Krash Boursier à Hyrule partie 5

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Kuro


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Les ordres avaient été plus que clairs ! « Détrousser un marchand et revendre tous ses biens à perte au nom des Chevaliers du phénix, après l’avoir soulagé aussi bien de ses rubis que de sa vie ! ». « Les ordres… » Ils avaient été prononcés par Astre et bien malheureusement pour le disciple, confirmé par la Louve. Yae et lui s’étaient alors séparés à l’aube, un sourire triste sur les lèvres, et une étreinte silencieuse dans la brume avant de se mettre en route. Suivre de telles directives lui importait peu. La basse besogne avait été, durant une période, son seul moyen de survie. Mais la chose était à présent différente. Il aurait pu tuer La reine Zelda en personne si La Louve le lui avait ordonné, si cela lui permettait de pouvoir admirer cette âme aussi noble que triste. Mais voir cette même âme qui le fascinait rejoindre ceux qui avaient tenté par le passé de la rendre définitivement aux Grandes était insupportable. Il avait ravalé sa rage ce jour là dans la forêt et le regrettait amèrement par instant. Pourtant, cette mésaventure présentait quelques avantages : plus que leur localisation, Kuro en apprenait chaque jour un peu plus sur ces hommes qui partageaient la destinée de son Maître. Ils les tenaient en horreur, la chose était certaine et connu de tous dans la guilde mais il leur reconnaissait la perfidie et l’intelligence des stratèges pour mener à bien leurs entreprises. Avantages plus que conséquents de demeurer à leurs cotés et qui permettrait de tirer profit d’une situation propice le jour où la providence le lui accorderait.

Le sable, maître des lieux en cette région se glissait chez tous, invité ou non. La longue cape dont le jeune homme s’était affublé faisait son office. Il arriva aux abords de quelques étals. Il devait se mettre à l’œuvre. Plus vite il agirait moins il attirerait l’attention des femmes-gardes. Il se mit dans sa forme invisible et choisit ça cible : un étranger qui devait probablement être de passage. Marchand ambulant malchanceux sur qui le jeune homme jeta son dévolu. Il plaça le Curare sur la lame de la dague puis s’approcha discrètement. Arrivé dans son dos, il taillada légèrement son cou, suffisamment pour paralyser les muscles faciaux dans l’instant et le reste du corps par la suite. L’homme se raidit sans émettre le moindre bruit. Kuro s’assurant que sa cible était bien paralysée, dissipa sa forme furtive et retira sa capuche dévoilant sa longue chevelure d’ébène et ses yeux écarlate.

« Cah ‘Im ! Il ne restait plus que… mais qui êtes –voummmmmhhhhh ! »


Kuro avait été surpris. Il avait saisit la femme qui s’était présenté et s’était caché avec elle derrière le commerce. Il la maintenait avec force et sa main sur sa bouche ne lui laissait aucune opportunité d’appeler à l’aide :

« Silence ! Il ne vous sera fait aucun mal si vous faites ce que je vous ordonne ! Etes-vous la femme de cet homme ? »


La femme acquiesça toujours « bâillonné ». Des larmes commençaient à perler dans ses yeux. Kuro poussa alors un grand soupire. De tous, il avait fallut que cela soit un homme marié pour cette première tâche. Il sortit un sac de rubis qu’il présenta à la jeune femme.

« Il est encore vivant… pour le moment ! Si vous prenez ce sac et disparaissez avec lui vous vivrez tous deux ! »


La femme acquiesçât sans attendre et pris le sac hésitante. Kuro remit la capuche sur sa tête puis chargea l’homme paralysé dans la charrette conduit par la femme Il récupéra par la même une planche en bois présente dans la charrette. La marchande lui jeta un regard noir avant de s’éloigner à la hâte claquant très certainement la bride du pauvre animal bien plus fort qu’à l’accoutumée. Puis il s’en retourna à sa tâche. L’acte bien que vil s’était déroulé bien mieux que prévu. Il resta immobile un instant pensant à sa chère disciple espérant qu’elle aura autant de chance dans son entreprise. Il attacha l’étendard des nouveaux chevaliers. La tâche la plus pénible devait commencer. Il saisit la planche en bois et y inscrivit « Tout pour 1 unique rubis /Longue vie aux Chevaliers Phénix ». Puis il plaça la planche devant l’étal.

« On s’improvise difficilement marchand après tout ! Cela devrait faire l’affaire »

Sources : Phoenix Knights Consulting Business 2013.


Aurore


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