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Lasn Iejā

Catégorie : Doyen

Famille : Doyen

Habitat naturel : Bois Perdus, Forêts

Rareté : Très rare ()


« On ne chasse jamais dans ces bois. Peu importe la raison, pas une seule arme ne passe le seuil de la Forêt », Merek, maître-trappeur d'un petit village au Sud de la Baronnie Méridionale, longeant les Bois Perdus



– En Hylien courant, Lasn Iejā se traduirait grossièrement par « Maître des Forêts ». Ces créatures, dont les premières représentations connues tapissent les murs des cavernes habitées à l'aube des temps, font encore l'objet d'un culte assidu dans certaines régions d'Hyrule. Dans les vieux mythes, il est dépeint de plusieurs manières mais garde toujours des traits assez identifiables. Il y apparaît grand, généralement toisant les Hyliens de six à sept pieds, et décharné. Son crâne est celui d'un cerf et sa peau ressemble le plus souvent à l'écorce. Parfois, il porte d'étranges oripeaux en haillons, souvent des fourrures et des peaux anciennes. Quand il est habillé, il affiche aussi régulièrement des breloques décoratives en os, comme quelques crânes humains aux hanches. Tous ne sont cependant pas si humanoïdes : il arrive également que certains adoptent des attributs plus animaux, comme une croupe équine. Les plus anciens n'ont pas toujours de peaux et ressemblent davantage à des squelettes en marche.



Mais ce n'est pas en raison de leur apparence, si perturbante soit-elle, que les Lasn Iejā sont vénérés par les quelques Hyliens qui croient à leur existence. Selon les légendes, ces esprits veillent sur les bois depuis des millénaires et tolèrent peu l'intrusion. Ils s'assurent que soient respectés l'ordre naturel des choses, les coutumes ancestrales et protègent leur domaine férocement. S'ils ne sont pas décrits comme fondamentalement hostiles, parfois même bienveillants, ils sont tous doués d'une volonté propre et n'ont que peu d'affection pour l'activité humaine, quand elle l'amène à s'en prendre aux forêts. Ainsi, ils exigeraient des Hommes que ceux-ci ne prennent que le strict nécessaire et fassent preuve de courage dans la chasse. Les anciens estiment qu'en contrepartie, le Lasn Iejā leur assure une vie suffisante, sans excès. Souvent, ils laissent à son égard des offrandes introuvables dans les bois, composées d'alcools de fruits ou de sucreries. Jamais de viande, au risque de s'attirer le courroux de la bête. Quand l'accord est rompu, la colère de l'Esprit des Bois est dite plus violente qu'un orage déchaîné. Il n'hésite pas à s'en prendre à ses adorateurs. Sa furie est sans commune mesure et il n'est pas rare que des habitants soient retrouvés empalés, prisonniers d'arbres qui n'existaient pas jusqu'alors. Parfois, même, ils sont démembrés, littéralement déchiquetés.



D'anciens rituels seraient, parait-il, en mesure d’apaiser un Lasn Iejā frappé par la colère, mais le plus souvent, les villageois abandonnent leurs demeures à la hâte. En tant que Maître des Forêts, il est capable de commander à tout ce qui se trouve sur son domaine, des animaux aux arbres. Sa magie lui permet de faire jaillir les branches, de les faire pousser à une vitesse presque instantanée et de s'en servir ainsi qu'il lui semble. En combat, il est souvent épaulé de loups, d'ours et de corbeaux, mais il arrive qu'il contrôle également des insectoïdes, submergeant littéralement ses victimes quand il ne les tue pas lui même. La Forêt est son domaine et nul ne saurait l'ignorer. A l'image des Sylvains, il est également en mesure de disparaître et de reparaître ailleurs. Les plus puissants des Lasn Iejā seraient même en capacité de projeter leur essence dans un hôte vivant sous leur influence pour être virtuellement immortel tant que celui-ci reste près de leur tanière. Essentiellement employée sur l'Homme cette stratégie est si subtile qu'elle est presque indétectable. L'hôte lui même n'est pas au courant du parasitage dont il fait l'objet, mais assure invariablement la résurrection du monstre qu'il héberge.