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Stalfoss

Catégorie : Non-vie

Famille : Non-vie

Habitat naturel : Cryptes, caveaux, ruines

Rareté : Peu commun ()


« Ne traîne pas. Nous n'avons pas toute la nuit.

- Oui. Mon roi. »
Negus à Ganondorf, après sa défaite à Cocorico et sa résurrection des mains du Roi des Voleurs



– Apôtre maudit de la Non-Vie, le Stalfoss est une abomination effrayante. Son nom dériverait des vieux dialectes Sheikah et se traduit, en théorie, par « les morts qui marchent ». Le terme Stalfoss recouvre donc un panel de créatures conséquent, bien que dans sa description la plus standard il s'agisse toujours d'un squelette réanimé, répondant parfois à la volonté d'un sorcier ou d'un nécromancien. Plus ou moins lourdement armé, il conserve le savoir technique, martial et éventuellement magique dont il disposait avant son trépas ; mais la plupart du temps les magiciens s'avèrent plus complexes à réanimer.



Les Stalfoss les plus anciens gagnent, d'après les légendes, en puissance, en conscience et en longévité sans perdre de leur agressivité naturelle. Pour la plupart des nécromanciens, la création d'une telle hérésie est le fruit de plusieurs semaines sinon plusieurs mois de travail : il nécessite d'importantes ressources, suffisamment d'os pour bâtir tout un squelette et une énergie considérable. Cependant, les mages les plus doués et les plus puissants sont parfois – rarement – en mesure de ramener instantanément des guerriers tombés au combat. L'effort se lit alors sur le corps du Stalfoss, qui souffre terriblement d'un tel procédé. Mais plus que la chair en décomposition ou les fractures ouvertes, ce qui rend un Stalfoss effrayant, c'est l'impossibilité réelle de le tuer – ou de le libérer, c'est selon. Une arme de bronze ou d'argent sont susceptibles de mettre fin à l'enchantement, mais sans elles, le guerrier maudit ne peut trouver le repos, et se relève après quelques minutes. D'aucuns prétendent néanmoins qu'un magicien capable d'incinérer les os ou qu'un artificier les brisant en de trop nombreux morceaux empêchent aussi son retour.