Même les combattants peuvent prendre du repos, non ?

Rp libre °_°

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[HRP]Premier post RPG °°' bon, si j'ai bien compris, tout le monde peut participer, donc n'hésitez pas x3[/HRP]


La chaleur. Cette température agréable pour certains, et pénible pour d'autres. Lanny faisait partie de la première catégorie. Elle appréciait ce temps, le demandait à chaque pluie, mais ce jour-là, elle aurait mieux fait de se taire. Car c'était plus une canicule que du beau temps. La place du marché d'Hyrule devait sûrement être bondée de monde. C'était aussi pour cette raison qu'elle était venue se réfugier ici.




Elle s'était déplacée jusqu'au lac pour se rafraîchir, s'étant vêtue d'une tenue peu encombrante et facile à porter, sans chaussures, ce qui était plutôt insolite pour une aristocrate, mais elle s'en fichait totalement. Le bien-être, la détente et le repos qu'elle pouvait ressentir était bien plus important que ça. Tout en courant vers le lac, l'hylienne eut un grand sourire et regarda aux alentours pour voir si il y avait du monde, mais apparemment, non. Juste quelques pêcheurs et autres qui profitaient des rayons du soleil.



Sortant un long ruban brun de sa poche, elle s'en servit pour attacher ses cheveux en une longue queue de cheval, d'une part pour ne pas être gêné et d'une autre pour éviter de les asperger d'eau. Enfin après tout, d'après elle, ce n'était pas si grave si elle tombait dans l'eau : la température était tellement élevée qu'elle arriverait à la sécher entièrement en quelques minutes.


~~~~~
"-Ah ... ça fait un bien fou .. "

Elle soupira paisiblement en trempant ses gambettes dans l'eau après s'être assise sur l'herbe chaude. Fermant doucement ses yeux, elle se laissa tomber en arrière avec une extrême délicatesse, sentant l'astre se taper -au sens figuré- contre ses yeux clos. Un papillon vint même virevolter au dessus de son nez, ce qui la fit sourire lorsqu'elle les rouvrit, mais le signe de joie sur son visage s'estompa peu à peu lorsqu'elle vit une araignée passer juste à côté d'elle.

"-Hiiiiiiiiiii !"

Elle fut tellement prise de panique qu'elle glissa le long du rebord, s'accrochant néanmoins à l'herbe jusqu'à ce que le petit animal effleure ses longs doigts fins et pâles -tout autant que son visage d'ailleurs- avec une de ses pattes. Elle finit par lâcher prise et tomba entièrement dans l'eau, s'affolant en croyant que l'araignée était tombée dans ses cheveux, ou quelque chose du genre. Son ultime réflexe fut celui de regagner la terre ferme et de s'agiter comme une enfant, s'inspectant à la suite les jambes, les bras et le visage : elle n'était plus là. Mais par manque de chance, son ruban était tombé dans la chute et flottait sur l'eau, quelques mètres le séparaient de sa propriétaire qui soupira en s'asseyant par terre, fixant l'herbe avec honte. Les pêcheurs l'avaient sûrement vue, ce qui ne manqua pas de la faire rougir : elle savait qu'elle aurait du garder son sang-froid et réagir calmement. Malgré tout, sa peur pour les araignées était bel et bien indomptable...



    Tu marcheras jusqu'au lac pour faire la lessive ! C'est ce que le vieil homme, son patron à l'auberge, cet homme qui s'appelait Link alors qu'il n'était en rien semblable au Héros du Temps, lui avait ordonné, en quelque sorte. Bien que pour sa part, il avait utilisé des mots bien plus salés. Par ce temps de canicule, en plus ! Il n'était qu'un abruti, mais dans tout ça, c'était elle la plus idiote, d'avoir marqué d'une croix le bas du parchemin qui servait de contrat. Mais ses poches s'étaient rapidement remplies de rubis, et Malon pourrait rapidement quitter cet endroit lugubre pour rejoindre l'armée.

    Le puit au village Cocorico s'était vidé rapidement et les autorités avaient encouragé la populace à utiliser l'eau seulement pour en boire ou encore préparer à manger, mais pas question de l'utiliser pour des « besoins secondaires » comme laver les vêtements des malheureux qui avaient décidé de prendre chambre pour quelques jours à l'auberge, le temps que la chaleur de ces temps se calme. Et puis il était déconseillé de voyager à l'Ouest, où la bataille, disait-on, faisait rage à Hyrule depuis que le Seigneur du Malin avait repris la forteresse de Nabooru. Les armées de la Princesse Zelda, dirigées par Llanistar, avaient marchés sur la place. L'issu du combat n'était point encore décidé, mais au fond de son cœur, Malon savait que ça ne saurait tarder - en espérant que les forces royalistes libèrent les femmes du désert et que Ganondorf retourne se cacher dans son désert.

    C'est sur ses deux jambes fatiguées que la rouquine parvint au lac. Voilà longtemps qu'elle n'était pas venu et elle s'était soudainement rappeler pourquoi : Wind. Elle s'installa près des berges, tout en chassant les mauvais souvenirs. Elle aurait aimer pouvoir se trouver à l'ombre d'un arbre, comme les pêcheurs au centre du lac, mais ce n'était pas le cas, et elle devrait endurer la chaleur de l'astre solaire. La jeune femme releva sa jupe bleue marine tout en la coinçant à sa taille, comme le bas de la chemise courte et blanche qu'elle avait glissé dans sa robe. Une fois ses jambes dégagées de tissues, l'ex-fermière se glissa dans l'eau qui lui arrêtait aux genoux et se mit à frotter les vêtements sales de ses « invités ».

    Le lac était tout de même bien habité par les pêcheurs, même si le poisson ne devait pas bien bien mordre, préférant se réfugier dans les eaux froides et profondes du lac. Malgré les activités qui s'y déroulait, la grande étendue d'eau était sage. Seule une jeune fille s'affola pour briser le silence de l'après-midi. Bien entendu, la plupart des regards se tourna vers elle, tout comme celui de Malon. La pauvre chuta à l'eau. De là où elle se trouvait, elle ne savait guère la raison de cette soudaine agitation, mais à la voir examiner les membres de son corps, peut-être qu'un poisson lui avait frôler les orteils, n'ayant vu la scène que du coin de l’œil.

    Malon tendit le bras et rattrapa le ruban de la malheureuse maladroite. Ce ruban ne lui servait pratiquement à rien, avec ses cheveux qu'elle gardait, depuis sa fugue, coupés aux épaules, et puis, Malon n'était pas une voleuse. Et le travail que Link le bougre lui avait donné avançant bien, elle pouvait perdre un peu de temps. La rouquine s'extirpa des eaux pour rejoindre la demoiselle en « détresse ».


    « Je crois qu'il s'agit du vôtre. » fit la rouquine en s'accroupissant tout prêt de la jeune fille trempée de la tête aux pied.


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Lanny tapota sur ses joues pour faire disparaître la rougeur apparue plus tôt à case de son indiscrétion et essora rapidement sa tenue et se rendit compte que ses longs cheveux n'étaient plus attachés. Elle balaya le sol sur lequel elle était assise pour essayer de retrouver l'accessoire qui s'avérait être plutôt utile en ce jour ensoleillé. "Après tout, ce n'est qu'un ruban, ce n'est pas si important que ça..." fut l'unique phrase qui résonna en ses pensées, pourtant l'idée de perdre cet objet la démangeait : elle détestait perdre des choses, et encore moins des choses pratiques.


Sa rêverie bousculée fut interrompue par l'arrivée d'une jeune fille rousse qui lui tendit l'ornement pour cheveux.


"-Je crois qu'il s'agit du vôtre."
                   

La détentrice du petit objet tourna son regard azur vers son interlocutrice, son visage s'illuminant quand elle découvrit ce dernier dans la main de la fille à la chevelure orangée. Lanny se leva, reprit doucement le ruban en se recoiffant avec, tout en parlant.

"-En effet, je vous remercie de l'avoir retrouvé ! Comment puis-je vous remercier ?"


Reprit-elle, finissant de nouer ses cheveux sombres en esquissant un sourire qu'on pouvait qualifier de reconnaissant, ses mains se rejoignant contre son cœur comme si elle voulait vraiment l'aider, et puis de toute façon, si Malon refusait, elle l'aurait forcée. Remarquant les vêtements maculés qu'elle venait de commencer à laver, elle rajouta :


"-Je peux peut-être vous apporter mon assistance pour nettoyer votre linge, je vous dois bien ça !"


La jeune noble savait qu'il s'agissait du travail de la fille de ferme, elle l'avait vue en train de frotter les habits juste avant de se faire « attaquer » par l'araignée. Ses pensées regrettant la disparition du ruban furent remplacées par des prières, sûrement des trucs du genre « S'il vous plaît, faites qu'elle dise oui ... » mélangées à des « Il faut qu'on fasse connaissance ! », suite à ses idées, elle prit la main de la rousse en l'agitant de haut en bas, n'ayant pas abandonné son sourire.

"-Je m'appelle Lanny ! Et vous, quel est votre nom ? Votre âge ? Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? Vous venez souvent ici ?"


L'hylienne ne capta pas tout de suite que sa litanie de questions allait sûrement exaspérer Malon, mais sa joie de rencontrer quelqu'un était, d'après elle, beaucoup plus importante que le fait d'énerver quelqu'un avec des interrogations ... Tout en ne lâchant pas la main de sa « sauveuse », elle attendit sa réponse en se balançant doucement de gauche à droite, même si sa tenue était toujours trempée -elle aussi d'ailleurs-. Mais son regard se figea un instant alors qu'elle se mit à fixer l'épaule de la rousse. L'araignée revenait à la charge, ce qui la fit reculer, lâchant alors la fille de ferme en recouvrant ses oreilles de ses mains, fermant ses yeux en s'accroupissant. Les battements de son cœur pouvaient être entendus à 2 mètres, et sa peur pouvait bien être amusante aux yeux des autres, mais pour elle, c'était l'enfer. Ne se souciant guère des avis de Malon, elle resta immobile, accroupie et terrorisée. Ses tremblements ne s'arrêtaient pas et elle semblait avoir perdu tout bonheur de retrouver son ruban, la peur prit la place de celui-ci. L'hylienne tourna doucement la tête vers la rouquine.

"-Elle est partie ? ..."


Aurore


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(vide)

[HRP: Désolée de m'être faite attendre Lanny!]

J’étais restée toute la matinée enfermée à l’auberge. Mais midi approchant et la chaleur montant, il m’était impossible de camper plus longtemps dans ma chambre située sous les combles. Je connaissais à présent à peu près la partie Est d’Hyrule. Je décidais donc de m’aventurer vers le sud afin de voir ce qu’il s’y trouvait. Il me fallut plus d’une heure pour traverser l’entièreté de la plaine et je débouchais finalement devant un panneau sur lequel était écrit « Lac Hylia » : un nom prometteur par une journée si chaude. Je poursuivais donc ma route et arrivais dans le lieudit.
Peu de gens s’y trouvaient, ce qui m’étonna. Je m’allongeais sur l’une des pentes herbue, faisant mine de dormir, j’observais le peu d’activité qui régnait.

Quelques pêcheurs, tentaient d’appâter les poissons mais ils ne retinrent guère mon attention.
A part eux, seules deux jeunes filles s’étaient aventurées et je reconnu l’une d’entre elles, elle travaillait à l’auberge et au vu du panier qu’elle transportait avec elle, elle avait dû venir jusqu’au lac afin de faire la lessive des clients. J’avais pour ma part refusé de donner la mienne, étant habituée depuis des années à m’en occuper seule.
Elles semblaient discuter et je n’avais aucunement envie de les interrompre aussi continuais je à les regarder bavasser entendant des bribes de leur conversation. Si l’occasion se présentait peut être me joindrais-je à elles, cela me permettrait peut être d’en apprendre d’avantage sur la contrée.


Dalan


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(vide)

[HRP: Je m'incruste :)]

J'avais mis une tunique noire et des bottes aujourd'hui et j'étais sorti prendre l'air proche du lac Hylia où je pourrais m'y rafraîchir ultérieurement. Des vêtements légers par ce temps sont indispensable mais la soif me vint tandis que je marchais sous une lourde chaleur. Il faisait trop chaud pour me faire éviter le lac Hylia. Le souvenir de cet endroit où j'avais failli me faire déchiqueter à de multiples reprises par des araignées géantes et un zombie presque invincible me fit scruter l'endroit quelques minutes avant de m'y rendre.

Des pêcheurs pêchaient, une jeune fille semblait être tombée dans l'eau et une fille rousse s'était apparemment proposée de l'aider en lui rendant le ruban qu'elle venait de perdre plus loin d'elle à la surface du lac. Je partis m'asseoir proche des jeunes filles et de trois pêcheurs au bord du lac. La fille remercia la rouquine de son aide.

"-Je peux peut-être vous apporter mon assistance pour nettoyer votre linge, je vous dois bien ça !"

Trop chaud, je plongeais simplement ma tête dans l'eau pour me rafraîchir et m'allongea dans l'herbe fraîche pendant que la jeune fille rousse se faisait littéralement harcelée par de multiples questions venant de la personne qu'elle venait d'aider.

"-Je m'appelle Lanny ! Et vous, quel est votre nom ? Votre âge ? Qu'est-ce que vous faites dans la vie ? Vous venez souvent ici ?"

Je me penchais discrètement pour dérober la pomme d'un des trois pêcheurs trop concentré sur son activité. Je me rallongeais pour la déguster sous la même chaleur que lorsque j'étais arrivé.



    Malon se releva en même temps que la demoiselle aux cheveux d'ébène. Elle se recoiffa avec prestement tout en la remerciant. Ce n'était rien, absolument rien. Et ce n'était qu'un ruban aux yeux de la rouquine : elle aurait-bien pu s'en trouver un facilement. Il suffisait de prendre des lanières de vieux tissus ou encore d'aller voir les marchands et les tailleurs qui peuplaient les terres d'Hyrule. L'ex fermière esquissa elle aussi un sourire à son interlocutrice, bien plus discret que le sien. Il y a bien longtemps qu'elle n'avait sourit de toutes ses dents. Son périple avait terni sa vision du monde et sa manière d'agir pour sûr.

    « Pas besoin de me remercier, c'était tout naturel de ... » commença-t-elle avant d'être doucement couper par la demoiselle.

    La jeune fille face à elle lui proposa de l'aider dans sa « lourde » tâche. Aussi étrange que cela pouvait être, Malon préférait exécuter sa tâche seule : comme ça, au moins était-elle sûre que tout les morceaux étaient bien lavés. Ses quelques semaines à l'auberge lui avait appris qu'on était jamais mieux servi que par soi-même. Bah, tant pis pour cette fois-ci, la chaleur allait finir par la faire fondre.


    « Je veux bien un coup de pouce, si cela semble tant vous enchanter. » s'enquit-elle après un petit moment.

    Sa main fut soulevée pour être agitée doucement par la demoiselle. La rouquine se laissa faire, quoiqu'un peu surprise. Elle n'était plus habituée de laisser les gens franchir sa « bulle », alors qu'avant, c'était-elle qui le faisait avec plaisir. Lanny lui rappelait elle-même, avant l'attaque de Ganondorf, quand elle pensait encore que dans ses petits lopins de terre, elle était pratiquement intouchable.


    « Je m'appelle Marine. » souffla-t-elle, un peu prise de court par toutes les questions. D'ailleurs ce fut la seule question à laquelle elle répondit. S'aventurer dans tout les autres détails pourrait révéler sa réelle identité et il n'était pas encore temps de redevenir Malon. Pas avant qu'elle ait retrouver Link en tout cas.  Un triste sourire s'accrocha à ses lèvres à la pensée du Héros du Temps.

    Soudainement, la dénommée Lanny se figea: d'abord ses yeux, suivit de tout son corps. Malon n'eut qu'à suivre le regard de la jeune femme aux cheveux de jais pour y trouver la source de cette peur - car oui, il n'y avait pas d'autre chose que de la peur dans les yeux de Lanny - une petite araignée.

    Malon attrapa l'araignée du bout des doigts, sans l'écraser. L'insecte dans sa paume tenta de fuir, mais Malon le bloqua de son autre main. Jamais n'avait-elle eu peur de ses petits insectes. Bien au contraire, elle avait même appris à les apprécier avec le temps. Elle les croisait souvent dans l'étable, mais ne les tuaient que très rarement : elles aidaient à tuer les quelques mouches qui tournaient autour des vaches et encore à se débarrasser de d'autres insectes qui n'étaient point le bienvenue dans l'étable.

    Malon, s'éloigna de Lanny un instant pour aller porter l'araignée dans un buisson non loin, un peu éloigner de la rive.


    « Voilà. » souffla la demoiselle tout en déposant l'araignée sur une feuille avant de retourner vers la jeune femme toujours pétrifiée de peur, accroupie. Malon tapota l'épaule de Lanny.

    « C'est bon, elle est partie. »s'enquit-elle sur un ton presque maternel.

    Malon s'accroupit à la hauteur de la demoiselle terrifiée pour lui saisir la main et l'emmenée vers son panier tissé empli de vêtements sales (alors que les propres gisait dans un autre panier semblable). Elle lâcha la main de la jeune femme seulement lorsque toutes les deux eurent les pieds dans l'eau.


    « Les araignées n'aiment pas vraiment l'eau, s'enquit-elle en s'emparant d'une chemise crasseuse, tant que tu as les deux pieds dans l'eau, ça m'étonnerait qu'elle revienne. » termina la rouquine en lançant la dite chemise à Lanny, pour que celle-ci l'attrape. Quant à elle, Malon s'attaqua à un vieux pantalon souillé.

    « Sinon, ça fait longtemps que tu es ici, Lanny ? » fit-elle en frottant le vêtement, accroupie dans l'eau. Des visages, elle en avait vu beaucoup : que ce soit à l'auberge du Ranch ou encore celle où elle travaillait désormais au village Cocorico.

    « On peut se tutoyer, non ? » dit-elle en relevant la tête, après avoir réaliser qu'elle avait tutoyer la jeune femme sans faire exprès.


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Tétanisée et moribonde, elle la laissa s'approcher. Les pas de « Marine » semblaient refléter toute impassibilité et toute insensibilité, comme un serpent. Toujours tremblotante, ses frémissements furent d'ailleurs stoppés lorsque la rousse revint près d'elle et saisit sa main pour l'emmener près de l'eau, ce qui fit disparaître toute notion de peur chez Lanny.
Elle venait d'en prendre conscience et se laissa étrangement faire. La jeune femme écarquilla les yeux en recevant une chemise sale qui manqua de s'étaler sur son visage, mais grâce à ses reflex, elle fut en mesure de l'attraper aisément, s'accroupissant ensuite elle aussi en reproduisant les faits et gestes de la rouquine, puisqu'elle n'était pas vraiment habituée à laver des vêtements. Mais pour une débutante, elle s'en sortait plutôt bien ...

C'est en entendant les questions de la jeune femme qu'elle opta un air surpris, mais serein. Elle reporta son regard sur la chemise encrassée avant de répondre, calmement, tout en regardant la jeune rousse pour copier ses moindres actes, bien que son côté inexpérimenté était visible. L'important, c'était de laver proprement les vêtements, rien de plus, même si chacun de ses mouvements étaient soigneux, pour ne pas déchirer ou abîmer la chemise qu'elle était en train de laver.

"-Vous voulez dire depuis quand je suis à Hyrule ? J'y suis depuis que je suis née."


Elle répondit d'une voix presque apaisée, comme si cette question donnait une pincée de joie à cet instant. La question qu'avait posée la fille de ferme semblait rassurer Lanny qui se dit qu'elle avait l'air de s'intéresser à elle. Pour une fois ...


"-On peut se tutoyer, non ?

-Bien sûr qu'on peut se tutoyer, Marine."

Elle la gratifia d'un sourire complice puis regarda une autre femme qui avait jeté un coup d'œil sur les paniers remplis de vêtements sales. Lanny inclina rapidement la tête en la contemplant comme pour la saluer tout en nettoyant les habits souillés. Puis, quelqu'un d'autre attira son attention : un jeune homme vêtu de noir déposséda un pêcheur bien trop absorbé par son occupation qui était de trouver des poissons dans l'eau d'une de ses pommes. Elle eut un air plus méfiant à ce moment là, craignant quelconque vol sur les frusques desdits "invités" de la demoiselle aux cheveux roux.
Elle lava les vêtements à une vitesse plutôt élevée et, lorsqu'elle termina, étira la chemise pour la montrer à Malon, enfin plutôt « Marine » puisque c'était le prénom qu'elle s'était donné pour apparemment masquer son identité.



"-Regarde, je ne me débrouille pas trop mal, n'est-ce pas ?"

Un sourire satisfait se crayonna sur son visage qui se tourna vers le blond qui s'était installé près d'elles quelques minutes plus tôt. Une des pommes venait de rouler vers elle et le fruit s'était timidement cogné contre Lanny qui s'empara de celle-ci en regardant le jeune homme qui en avait volé une au pêcheur, qui n'avait une fois de plus rien remarqué et qui apparemment en possédait une dizaine. Lâchant la chemise, en la mettant dans le panier de linge propre, l'hylienne marcha doucement vers l'homme à la tignasse blonde en tendant sa main dans laquelle était logée la pomme, histoire de lui en donner une seconde, pour qu'il ne meurt pas de faim. Enfin, surtout pour combler son petit goûter.


"-Tenez."

Avant qu'il ne puisse répondre, Lanny la posa sur les jambes du type et retourna près de Malon, faisant à présent comme si de rien n'était.


Aurore


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(vide)

[Je serais absente pendant un semaine à partir de Dimanche, désolée par avance pour l'attente ;)]

Alors que j’observais les jeunes filles bavasser, l’une d’entre elles parut se raidir –je posais la main sur la garde de mon épée- tandis que l’autre, s’approchant d’elle sembla l’épousseter. Sans doute un quelconque insecte avait dû effrayer la demoiselle. Personnellement, j’avais fini par cohabiter avec ces derniers lors de mes longues années à vagabonder.

Toutes deux finirent par faire la lessive ensemble, continuant de faire connaissance. La fille aux cheveux bruns, me fit un signe de tête et j’en fis autant, visiblement elle semblait plus encline à faire connaissance que son acolyte.
Je balayais une nouvelle fois les environ des yeux lorsque j’aperçu un jeune homme aux cheveux blonds que je n’avais jusque-là pas remarqué. La brune s’en approcha et lui tendit une pomme. Je n’avais pas tout saisi de la scène, mais je décidais qu’il était temps pour moi d’aller tremper mes pieds dans l’eau, sous peine de fondre comme glace au soleil. Je défis mes chausses, en prenais une dans chaque main et approchais de la rive.

Voyant des gouttes de sueur perler sur le front de la rousse, je lui tandis un mouchoir immaculé imbibé d’eau.

« Tenez, ça devrait vous faire du bien. » lui dis-je avec un sourire amical.

Voyant la jeune brune tourner la tête vers moi je lui souriais également.