Royaume idyllique de l'Ombre héroïque.

[ Suite de Psychanalyse ou Psychédélisme ]

[ Hors timeline ]

Le son grave se répercutait contre son coffre d’érable, somptueux bois noble, et dix coups de cymbales retirent. Le Seigneur-Commandant poussa un soupire de lassitude et se maintint le menton de son poing musculeux. Ses yeux vinrent cueillir la liberté des jardins extérieurs au travers des grands vitraux de la Salle d’Audience. La haute chaise en chêne sculptée lui faisait mal aux fesses au bout de quelques minutes de doléances. Mais heureusement dix heures avaient sonné et la moitié de la corvée était terminée.

A sa gauche, dans un siège plus fin et moins imposant que le siens trônait, droit comme un i et le visage fermé, Kuro Dragmire. A sa droite une femme stricte aux traits taillés à la serpe. Il ne la connaissait pas et cela ne semblait pas l’attrister outre mesure, elle ne devait pas être du genre joyeuse et frivole. « Une vieille bique » comme on la désignait souvent. Agée, DarkLink n’aurait su le dire, mais son caractère de bouc était de notoriété publique en effet. L’Ombre était impatiente, assise au milieu de son frère et d’une sœur inconnue. Les villageois s’étaient succédés et soumettaient leurs litiges au jugement du Roi. Trancher des décisions sur des affaires si inintéressantes barbait profondément le Double héroïque.

« Plus qu’une heure et je pourrai chevaucher Epona. »

Un paysans dépressif arriva et tâcha le tapis écarlate, au pied du Trône, de ses bottes en cuir déchiquetées et crotteuses. Le récit de ses petits tracas de laitues perturba la songerie équestre de DarkLink. Il tourna par obligation son regard sur le fermier malheureux, une moue dédaigneuse au visage.



« M’sires, M’dame. C’te maudit Soleil il a tout grillé mon gagn’pain. Comment que j’va faire pour nourrir mes marmots et payer un tablier à ma cuisinière eud’femme ? Sauf vot’respect l’Roi y pourrait … »

- L’Roi y pourrait rien faire pour vous, mon brave. Sire Ganondorf n’est pas responsable du temps. Hyrule est soumise aux désirs des Déesses dont notre Roi-Bien-Aimé est le représentant. Suggerez-vous que Son Altesse Royale vous veuille du mal ?

- Heu bah c’t’à dire que … Jamais que j’dirai une couillonerie pareille, M’dame. S’n’Altesse est bonne et grande.

- Alors soyez plus philosophe, ceci est un épreuve que le ciel vous envoie. Cultivez d’autres denrées plus exotiques. Le Trône Dragmire remboursera une partie de vos pertes pour vous aider à retravailler ces nouvelles graines. Un Contrôleur viendra vérifier si vous avez sagement utilisé l’Aide Royale. »


DarkLink soupira ostensiblement et le discours philanthrope de sa Sœur à sa droite s’arrêta pour lui lancer un regard assassin. Il ne pouvait simuler, il détestait vraiment ces séances du peuple. En parfaite lèche-botte, sa sœur faisait du zèle jusqu’à dilapider le Trésor du Roi pour paraitre bonne aux yeux du peuple, et donc de Ganondorf. DarkLink, lui, n’avait rien à prouver, il était le Commandant des Chevaliers de l’Ordre Ecarlate, l’élite armée du Roi d’Hyrule, le Poing du Dragmire et l’Epée de la Trinité. Rien que ça ! Ce genre de démagogie purement politique le dégoutait. Il aimait rendre service aux gens, mais pas à coup de rubis et de contrôles. Ces mêmes contrôles, souvent sans pitié, ne rendaient service à personne. L’Ombre aurait plutôt volontiers aidé ce pauvre bougre à creuser le sol et à semer. Le paysan n’avait gagné de sa sœur que le courroux d’un Contrôleur royal sans cœur qui aura tôt fait de brûler sa ferme pour un prétexte stupide.

Alors que le paysans, paniqué par l’optique de se faire contrôler sous peu, parti de la salle à reculons, DarkLink surprit Kuro piquer du nez. Il sourit. Il aimait bien ce garçon. Il aimait bien tous ses frères et sœurs, sauf celle présente à sa droite bien sûr. Il aimait cette nouvelle Hyrule, bâtit sur les cendres impures de l’ancienne Hyrule et les os de Link et de Zelda, la Triforce enfin unifiée par son Créateur et maitre. Alors que la séance de doléances semblait terminée, une dernière plaignante entra dans la salle. Toute enrobée qu’elle était de soieries bleu azure et de collants lavande, elle courrait sans transpirer. Seule la grâce divine sortait des pores de cette femme. Bien qu’aveugle, elle sut exactement où s’arrêter devant le trône, à l’instar de tous les gens venus se plaindre. DarkLink se leva d’un bond, étonné de cette surprenante visite.



« Vous ? Est-ce déjà l’heure de notre rendez-vous ? Très bien. Il se tourna vers sa sœur et lui fit comprendre d’un geste de déguerpir de la salle. Kuro, allons-y. »


Tous trois quittèrent la salle par la petite porte privée située derrière le trône. La courtine menait vers un petit jardin intérieur. Le soleil dardait avec puissance les lieux, jusqu’à être éblouis par les reflets de la Lumières sur les remparts argentés du château.


« Je dois confier mes péchés devant la Sagesse, n’est-ce pas ? Je n’ai pas honte d’avoir mal agi, des années que je ne cesse de vous le dire. Aider le Roi à supprimer Zelda et le Héros du Temps fut la meilleure chose que j’ai faite dans mon étrange vie. Je peux enfin être ce que je suis. C’est bien ce que Nayru m’a transmis à travers vous, non ? »


Kuro n’avait pas dit un mot. Il semblait tirailler entre le respect qu’il nourrissait envers son brumeux ami et la Volonté des Déesses. Ce qu’il avait fait était un acte hérétique après tout.


« Ce nouveau monde, je l’ai mérité. Il est miens. Il est à mon image, et taillé pour moi. Link a eu son tour, c’est à présent le miens. Le miens de pouvoir jouir de la vie. »

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Quand la prêtresse lève le visage vers Dark Link, ses yeux morts n’expriment aucune colère. Juste une profonde tristesse. Les larmes roulent sur les joues de la jeune femme. Voila longtemps qu’elle connaissait le Héros Sombre, mais elle se souvenait au mot près de leur premier entretient :

« La question n’est pas l’ombre de qui vous êtes, mais plutôt qui vous souhaitez être. Si vous choisissez de n’être qu’une ombre, vous le resterez. Créez-vous votre vie. »


Tels avaient étés ses mots. Et Link l’avait écouté. Mais quels malheurs en ont découlés ? Zelda, celle qu’elle aurait du protéger, avait périt sous les coups odieux du Gerudo, Link sous ceux de son frère d’ombre. Oh qu’elle le regrettait. Le Phoenix avait disparut, les Rédempteurs annihilés. Seule restait les voix des âmes damnées.
Roshu son protecteur lui manquait … Si jeune et mort si atrocement. La prêtresse le pleurais encore violement et pourtant c’était si loin ….
Maintes fois Flora avait demandé son retrait, à chaque fois un refus était tombé.


« C’est grâce a vous que le Roi gouverne, c’est son remerciement. »

Telle est la vie de la Sainte maintenant.
Mais là n’est pas le but de ce rendez vous. Non.
Elle est la pour autre chose, c’est pour ca qu’elle laisse Dark Link parler, sans l’interrompre.[/i]

« Vous avez tué deux personnes pures, et vous avez construit votre vie avec leur dépouille. Si c’est ainsi que vous voyez le futur, qu’ai-je à dire ? Je n’ai pas à vous en vouloir, d’avoir tué ma Reine. Vous m’avez écouté et vous m’en voyez navré Chevalier. »

Sur ces mots, Flora exécute une ravissante révérence. Puis doucement, elle s’approche du Héros et lui prends gentiment la main.

« Ce que je voudrais savoir, par contre c’est : êtes vous heureux ainsi Chevalier ? »

Une explication est de mise et la prêtresse le sait bien. Alors elle continue :


« Je voudrais savoir si votre vie vous conviens ainsi. Ganondorf gouverne, Link n’est plus … Vous n’avez plus grand-chose à attendre de la vie. Une compagne et des enfants, peut-être, qui sait ? Mais est ce que là tout au fond
– Flora effleure la tunique de Link au niveau du cœur- êtes vous heureux ? Les Temps anciens ne vous manquent ils pas ? Avez-vous donné un sens à votre existence ? »

Durant sa diatribe, la prêtresse lève une main vers le visage du Héros d’Ombre, et lui explore le visage, rituel habituel pour eux depuis toutes ces années, pour que la jeune femme comprenne ce que Link exprimait autrement que par les mots …

Se tournant vers Kuro, la représentante de Nayru s’adressa à lui :


« Et vous, quel est votre point de vue de cette affaire ? »

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Kuro


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(vide)

« Et vous, quel est votre point de vue de cette affaire ? »

Kuro avait sourit machinalement lorsque les mots de la jeune femme arrivèrent à son oreille. A vrai dire, au vu du tournant qu’avait pris la discussion et supposant assez facilement la raison de cet entretien, il lui était facile de prédire que cette épée de Damoclès qui lui pendouillait au-dessus de la tête allait bien s’abattre à un moment ou à un autre. La seule chose qu’il n’avait pas pu prévoir, c’est la profondeur avec laquelle la lame allait s’enfoncé dans sa chair et quoi qu’on dise de son handicap, l’oracle était bel et bien une fine lame en la matière.

Il leva la tête mirant on ne sait quoi, comme attendant une réponse tombé du ciel et après avoir bien pesé ce qui allait s’envoler de sa bouche :

« S’agissant d’un entretien entre mon frère, que j’estime pour ces nombreuse qualités, et vous, notre révéré prêtresse de Nayru pour qui j’ai développé un attachement particulier durant ces dernières années, je serai étonné que mon avis ici puisse vous être d’une quelconque utilité ! »

Il marqua une pause, comme s’il voulait finir ici son intervention mais, il le savait, il ne pourrait s’arrêter ainsi, il ne le pouvait plus, pas devant ces yeux...

« Mais je ne suis point un tel goujat pour laisser le questionnement d’une dame si ravissante en suspens ! – il marqua une pause puis reprit tout en fixant le paysage – Concernant feû Reine Zelda Hyrule et son chevalier, je ne les ai assez connu pour pleurer leur disparition, cependant je pense pouvoir affirmer, ayant été de ceux « présent » lors de leur dernier soupire, qu’ils n’étaient pas des être communs. Je ne peux me prononcer sur le destin qui à été décidé pour le double de mon frère. - dit – il en regardant Link, puis reportant son attention sur Flora - Mais concernant Dame Zelda et ses chevaliers, rassemblés sous les bannières des Rédempteurs et du Phénix, il sera difficile de trouver des hommes et des femmes aussi vaillant . Plus particulièrement Dame Zelda, trouver une telle femme ne sera pas tâche aisé pour ne point dire impossible. Notre père aurait eu bien plus à gagner en faisant de cette dernière une alliée : une femme qui a gouverné durant de nombreuses années ne peut être qu'une conseillère de premier ordre ! Une alliance nous aurait très certainement promis un avenir encore plus radieux qu’il ne l’est actuellement, d’autant plus que je ne suis homme qui se réjouit du cadavre d’une femme. »

Les souvenirs des différentes batailles menées aux cotés de ses frères et sœur, la mort de sa rivale, Swann, qui l’avait bien plus peiné qu’il ne l’aurait cru, et la fin tragique du joyaux d’Hyrule, Zelda… toutes ses images étaient venu à l’esprit de Kuro.

« Mais une fois encore, je n’ai peut être pas la sagesse suffisante pour traiter de ces points comme vous, ma chère Flora ou comme vous, mon frère aîné… »

Il finit sa phrase en se tournant vers Link…


Kuro assenait la terrible et choquante vérité avec une cruelle lucidité. Devant les Déesses, le plus pugnace des champions devient une tremblante lavette. Ceci devait être sans doute le cas pour son maudit frère. Tout pendant que la Sagesse tripotait son visage, cela le gênait toujours terriblement, la colère grondait. Il connaissait la source de celle-ci, mais point la cible. Le lâche Kuro aux propos hérétiques, Flora avec ses dires de mauvaises psychologues ou contre lui-même ? DarkLink attrapa les mains fragiles de l’aveugle céleste, avec force et agressivité.


« Tu ne l’as pas non, Kuro. Je suis heureux, j’ai reconstruit un monde déliquescent. J’occupe la place que possédait illégitimement mon Demi-Frère. Justice a été rendue, petite folle. »


Alors que la haine était en train de poindre dans le cœur de l’Ombre, le vent se leva et de lourds nuages épais et chargés d’électricité tapissaient le ciel. Le vent se leva, la foudre s’effondra et frappa Hyrule. Une dent des antiques créneaux de la Citadelle fut pulvérisée, d’autres se renversèrent. Le sol trembla et gronda, il hurlait sa douleur et cognait contre les fondations du château. Les remparts se craquelèrent, de dangereuses lézardes menaçaient la structure de l’édifice. La tempête s’humidifia enfin, une pluie battante et glacée grêlait le jardin. Cet orage était tout à fait surnaturel et rien ne touchait le trio. L’eau ne les mouillait pas, le vent n’agitait pas leurs vêtements de nobliaux, comme s’ils étaient dans une dimension différente de l’Hyrule en pleure.


« Non, sotte que tu es ! Je ne suis pas satisfait. J’ai accompli tant et plus pour cette saleté de pays. Link avait tout. Je devrai tout avoir. Mais je n’ai gagné en réalité que mépris. Les rebelles crachent devant moi, les gosses sont en larmes quand ils croisent mes yeux. J’ai tout fait, je suis noble et aimable, secourable et courageux. Ces foutues Déesses m’ont maudit à jamais. Qu’importe mes actes, je ne suis que le diablotin qui chuchotait de vilaines choses à l’oreille de Link. »


Il tira la véritable Excalibur qui se balançait à sa hanche. Il avait du mal à s’en servir, c’en était quasi impossible d’ailleurs. Mais DarkLink la gardait à son flan comme preuve de son haut fait. Un éclair bleu fit miroiter la lame purificatrice.


« La Déesse que tu incarnes n’a pas bénit le peuple de sa grâce. Il reste mesquin et odieux, méfiant et perfide. Je vais te raccourcir d’une tête avec leur outil ultime, Excalibur. Tu mérites autant que Nayru une telle sentence, incompétentes imbéciles. Tu payeras la stupidité du peuple que tu n’as su assagir. Je te condamne à mort pour ta cruauté envers le Seigneur Commandant Link le Sombre. »


Sa main qui ligotait toujours les poignets de la Prêtresse Azur repoussa avec violence la petite Dame. Il pointa entre lui et elle l’épée de Légende. La foudre zébrait le visage chaotique de l’Ombre, tout croc dehors, la haine sadique attisant les flammes de ses yeux magmatique.

Le sol se fractura derrière eux, faisait gerber des éruptions de plasma. Le Royaume devenait fou, le Songe, incontrôlable.

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"Assez!"

La voix qui s’échappe des lèvres de Flora sonne comme un rayon de soleil perçant les nuages.
Quand la jeune femme, que le Héros Sombre à fait tomber, se relève, ce n'est plus la Prêtresse de Nayru, non, c'est Nayru elle même qui s'adresse aux Dragmires.


"C'en est assez!"

Le rêve éclate en mille morceaux, la Déesse en prends le contrôle.
Sans un regard pour le songe mourant, Nayru emmène Kuro et Link dans un monde où rien n'existe.
Les laissant flotter dans le vide, la femme d'or illumine le Rien d’étoiles et de planètes, créant ainsi l'illusion de flotter dans un ciel nocturne.


"Vous ne connaissez rien, Double du Héros!"


La colère est présente dans la voix de la Sainte.

"Comment pouvez vous dire que j'ai abandonné mon peuple, alors que je laisse ma représentante vivre parmi eux? Comment pouvez vous douter de mon intérêt pour Hyrule, quand je vous envoie ma prêtresse? Que je la laisse vous guider sur la voie de la Sagesse? Pour qui vous prenez vous?"

Nayru ne crie pas, elle énonce de simples faits.

"Flora ne vous a jamais cherché querelle! Et comment aurais elle pût le faire, vu que vous venez a peine de la rencontrer?"

La Déesse tourne les yeux blancs de Flora sur chacun des deux hommes, tour a tour.

"Qu'attendez vous? Que je vous offre Hyrule sur un plateau? Que je vous laisse tuer mon Élue? Je vous ai offert la Parole de Nayru et son Amour. Cela ne vous suffit-il pas?
Farore vous a bénit et cela ne vous suffit pas? Vous souhaitez quoi, Héros d'Ombre? La faveur des Trois?
Contentez vous de ce qu'on vous offre!"


Soupirant et toute colère quittant son maintient, Nayru s’approchât des deux hommes. Sur le front de chacun d'eux elle traça un triangle.


"Je vous offre ma bénédiction, seulement il y a une condition ..."

[NB : On rêve n'oublions pas ...]

[Orpheos : D'accord, on est en rêve, mais attention aux abus ; notamment lorsque tu en sortiras. Nayru doit rester une déesse, donc inaccessible aux mortels - y compris sa prêtresse.]

[Tout a fait, je n'oublierais pas cet aspect ... Flora n'en gardera aucun souvenir et ce sera noté dans un post suivant. Et Nayru n'interviendra plus jamais.]

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Kuro


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(vide)

[ Dsl pour le post bizarre un peu en manque d’inspiration]

Il y ai des choses en ce monde que l’on ne peut comprendre. Certaines le sont à cause d’une paresse héréditaire se transmettant chez l’homme depuis la nuit des temps et limitant la perception de son être, des autres et du monde qui l’entour. D’autres le sont, simplement parce qu’un homme n’est rien d’autres qu’un homme.

Le jeune homme revoyait son tuteur lui dire qu’il y avait en ce monde, nombre de mystère qu’un homme ne peut résoudre et qu’il devait apprendre à vivre avec cette idée. La fougue de la jeunesse, sans doute, avait enfermé cet enseignement quelque part au fond de son esprit pour qu’il n’en ressorte plus jamais. Mais, il était bel et bien là, résonnant dans sa tête comme un écho éternel condamné à errer sur terres sans jamais pouvoir disparaître.

Le surplus d’émotions de son frère avait projeté l’oracle à même le sol. Et comme si les éléments avaient pris le parti de l’exalté, ces derniers laissaient entrevoir les portes du Tartare. Il s’était baissé pour redresser la malheureuse. Mais avant même qu’il ne puisse ne serait-ce que se pencher, une voix divine se fit entendre.

La colère de son frère « mortel » avait provoqué l’avènement du courroux d’une divinité. Cette dernière avait fait taire les éléments pour ne laisser qu’un espace vide ou sa voix seule demeurait en Maître. Kuro n’avait jamais vu pareilles choses : son expression était figée ne laissant aucun son sortir de sa bouche crispée par l’incompréhension totale des évènements. Ce ne fut que lorsque Nayru s’approchât des deux frères que ce dernier, dominé par la peur voulut s’enfuir, s’enfuir et courir comme il ne l’avait jamais fait. Mais son corps ne lui obéissait pas : impossible, il était tétanisé par la crainte. La déesse, qui était maintenant à proximité, traçât un triangle sur son front :

"Je vous offre ma bénédiction, seulement il y a une condition ..."

Kuro ignorait tout de cette condition mais les mots de son tuteur résonnaient toujours dans son esprit : lui était un jeune homme qui n’avait vu qu’une vingtaine de printemps tandis que ce qui se tenait devant lui, était divinité, entité hors du temps et de l’espace, maître de tout ce qui est. Les muscles de son corps s’était alors détendu pour laissez échapper ses quelques mots :

« Parle Nayru ! Ton serviteur écoute… . »


Alors que la terre craquelait et se morcelait, des pans entiers de couches sédimentaires basculèrent dans ce qui semblait être le néant. Ce maudit endroit si familier pour l’Ombre du héros. Sa colère n’y était pour rien, c’était la volonté de quelqu’un d’autre. Ou plutôt, de quelque chose. Le vide sidéral grignotait de la terre et les trois héros furent happés. Leurs pieds palpaient le rien, leurs poumons se gonflaient de néant. C’est à ce moment, lorsque Kuro et DarkLink se demandaient où ils se trouvaient, que la Pretresse s’incarna. L’hôte divin de ce frêle corps d’enfant énonçait sa volonté d’une voie sans réplique. La puissance de son ordre faisait vibrer les os, trembler la chair et leur cœur cessait de battre. Nayru souffla ses suppliques et nulle colère n’empoignait plus l’âme du chevalier. Il sentit son corps se désagréger petit à petit au contact de la déesse. Il se souvint alors …


C'est elle qui, d'après la légende transmise dans le royaume, apporta ordre, loi, science et magie sur Hyrule. Le travail des trois déesses terminé, celles-ci repartirent en laissant derrière elles la Triforce …


C’est l’Arbre Mojo lui-même qui lui avait appris ceci, tout jeune, lorsqu’il s’était présenté à lui la première fois. Ce conte ancestral prenait forme sous ses yeux. A l’instar de Kuro, il paniquait, mais pour d’autres raisons. Son frère était une création légitime des Déesses, il en était l’un des fruits. DarkLink, lui, n’était qu’une aberration, qu’une création dégoutante qui n’avait pas été prévue par la Trinité elle-même.

La Divinité apposa une marque d’or sur son front et l’univers vacilla devant lui. Des étoiles inconnues et des planètes sans nom défilèrent. Des poches de gaz multicolores s’étalaient sous ses jambes pourtant immobiles. Au sommet de son visage, le tatouage magique semblait enflammé, il en approcha ses mains et celles-ci partirent en fumée. Le Héros cria, mais aucun son ne se répandit dans le vide céleste. Son corps, avec la vitesse, se disloqua en vapeur et plus rien ne subsista de lui.

~~~~~~~~~~~~~


Un vertige nauséeux insupportable saisissait l’Ombre. Il ne comprit que très tard qu’il était en chute libre, aveugle et sourd de son environnement. Pour être tout à fait exact, il prit conscience de sa dégringolade qu’une fois que ses genoux claquèrent le parvis avec fracas. La douleur lui fit pousser un juron inaudible. DarkLink se releva, les jambes tremblantes. Il se trouvait au beau milieu de la Place du Marché, noyé dans une foule d’âmes aux visages brumeux comme dans un rêve. Un murmure angoissant émanait d’elle.

« Suis-je entouré de morts ? »

Il était difficile d’y répondre, tant les lieux étaient étranges. Les arrêtes des murs possédaient des reflets, les habitants n’avaient pas d’ombre et le ciel était d’un noir d’encre alors qu’on semblait être en plein après-midi. Un brouillard au niveau des chevilles cachait le sol. Perdu, le Héros obscur marcha sans but dans la population. Cette dernière errait au petit bonheur la chance, changeait de direction à tout va sans jamais avoir de destination précise. Soudain deux mains calleuses empoignèrent la tunique ébène du Double. Les gardes royaux, muets, escortèrent sans difficulté leur prisonnier dans un sous-sol crasseux d’une auberge puante. Ils ne possédaient, eux non plus, aucun visage. La porte de la geôle improvisée se ferma et un ricanement retentit.




« P’tite chose monstrueuse. Tes comparses sont morts. Toi, t’vas pourrir dans cette cave, avec ton pote. Vous s’rez montrés comme des bêtes de foire pour l’éternité sur la place, chaque dimanche. Jusqu’à ce que les gens se soient lassés d’vous. »


L’Ombre de Link connaissait cette voix. C’était celle de sa sœur inconnue qui trônait à sa droite, durant les journées de doléances.


« Il fait froid, cet hiver. Tiens-toi chaud en te frottant à ton pote. L’Ombre de la Flamme est pu là pour vous réchauffer, petits Dragmires. Pis on préfère garder notre paille pour nos chevaux. D’braves bêtes. Bien plus que les rats d’votre genre. »


Les bruits de pas de la femme se firent de plus en plus faibles dans le couloir puis disparurent après un claquement de porte.

« Quel pote ? » Pensa DarkLink subitement plongé dans le noir total.

Il tripota l’obscurité de la cellule et n’y trouvait que pierres froides et excréments de souris. Finalement sa main palpa un corps inanimé dans un coin, Kuro. Il tenta de le réveiller, soudain curieux de connaitre la condition qu’avait émise la Déesse et qu’il n’avait pu entendre. Il était heureux de savoir qu’il n’était pas seul dans cet enfer. Sans savoir pourquoi, ils s’étaient faits propulser dans un monde où l’Ombre de la Flamme, c’est-à-dire Ganondorf, avait était défaite. Un sordide univers, en somme. Il se demandait si tout ceci n’était pas une leçon que Nayru tentait de lui enseigner. Mais ceci, il le saurait bien assez tôt.



« C'est ça que tu voulais, Nayru ? Que je reste une ombre à jamais et que mon frère devienne un damné de la terre ? Quelle sagesse, quelle justice, de me punir ! Je suis coupable de ma propre existence, c'est ça ?! Aide moi à être celui que je dois être, à savoir un héros comme mon demi-frère, et cela sera Justice et Équité. »


Seul l'écho de sa mystique voix raisonnait. La femme avait raison. Il faisait froid cet hiver.

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"C'est ça que tu voulais, Nayru ? Que je reste une ombre à jamais et que mon frère devienne un damné de la terre ?"

"Non ca n'est pas ainsi que je vois les choses."

Nayru apparait devant la cellule. Ou du moins elle fait surgir le corps de l'adolescente qu'est Flora devant les barreaux de la prison.
La Déesse examine le Songe.


"Pourquoi voulez vous souffrir ainsi?"


La femme d'or ne comprend pas cette volonté de faire ou de se faire du mal. Ca lui fait de la peine de condamner Kuro, alors que c'est DarkLink qui l'a provoquée.
Matérialisant le corps de Flora dans la cellule, la Divinité s'approcha des deux hommes.

"Qu'avez vous a m'offrir, pour sauver votre frère - elle désigne Kuro - et pour laver l'affront que vous m'avez fait? Qu'avez vous a donner a moi et a ma prêtresse, qui ne se souviendra plus de ce rêve? Quelle valeur donnez vous a ma bénédiction?"

Nayru attend, de Link, une réponse qui la satisfasse, mais elle souhaite un geste des deux hommes ... Car qui a péché ensemble, peuvent tenter de réparer ensemble.

Là ou Link manque de solidarité et de fraternité, Nayru espère que Kuro peut le lui apprendre.

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Malgré l’ardeur de sa haine envers le Destin qui faisait bruler ses pupilles de braise, il chercha un moyen de se réchauffer physiquement. Son cœur en colère battait contre ses tempes et rendait sa concentration difficile. Mais les efforts étaient vains dans cette cave humide. Il n’y avait que le sol froid en pierre et les murs moites, rien d’autre. DarkLink porta alors les mains à sa ceinture et resserra sa tunique, à divers endroits. Ne pouvant débattre de la situation catastrophique avec son compagnon, il n’avait rien à faire. Il soupira mais son courroux ne diminuait pas pour autant.

Afin de contrer comme il le pouvait cet état mental dévorant, il se mit à genou, face au mur à l’opposé de la porte. Les cuisses bien jointes, il posa ses fesses sur ses talons. Le chevalier dégaina son arme impie, le peu de lumière de la pièce se reflétait maladivement contre le métal. Il posa cette dernière devant lui et se prosterna, front contre le sol. Ce rituel que certains guerrièrs usent et abusent pour paraitre vertueux était ridicule, certes, mais cela aidait étrangement l’âme bouillonnante de DarkLink. La sérénité que dégageait cette cérémonie remplaçait presque toujours le tumulte en son cœur. Parfois, cela durait des heures, d’autres fois, des jours même. Mais là, quelques minutes suffirent. Il s’étonna de la vitesse de la relaxation, ce n’était pas normal.

Il eut tôt fait d’en découvrir la cause, malgré ses yeux fermés, il sentait la présence divine de la Sagesse. Le fils de Ganondorf se retourna religieusement vers elle, qui venait de franchir la porte on ne savait comment. Il écouta attentivement son discours et il ne put réprimer les larmes de toutes ses peines et frustrations. Il projeta alors toutes ses rancœurs dans cette sa seule et unique réponse :



« Je veux vivre. »


Il brisa sa posture de prière pour se mettre à genou devant Flora. Il était tellement proche d’elle que la situation paraissait ridicule, il avait l’air d’un enfant peureux devant sa mère protectrice. Allait-elle avoir l’audace maternelle de prendre sa tête et de la poser sur son ventre tout tendre et chaud ? Il n’aurait su dire s’il désirait ou non qu’elle fasse cela.


« Faites de moi le Chevalier des Trois. Je vous loue mes forces et ferai respecter vos paroles. »


DarkLink se savait naïf. Pire, il savait son discours incohérent. Lui, une incarnation de Ganondorf, haït par les deux tiers des divinités, un paladin de la Triforce ? Si Nayru avait de l’humour, elle aurait pu en rire, il en était certain. C’est pourquoi, avant que la Sagesse ne répande sa grâce dans cette geôle tellement sombre, le chevalier argumenta son offre comme le plus astucieux des commerçants Hyruliens.


« Les bassesses humaines sont ce qu’elles sont. Je n’y échappe pas mais la Miséricorde et la Bonté des Trois bénissent quand même Hyrule et son peuple pêcheur. Vous désapprouvez les actions de Mon Altesse Dragmire, de mon Père protecteur. Mais faites fi de ces opinions politiques. Magnifique Nayru, laissez-moi, aberrante créature à peine humaine, être votre serviteur.

Une telle gentillesse envers moi convaincra le peuple de votre Justice car il en doute, je le sais, en ces temps si troublés. Kuro et moi pouvons être les chevaliers de la Trinité. En échange, laissez-moi jouir de la vie humaine comme tout Hyrulien. Je le mérite. Protégez-moi de la médisance humaine. Faites de moi quelque chose d’autre qu’un monstre aux yeux de tous. Nous vous le rendrons. »

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DarkLink pleure, a genoux devant elle. Nayru en a le cœur fendu. De ses yeux blancs elle scrute l'Ombre et de ses oreilles divine, elle écoute :

« Je veux vivre. »

"Je vous offre une vie. l'acceptez vous?"


La divinité s'agenouille près du Héros de Néant et de sa main pale essuie les larmes sur les joues du malheureux.


«Magnifique Nayru, laissez-moi, aberrante créature à peine humaine, être votre serviteur. Kuro et moi pouvons être les chevaliers de la Trinité. En échange, laissez-moi jouir de la vie humaine comme tout Hyrulien. Je le mérite. Protégez-moi de la médisance humaine. Faites de moi quelque chose d’autre qu’un monstre aux yeux de tous. Nous vous le rendrons. »

"Vous serez MON Chevalier. Le Bras de Nayru. Mais seulement vous Link. Vous prendrez le fardeau pour votre ami aussi. L'acceptez vous?"

La Déesse savait que l'Ombre n'avait guère le choix. Exécuter sa volonté, n'est guère refusable. Aussi elle détaille la mission du Chevalier :

"Vous serez l'ombre de ma représentante. Vous la protégerez là ou nul autre homme de chair et de sang ne pourra aller. Je veux que vous deveniez LA personne a qui elle pourra se fier en toute occasion. Celle qui ne peut la trahir."

Soufflant un coup Nayru relativise :


"Pas besoin de rester ventousé a elle tout le temps ... seulement quand elle vous appellera ... Cela vous conviens?"

Sans vraiment attendre de réponse, la Déesse enroule les bras de l'adolescente autour des épaules de l'ombre et scella leur pacte par un effleurement du front, semblable a un baiser ....

Puis l'éclat divin disparut du corps de la prêtresse, qui s'écarta vivement de DarkLink .... et affolée s'écria :


"Bas les pattes manant! Que se passe t'il? Où suis je?"

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Kuro


Inventaire

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(vide)

" Bas les pattes manant ! Que se passe-t-il ? Où suis - je ? "

Les cris de Flora tirèrent Kuro de sa léthargie. Les yeux encore embrumés par son profond sommeil, un grand frisson lui parcouru la colonne vertébrale : il faisait froid. Il eu du mal à reconnaître les lieux. Ce n'est qu'après plusieurs vérification qu'il remarqua enfin la présence de deux autres personnes dans ce qui semblait être une cellule.

" Une cellule ?"

Par la suite, il reconnut son frère sans trop de difficulté mais la vue de Flora, provoqua chez lui une mine sombre. De ce qu'il avait cru entendre, la jeune femme semblait être redevenu maître de son corps. Pourtant, l'aura divine entourant l'oracle planait toujours dans l'esprit du jeune homme : le choc avait été violent et ses effets perdureraient probablement encore un moment.
Ses idées désormais en place, il se leva, et à distance respectable, inspecta Flora, s'assurant de sa bonne santé. Puis, il se tourna vers Link dont la mine semblait pour le moins... humide :

" La chevalerie me semble bien troublée ! Que s'est - il passé... ? "

Kuro avait voulu étoffer sa question mais ne sachant quelle formulation choisir, il fit au plus simple. Il lui semblait pourtant avoir été dans le jardin intérieur du château, avant que les éléments se déchaînent et que Nayru finisse par les emporter tout les deux. Alors pourquoi se retrouvaient - ils en cellules ?


Les tumultueux espaces oniriques, troués de-ci de-là de tunnels éphémères débouchant sur autant d'univers différents , s'entrechoquaient. Les croisements le faisaient rêver, il perdit le compte de toutes ces histoires qui avaient germé grâce au terreau de son âme brisé et nourrit par le soleil des songes. Parfois, certaines scènes se ressemblaient, se recoupaient, mais chacune divergeait assez pour en faire des récits troublants qui exploraient toutes les éventualités possibles, suçant les idées à un hasard joueur et garnement. Ce maudit hasard qui dévorait les traumatismes de l'Ombre pour déféquer de cauchemars insupportables, d'insoutenables illustrations de ses peines saignantes.

En nage au milieu d'un torrent onirique, il était en perpétuel apnée, attendant un énième conte symbolique. Les Déesses voulaient lui dire quoi ? Il avait à présent compris que son coeur était truffé de malaises, inutiles de le forcer à les contempler sans cesse sous différentes formes. Toujours est-il que la Triple Déité, de sa gigantesque cuillère à soupe, touillait et touillait encore et encore ce monde de rêves, cette mer de songes ne cessait ainsi d'être enragée. Des typhons noyaient son âme et l'emportait dans des ailleurs, toujours aussi cauchemardesques.


Pourtant, le dernier rêve n'avait pas été désagréable, la Divine Sagesse avait adoubé ses ombreuses épaules de chevalier et l'avait oint de ses bénédictions. Et la lourde responsabilité que d'être protecteur de l'avatar cyan, avait également échue à celui qui était son frère, son partenaire. La phrase de Kuro le Dragmire résonnait encore, dans chaque songe. Toujours la même interrogation qui mettait une fin subite à toutes les rêveries :

" La chevalerie me semble bien troublée ! Que s'est - il passé... ? "



Au loin, une Déesse ria. Laquelle ? Impossible de le savoir. Sa voix douce et surréelle se mua peu à peu en chants d'oiseau voluptueux, baignant son âme dans une extase simple et délicieuse. Les lourdes paupières ébènes se levèrent avec hésitation. Un soleil pâle et lointain éclairait le lac.



« Mon sommeil fut long mais bon. »


Fit il d'une voix éraillée car trop longtemps éteinte. Son séjour dans l'Onirique avait pris fin, ainsi que le calvaire de ses deux amis embarqués de force, sous le coup d'une colère et d'une peur insensée.

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