faisant de courtes pauses à plusieurs reprises, elle ramassa également son épée mais elle n'avait pas assez de force pour décoller la pointe du sol. Puis elle se jeta sur l'homme, très rapidement malgré sa condition déplorable, son épée derrière son dos pour prendre l'élan qu'il lui faudrait pour réussir à le toucher. Le tout était maladroit et avait pris un peu de temps, elle devait vraiment se forcer pour bouger son corps, mais le coup allait toucher l'autre homme s'il ne se décalait pas.

Mais parce qu'elle n'avait pas assez de force pour stopper l'élan qu'avait pris sa lame, aussi parce qu'elle refusait toujours de la lâcher, elle fut entraînée par celle-ci et se retrouva de nouveau au sol, se faisant de nouveau légèrement mal. Quand elle ouvra les yeux, du sang lui coulait sur la joue, mais celà ne semblait être rien de grave, seulement qu'elle s'était à nouveau égratignée en tombant. Toujours fatigué, elle se retourna sur son dos, ne lui semblant plus être capable de se relever, pour regarder si son cou avait porté.
Sauf que ce jeu qui ne faisait que durer alors qu'elle ne se sentait pas d'y jouer la rendait de plus en plus agressive, quand bien même elle n'avait plus assez de force pour faire vraiment mal à qui que ce soit. Ainsi, sans qu'elle ne le veuille vraiment, quelque chose changea en elle. On aurait pu dire qu'elle était en train de grogner, sa mâchoire était visible et il n'était pas compliqué de voir que ses dents n'avaient rien d'humaine. Ses canines semblaient particulièrement longues et pointues comme le serait celles d'un carnassier et l'on voyait également toujours des morceaux de tripes qui s'étaient coincés plus tôt entre ses dents et qu'elle n'était pas parvenue à retirer, certainement que son repas fait de chair humaine était en partie la raison de l'horrible odeur qu'il y avait. Ses yeux avaient également changé, ses pupilles s'étaient dilatées et son regard aurait donné des frissons à n'importe quelle créature. Sauf que malgré tout cela, elle se sentait toujours faible et son agressivité laissait peu à peu place à la peur...


Aslaak Lander


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Pitoyable…
Ce fut le mot qui vint à l'esprit d'Aslaak lorsqu'il vit cette puante jeune fille, ramassée son épée bien trop longue pour elle et tenter un assaut aussi futile qu'évitable. C'est en pivotant sur son pied gauche qu'il esquiva avec aisance le coup d'épée, laissant ainsi la fillette à l'odeur malsaine, s'étaler sur le sol.

Pourquoi lutter ? Pourquoi ne jamais se résoudre l'inévitable ? Il était en position de forces sur un être qui était, visiblement, persuadé du contraire. Cette manie qu'on certains de vouloir nager à contre-courant l’écœurait, comme si le fait de s'opposer à un dragon avec une épée rouillé, un bouclier fendu et un casqué brisé allait leur attirer une pitié divine qui viendrait les sauver au dernier moment… Aslaak croyait en la sainte trinité, mais pas en une providence qui s’abat sur tous ceux suffisamment idiots pour y croire, au point de tenter une funeste fatalité.

L'érudit ouvrit la bouche comme pour parler, mais ce qu'il vu le tétanisa, cette chose semblait enfin prendre ça véritable apparence, des dents aussi longues que les crocs d'un Lobo. Mais surtout ces yeux… D'un noir si profond qu'Aslaak dut secouer la tête pour retrouver le fil de ces pensées. La terreur l'aurait pris, d'ailleurs, il avait commencé à reculer d'un pas, mais ce n'est qu'en voyant cet étrange voile de peur qui planait au-dessus du regards de cet être aussi malsain que malveillant qu'il compris que l'étrange bête avait plus peur de lui, qu'Asaalk n'avait peur d'elle.

- … Impressionnant… Intéressant…

Un sourire aussi malsain que l'odeur qui planait se dessina sur le faciès de l'érudit, il s'avança d'un pas, tendant ces mains vers la créature. Alors que ces pensées devenaient de plus en plus confuses de par leurs nombres. Il se surprit à dire.

-… Tu es magnifique… Mais, tu gâches ton talent… À simplement vagabonder d'Est en Ouest…

Il comprit en voyant les lambeaux de chairs dans les dents de la créatures, d’ailleurs, il pût voir comme un doigt humain, du moins les reste déchiqueter de celui-ci. Une créature telle que celle-ci, anthropophage de surcroît, devait être une bête aussi puissante qu'utile. Il comprit très vite qu'elle pourrait lui être d'une grande aide. Il avait encore plus d'intérêt à l'apporter au seigneur noir, ainsi, il aurait un présent à lui offrir : Une nouvelle marionnette affamée et aussi teigneuse qu'une peste mojo.

-Être à l'âme noire, a la faim insatiable… Je peux t'amener là où tu pourras dévorer autant que tu le souhaites… Je vais à la ''citadelle noire'', là où réside le véritable seigneur de ce monde…

Il écarta les bras, à l'horizontale, comme pour prendre un côté théâtral, pointant les alentours de ces mains alors que la nuit s'installa. C'est toujours en souriant qu'il leva une main, et d'un claquement de doigts, une petite flamme apparaîtra dans la paume de celle-ci qui était tendue vers le ciel, éclairant faiblement l'endroit.

-Sache qu'un refus, ne serait que pur folie… Et que je trouverais cela bien plus regrettable… De devoir écourter notre conversation.

Il fit planer de lourds sous-entendus dans ces paroles, la flamme ondulante donnait un aspect encore plus ténébreux à l'homme éborgné, son sourire ne cessait de grandir à travers son visage, preuve d'une folie naissante.

Il n'omettait pas la possibilité d'une attaque imminente de la bête, c'est pour cela qu'il cacha furtivement sa main libre dans son dos, celle-ci s'emplit d'une petite myriade de flammèche, préparant ainsi une contre-attaque qui serait des plus sévère pour la créature en face de lui si elle venait à tenter encore une fois de l'attaquer sans mots-dire.


Arise


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Elle restait là, au sol, faible sans savoir que faire mais au moins, après ces quelques minutes, elle avait eu le temps de se calmer et n’était plus autant tétanisée, ce qui ne l’empêchait pas pour autant de se montrer toujours particulièrement agressive envers l’homme qui se trouvait en face d’elle. D’autant plus que désormais, parce que celui-ci avait créé une flamme qu’il parvenait à garder dans sa paume, elle avait une raison de plus de le craindre. Elle n’avait jamais pu associer à quoi que ce soit de bon le feu mais en plus ici, il semblait être entretenu d’une manière qu’elle ne comprenait pas. Faible, elle se contenta d’observer.
Quant à ce que l’homme en face d’elle pouvait essayer de lui dire, elle n’en comprit toujours pas un mot quand bien même, cette fois-ci, certainement à cause de la position dans laquelle elle se trouvait, elle essayait de le comprendre. Certes, quelques mots trouvaient bel et bien un écho, elle était certaine de les avoir entendus à d’autres endroits et d’autres moments, mais ils ne parvenaient jamais à faire sens. La seule et unique chose qu’elle en tira fut un sentiment, le même certainement qui l’avait aidé à se calmer, elle ne le comprenait pas mais elle se sentait comme particulièrement effrayé, comme plus tôt, mais aussi envouté par l’aura qu’elle avait pu voir se dégager de l’homme depuis qu’ils s’étaient rencontrés.

Elle se leva alors, elle avait toujours sa lame à la main mais la manière dont elle la tenait ne pourrait en rien faire penser qu’elle allait tenter de porter à nouveau une attaque, la pointe traînant au sol. Elle regardait toujours aussi dangereusement l’homme en face d’elle, mais elle ne bougea plus. En fait, c’était dans ce genre de moment où son instinct et le peu de pensée humaine qu’elle avait développé se contredisaient. Alors que plus tôt –et même maintenant d’une certaine manière-, elle voulait en finir au plus vite pour pouvoir partir, une partie d’elle la forçait à attendre ici quelque chose…
Elle était toujours là, parfaitement immobile, à fixer l’homme dans les yeux, en attendant quelque chose d’autre de lui…


Aslaak Lander


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La nuit avait dérobé ces terres à l'emprise du jour. La noirceur de celle-ci semblait refléter les âmes des deux personnes. Alors que la seule lumière qui éclairait l'endroit était la flamme rougeâtre que tenait l'homme dans sa paume. Après son beau discours que deux personnes écoutèrent, mais seulement une semblait le comprendre, lui-même. Il soupira en comprenant qu'aucune parole ne pourra lui faire comprendre ce qu'il voulait lui dire. En ce cas, il devra donc parler avec le langage universel.

Il la vit ce lever, son regard trahissait une haine et une peur mélangée. C'est un regard étrange… Mais la force semblait l'avoir calmée, était-ce donc cela que les gens comprenaient ? La force ? Ganondorf en était que plus légitime en ce cas. Il regarda l'être devant lui, son regard s'assombrissait.

Il garda la flamme dans sa main un long moment, avant que celle-ci ne grandisse. Il ferma le poing, mais la flamme enroba celui-ci au lieu d'étouffer en son creux. La main de flamme s'ouvrit, paume pointée en direction d'Arise. C'est dans un sourire que les flammes de sa paume viendront entourer la fillette avec une faim dévorante. Il forma un cercle autour de l'être qui lui faisait face, l'empêchant donc de fuir, et même de faire la moindre tentative d'attaque, même s'il avait bien vu qu'elle ne semblait pas en avoir l'intention.

Les flammes grondaient, s'élevaient autour d'elle. Soudainement, les flammes grondèrent avant de laisser voir le haut du buste d'Aslaak au-dessus des flammes. Ayant deviné un instinct plus primaire qu'un humain. Il voulait cette créature, elle ne comprenait que la force ? Soit ! Alors elle pliera devant lui, il l’amènera devant son futur seigneur noir et l'offrira en une créature d’horreur qu'il appréciera sûrement !

Néanmoins, le début d'une migraine commença à prendre le sombre mage, il n'en laissait rien paraître, mais son esprit semblait devenirs plus confus. Ce n'est pas un symptôme qui lui était étranger… Bien au contraire, c'est les prémisses d'un mal de tête qui risque de lui être fatal s'il venait à utiliser son art avec trop d'acharnement, ou de zèle.

C'est en toisant la créature d'un regard aussi malsain, autant par ce sourire qu'il arborait, autant par le reflet des flammes grondantes. Il se demandait comment allait réagir l'être en face de lui, comment allait-elle agir ? L'attaquer ? Tenter de fuir à travers les flammes ? Où simplement plier le genou comme son regard lui ordonnait de le faire ? Tant de questions qu'il avait si hâte de voir !


Arise


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Les choses se bousculaient dans son esprit, elle n’avait aucune idée de ce qu’elle devait faire. Prise entre son instinct et le peu de pensée qu’elle avait développé, en somme assez pour en arriver parfois à ce genre de dualité dans sa pensée, elle ne parvenait plus à bouger. Toutes les options se valaient, fuir, faire fuir ou combattre. Sauf une, rester sans bouger et elle ne pouvait pourtant s’empêcher de la choisir. L’humaine était sublimée par la rencontre et ce qu’elle se représentait de l’être en face d’elle alors que l’animale ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire pour s’y préparer et y réagir. Et à rester là sans bouger, les choses avaient empirées.
Des flammes l’avaient encerclé avant même qu’elle ne puisse avoir songé à s’en tirer. Enfin, c’est certainement parce qu’elle n’avait pas suivi le cycle que la jeune fille leur connaissait, connaissant les flammes comme moins subites à apparaitre et beaucoup moins vives. Mais la finalité restait la même, le feu brûlait et tuait. Alors, de plus en plus anxieuse et exténuée par la rencontre qui semblait ne plus finir, son corps se mettait à réagir. Sa respiration s’accélérait, elle serrait les poings sous l’impulsion de la peur, si fort qu’elle se faisait mal. Puis ses genoux tremblaient encore plus que les branches d’un arbre en pleine tempête. Elle ne connaissait rien de tout cela et ne savait comment y réagir.

Puis il y avait aussi le fait qu’il la regardait de particulièrement haut, au-dessus des flammes. Elle ne voyait pas de représentations particulières dans la scène, le visage de l’homme éclairé ainsi n’avait rien de particulièrement effrayant pour elle puisque c’était ainsi que marchait la lumière. Par contre, elle avait tout de même réalisé que tout ceci arrivait de sa faute, que c’était lui qui avait donné naissance aux flammes.
Elle sentait aussi ses yeux être humides. Elle ne pleurait pas, elle s’en empêchait inconsciemment, parce que ce sont les humains qui ressentent des sentiments qui pleurent… Et elle détestait ces sentiments qu’elle rejetait depuis qu’elle les avait ressentis. En somme, il ne s’agissait que d’un réflexe qu’elle ne contrôlait pas. Mais aussi, à forcer d’être prise par tant d’émotions et de contradictions, ses genoux finirent par lâcher et elle tomba à terre, toujours entourer par les flammes.
Si son esprit ne pouvait se résoudre à abandonner, seulement à tout mettre en œuvre pour lui permettre de survivre, son corps, lui, ne parvenait plus à supporter la situation.


Aslaak Lander


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(vide)

Alors que les flammes gondaient, formant un cercle autour de l'être aussi puant qu'étrange, le mage sentit ces petites voix dans sa tête. Il s'y était habitué depuis longtemps, d’ailleurs, plus il pratiquait, plus il semblait qu'elles faisaient partie de lui, ces simples paroles de jadis, devinrent les murmures d'aujourd'hui.

Affichant toujours ce sourire sadique, il fit un pas en arrière, voyant la créature posée genoux à terre. Cette créature n'avait de l'humain que l'apparence, un animal, voilà ce qu'elle était ! Et elle devait être domptée, dressé et non convaincu par les mots !

D'un geste de la main, il fit taire les flammes en face de lui, celle qui entourait la créature néanmoins restaient dressée et puissante, voire encore plus agressive qu'avant. Il devait lui faire comprendre qu'il pouvait la protéger, mais qu'en échange son allégeance devait lui être total et sans faille ! Une arme parfaite pour le seigneur noir du désert.

Il attendit, patiemment que la créature s'avança vers lui, il poussa même le vice à lui tendre une main en un pseudo-sauveur. Les flamment-elles, rugirent toujours plus forte, ne laissant que peu de choix à l'être emprisonné. Ce petit tour, ce complot à échelle miniature lui plaisait, c'était à la fois excitant et plaisant. Sa nature sadique s'était donc réveillée ? Il semble aimer faire du mal à ceux qu'il ne connaît pas… Mais au fonds de ces pensers, il aurait tout foi voulue une personne qui pourrait le comprendre et n'avoir ne serait-ce, qu'un geste amical à son égard.

Les ténèbres hurlant dont été composé son esprit reprirent le dessus, il ne devait pas se laisser tenter par les stupidités de l'amitié, l'amitié n'est pas magique et en ce cas, elle n'a rien d'intéressant à ces yeux. Toujours est-il que la créature n'avait pas encore bougé, le temps s’engrenait avec une lenteur telle que le sorcier aurait pu la poignarder un millier de fois sans même qu'elle ne comprenne. Une sensation étrange, comme si le monde qui l'entourait était figé, attendant cet instant qui n'allais pourtant qu'influencer la vie de deux être à l'âme aussi noire que perfide.

Il devait la dominer, c'est bien plus qu'un simple fait, c'est une mission. S'il n'arrivait pas ici, il se disait qu'il n'arriverait pas plus tard ? Non ! Son esprit refusa l’échec, même si cette bataille est perdue, sa vie est une guerre qu'il mènera par la connaissance et la persévérance.

La main toujours tendue devant la créature, comme l'invitant à la sortir d'ici, comme cherchant à la sauver de cet enfer de flammes et d’agressivité. Ce plaçant sous la bannière d'un héros alors que seul la domination de cet être comptais pour lui.


Arise


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Tout ce qu’elle parvenait à voir désormais, c’était cette main qu’on lui tendait et qu’elle n’attrapait toujours pas. Elle était brisée, tout comme le monde qui l’entourait. Les flammes semblaient de plus en plus fortes, monter de plus en plus hautes et s’approcher alors qu’elle ne bougeait pas. Le temps semblait long, une éternité qu’on lui avait demandé de faire un choix auquel elle ne trouvait toujours pas de réponses adéquates. Le geste était pourtant plutôt simple, attraper ou refuser la main, mais dans sa tête, s’affrontaient ses natures animales et humaines, chacune souhaitant quelque chose de différent. Survivre seule, quitte à mourir, ou céder à la pression et s’abandonner, faire confiance à une personne dont elle ne savait plus quoi penser…
Et ce fut sans réfléchir  -ou alors peut-être qu’elle y avait trop réfléchi- qu’elle attrapa la main de l’individu. Non pas parce qu’elle acceptait d’être sous son joug, il en faudrait bien plus que ça pour dompter l’animal, mais parce que la partie humaine le voulait, elle voulait abandonner aussi douloureuse la décision fût-elle et aussi dangereuse pouvait-elle être. Pour le moment, alors, elle suivrait l’homme qui créait des flammes. Le temps qu’elle retrouve la force de s’enfuir.

La main attrapée, elle se releva d’elle-même, n’allant pas jusqu’à attendre de l’homme une quelconque aide. Le geste s’était fait naturellement, sans aucunes pensées. Mais l’image était tellement forte qu’elle résonna sur l’humaine, l’image d’un héros, bien plus grand et fort qu’elle.
Elle le suivrait donc, tout de même toujours un brin effrayé de ce qu’il en ferait…


Aslaak Lander


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(vide)

Toujours dans cette position dominante, l'homme attendait, ce sourire aussi malsain qu'inhumains sur son faciès, trahissait son intérêt pour le combat interne que la bête menait en face de lui. Un sujet de test intéressant, ce combat qu’elle menait semblait être la représentation même d'une personne ne sachant si elle devait survivre par le biais d'une autre personne, ou si elle devait mourir la tête haute.

Le combat psychique qu'elle menait s'arrêta au moment même où sa main se posa dans la sienne, cela tombait bien, même si ces flammes ne pouvaient réellement le brûler, son état psychique empirait de plus en plus. Il était frustré de ne pouvoir tenir ces flammes plus longtemps, frustré d'une telle faiblesse de sa part… Mais cela allait changer, et tout Hyrule le saura lorsqu'il marchera aux côtés de son sombre maître.

La femme s'était relevée d'elle-même en prenant position de sa main, cela était mieux ainsi, car le sombre érudit ne voulait pas gâcher plus de force que cela dans un mouvement inutile, même si le symbole était évident, la hisser vers lui, vers le haut, aurait graver son esprit d'une image positive à son égard.

Une fois la créature relevée, il claqua des doigts, les flammes moururent aussi rapidement qu'elles naquirent. Les quelques étincelles et braises s’envolèrent et disparurent dans une nuit sombre. Il sentait les maux de tête venir, cette maudite migraine allait lui cisailler le crâne aussi efficace qu'un marteau frappant une pierre. Néanmoins, il ne devait rien laisser paraître, il ne devait laisser paraître aucune faiblesse devant une créature qui n'a sûrement qu'une envie : celui de le dévorer vivant.

Il prit le chemin de son sac, quelques vertiges le prenant soudainement et qui le firent très légèrement zigzaguer, mais rien de bien méchant et handicapant. Il prit son sac qu'il replaça sur ces épaules. Le chemin était long et la créature qui était à ces côtés lui donnait encore moins envie de poursuivre dans le noir, mais il le fallait. Il savait que s'il s'endormait à ces côtés, il ne verrait probablement pas le lendemain. Il puisa dans l'ultime force qu'est l'instinct de survie et commença à prendre le chemin du désert, sa destination première.

Néanmoins, il passa un regard par-dessus son épaule, cherchant à voir si la créature le suivait toujours. Il ne devait pas la perdre de vue et il se doutait qu'elle puisse probablement l'égorger à tous moment ou le fendre en deux de cette étrange lame rouillée. Mais il n'avait osé la désarmer, ce disant que cette épée avait sûrement un rapport avec elle, rapport bien trop présent et précieux pour être retiré. Et comme le temps pressait, il ne devait s'attarder.