Krash boursier à Hyrule [partie 3]

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Aurore


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Je me dirigeais rapidement vers les berges du lac Hylia. Je savais quelle était ma mission et j'avais prévu de l’exécuter le plus rapidement possible.
Le soleil se rapprochait inexorablement du funeste horizon, signant ainsi sa mort pour la contrée d'Hyrule. Dans une à deux heures, le marchand fermerait son échoppe. Le moment était parfait pour agir.
J'arrivais au seuil du magasin, empoignant fermement ma bourse pleine dans ma main gauche.
Je poussais la porte ; la clochette retentit.
Je n'arborais ni sourire, ni jovialité. Une mine neutre, inexpressive.
L'homme rondouillard me dit avec cordialité :


« Bien le bonsoir Madame/ Mademoiselle, puis-je vous aider dans votre noble quête ? »

Encore un qui était trop bavard, mais je décidai de le laisser en vie. Je n'avais ni l'envie de salir ma lame, ni l'envie de couvrir mes crocs du son sang impur et gras.
Je déposais ma lourde bourse sur le comptoir et lui dit d'une voix morne :


« Je rachète votre magasin et tous ses objets, vous avez dix minutes pour partir, sinon quoi je serais dans l'obligation de vous exécuter. »

Le couard se mit à trembler de tous ses membres. Stupide insecte rempli de pâtisseries hyliennes...
Il semblait ne plus pouvoir exécuter aucun geste aussi lui rappelai-je afin de l'activer :

« Neuf minutes. »

Cette simple phrase eut pour effet de le faire exécuter toute une série de gestes inutiles et désordonnés.
Le marchand prit quelques effets personnels parmi lesquels je vis un portrait de famille. Il y figurait avec plusieurs dizaines de kilos en moins, tenant une enfant dans ses bras et souriant bêtement en regardant ce qui semblait être sa femme.
Je me demandais ce qui avait bien pu lui arriver pour que tant de graisses s’accumulassent sur son corps chétif.
Il finit par déguerpir de son pas lourd -n'oubliant évidemment pas d'emmener la bourse- aussi vite qu'il le put, c'est-à-dire à la vitesse d'un escargot.
La porte se referma, faisant retentir le tintement insupportable de la clochette.
Je me dirigeai vers l'entrée du magasin et verrouillai la porte. Je détachai la stupide clochette et la jetai dans une corbeille à détritus, puis, j'entrepris d'enlever toutes les étiquettes de prix pour les remplacer par d'autres, plus d'actualité.
J'ouvris un tiroir, y trouvais plusieurs petits rectangles de bois ainsi qu'un marteau et un burin.
Je les prenais et tachais de m'en servir proprement bien que n'aillant jamais eu l'occasion de pratiquer ce genre d'activité.

Je taillai grossièrement un « 1 » sur chaque pièce et les plaçai devant les articles.
Une fois cela fait, je défis mon baluchon et en sortis une bannière arborant le logo phénixien. Je sortis du magasin et y plantai l’étendard.

Je contemplai mon œuvre et j'eus un sourire de satisfaction.
Le soleil pouvait renaître, j'avais accomplis ma mission.



Sources : Phoenix Knights Consulting Business 2013.


Aurore


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