De Princes et d'Enlevements : Le Grand Hall

Milieu de l'été - 2 ans 8 mois avant (voir la timeline)

Sepoh


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La sensation est étrange mais pas méconnue. Un doux mélange d'angoisse et d'excitation se saisit de l'épéiste, lui harponnant férocement les tripes. Les armures, grandes, imposantes, terrifiantes, se mettent en marche. La respiration du chevelu vert maintenant s'accélère. Les ennemis continuent leur avancée, s'approchant dangereusement des résistants. Galastop est fébrile et son coeur bat à tel point qu'il a l'impression que ce dernier est prêt à traverser sa poitrine. L'angoisse a désormais disparu, l'excitation du combat est trop forte. Alors que ses compagnons d'arme ont les traits tirés, ceux du garde sont déformés par un sourire dément. Dans un véritable état second, son corps entier est parcouru de légers tremblements. La tête incliné vers l'avant, il ricane doucement, puis porte enfin son regard à hauteur des ennemis. Les corps métalliques sont à peine à quelques mètres. Bien vite, les Darknuts se rapprochent et heurtent les rangs des défenseurs. Les boucliers ont parfaitement joué leur rôle et la première offensive des armures noires est un échec. Le Faucon Vert s'apprête alors à trancher mais une activité suspecte attire son attention. Au milieu des Darknuts, Llanistar (puisque c'est ainsi qu'il se nomme) se bat vaillamment. L'épéiste n'hésite pas une seconde et se jette lui aussi dans la mêlée.

Ses lames virevoltent avec grâce. Telles d'habiles danseuses elles valsent sans musique, dans un murmure silencieux, tranchant avec aisance tout ceux qui oserait interrompre leur chorégraphie meurtrière. Un premier, puis un second, et finalement un troisième adversaire tombe sous l'assaut des ballerines d'acier. Pleinement dans son élément, Galastop s'arrête un instant, et avec le bout de son sabre droit il réajuste le col de son long manteau, puis lentement il se retourne. Les armures l'ont encerclé, formant un immense mur de métal noir. L'édifice semble infranchissable. La tournure que prend le combat est tout sauf rassurante, et pourtant l'escrimeur reste calme. Alors que ses adversaires le chargent, il dégaine tranquillement un troisième sabre et le place entre ses mâchoires. Les Darknuts frappent. Les coups pleuvent, cependant la Triple Lames les pare et même les esquive avec une aisance déconcertante. En véritable acrobate il se faufile entre les lames d'acier, effectuant cabrioles et autres sauts en tous genres. Il sait que la moindre erreur lui serait fatale. Doucement son corps commence à se fatiguer. Il est temps d'arrêter ce jeu dangereux en passant à l'offensive.

Léger comme le vent, le garde plane quelques instants dans les airs avant de retomber délicatement sur les dalles de pierres du hall. Il observe les hommes de métal autour de lui, les insulte en marmonnant, puis accoure vers eux. Ses poignets, agiles et robustes, font tournoyer ses sabres tandis qu'il se rapproche de ses cibles. Vif comme l'éclair, Galastop taille de nouveau. Les bouts d'armure volent en tous sens, déchainé comme jamais il taillade avec frénésie. La bête endormie s'est enfin éveillé, on peut désormais entendre ses puissants rugissements. Finalement ce qui devait arriver arriva. Une douleur violente se manifeste. L'animal aux trois lames se retourne, un de ses adversaires vient de lui balafrer le dos. Le sang chaud s'écoule de la plaie. Fou de rage, Galastop balance son sabre droit sur le fou qui a osé le blesser. L'arme s'enfonce dans le plastron du Darknut. Ce dernier vacille, mais ne tombe pas. Le fauve se jette alors sur lui, lui assénant un coup de poing magistral dans le casque. La pièce d'armure vole à l'autre bout du couloir, complètement broyé par l'impact. Encore dans une fureur divine, le garde introduit alors son bras droit dans l'armure sans casque, et la soulève entièrement au dessus de sa tête. Doucement, il se penche en arrière, puis place brusquement tout son poids vers l'avant, et dans un hurlement assourdissant envoie les restes du Darknut sur ses semblables encore debout. Ceux-ci par un formidable effet domino s'écroulent. Une dizaine d'armure git alors sur le sol, tentant désespérément de se soulever. Sans perdre de temps, l'épéiste les achève d'un coup de sabre bien placé.

Complètement essoufflé, il récupère sa lame ancré dans le corps du serviteur du Monarque Démoniaque et se dirige vers d'autres Darknuts, prêt à en découdre ... mais tout à coup le sol semble se dérober sous lui. Il se réceptionne comme il peut, face contre terre, les deux mains en avant et un genoux à terre. Ses forces l'abandonnent. Derrière lui, une trainée de sang colore la pierre. Aveuglé par la colère, le chevelu vert n'avait pas accordé d'importance à sa blessure. Malheureusement pour lui elle était bien plus sérieuse qu'il ne pensait initialement. Si il voulait continuer le combat il lui fallait la soigner au plus vite. Rapidement, il se fit un bandage de fortune et se leva péniblement. Les ennemis était moins nombreux, une trentaine tout au plus, néanmoins se battre lui serait plus difficile à présent avec cette blessure. Quoique, ne dit-on pas d'un animal blessé qu'il est particulièrement dangereux ?

« Je n'en ai pas encore fini avec vous ! Vermines ! »

Et tel une créature invulnérable il se précipita vers ses adversaires, comme si de rien n'était ... comme si il n'avait pas peur de périr.


[HRP : Désolé pour le temps d'attente horrible et la qualité médiocre de ce post, j'avais pas trop d'inspiration :/]


Llanistar van Rusadir


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Il en arrivait toujours plus.
Llanistar eut cette pensée dans un éclair de répit entre deux attaques de Darknut lorsqu'il saura pour décapiter le premier de ses adversaires. Sortant alors son regard de la mêlée et des armures colossales qui l'empêchaient d'évaluer la situation, il dû se rendre à l'évidence. Les soldats auraient beau se battre avec autant de ferveur et d'habilité qu'ils le pouvaient, la ligne cèderait. A partir de cet instant, il n'y aurait plus que panique et peur de la mort dans le coeur des hommes et le hall serait perdu. Heureusement, les autres semblaient avoir suivit son conseil et s'être aventuré plus profondément dans l'antre de Ganondorf. Si seulement ils pouvaient revenir ici avant que les Darknuts ne percent la formation...

Une rapière siffla dans son dos et ripa contre son armure. Dans l'instant il asséna un violent coup de tranche dans la direction de son agresseur puis roula sur le côté pour se dégager de la situation dramatique. Mais alors il comprit qu'il était allé trop loin dans la masse des ennemis. Ceux ci se battaient contre la ligne des soldats mais les inoccupés étaient presque tous contre lui. En tout cas plus d'une dizaine de combattants démoniaques le fixaient, dans un silence oppressant. Les entendre simplement crier aurait rassuré Llanistar. Si il avait eu des hommes en face de lui, de chair et de sang, alors il n'aurait pas sentit cette boule d'angoisse grandir dans le creux de ses reins. Le nordique n'avait pas le temps de réfléchir plus longtemps. Il sentait que l'hésitation des Darknuts ne durerait pas plus de quelques instants. Il lui fallait faire appel au Vir. L'idée même lui répugnait mais à présent, la situation était trop désespérée pour attendre. Il abaissa ses barrières mentales un peu plus et aussitôt la voix se fit plus présente dans son esprit.


"Hum...En danger hein? Mon prix est ceci : cinq cycles."

Le Vir était tout sauf généreux et son aide se payait, tout ou tard. Qu'il impose un prix n'était pas inédit mais Llanistar sut que le parasite l'avait berné. Il ne pouvait se permettre de refuser, quand bien même cinq années entières de sa vie parties en fumée serait douloureux. Il laissa donc le Vir s'aventurer dans les demeures de son esprit. Ce dernier agit avec sadisme, dévorant la force vitale lentement, laissant la douleur se diffuser dans l'âme de son hôte. Lorsqu'il se retira, le dernier des Rusadir se sentait bien vieillit de cinq années, au moins. Mais l'échange était assuré et lorsque Llanistar revint à la réalité, son corps lui paraissait plus vif, plus puissant. C'est à cet instant que ses ennemis attaquèrent. Le nordique esquiva la première lame puis la seconde, para la troisième et contre-attaqua sur le deuxième adversaire en plein coeur. Une autre lame arrivait à sa rencontre avant qu'il bondissent en avant et ne profite qu'il se trouvait aux pieds d'un Darknuts pour le transpercer par la faille de son armure aux jambières. Il ne vit pas le marteau arriver dans son dos mais il ressentit l'impact dans tout son corps. Il fut projeté plusieurs mètres en avant et percuta le mur du Hall, tête en avant. Ses poumons vidés et encore sous le choc, son assaillant arriva devant lui. Il avait lâché sa masse et sortait un poignard, visiblement décidé à le tuer. La voix de Llanistar fut un souffle puis un murmure. Sans cesse il répétait.

"Non. Pas maintenant. Pas ici. Pas comme ça. Pas avant eux. Non. Reculez! Reculez!"

Il avait lui même sortit sa dague et il la brandissait bien pitoyablement, bras tendu devant lui en direction de l'ennemi qui le dominait de toute sa hauteur. Assis et adossé au mur, Llanistar se savait acculé mais il ne parvenait pas à accepter la mort. Il avait encore tant à faire...Sa vengeance. Valenrya. Le Kairn Jehovaren. Son frère. Il devait la venger, les tuer, disperser leurs os aux quatre vents. Là il pourrait mourir en paix. Pas avant.
Dans sa terreur, il tenait son arme de la main gauche, sans habileté. Le darknut empoigna alors le bras tendu de Llanistar, l'enserrant avec une force surnaturelle dans l'étau de sa main. Un ricanement lugubre jaillit de l'armure et une voix résonna dans l'esprit du dernier des Rusadir.


"Là où tu vas...Tu n'en auras pas besoin!"

Et le darknut trancha sa main.
D'un coup bref, il trancha net au niveau du poignet. Avant la douleur, ce fut le choc visuel qui frappa Llanistar. Pour un homme d'épée, voir un de ses propres membres détachés du reste était toujours une épreuve dont peu se remettait. Le Nordique sentit les larmes lui venir aux yeux et noyer sa raison. On l'avait mutilé. Pour toujours, il serait infirme. Il devrait composer chaque instant avec l'absence de cette main qui l'avait si loyalement servit toutes ces années...Alors, il hurla. Plus fort qu'il ne l'avait plus fait depuis la nuit où il avait apprit la mort de son unique amour. Plus fort que si le ciel lui même s'abattait sur la terre. Il hurla de désespoir...Puis de douleur. Les souffrances embrumèrent son esprit et il se sentit partir, comme happé hors de ce monde. Rien n'avait plus d'importance. Les ténèbres l'entourèrent et il se retrouva hors de l'espace et du temps. Son destin et celui des Rusadir semblait s'arrêter là.


"Si tu t'endors, ca sera la dernière fois."

"Je ne veux plus de ton aide... Tout cela m'a déjà couté cher...Trop cher. Laisse moi m'en aller..."

"Je te sortirais de là. Que tu le veuilles ou non."

"...Et quel sera ton prix?"

"Tu as déjà payé assez cher pour ce jour."

La lumière envahit alors Llanistar et il se sentit repartir vers la vie. La douleur avait disparu. A la place de sa main tranchée, le Vir s'était rassemblé pour lui en former une nouvelle...Noire. Provisoire mais suffisante pour survivre.
Le nordique récupéra son épée de sa main droite. L'héritage de sa famille, son bien le plus précieux. Au dessus de lui, le Darknut ne riait plus et il avait reculé d'un pas. Alors, Llanistar se releva et brandit haut la Lame du Nord. Il ne pensait plus à sa perte. Il ne pensait plus à la bataille. Seuls 3 mots occupait ses pensées: les mots de son grand père.


"BEAR...MY...FURY ! ! !"

Il trancha l'armure en deux. D'un unique coup. Sa lame était incapable de cela...Mais le Vir oui. Peut être avaient ils une chance de vaincre, après tout.


Kotaro


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Kotaro était entré dans la citadelle de Ganondorf sous le couvert de longs vêtements de toile. Nul ne pouvait voir son visage ou ses vêtements alors qu'il avançait parmi la foule des soldats. La salle était immense, et ornée avec d'avantage de richesse que de goût. Les lourdes armures qui ornaient les cotés de la salle donnaient froid dans le dos et semblaient suivre la progression des soldats. Soudain une voix puissante retentis.

« Salutations, Hyliens! Je vous remercie d'être venus si nombreux pour participer à ma grande réception et vous prie de me pardonner pour ne pas être venu vous l'annoncer de moi même. Si j'ai choisit ce Darknut pour être ma voix c'est que je n'ai pas encore achevé de tourmenter votre cher prince comme il le mérite. Ainsi, mes portes vous sont closes, pour l'instant. Si vous désirez en faire tomber les verrous, il vous suffit d'explorer mon humble demeure à la recherche de leurs clés. Je vous souhaite bonne chance...Et profitez bien de cet instant, il sera votre dernier. Hahahaha! »

En quelques minutes, la situation dégénéra. Les armures, bien qu'étant vides, se mirent à bouger et à se battre contre les soldat pris au dépourvu. Kotaro, lui, tenta de rester à l'écart des combats au moins le temps de comprendre les rudiments des mouvements ennemis. Il compris vite que bien que les armures soient puissantes, aux vues des impacts de leurs lames sur le sol de pierre, elle étaient lentes et n'avaient pas véritablement de réflexes. Finalement le Sheikah se lança dans l'action, tentant comme il lui avais été suggéré, de rejoindre une des voies menant aux clés. Il se retrouva cependant aux prises avec deux Darknut et laissa échapper un grognement insatisfait. Le Darknut qui lui faisait face leva son épée et frappa violemment dans la direction du Sheikah. Un bruit de tissu déchiré se fit suivre, et Kotaro se redressa de la roulade d'urgence qu'il venait de faire, ses vêtements amples ayant servi de leurre. L'armure releva sa lourde lame des frusques déchirées qui jonchait le sol. Kotaro se trouvait maintenant entre les deux adversaires. Alors que le second tentais de donner un coup violent de sa hache, Kotaro sauta sur le premier pour prendre appui dessus et grimpa sur ses épaules. Sans faire preuve de réflexion, le Darknut abattis son arme sur son allié, le brisant dans un fracas métallique alors que Kotaro fit un salto arrière pour esquiver l'attaque. Il était inutile de s'attarder sur ce genre d'adversaires, il fallait au plus vite progresser. Il s'engouffra alors dans le premier chemin qu'il pouvait atteindre, ralentissant dans les escaliers qui descendaient dans les ténèbres. Il fallait se presser, certes, mais inutile de tomber dans un piège, car cela rendrait la progression inutile.

[[HRP: J'ai mis du temps, désolé pour ça. Je vais faire de mon mieux pour suivre, mais c'est mon premier RP ici, donc je vais faire de mon mieux.]]


Sepoh


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Le champ de bataille ... un endroit peu propice aux réflexions. Pourtant, Galastop ne pouvait s'arrêter de penser, de douter. Qu'était-il en train de faire ? Il y avait déjà un moment que les troupes s'étaient dispersés dans l'enceinte de la citadelle et la porte noire semblait toujours aussi verrouillée qu'à leur arrivée. Est-ce que tous leurs efforts porteront leurs fruits ? Rien n'était moins sûr. Mais comme toujours, les réflexions attendront. A cet instant précis, seul survivre avait de l'importance.

L'homme aux trois lames s'élance, et le voilà de nouveau face aux Darknuts. Sa blessure lui fait atrocement mal, néanmoins ses mouvements ne paraissent pas en être affectés. Toujours aussi rapide qu'à son habitude, l'épéiste promène ses lames autour de lui, blessant ses ennemis à grands coups de sabre. Ne ressent-il pas la douleur ? Question stupide, évidemment qu'il la ressent comme tout être vivant ... cependant il prend sur lui et ne laisse rien transparaitre. Chaque mouvement qu'il effectue l'abime un peu plus. Lentement, il sent son corps faiblir tandis que les armures de métal tombent les unes après les autres. Ses attaques affaiblissent grandement les troupes du Seigneur Noir, mais à quel prix ... ? A force de bouger en tous sens, le tissus blanc recouvrant sa plaie vire au rouge sombre. La simple plaie s'est élargie, laissant place à une entaille profonde. Le chevelu vert se sent déséquilibré, tout à coup il bascule vers l'avant. La douleur a eu raison de lui, le voilà sous son emprise, complètement paralysé. Il tente de se relever mais sans succès, ses membres refusent d'obéir. Toutefois il arrive péniblement à relever la tête et voit le coup s'approcher sans pouvoir rien y faire ... La lourde botte d'acier vient percuter sa pauvre face. Tel un pantin, le garde est projeté quelques mètres en arrière. Le choc lui a également fait lâché ses 3 sabres. Totalement désarmé, il git sur le sol.

Galastop tente à nouveau de bouger mais n'y parvient toujours pas. Il est en très mauvaise posture, des armures arrivent pour lui asséner le coup de grâce. Malheureusement pour elles, le Faucon Vert n'a pas l'intention de mourir ici ! Rassemblant les dernières forces qu'ils lui restent, il se traine vigoureusement pour récupérer ses sabres. Il en rengaine un rapidement et s'équipe de ses deux autres. Finalement il se relève, tenant approximativement sur ses jambes, faisant fièrement face à ses ennemis. Les Darknuts chargent. Il pare difficilement un coup, puis un second, manquant de s'effondrer encore. Son corps est faible à cause des quantités importantes de sang qu'il a perdu mais il tient malgré tout debout. Par miracle l'épéiste esquive même une lame qui lui aurait été fatale. Dans un élan de folie ce dernier se permet aussi d'effectuer un salto arrière. Fort heureusement pour lui le saut est réussi et c'est de cette façon qu'il échappe une nouvelle fois à la mort. A la suite de cette acrobatie, il fonce sur ses adversaires et en abats deux, en les décapitant proprement. Toujours sur ses gardes, il esquive ensuite d'un pas rapide sur le coté une autre attaque. L'épéiste s'apprête à feinter un nouvel ennemi quand sa jambe droite flanche. Légèrement déséquilibré il utilise un de ses sabre pour se ressaisir en le plantant dans le sol. Bien qu'il ne soit pas tombé, Galastop n'est pas parvenu à esquiver le coup. L'arme du Darknut lui taillade le flanc gauche, lui arrachant au passage un juron de la bouche. Son visage se crispe alors de douleur tandis qu'un autre ennemis en profite pour lui transpercer l'épaule droite. Suite à cette blessure son bras, comme si vidé de toute vie, se laissa tomber le long de son corps, complètement inanimé. Galastop agrippa alors fermement le manche de son sabre gauche et expédia aux Enfers ces deux monstres d'un seul coup, les coupant purement et simplement en deux.

« Fais chier ! Mon bras droit est en trop mauvais état ! Tsss, peu importe ... Si vous voulez m'arrêter il faudra me tuer ... Le problème c'est que ma mort n'est pas prévue au programme de cette journée ! »

Brandissant avec arrogance son sabre devant lui, le garde savait que sa situation était plus que critique. Mais que pouvait-il faire de plus ? Fuir ? Certainement pas, si le destin l'avait décidé, et bien tant pis, il périrait ici, se battant pour Hyrule comme il en avait fait le serment. Cependant, une sorte d'intuition lui disait qu'il n'en était rien, et que sa mort attendra encore un peu.


Llanistar van Rusadir


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Jamais Llanistar n'avait connu cela. Une telle puissance...C'était incomparable avec tout à quoi le noble avait déjà été confronté. Même son pire ennemi ne possédait pas un tel pouvoir bien qu'il ait été capable de balayer un régiment entier par le souffle de sa voix. Ce que vivait l'héritier des Rusadir était saisissant. L'extase du Vir procurait à chaque fois assez d'énergie pour obtenir des capacités surhumaines pendant quelques instants...Mais ce que lui offrait le parasite était bien plus important. Llanistar sentait qu'il pouvait puiser autant qu'il le voulait dans son être même et cette réserve lui apparaissait comme une réserve sans fond... Comme si le Vir était une source même d'énergie. Une source créatrice. Un être d'essence divine.

Le nordique déplia les doigts de sa main noire, aussi dure et froide que le métal. La sensation qu'il en avait était étrange. Il sentait parfaitement parfaitement l'absence de sa véritable main mais celle ci s'adaptait si bien à lui qu'elle lui semblait naturelle et éternelle. Et la force qui l'habitait...le terrifiait autant qu'elle l'excitait. Il avait tranché une armure enchantée d'un unique coup. Qui pouvait il jusqu'où il pouvait pousser son pouvoir à présent? Il sourit en y pensant. Peut être même jusqu'à tuer Ganondorf. Si il y parvenait... Les récompenses seraient immenses. Il serait anoblit en ce pays. Il aurait droit à une faveur et il pourrait demander une armée. Une armée pour prendre sa revanche...
C'est alors qu'il comprit. En puisant dans le Vir, il le laissait entrer dans son esprit. Ces pensées ambitieuses n'étaient pas les siennes mais celles du parasite ! Il le repoussa violemment hors de son esprit.


*Pourquoi te fermer ainsi des portes, Rusadir ? Si tu cessais de me résister...*

*Tu me détruirais.*

*Quelle importance si tu obtient ta vengeance? Ne me mens pas en disant que tu attends encore quelque chose de la vie outre de voir le Kairn Jehovaren ramper à tes pieds.*

Llanistar garda le silence. Il savait que le Vir venait de marquer un point mais il ne parvenait pas à l'admettre. Le désespoir ne l'avait pas encore envahit au point qu'il remettre son destin entre les mains d'une créature si fourbe. Sans perdre un instant de plus, il fonça dans la mêlée.

Encore sous le coup de la surprise, les Darknuts ne réagirent pas dans l'instant...Trop tard pour eux. Trois tombèrent avant d'avoir levé leurs immenses lames. Un quatrième ne put armer son coup et un autre mourut alors que son épée retombait lourdement sur Llanistar. Ce dernier ne revenait pas de la puissance de son bras. Son arme était resté la même mais l'énergie qui le parcourait lui permettait de trancher l'acier noir des armures comme du beurre. Après quelques instants, une dizaine d'ennemis gisaient sur le sol, fendus en deux. Et alors que la ligne des soldats commençait à se fissurer, Llanistar se jeta en hurlant sur les Darknuts qui harcelaient les hyliens, tranchant, esquivant et se fendant sans relâche. Il ne ressentait aucune fatigue, aucun essoufflement... Comme si le sang d'un Dieu coulait dans ses veines. Les minutes s'enchaînèrent sans qu'il ne se relâche et toujours plus d'ennemis tombaient. Certains l'éraflaient de leur tranchant, certains parvenaient à le percuter mais aucun ne le fit reculer ni tomber. Il se crut presque revenu dans les champs de Rheinnir, sa plus grande victoire.

Mais alors qu'il achevait son dernier adversaire, un tonnerre jaillit de la grande porte et s'abattit au milieu des serviteurs de Ganondorf. Les cris de ces derniers fut atroce, emplit d'incompréhension, de tristesse et de colère. On eut dit qu'ils maudissaient ce maître qui semblait les condamner sans aucun respect pour eux et leur dévouement. Les armures tremblaient, se jetaient contre les murs pour faire cesser la douleur, hurlaient de voix stridentes et insupportables, se lamentaient ainsi que l'auraient fait des hommes avant de chuter et de s'immobiliser définitivement sur le sol déjà couvert de cadavres et de sang.

Le silence écrasa alors le Grand Hall de la Citadelle. Tous les combats avaient cessés et les regards se tournèrent vers la porte. Les soldats fixaient avec angoisse en la direction de laquelle était venu leur délivrance...et pourrait venir leur mort. Tous s'attendaient à voir le Seigneur du Malin la franchir en personne tant ce retournement de situation paraissait inexplicable. Peut être avait il décidé de terminer lui même le travail ? Peut être allait il les foudroyer ainsi qu'il l'avait fait pour ces propres serviteurs. Mais rien de cela ne se produisit. Avec un son de machine, le mécanisme de l'un des quatre verrous tourna sur lui même, entrainant d'autres pièces dans une précision digne d'une horloge et enfin, il tomba. L'une des quatre ailles avait été nettoyée. Des murmures de soulagements parcoururent les rangs des soldats et enfin, plusieurs d'entre eux crièrent de joie.

Llanistar lui même n'en revenait pas : ils avaient tenu. Le nordique resta quelques instants là, à fixer la porte à présent à quart ouverte mais néanmoins toujours close. Alors, il décida de ne pas perdre de temps et, repérant des officiers encore débout, il se rendit à leurs côtés. A mesure qu'il approchait, leur conversation se fit audible.


"... commandant ... mort. ... y a personne pour diriger. Qu'es-ce qu'on fait ?"

"Fiez vous à moi." Il s'était campé devant eux, la main sur son épée au fourreau.

"Vous... Je sais pas qui vous êtes mais moi je vous dois la vie. Vous vous êtes jeté sur l'un de ces monstres alors que j'étais à terre. Mais...votre main."

"Sans importance. Et vous ne me devez rien, vous êtes toujours des nôtres, cela me suffit. Mais nous ne devons pas perdre de temps. Que ceux qui ont des connaissances en médecine soigne les blessés. Que ceux qui tiennent encore debout gardent l'entrée de la citadelle, les accès aux ailles et que le reste vienne avec moi devant la porte."

"Oui, vous avez raison. Mais vous êtes... ?"

Llanistar eut une seconde d'arrêt. Depuis qu'il avait quitté son pays, il s'était choisit un nom d'emprunt. Un nom du peuple, commun et qui n'attirerait pas l'attention. Il lui arrivait parfois d'en changer, à un tel point qu'il en oubliait parfois qui il était réellement. Mais cette fois ce ne fut pas le réfugié qui parla...

"Sir Llanistar van Rusadir."


Elle s'était retirée dès que l'orbe avait été brisée. Sa main saignait toujours, mais son esprit tentait de faire abstraction. Elle avait tenu aussi longtemps qu'elle avait pu avec les Aspics, mais le temps lui avait semblé relativement court. De plus, les paroles de Nabooru tournaient dans ses pensées, la harcelant. Elle secoua la tête en fermant les yeux, puis se reconcentra sur son objectif. Elle rejoindrait la grand salle où se déroulerait la suite des festivités, et aviserait une fois sur place.

La douleur s'imposa toutefois à elle et elle s'arrêta. Les quelques Aspics qui restaient avec elles s'arrêtèrent, fronçant les sourcils.


"Continuer jusqu'à la grand salle sans moi, mais avant de faire quoi que ce soit, vous attendrez que je vous rejoigne. Nabooru et ses acolytes nous ont infligés des dégâts, nous devons être prudente. Toi, tu restes avec moi."

Elle désigna la plus jeune du groupe, qui leva les yeux au ciel, visiblement peu heureuse de cette décision. Peu lui importait, cette jeune fille avait été très -trop- fougueuse dans les appartements, aussi c'est d'elle qu'elle craignait le plus d'imprudence si elle la laissait prendre de l'avance.

Elle s'agenouilla et sortit des bandages d'une bourse qu'elle portait à la ceinture. Elle prit le temps de panser la plaie, sans s'encombrer de faire la conversation avec la gérudo. La jeune fille des sables était là en sécurité, car son combat magique quelques instants plus tôt l'avait épuisée. Elle serra une dernière fois la bande recouverte d'onguent, et se releva. Elle fit signe de la tête à l'Aspic, et elles se remirent en route.

Elles empruntèrent de longs couloirs sombres, passages masqués par les ombres que la prêtresse avait appris à connaitre lors de son "enseignement" avec les Profondes Ténèbres. Il fallait rejoindre le hall sans se faire voir, au cas où la situation ne permettrait pas d'apparaître sans risque. Elles tombèrent rapidement sur le groupe des Aspics, qui se retournèrent à leur arrivée. La gérudo qui l'accompagnait rejoignit les rangs, et la prêtresse observa la scène.

Elles se trouvaient en hauteur, sur une sort de balcon dominant le hall. Elle ne s'exposa pas outre mesure, mais elle crut comprendre que les combats avaient pris fin. Comme pour répondre à ses interrogations, la haute porte qui dominait la pièce émis un son de mécanisme.
Elle pesta contre elle même. L’orbe brisée libérait un des verrous. mais était-ce la sienne ou celle d'une autre aile ? Peu importait. maintenant, elle devait se tenir à l’affût des évènements à suivre.



[ Voilà, c'est juste pour préparer la suite :3 ]

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Roshu Aaron


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Le groupe d'assaut de l’appartement rejoignent tous le grand hall . Tous le monde repoussaient le groupe de résistant , composé de Darknuts et des nouvelles arrivantes , les Gerudos . Le groupe était déjà arrivé et combattait les Darknuts . Roshu , lui , était toujours en haut des marches . Il descendait lentement , évitant de touchant quelque chose avec sa main droite . Même pas pour essayer de comprimer sa blessure au bras gauche . Il repensait au coup de sabre infligé par cette famme . Il avait pu mourir . Mais il repensait encore . Il se battait pour quoi ? Le bien , oui depuis sa 1ere mission à Solar mais maintenant ... Si il devait faire justice , c'est de faire vengeance et la vengeance , c'est comme un ange déchu . Croyant faire le bien , il ne se préoccupe de lui et non des autres . Ne connaissant pas la rédemption . Et si Roshu se rangeait de son coté ? Cet ange vengeur ? Pour cette " Justice " . Non , aidez les autres ... Il n'avait pas réaliser qu'il était arrivé dans le grand hall . Plus rien , seulement le vent du désert qui souffle sur les guerriers encore debout et les corps gisant au sol . Ainsi que le cri de victoire des guerriers . La bataille à touché sa fin mais seulement contre ses darknuts . La phase 2 de l'opération va bientôt commencer .

Roshu s'écarta des guerriers et alla vers l'escalier qui devait prendre . Celui où est parti son chef Conan ainsi que ses nouveaux compagnons . Il attendait leur retour , en esperant qu'il s'en sortiront indemne . Il regarda sa main droite ensanglanter . La plaie a fini de coaguler mais il fallait un nouveau carreau . Il prit encore une fois la chemise d'un soldat tomber en combat , arracha un morceau et fait un nouveau carreau . Il essaya de de le maintenir fermé pour voir si ça lui fesait mal et c'est le cas . Maintenant tous ce qu'il reste à faire c'est d'attendre et bien sur , être à l'affût d'éventuel événements . C'est beaucoup trop calme , ça cache quelque chose .


[ Voila je reste en stand by pour la 2eme partie ^^
EDIT : Merci Eisuke d'avoir fait la remarque , je suis désolé , je n'était pas attentif quand j'ai lu le post de Llanistar...]


Eisuke


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[ Roshu, y a plus d'ennemis. Lis le post de Llanistar, les Darknuts ont tous été foudroyés
EDIT : Pas grave Roshu c'est le genre de truc qui peut arriver et qu'on peut corriger donc bon :3 ]


Son travail fini aux Oubliettes, Eisuke revenait au Grand Hall. Tout aussi tranquillement qu'il l'avait quitté ; car il s'attendait surtout à revenir en plein coeur d'une bataille monumentale contre ces satanées armures vivantes presque invincibles. Ou pire : se retrouver seul au milieux d'elle, si jamais les soldats restés au combat n'avaient pas tenus. Il ne se pressa donc pas, attendant aussi et surtout que sa jambe soit de nouveau utilisable à 100%.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il arriva sur place ! Car, un brin pessimiste, le voleur n'avait pas imaginé se retrouver dans un lieu... Calme ? Aucun bruit de bagarre. Aucune lame s'entrechoquant. Finalement, au grand soulagement du garçon, les défenseurs avaient non seulement tenus, mais plus encore ils avaient vaincus tous leurs ennemis. Il souligna tout de même le peu de forces restantes, les nombreux blessés et les corps des morts qui jonchaient le sol en compagnie des redoutables Darknuts.

Il ne jeta aucun coup d'oeil vers l'immense porte. Seuls les quelques soldats et guerriers de tout horizons restant debout retenaient son attention. Parmi eux, il reconnut celui qu'il avait tiré d'un mauvais pied, un peu plus tôt. Ce garçon qui s'étaient jeté sur les ennemis, en premier. Mais il était dans un sale état. En parcourant de son regard le reste du champ de bataille, il vit aussi l'autre guerrier qui leur avait demandé de se disperser dans les ailes de la Citadelle. Le reste, il ne connaissait pas, même de vue.
En même temps, il s'était embarqué dans cette histoire seul. Et perdu au milieux d'une myriade de soldats d'Hryule, il n'avait pas pris le temps de faire connaissance avec ne serait-ce qu'un d'entre-eux. D'ailleurs, il ne le voulait pas, il n'était qu'un combattant de plus dans ce merdier sans nom.

Il ne lui restait plus qu'à attendre, vu les circonstances. Tant mieux, car cela lui permettrait de refaire ses batteries en magie, ce qui n'était pas plus mal sachant qu'ils avaient à peine fait la moitié du travail. Il avait presque envie de repartir dans une autre aile pour aider les autres, mais... Non. Ils s'en sortiraient. Enfin, il l'espérait.
N'ayant aucune connaissance des arts de guérisons, il ne pouvait aider personne, malheureusement. Alors il resta près de la porte, épaule gauche contre le mur, et attendit patiemment le retour des autres.
Pour l'instant, il n'avait pas vraiment pu exprimer tout son art du combat. Peut-être cela viendrait-il avec la suite... ?


Sepoh


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Résister ... tel était le seul et unique mot que la Puissance des Ambrés avait à l'esprit. Ce simple verbe, aussi basique soit-il, occupait toutes ses pensés. Il fallait tenir peu importe le prix. Sa mission, son devoir, son parcours de rédemption, le garde l'accomplirait même si pour cela il devait en mourir ...

La bête si vigoureuse il y a encore quelques instants manque maintenant d'ardeur. Le chevelu vert en piteux état tente vainement de parer les coups de ses assaillants à l'aide de son seul bras encore valide ... l'autre étant trop abimé pour bouger. Les lourdes armes des Darknuts s'écrasent férocement sur le sabre que l'épéiste brandit. Chaque impact l'affaiblit un peu plus, mais il n'a pas le choix ... Trop blessé pour se mouvoir rapidement, il ne peut que rester sur place et empêcher l'acier froid des ennemis de découper sa chair en se servant de sa propre lame comme bouclier. La contre-attaque lui est quasiment impossible tant les créatures démoniaques ne lui laissent pas de répit. Frappant inlassablement sa lame, elles sont déterminée à en finir avec lui. Est-ce déjà la fin ? ... Résister ... Le mot refait surface à nouveau, apportant avec lui bravoure et force. Non, l'épéiste ne tombera pas aujourd'hui. Regroupant toute l'énergie qu'il lui reste, il se décale, esquivant par la même occasion quelques coups meurtriers, puis finalement abat son sabre sur l'un de ses adversaire. Le fer file à toute vitesse ... mais malheureusement s'arrête net. L'armure est intacte, le sabre trop abimé par les coups a perdu de son tranchant. L'Ambré tente machinalement de dégainer un second sabre en bon état avec son bras droit ... sans succès. Son bras ne bouge toujours pas tandis que le Darknut lui, lève bien haut le sien.

L'attaque de l'ennemi n'aboutira pas fort heureusement. Alors que ce dernier était prêt à taillader Galastop, le monstre fut pris de spasmes et s'écroula au sol. Ses congénères l'imitèrent dans un vacarme assourdissant où cris et bruits métalliques se mêlèrent. Les Darknuts n'étaient plus, retournés à leur état d'armure sans vie le hall était nettoyé de toutes menaces. Cris de joie et acclamations ne tardèrent donc pas à résonner dans la pièce. Ils avaient résisté, de plus un des verrou de la porte venait même de se désenchanter. Leur bataille n'avait pas été vaine. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de l'épéiste alors qu'il se laissa tomber, fatigué par ses combats.

Le dos collé à la pierre froide, le Faucon vert fixe sans émotion aucune le plafond. Il se sent faible. Son corps lui semble rouillé, et pas seulement parce qu'il est blessé ... Plusieurs fois lors de cette confrontation il s'était fait avoir comme un débutant, le Chasseur de Prime s'en serait sans doute mieux tiré que l'Ambré. Triste constat que voilà : le temps et les combats ne modifiaient pas qu'en bien les capacités des guerriers ...

Toujours allongé, l'épéiste porte à sa bouche le goulot d'une bouteille de rhum (gardée soigneusement dans l'une de ses grandes poches et miraculeusement intacte), et s'offre une bonne rasade. Après quelques gorgées du précieux liquide, il finit par se relever, et se dirige vers la grande porte où le reste des troupes s'est rassemblé attendant patiemment son ouverture. Dans les quelques hommes présents, il reconnait Llanistar, blessé lui aussi mais bine en vie, ainsi que celui qui lui a porté secours, l'homme dont il ignore encore le nom. Profitant du moment de calme, il s'approche de lui.

« Merci pour ton aide camarade ! Mon nom est Galastop. Le moment est peut-être mal choisi, mais je tenais à te remercier. Je n'ai pas grand chose à t'offrir pour m'avoir ... sauver ... si ce n'est une simple invitation. Ce n'est pas un véritable cadeau, j'en suis conscient, mais accepterais-tu de rejoindre nos rangs, nous, fiers défenseurs d'Hyrule ... nous, Rédemption d'Ambre ? »

La proposition allait-elle le séduire ? L'épéiste n'en avait aucune idée, et bien qu'il s'adressait à l'homme, il ne le regardait même pas, son regard était figé sur la porte qui venait à l'instant de perdre son deuxième verrou.


Llanistar van Rusadir


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"Ser, vous voulez un verre de remontant ?

Le fait qu'on l'appelle ser au lieu de sir ne gêna pas Llanistar, il sourit au soldat et prit le gobelet de bois qu'il lui proposait. Rien ne pouvait lui faire plaisir en cet instant qu'un peu de vin. Alors qu'il buvait à grand trait, il sentit le "sang des dieux", comme on l'appelait par chez lui, parcourir son corps de l'intérieur et le réchauffer alors qu'un fort gout amer envahissait sa bouche. Sans aucun doute le vin était il mauvais mais les bienfaits de l'alcool restaient présents. Il se sentit tout de suite un peu plus léger, un peu plus alerte. Ces impressions étaient trompeuses mais elles lui faisaient un bien fou, en cet instant où il en avait besoin.

Le Rusadir avait tenté de pas jeter un oeil dessus, ne voulant pas affronter la terrible vérité, mais il dût finalement s'y résoudre lorsqu'en tentant de s'asseoir, il ne put s'aider de son bras gauche. Alors il ramena son poignet à la hauteur de ses yeux et fixa longuement le vide qui avait envahit l'endroit où se tenait autrefois sa main. Elle avait disparu dans le chaos de la bataille, surement carbonisé avec les Darknuts. Mais qu'était il donc sans elle ? Ca n'était pas lui qui avait survécu à ce combat. Il ne devait pas sa victoire à lui mais au Vir. Si le parasite ne l'avait pas étrangement aidé, sans doute que le noble imiterait les soldats tombés au combat au cours de cette sanglante journée. Qu'adviendrait il donc de lui à présent ? Un noble sans gouvernance n'était qu'une épée. Si il perdait ses mains, il perdait toute utilité, tout sens dans sa vie. Lui avait la chance de posséder le Vir mais user fréquemment de son pouvoir revenait à creuser sa tombe à grande vitesse. Le parasite se nourrissait de la vie et rien ne saurait l'attendrir.
D'ailleurs, il remarqua subitement que ce dernier avait cautérisé la blessure. La cicatrice apparaissait propre et nette alors qu'elle n'aurait dû refermer la plaie qu'après le passage du chirurgien et plusieurs semaines de repos. Le pouvoir du Vir pouvait donc guérir ? Etait il réellement aussi maléfique que Llanistar le croyait. Il se plu à croire qu'il pouvait y avoir du bon dans cette créature pourtant si fourbe et violente. Reprenant un verre, il chercha à oublier pour quelques instants cette perte qu'il aurait, il le savait, énormément de mal à accepter.


Qu'allait il donc devenir, la question le tourmenta. Pouvait il encore vaincre le Kairn et obtenir sa vengeance avec un bras valide ? Son épée était bâtarde, elle pouvait se manier d'une main mais cela exigerait de lui un entraînement long et éreintant. Ou peut être une véritable main... Un excentrique à la cour du Kairn racontait souvent comment il avait obtenu sa jambe de métal articulée. Il ne pouvait courir avec et boitait sérieusement mais il pouvait plier le genou devant le Roi alors que son amputation avait été faite au dessus du genou. Une main de métal, c'était une idée à creuser.

"Llanistar Ironhand. Ca sonne plutôt bien."

Mais encore fallait il survivre à ce jour. Il se leva et alla au chevet des blessés, écouter leurs plaintes et fermer les yeux des mourants. A chaque âme qui passait dans l'autre monde, qu'importait le grade ou l'âge, il répétait les mêmes prières. En son pays, c'était aux mourants de les prononcer mais ceux ci ne les connaissait pas et Llanistar se sentait redevables de ces hommes valeureux. Ainsi, sa voix chantait à voix basse pour chacun.

« Voilà que j’aperçois mon père et ma mère

Voilà que j’aperçois assis tous mes proches décédés

Voilà mon maître, qui siège au Paradis

Le Paradis est si beau, si vert

Avec lui sont ses hommes et ses enfants

Il m’appelle, alors emmenez-moi à lui »

Lorsque le dernier des agonisants eut trépassé, il resta assis auprès de lui, adossé au mur. Tant de morts pour sauver un simple prince... Un sang de noble valait il tant ? Surement pas. Mais Dun Loireag était plus que du sang et de la chair, il était un symbole, une voix, une autorité, un espoir. Si longtemps qu'il vivrait, Hyrule ne se rendrait pas et Ganondorf serait tenu en échec. Il restait maintenant à espérer que ce dernier n'ait pas décidé de tuer son prisonnier avant leur arrivée...


Devant lui, des silhouettes blanches et grises virevoltaient, dansaient et chantaient au rythme d'une musique qu'il avait imposé. Ses ombres s'étaient vite retrouvées en surnombre et il ne s'était pas attendu à une victoire si tôt. Valheim s'était battu au delà du raisonnable et il se trouvait là finalement, à ses côtés, observant avec attention. Guilia avait instillé la peur et l'abattement chez ses ennemis et ils sortiraient de leur aile harassés, blessés. Sa femme, dans sa beauté et sa passion avait déchaîné les flammes mortelles du désert contre la traîtresse et attendait d'assister à la suite du spectacle.
Et devant les yeux du Seigneur du Malin s'achevait le destin du dernier orbe, réduit à une sphère de verre sans intérêt puisque dépossédé de son pouvoir. Le gérudo savourait une coupe de vin, se délectant de la surprise du conseiller et de sa réponse à l'invitation. Ses lèvres se retroussèrent, formant un sourire carnassier.


"Il n'est pas de doute possible, vous apprécierez mon hospitalité..."

Il était d'ailleurs temps d'organiser l'arrivée de ces impudents. Le piège était parfaitement réglé. Après l'attaque des darknuts, rares étaient encore les combattants capables de se battre. Or la principale faiblesse du sortilège était sa tenue dans la durée. Plus il y aurait de guerriers, plus la Croisade Sanglante devrait se débarrasser d'eux rapidement... Mais Ganondorf n'était pas inquiet, comme toujours. Ceux qui se perdraient dans les ténèbres n'auraient pas une seule seconde de répit... Et la mort les guetterait. Withered et Tsubaki sortirent des ombres pour apparaître devant lui. Ils leur sourit et hocha la tête en signe d'approbation. Tous ses croisés avaient fait de leur mieux... Mais il fallait plus qu'une épée et de la force dans ce cas. Lorsque l'on vous attaque, tout doit être utilisé pour châtier les impudents...Et Ganondorf était loin d'avoir déjà tout dévoilé aux hyliens. Le Ranch avait vu la victoire d'un Ganondorf guerrier. Celle de la Citadelle Noire verrait un Ganondorf Sorcier ! Il se leva alors, dominant la grande salle.

Si haute que son plafond se perdait dans les ombres, la grande salle était un immense espace quadrillé de colonnes dont le trône du Seigneur du Malin, surélevé, occupait le centre. Impossible de se méprendre, le gérudo était bel et bien le roi en ce lieu. Déjà comme il était debout, les ombres et les flammes qui habitaient ce lieu se rassemblaient. Esprits mineurs mais légions, elles se nourrissaient les unes les autres et vivaient en une parfaite symbiose. Certains vinrent danser autour des croisés, d'autres s'aventurèrent prés de leur maître, lequel rit comme lorsqu'un père voit ses enfants jouer. Il inspira profondément puis leur présenta son poing...Et la triforce de la Force. Il était à peu prés certain que nul autre ne saurait accomplir un tel sortilège sans un pouvoir égal à celui des dieux et cela donna encore plus de force à sa voix lorsque l'incantation retentit.


"VERBUM MEUM, QUOD TENEBRAE MAGNA !"

Aussitôt les flammes disparurent, retournant dans les autres mondes et laissant la place à des ombres, toujours plus d'ombres, tant d'ombres qu'il devait être devenu impossible à un mortel de voir clairement à plus de trois pieds devant lui.
Les ténèbres étaient omniprésentes et il était devenu aisé de s'y perdre. Si aisé...
Ganondorf fit signe à Koume et Kotake d'aller attendre les intrus dans les salles prévues. Car le gérudo n'était pas fou au point d'affronter plusieurs dizaines de guerriers en même temps. De tout ceux qui pénètreraient dans la grande salle, un sur trois seulement arriverait face à lui. Les deux autres seront guidés par les ombres et amenés dans deux salles où ils encourraient la fureur de la glace et du feu. Au fond de lui, Ganondorf était impatient de voir leurs visages brisés et les larmes couler sur leurs joues. Le seigneur du malin avait soif de sang et de désespoir pour ses ennemis...Et il comptait bien l'épancher. Dans un vacarme ahurissant, le dernier verrou de la porte tomba, autorisant l'entrée aux ennemis du Haut Roi.
Un gémissement vint alors du haut de la salle, misérable. Avec un ricanement, Ganondorf actionna le levier à sa droite et les chaînes glissèrent jusqu'à ce que son prisonnier, enchaîné par les poignets, soit amené à sa hauteur. Le gérudo plongea son regard dans celui de Dun Loireag et eut ces mots :


"Qu'importe oh combien ils sont venus nombreux pour te sauver, tu ne sortiras pas d'ici...Et eux non plus!

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Llanistar van Rusadir


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(vide)

-Qu'es-ce qu'on fait?
-Moi j'entre pas là dedans ! Plutôt crever !
-On doit vraiment aller chercher le prince là dedans?


"VOS GUEULES !"

Llanistar lui même se posaient mentalement ces questions. Il était en train de se reposer, adossé à un mur quand le premier verrou était tombé. Aussitôt, le vacarme avait tiré toute la compagnie de sa torpeur et de nombreux soldats s'étaient redressés, l'arme au poing et inquiets. Mais un dernier obstacle empêchait toujours l'ouverture de la Grande Salle et rien n'était venu les assaillir. Néanmoins la tension était palpable et le nordique sentait déjà que cette atmosphère lui pesait. Quand il y repensait, cette journée n'avait été qu'une succession d'épreuves plus mortelles les unes que les autres.
Il fixait le moignon de sa main perdue quand le dernier verrou était tombé. Dans l'instant suivant, il s'était redressé et aboyait aux soldats de former une ligne de défense autour de la porte, malgré la peur qui semblait se répandre dans les coeurs des hommes. Tirant sa propre épée, il était allé se placer devant la ligne, tentant de paraître le plus courageux possible, bien que lui même effrayé. Ganondorf lui avait prit une main, il pourrait bien lui prendre sa vie. Et alors, le vide, le néant. Il ne resterait bientôt de Llanistar van Rusadir plus qu'un nom vite oublié dans les pages de l'Histoire. Et pour toujours il serait un traître, un parricide incestueux et adepte des pires perversions. Le vainqueur écrivait l'histoire...Et c'est pour cela qu'il ne pouvait être vaincu en ce jour !


*Valenrya...C'est pour toi que je ne peux mourir. Je n'en ai pas le droit.*

Et soudain, l'immense porte noire s'ouvrit. Les deux battants tournèrent vers eux et révélèrent...Le rien.
Voilà ce qui terrifiait tant les hommes de la Couronne. Ils étaient soldats, guerriers, habitués et formés à se battre contre un ennemi égal à eux et bien réel...Mais s'aventurer dans une pièce si noire les emplissait d'une terreur sans nom. Llanistar dût admettre que son coeur n'était plus si valeureux à la vue de cette masse compacte et surnaturelle de ténèbres...Il lui semblait qu'en ce lieu, l'obscurité avait un corps et qu'elle pouvait s'en prendre à ceux qui s'aventuraient en elle. Et le plus étrange était la réaction du Vir. Lui même se trouvait méfiant devant un tel spectacle. Pourtant le parasite n'avait jamais caché son gout pour les ténèbres.
Alors que faire ? Il était encore temps de s'en aller, de laisser les Hyliens régler leurs problèmes, de fuir ce pays et de retourner à Artensyr pour obtenir la vengeance et le repos éternel... Mais Llanistar fit un pas. Ce pas était pour la jeune fille dont les yeux retenaient des larmes alors qu'elle appelait son peuple à l'aide. Il en fit un deuxième. Celui ci était pour la princesse qui régnait avec autant de sagesse que de bonté. Un troisième pas fut fait pour une autre femme, 6 ans auparavant qui lui avait sourit une dernière fois, sa femme et sa soeur...Son amour, dont on l'avait privé par le fer de la hache de bourreau. Et tandis qu'une unique larme allait percuter le sol du grand hall, Llanistar pénétra dans les ombres.





[hrp]Que ceux qui désirent accéder à la deuxième partie postent à ma suite. Le tirage au sort pour savoir qui se perdra dans les ombres ou non se fera ensuite. Ne racontez pas où vous allez, vous ne décidez pas.[/hrp]


Nabooru avait finit par retrouver le reste de l'alliance. Son avant-bras brûlé lui faisait mal, mais la gérudo qu'elle était s'en fichait éperdument. Elle avait bien plus important à penser.

A son soulagement, il n'y avait pas énormément de pertes. Tant mieux...bien qu'elle ne fit rien paraître. Elle était frustré d'avoir échoué à son entreprise...ayant tenté de faire rentrer les choses dans l'ordre. Elle ressentait de la pitié pour cette prêtresse, car ayant très bien connu le ressenti qu'elle avait pu avoir...

Les orbes étaient détruites, au prix d'immenses efforts. Ils touchaient bientôt au but. Nabooru ne pouvait s'empêcher de sentir l'adrénaline lui monter. Voilà qu'elle allait peut-être se retrouver de nouveau face à Ganondorf. Face à son armée, mais du mauvais côté, cette fois, et non du bon...

ça prouverait qu'il n'avait pas réussi à l'avoir. Elle tiendrait bon, guiderait ses soeurs, résisterait.

La tension montait, mais la crainte n'était pas connue des gérudos. Au contraire, quand il y avait des batailles, elles s'y jetaient corps et âmes, telles de dangereuses danseuses aux lames sanglantes et redoutables. Les grandes portes s'ouvrirent, leur donnant accès à un antre de Ténèbres.


- ça ne m'étonne pas de lui...toujours à se montrer en spectacle.

pensa-t-elle tout haut, bien que discrètement. Elle voulait surtout démontrer à ceux qui étaient derrière elle qu'il ne s'agissait que d'une mise en scène et qu'il ne fallait pas se laisser impressionner. Car se laisser impressionner, c'était la mort assurée...
Il fallait rester sur ses gardes. Et parfaitement sur le qui-vive. Nabooru se prépara ainsi.

Elle affronterait, bien qu'elle n'appréciait pas les ténèbres. Elle y avait passé 7 ans de sa vie sans en sortir, après tout, alors oui, cette prochaine pièce la happait dans de très mauvais souvenirs...juste avant qu'elle ne soit sous le contrôle des sorcières.
Cette fois, Nabooru était déterminée à ne pas se laisser avoir. Elle n'égarerait plus son âme ainsi, elle ne se laisserait pas submerger. Bien qu'elle ne pouvait s'empêcher de réentendre mentalement les hideuses voix qui lui demandaient sans cesse "joins-toi à nous", et sa voix répliquer "Jamais", de plus en plus...monotone, presque comme si elle était morte.

Ces Ténèbres allaient l'entourer de nouveau. Elle allait les percer. Coûte que coûte.

Elle serra donc son sabre dans les mains, faisant face, comme tous les autres, qui ignoraient évidemment tout ce qui se passait en elle, qui était en train de lutter pour surmonter le traumatisme qui lui avait été causé.

Mais n'était-ce pas dans les principes des gérudos de relever les défis ? Elle relèverait donc cette épreuve.

Elle était prête.

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Orpheos


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Orpheos avait finalement couru depuis les sous-sols, accompagné de Kotaro et d’Impa, ses deux alliés qui lui avaient sauvé la vie dans la sombre bibliothèque, face à Withered et Tsubaki.
Leurs pas s’arrêtèrent à l’entrée ouest du Grand Hall, où ils retrouvèrent ce qu’Orpheos n’aurait pas imaginé.

Sur le sol noir de la salle, des dizaines de corps de soldats morts accompagnaient les innombrables restes de Darknuts, vides, inertes et sans plus aucune vie. La bataille avait visiblement fait rage tant au rez-de-chaussée que dans les souterrains ; Orpheos s’était attendu à ce qu’elle ne soit pas terminée à son retour. Les quelques survivants, parmi l’armée royaliste, étaient ligués face à une grande porte ouverte béante sur des ténèbres parfaitement insondables. Le musicien mit quelques instants à reconnaître celle qui, lors de son arrivée, était fermée par quatre grands verrous enflammés. Lorsqu’il comprit, un seul nom se forma sur ses lèvres.


-Dun…

Il n’était venu que pour le sauver, lui, son ancien disciple et collègue. Lui, le bien-aimé de sa meilleure amie, qui lui avait confié la mission de le sortir de cette citadelle. Comment cette porte avait-elle pu s’ouvrir ? Il n’en savait rien, mais il avait dans l’idée que briser cet orbe, dans la bibliothèque, était peut-être à l’origine partielle de cette ouverture.
Enjambant quelques cadavres appartenant aux deux camps, Orpheos s’approcha en silence de la porte, et de ses deux battants ouverts sur les murs peu éclairés du hall. C’était pour ceci que tous ces hommes étaient morts. C’était pour ouvrir cette porte, et pour avancer dans l’obscurité qui se trouvait derrière. Pour Dun, et la princesse.

Face à la porte, Orpheos reconnut Nabooru l’exaltée, mais aussi l’un des généraux qui avait mené les troupes dans le désert. Il n’avait plus qu’un moignon à la place d’une main. Navré pour lui, le musicien s’estima néanmoins chanceux de ne pas avoir atteint ce stade de blessures… Avec un seul pan de sa cape blanche déchiré, lui était en bonne forme physique, et il en aurait besoin pour affronter ce qui attendait devant le reste des troupes, tapi au fond de la nuit.

Ces ténèbres ne l’effrayaient pas. C’était avec elles qu’Orpheos combattait. Mais elles l’hypnotisaient presque, focalisaient étrangement son attention, à tel point qu’il en oublia la présence de Kotaro et d’Impa derrière lui. Il n’avait réellement pas peur : il était curieux de découvrir ce qui se cachait là… dans le noir.

Comme mues par magie, ses jambes avancèrent sans hésitation vers la grande porte, à la suite de ses compagnons.

…Jusqu’à pénétrer dans le néant.


Sepoh


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(vide)

Les portes sont dorénavant grandes ouvertes ... pourtant, pas un seul homme ne bouge. La peur paralyse le groupe entier. Le Prince est-il réellement là-dedans ? La question mérite d'être posée. Ou bien est-ce un vulgaire piège du Monarque ? Impossible de le savoir sans pénétrer dans cette pièce, sans plonger dans ces ténèbres, sans s'entourer des ces ombres menaçantes.

Un long bruit d'acier résonne soudainement. Le Faucon Vert vient à l'instant de dégainer son sabre le plus tranchant. Ses doigts, tels des boas, s'enroulent fermement autour du manche. Rien ne pourra lui faire lâcher sa lame, à moins qu'on ne lui tranche la main. L'épéiste aurait aimé être mieux équipé, mais son bras droit est toujours hors service. Quant à ses autres blessures, elles ne sont pas vraiment handicapantes. Evidemment sans elles il bougerait plus facilement, mais il peut très bien se battre avec. Et puis de toute façon il n'a pas le choix.

Le chevelu vert sourit. La peur de l'inconnu a laissé place à l'excitation de l'inconnu. Galastop est presque heureux. Une nouvelle épreuve s'offre à lui, y survivra-t-il cette fois ? Il le faut. La réussite ou la mort ... là sont les deux seules échappatoires de ce sauvetage royal.

Le garde prend une grande inspiration avant de s'avancer d'un seul pas. Il se tourne ensuite vers les combattants derrière lui.


« Aucun retour en arrière n'est possible ! Pensez-y ... Faites le bon choix ! »

L'épéiste se tourne de nouveau et continue son avancé vers les ténèbres, avant de disparaître complètement dans les brumes sombres.[/justify]


Roshu Aaron


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Il vit la grande porte s'ouvrir après que la toute dernière orbe à été détruite . Ce qu'il y avais derrière cette porte , Roshu n'avais jamais vu : Il n'y avais que le noir , le néant , une ombre infini . On ne pouvait distinguer une forme dans les ténèbres mais il fallait continuer d'avancer pour battre Ganondorf et ses sbires . La puissance magique de la femme au cheveux rouge
montre que Ganondorf était plus fort qu'elle donc le combat risque d'être très difficile .

Le sorcier observa le groupe qui allait pénétrer dans les ténèbres . Il en restais plus qu'une poignée de soldat dans leur rang , les darknuts et les croisés ont arracher suffisamment de vie humaine .


" Aucun retour en arrière n'est possible ! Pensez-y ... Faites le bon choix !"

Ces mots sont prononcés par le guerrier au cheveux vert , maniant 3 sabres . Roshu ne s'était pas préparer à ce genre de situation mais il y pense quelque seconde . Qu'est ce qu'il avait à perdre ? Il a déjà tout perdu en se retrouvant dans ce monde ... Mais maintenant , il a des nouveaux compagnons d'armes , des nouveaux amis et des nouveaux objectifs . Donc il va faire tout pour que cet opération soit une réussite et de revenir vivant .

" Je pars devant "

Il prononça ces mots à ses amis du chevalier du phoenix et s'enfonça dans les ténèbres . Tout droit , sans savoir si il peut tomber sur un mur ou pire : dans le piège de l'ennemi


Après le dur combat de la bibliothèque, la sage ne put échanger que de brèves paroles avec le jeune chancelier avant qu'ils ne répondent à l'invitation du Seigneur Gérudo. Pendant qu'ils revenaient en vitesse vers la Grande Salle, Kotaro, un troisième Sheikah, arriva à leur rencontre, et ils arrivèrent à destination à trois.

Le spectacle qui les attendait n'était pas prévu, toutefois. La bataille avait dû être d'une grande violence ici, car même les dégâts que leur groupe avait causé à la bibliothèque paraissaient sans conséquences à côté du tapis de cadavres qui recouvrait le sol cramoisi. Fort heureusement, la dame avait été épargnée de toute grave blessure, et avait toujours assez de force pour continuer cette périlleuse bataille. Ses yeux parurent chercher parmi les présents les jeunes sheikahs l'ayant accompagnée jusqu'à cet endroit, mais à l'état de ce dernier, cela fut parfaitement vain.

Pourtant, tout ceci n'était pas la seule différence qu'il y avait avec la salle qu'elle avait laissée en descendant du côté Ouest. Le principal changement était dans l'énorme porte au fond de l'immense salon. Apparemment, la mission de chacun était accomplie car elle ne leur bloquait plus la route. Derrière elle en revanche s'était révélée une masse informe de pure obscurité. Une noirceur indescriptible qui n'était pas sans rappeler les yeux du maître des lieux. La Dame Sheikah finit par croiser les bras sur sa poitrine, paraissant parfaitement calme, malgré sa mine grave et son regard sévère figé sur leur -prbablement- prochaine destination. Quelques guerriers, dont la Sage de l'Esprit, dans un élan de courage, finirent par s'avancer vers l'inconnu. Le musicien qui était à ses côtés se lança également, concentré sur ces ténèbres opaques à un point qui lui donnait l'air de ne pas contrôler ses pas.

Finalement, la sheikah inspira profondément dans un premier pas en direction de l'endroit où le Malin les conviait si gentiment. À vrai dire, elle ignorait parfaitement où elle allait, et ce qui était susceptible de se trouver derrière ce rideau sombre. Elle s'avançait simplement, fatiguée des discours inutiles ; elle n'avait jamais eu le don de parler, mais plutôt celui de garder le silence. L'inconnu vers lequel elle se dirigeait ne l'effrayait pas, après tout, elle irait là où les Ombres la guideraient.

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Withered


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Le combat dans la bibliothèque ayant pris fin, la gérudo retourna près de son roi via ses ombres. Et le spectacle qui l'attendait était à la fois réjouissant et surprenant. Les royalistes étaient encore bien nombreux, même si certains étaient relativement blessés. Elle aperçut un bref instant ses compagnons Croisés, et leur Seigneur lança une nouvelle phase du spectacle.

Withered en profita alors pour panser sa blessure qui la faisait souffrir et la ralentissait. Apercevant plus loin le cadavre d'une Aspic, elle s'en approcha sans gène sous le regard brulant de la prêtresse. Invoquant ses papillons vermeilles, elle pompa dans le corps sans vie quelques énergies restantes afin de se soigner, et la Reine la dévisagea sans retenue, presque outrée de son geste. Mais elle n'en tint pas compte, trop concentrée sur son soin mineur. Il fallait être de taille pour la suite.

Une fois sa tâche finie, elle s'éloigna vers un recoin sombre afin de pouvoir observer la scène, tout en appelant Liudia près d'elle pour la suite des évènements -autant qu'elle ait de nouvelles cartes en main si elle devait à nouveau combattre-. Elle attendit sagement, observant les Royalistes se jeter sans peur dans les ombres du Roi.




[ Juste pour rappeler que Withered fera bien partie de la suite, tout comme la prêtresse ! ]


Kotaro


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Les excuses que le jeune homme avait offert ne semblaient pas avoir eu de réponse. Préférant ne pas relever, il s'était retourné dans le Grand Hall pour y découvrir l'avancé de la bataille qui y faisait rage. Il retrouva de nouveau dans cette salle, mais elle avait bien changé. Le champ de bataille ne comportait plus d'assaillants, mais le nombre de victime était impressionnant. A la vue de certains cadavres, il eut un léger sentiment de nausée qu'il contrôla.

Kotaro s'en voulait. Il avait été presque inutile lors du dernier affrontement, et il en était du coup ressortis dans la moindre blessure, si ce n'est la blessure morale d'un sentiment de faiblesse. Lorsqu'il releva finalement la tête, il vit un homme vêtu de vert de pied en cap, visiblement blessé et affaiblis qui continuait sa marche vers l'intérieur du château. Kotaro se sentis encore plus mal. Cette personne était-elle capable d'aider les autres dans son état? Ou serait-il un poids mort. Malgré sa faiblesse apparente, le combattant entra dans les ténèbres, et Kotaro sentis un pincement au coeur. Si lui pouvait continuer le combat malgré sa faiblesse, alors le sheikah aussi avait sa place dans ce combat. Personne ne lui prêtait attention, il aurait bien pu fuir. Qui lui en aurait voulu? Il faisait face à un des plus grand maux du monde. Cependant malgré la forte densité de ténèbres présentes en ces lieux, Kotaro ne devait pas flancher. Il voulait pouvoir un jour siéger aux coté de la famille royale d'Hyrule comme un homme de confiance. Un guerrier qui donnerait sa vie pour son royaume et ses habitants. Il ne devait pas flancher. Pas ici. D'un pas résolu, il s'avança dans les ténèbres, prenant une longue inspiration avant de franchir le pas vers l'inconnu.


Eisuke


Inventaire

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Rédemption d'Ambre... Eisuke n'avait jamais songé à rejoindre pareille organisation. L'offre était alléchante, mais il fallait avouer que rejoindre une guilde était bien le cadet de ses soucis. L'esprit d'équipe, la bonté, la galanterie, la bravoure... Autant de qualités qu'avaient les guerriers de Rédemption ; Le voleur ne pouvait pas vraiment en dire autant, et c'est aussi pour cela que la proposition le surprenait.
Il sourit donc poliment à ce Galastop, qui semblait-il avait repris du poil de la bête, et lâcha simplement :

" Nous verrons cela plus tard si tu le veux bien. "

Une manière de dire non diraient certains. Pour Eisuke, c'était surtout qu'il s'en fichait en l'état actuel des choses. Il était bien trop égoïste pour accepter tout de suite, il lui fallait un temps de réflexion... Si jamais il y repensait.

Car les verrous de la grande porte du Hall éclatèrent, les uns après les autres. Et la porte s'ouvrit dès lors, laissant entrevoir que ténèbres et noirceur, dans lesquelles Eisuke s'engouffra à la suite des quelques guerriers restants.


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