Hyrule's Journey

-Gauche, droite… gauche, droite…

Debout dans l’immensité du désert, une femme agitait la main de gauche à droit et vise versa. À chaque mouvement qu’elle faisait, le sable du sol semblait suivre ses gestes. Seulement de petit coup de vent bien évidemment contrôlé par ses mains… La logique était de mise, il ne fallait pas être sorcier pour comprendre que la jeune femme pratiquait l’un de ses pouvoirs. Elle portait une longue cape verte, laissant quelques traits de son visage d’ange et ses cheveux blancs se dessiner à n’importe quel visiteur. Derrière elle, une tente blanche avait été montée avec soin, bien campé au sol pour ne pas partir au vent. Une seconde jeune femme poussait les lattes de tissus pour sortir de l’abris. Elle avança vers la première.

-Tu devrais te reposer Dalba…

Le soleil tapait fort sur leur tête. La journée, dans le désert était faite pour dormir et la nuit pour se déplacer. Seul les ignorants ou les fous osaient dévoré leur énergie au soleil. Dalba n’avait pas tourner la tête, ignorant complètement sa sœur. Celle-ci était habiller d’une bande de tissu blanche qui lui faisait office de parasol fasse au rayon trop fort du soleil. Elle fit quelque pas, minime soit-il, puis finit par posé sa main sur l’épaule de Dalba.

-Viens avec moi…

C’est par un geste fort et incontrôlé que la jeune aux cheveux blancs repoussa sa sœur contre le sol, et tout ça, de manière très violente. Elle se tourna, les yeux emplis d’une telle agressivité. Avançant de quelques pas vers sa victime, Dalba sentit le goût du sang sur sa joue. Sa sœur se leva rapidement puis prit sa sœur par la main pour la rassuré.

-Tu vois, la plaie est encore trop fraîche pour t’agiter comme cela! Écoute la raison, ma sœur, tu dois te reposer pour guérir.

Dalba baissa lentement la tête et leva son bras vers la plaie. C’est à ce moment que le capuchon tomba de sur sa tête et que l’on put apercevoir des bandes tissus tachés de sang. Le visage de la belle Gérudo devint un peu plus blême.

-Reposer, certainement, tu as raison, Sakiah.

Dalba perdit l’équilibre un moment. Sa sœur tenta de la retenir de tomber, mais en vain. Les genoux sur le sol, les mains dans le sable, elle ferma les yeux un simple instant. La douleur au crâne fut plus forte, de sorte qu’une grimace s’afficha dans la figure de la blesser.

Une voix traversait le silence du désert. Est-ce dans la tête une simple hallucination ou est-ce réel? Sakiah se pencha vers sa sœur, pour l’aidé à se relever. Il n’était pas question que Dalba soit part terre, comme une vulgaire mioche. Donc tant bien que mal, ils réussissent à leur deux à relever le corps fatiguer de cette dernière. Dalba posa alors les yeux sur l’inconnu, questionnant sa présence.

-Gérudo, Gérudo… je les aimes tant…

Dit-elle d’un air sarcastique. Sakiah roula les pupilles de ses yeux en soupirant légèrement.

-Pardonner ma sœur, elle est très malade… et son humeur empire de jour en jour.

Le poids de Dalba était beaucoup plus lourd qu'on pouvait le croire. Sa soeur usait de toute sa force pour essayer de retenir le plus longtemps possible... Il fallut même bouger légèrement le corps pour essayer de mieux stabilisé la pose.

-Vous vous.. pourriez m’aider à la transporté dans la tente… Elle doit se reposé!

Dalba tourna le visage vers sa sœur, la poignardant du regard.

-Non… non… je le ferai seul…

Elle lâcha l’étreinte de sa sœur qui se retourna vers la tente. En marchant, Dalba vacilla de gauche à droite, comme une ivrogne jusqu'à ce que son corps faiblit complètement et qu'elle tombe inconsciente. Après cette chute, le sang se mit à couler de plus en plus glissant alors sur le sable chaud. Le corps de Dalba sur le sol, sa soeur fit un mine déçu en avançant vers elle. La jeune femme se pencha et fit pression sur la plaie. Ensuite, elle tourna lentement son visage vers l’inconnu avec un certain malaise.

-Ça serait le bon moment pour venir m’aider, elle est disons trop lourde pour moi. Nous allons la transporter à l’intérieur. Je vous donnerai en échange un coin à l’ombre, le temps que la nuit tombe et comme ça, je pourrai discuter avec quelqu’un d’autre que ma bourde de sœur…

La dernière phrase avait été dit avec une petite haine mais avait été entremêler avec un peu de fatigue.