«
Mellon, là! Regarde, cette maison ! Elle est si grande, et si étrange, et si intrigante… allons-y ! »
La petite curieuse survolait la plaine, à dos de son oiseau mordoré. Cette fois, ils étaient allés jusqu’au lac, dont Eien admirait les reflets du soleil à la surface brillante et claire. Parfois, un poisson rompait la surface et elle trouvait ça très marrant : ils avaient une drôle de tête ! Mais le laboratoire avait encore plus attiré l’attention de la petite fée qui brûlait maintenant d’envie de savoir ce que cachais ces tours tordues et ces tuiles violettes. Elle devait le savoir !
L’oiseau se posa sur le toit et la fée se laissa glisser en s’accrochant à un coté. Elle prit dans sa besace (accrochée sur le dos de Mellon) une fine aiguille et l’accrocha dans son dos, au cas où il y aurait pépin, et une corde assez solide et fine. Puis le minuscule être fit signe à son compagnon de partir vadrouiller car les corbeaux qui les survolaient lui donnait inquiétude, et se mit en quête d’une fenêtre ouverte qui lui permettrait d’entrer dans le bâtiment.
Bingo ! Quelques minutes plus tard, Eien se glissait par une feinte à l’intérieur du laboratoire du lac : elle était juste assez grande pour passer par là. La fée se retrouva en eau d’une étagère, avec pleins d’instruments et surtout une multitude incroyable de bocaux de toute sorte, avec des choses plus ou moins engageante à l’intérieur ; elle ne pouvait voir ce qui était en dessous, c'est-à-dire sur le sol, mais entendait un drôle de ronronnement mécanique, et des odeurs. Des odeurs dignes des choses dans les bocaux, c'est-à-dire très… yerk.
Le petit être s’avança un peu pour tenter d’en voir plus de l’étrange pièce, mais, accidentellement, elle heurta un bocal avec une jolie gelée jaune à l’intérieur. Bien sur, chanceuse qu’elle était, le bocal était posé juste sur le bord de l’étagère. Il partit avec joie se rompre sur le sol, là en bas, en renversant tout son contenu et signifiant une anomalie à la personne en bas en même temps. Eien se jeta contre le mur, mais ses ailes avait quand même produit l’habituelle lumière en bougeant. Chouette, voilà qu’elle devait faire encore plus attention maintenant !