Posté le 11/09/2012 10:48
Les graphismes ne font pas les jeux dans leur totalité. Sur conseil de Dun, Light et Endë (essentiellement), je me suis lancé il y a peu dans l'aventure de The Wind Waker.
Ce n'est clairement pas un mauvais jeu en soi, et j'ai tendance à ne pas trouver les graphismes si dégueulasses que ça. C'est rond, c'est lisse, c'est chatoyant et les couleurs fleurissent comme des boutons de rose, certes, m'enfin c'est loin de me dégoûter du jeu.
Pour autant, je dois avouer que cet opus me décevrait presque. La faute, sans doute, au trop pleins d'éloges que j'en ai reçu. Quoiqu'il en soit les références à Ocarina of Time y sont particulièrement nombreuses, et ont – étrangement – le don de m'agacer. C'est strictement personnel, mais je trouve que cet opus ne parvient pas à réellement se décoller d'OoT, malgré pas mal de petits plus sympathiques et innovants.
Bon, ce qu'il faut dire, c'est qu'avant de m'y mettre, je venais de terminer The Legend of Zelda : Skyward Sword une deuxième fois en mode héroïque (pour le coup, c'est un Zelda auquel j'ai vraiment accroché), en parallèle de la quête des Sceaux sur HJ. Rendre à Excalibur son pouvoir, ça fait un peu déjà vu, somme toute.
Et les longues traversées en mer sont exaspérantes, à mon humble avis.
Le style graphique (pour en revenir à la question principale) n'est pas désagréable, au contraire (trop enfantin, tout au plus mais c'est presque une constante des Legend of Zelda, au fond) pourtant, jusqu'à lors le jeu ne m'emballe pas.
Twillight Princess. Parlons-en de celui-là. Il y a peu encore, j'étais comme toi, persuadé qu'il s'agissait d'un très bon jeu, à défaut d'être un très bon Zelda. Pour autant, force m'est de constater qu'il n'a pas réussi à me transporter comme l'ont fait LoZ : Ocarina of Time ou, pour le plus récent LoZ : Skyward Sword. A peine avais-je fini ces deux opus que je n'avais qu'une envie : les recommencer, pour ne pas quitter l'univers qu'ils m'offraient.
Ca n'a pas été le cas pour TP. C'est effectivement un bon jeu, hein, et j'ai aimé y jouer, ne serait-ce que pour cet aspect plus mature et plus sombre qui s'immisce dans l'univers, mais je réalise qu'après-coup il ne m'a pas vraiment marqué. Ce que je vais dire là est caricatural, mais ça tiendrait presque du "rangé – oublié".
Ces deux jeux sont particulièrement travaillés aux niveaux des graphismes, quand bien même issus de deux genres totalement différent, on ne peut nier qu'ils sont recherchés. (je trouve personnellement que ces renouvellements graphique à chaque épisode apporte un vent de fraîcheur bienvenue, et distinguent réellement les opus et leurs univers des uns des autres. Malgré les nombreuses références qui y sont faites, TWW ne se déroule pas dans l'univers d'OoT. C'est une sorte de personnalisation de l'univers. Hyrule devient plus propre à TWW tel qu'il y apparaît dans le jeu, qu'il ne le serait si on avait repris celui d'OoT.)
Néanmoins, mon Zelda préféré reste aussi un que je n'ai jamais réussi à finir, et le premier que j'ai jamais possédé. Un soir, alors que je revenais de chez Ace, ou j'avais découvert LoZ : Ocarina of Time sur N64 et fait partager mon engouement pour ce jeu par téléphone à ma mère, elle est revenue du bureau avec une cartouche game-boy color pour le jeu Link's Awakening DX.
Les graphismes sont clairement dépassés, je suis d'accord, et je n'ai pas même terminé le jeu (je connais toutefois le scénario dans son entièreté, hein), et pourtant c'est presque sans doute le Zelda qui m'a le plus touché. Il n'est pas particulièrement sombre (quand on regarde certains passages de OoT, d'autres de M'sM ou encore de TP) mais je le trouve bien plus poétique que l'essentiel des jeux de la saga auquel j'ai pu jouer. Y'a sans conteste une part d'affectif aussi, mais il vient compléter mon impression qu'un jeu peut être très bon, malgré des graphismes pas sensass'.
Pour ce qui est de ta rumeur, je pense à croire qu'elle est avérée. Je ne sais plus où j'avais lu ça, mais Skyward Sword, dans son aspect graphique, se veut être un hommage aux toiles impressionnistes, que Myamoto apprécie énormément (huuuuuuuuuuuge fan, we could say). J'ai cru comprendre qu'il n'avait par ailleurs pas fini de rendre des hommages.