To Lord and Land ! - Prélude ~

Début de l'hiver - 1 an 3 mois avant (voir la timeline)

Cecilia Iole Mentina


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(vide)

[Ce rp est le lancement de la seconde partie de l'event. Si vous voulez y participer, merci de répondre à la suite ]



Le soleil venait à peine de se lever que Cecilia avait déjà repris la route. Sa tête lui faisait légèrement mal suite à la soirée assez arrosée qu’elle avait eue. Elle avait quitté sa sœur et son amie sans les prévenir, elle savait bien de toute façon qu’elle les reverrait plus tard, il y avait des choses plus urgentes à régler dans l’immédiat. Elle avait averti du danger qui menaçait Hyrule et maintenant, il était temps de le repousser. Les soldats d’Hyrule n’allaient sûrement pas tarder à arriver à la vallée gerudo, annonçant par la même occasion le début de la guerre, et malgré ce qu’elle avait vécu à la forteresse, l’alchimiste était déterminée à y retourner et combattre à nouveau. Il y avait tellement de personnes qui avaient perdu la vie cette nuit-là, tellement de personnes qui étaient désormais aux mains des Dragmires, et la gerudo avait eu énormément de chance puisqu’elle avait réussi à s’enfuir et à donner l’alerte même si elle était blessée, que ça soit moralement et physiquement. Elle se souvint encore de cette sorcière qu’elle avait affrontée, il était temps de régler à nouveau ses comptes avec cette femme et cette fois-ci, les choses se dérouleraient autrement.

Le ranch Lon Lon était enfin visible à l’horizon, la danseuse se rapprochait petit à petit de la vallée gerudo. Il était encore temps pour elle de faire demi-tour et faire comme si de rien était. Plusieurs fois elle se demandait si elle devait vraiment y retourner, les souvenirs et les blessures de cette soirée étant encore présents. Ce ne fut que lorsqu’elle arriva vraiment à l’entrée de la vallée gerudo qu’elle décida de ne plus reculer. La jeune femme progressa dans la vallée gerudo et aperçut un homme à proximité du pont. Il y avait un petit campement d'installé, sûrement celui de cet inconnu. Bien sûr, l'armée royale n'était pas encore arrivée, la route était très longue pour qu'ils arrivent en quelques jours. Une fois près de la tente, la danseuse descendit de son cheval avant que l'aventurier ne s’approche d’elle.


"Vous ne devriez pas rester dans le coin Mademoiselle, l’endroit est dangereux…"

"Je sais très bien ce qu’il se passe dans la forteresse Gerudo, j’étais présente lorsqu’elle est tombée, et je souhaite combattre aux côtés de l’armée pour repousser ces assassins et libérer les gerudos qui sont prisonnières." Elle prit quelques-unes de ses affaires et prononça quelques mots à destination de son étalon avant que la bête ne s’éloigne un peu pour éviter de prendre part dans la bataille. La jeune femme regarda son compagnon partir avant de se tourner vers l'inconnu et continua. "Je suis sûre que vous comprenez les raisons pour lesquelles je suis ici et ne vous inquiétez pas, je ne serais pas un poids lourd, je sais combattre."

Ne sachant plus quoi dire pour la dissuader de quitter les lieux, l'homme soupira et commença à s’en aller avant de s'arrêter quelques mètres plus loin. Il se retourna et adressa quelques mots à l'alchimiste.

"Si vous souhaitez vous reposer et rester ici jusqu'à ce que l'armée arrive, il n'y a pas de soucis."

"D’accord, merci beaucoup !"

L'homme s’en alla, la gerudo ne put s’empêcher de laisser apparaitre un petit sourire sur ses lèvres. Elle n’était pas fière de ce qu’elle venait de faire mais de toute façon, sa décision étant prise, elle ne souhaitait pas faire demi-tour maintenant qu’elle était arrivée à la vallée Gerudo. Elle trouva un petit coin tranquille où s’installer puis elle s’assit pour regarder la blessure qu’elle avait à la jambe. Elle avait tardé à la soigner et la plaie s’était mal refermée, il était sûr et certain qu’elle allait lui poser problème pendant la bataille si elle ne tentait rien pour arranger les choses. Elle avait au minimum quatre jours pour terminer de soigner toutes ses plaies et elle était sûre d’y arriver. Après tout, elle était alchimiste et elle avait concocté assez de potions et remèdes pour arranger les choses.

Elle sortit un livre de son sac et commença à le feuilleter. Les rares plantes qui se trouvaient dans la vallée gerudo avaient sûrement des propriétés intéressantes pour qu’elle puisse s’en servir et élaborer deux-trois trucs. Et au moment même où elle tomba sur le chapitre qui l’intéressait, quelque chose vint se déposer doucement sur les pages du livre, arrachant un sourire à la danseuse. Toujours aussi discret, Papillon d’Hiver l’avait suivi jusqu’à la vallée Gerudo et continuait de la surveiller. Elle posa sa main sur le livre, laissant l’insecte se poser dessus avant de la lever et de l’approcher de son visage pour mieux voir son compagnon de voyage.


"Est-ce que tu penses que j’ai fait le bon choix ?"

Le papillon resta plusieurs minutes sur la main de la danseuse avant de s’envoler et de se diriger près de la tente avant de se poser. Il semblait être d’accord avec le choix qu’elle avait fait et cela la rassurait un peu. Elle avait pris tellement de mauvaises décisions par le passé que maintenant, si elle pouvait éviter la prise de décisions, elle le faisait sans hésitation. La danseuse posa à nouveau son regard sur le livre avant de continuer sa lecture, ces prochains jours allaient être très longs…

Les jours passèrent, l’armée royale ne devrait pas tarder à arriver à la vallée gerudo, enfin c'est ce qu'elle espérait. Cecilia s’était déjà préparée pour combattre, elle avait pu guérir toutes ses blessures mise à part celle à sa jambe où il ne restait qu’une marque incrustée dans sa chair. C’était de la magie noire qui l’avait blessée, et ce n’était pas avec de simples potions qu’elle pouvait soigner cela. Il fallait juste attendre que cela disparaisse progressivement mais en tout cas, cette vilaine blessure ne l’handicaperait pas lorsqu’elle combattrait. Elle attendait avec impatience l'arrivée de l'armée, plus d'une semaine s'était écoulée depuis ces événements et il fallait agir au plus vite.


Eckard Falskord


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(vide)

"Tu m'exaspère."

Il avait beau s'être montré le plus discret possible, ses pas pourtant si feutrés ne semblaient pas l'avoir été. Voilà au moins une heure qu'ils marchaient tous deux dans cette poussière omnipotente. Les remous de la rivière étaient bruyants, et le vent soufflait. L'autre proclamait d'attendre car il avait un caillou dans sa chausse. Il se dépêcha de dénouer les lacets pour en retirer ce parasite infernal qui lui meurtrissait la plante, et le jeta dans le gouffre béant du ravin sans qu'un "plouf" ne se fasse entendre.

"Je te jetterais aussi à l'eau. Quel gros caillou tu fais pour me coller aux basques de la sorte."

Un grognement de mécontentement. Rien de plus en guise de réponse. Comment Endë a-t-il pu faire pour se coltiner ce marchand édenté et dégarni, chargé comme un âne et traînant le pied ? Ce n'était ni le lieu, ni le moment. Le blondinet peinait à conserver son sérieux tant le vieillard était ridicule. Oh, s'il était complètement dénué de bonté, il l'aurait jeté depuis bien longtemps. Son agacement l'empêchait de songer à sa mission, prime intérêt de sa présence dans la Vallée. Tous deux traversèrent le pont au-dessus de la rivière, érodant toujours plus les façades inférieures du ravin.
Le campement était enfin en vue.
"Miracle" soupira le garçon, l'air toujours aussi détaché, blasé. Le commerçant épongea sa calvitie d'une main déjà bien moite. Puis il sautilla comme un mojo jusqu'aux tentes pour y jeter ses nombreuses besaces.

"Je te revaudrais ça, fiston ! dit-il en lui jetant une miche de pain attrapée d'une seule main. Adieu !

- Un vrai caillou." lança le Londëyantien tout en gardant les yeux rivés sur le désert capillaire du vieil homme, la miche en main.

Enfin débarrassé de ce fardeau, le jeune homme continua sa route en direction de la forteresse. Pourquoi avoir accepté d'escorter cet inconnu ? Décidément, il avait toujours le coeur sur la main, même en ayant récupéré de son amnésie. Cela n'avait pas pour autant changé les traits de son visage, toujours aussi inexpressifs qu'après le choc au temple. Pourtant son épée était là, Sverdsol était là. L'aiguille s'était pointée sur le dixième chiffre, d'ailleurs. Une petite pensée pour Saria fit sourire le blond, béat. Et puis Nabooru aussi, il ne fallait pas l'oublier, bien que celle-ci l'effrayât plus qu'autre chose. Il fallait pour l'heure, la sauver.

Un petit coup d'oeil dans le long couloir des deux façades de roches rouge. Point de sentinelle ici, du moins, pas aussi loin qu'il put y jeter son regard. Et aucune aura ne semblait trop proche de lui pour être inquiétante, parfait. Endë rangea le morceau de pain et fit face au mur de pierre. Il brandit son bras droit en l'air et la chaîne magique s'empressa de jaillir hors du dispositif brassard, émettant une lueur bleue comme celle du ciel, découvert. La suite de maillons se ficha dans la roche, solidement. Le jeune homme tira dessus pour s'assurer qu'elle y était bien ancrée et commença son escalade. Plus il montait et plus l'air était respirable, la poussière semblait se dérober, pas très loin, en hauteur. Aussi commença-t-il à défaire l'écharpe qui lui couvrait la bouche et le nez, tout en continuant sa montée. Les rebords n'étaient pas simples d'accès, et plutôt minces : tout juste de quoi poser le bout du pied pour s'appuyer. Sous peu, les crampes viendraient.

La chaîne se défit de son point d'attache. La chute commença, les palpitations naquirent aussitôt, accompagnées des sueurs froides de la frayeur. Le garçon n'eut guère le temps de consacrer son attention sur son système d'escalade mais tâcha de conserver son calme. Il sortit son épée pour la planter dans la paroi, difficilement. Des graviers plus ou moins gros dégringolèrent sur ses mains serrant fermement le pommeau, puis sur sa tête. Il était en nage, mais tint bon. La chaîne pendouillait dans le vide, sans lueur, inanimée. Alors que les chutes s'étaient arrêtées, le jeune homme lâcha sa main droite de son épée et la tendit aussi haut qu'il put. Alors la chaîne se redressa d'elle-même, reprenant cette teinte bleue si particulière, puis s'envola en ligne droite vers les sommets. Plantée à nouveau, Endë entama une seconde escalade, avec l'aide de son épée cette fois, pour les appuis. Ce qui se révélait plus judicieux et plus sûr, fort heureusement. Après quelques quinze/vingt minutes, le blond était enfin rendu au sommet de son objectif. Gravir cette façade n'était pas chose aisée, malgré la hauteur qui n'était somme toute, pas si élevée une fois vue d'en haut. Une bonne trentaine de mètres, tout au plus.

Le garçon s'assit alors, après s'être épousseté les vêtements et les cheveux. Il regarda en direction d'où il était venu, vers la plaine, et planta ses crocs dans la miche de pain après l'avoir préalablement sortie. Endë avait prit une bonne avance par rapport à l'armée, et les dires du Vieux Lion étaient clairs, il fallait être sur les lieux avant les royalistes.
Au loin, la plaine était visible, même assis. Une immense masse de petits points noirs se déplaçait lentement, mais sûrement, vers lui, vers la Vallée, vers la forteresse. Qu'en était-il d'ailleurs, du lieu assiégé ? Le Londëyantien se leva tout en se retournant pour aperçevoir la grande bâtisse Gerudo, la Demeure des Sables comme on avait coutume de la nommer. Elle semblait d'ailleurs bien triste, maculée de sang, percée de mille lames.

L'homme avait terminé son pain. Un sale goût mais il avait faim. Que ne donnerait-il point pour un bon pavé de viande et un peu d'eau fraîche... Cherchant dans ses poches, il trouva un caramel qu'une petite fille lui avait offert au village Cocorico, juste avant son départ. Le bonbon avait à moitié fondu mais il le déballa et lui régla son compte. Sa gourde était réchauffée, elle aussi. Il la porta à ses lèvres malgré tout et tira une grimace. C'était mieux que rien, pour sûr.
Les royalistes arriveraient dans deux-trois heures, il y avait là suffisamment de marge. Le garçon attrapa le masque d'or et de rouge dans son dos, dissimulé par sa cape, et l'approcha de son visage. Il en noua les rubans en prenant garde à ne pas se tirer les cheveux, puis porta la capuche sombre vert-brun sur sa tête blonde. Dès lors, il n'était plus Endë mais la Rêverie Vermeille, rédempteur en mission. Fin prêt, il ne lui restait plus qu'à attendre l'arrivée du Cauchemar Sylvestre, sa collègue de blondeur. Peut-être était-elle déjà sur les lieux ? Rien n'indiquait sa présence mais elle devait assurément attendre un peu plus loin. Une fois que l'armée sera sur les lieux, il faudra de suite identifier Papillon d'Hiver et le Vieux Lion, en cas d'un signal quelconque. De même que Ser Llanistar, général de son titre. Les yeux vermeils devraient tout voir au plus vite, sans oublier les principaux adversaires une fois sur le lieu de bataille. On lui avait fait parvenir l'information comme quoi les sorciers étaient légion dans les rangs du Malin, ce qui l'inquiéta un peu. Mais il avait confiance en lui et en ses alliés, confiance en l'armée et en les capacités de son dirigeant, confiance en ce pays et ses habitants.

L'encapuchonné jeta quelques regards sur l'édifice de sable, au loin, puis avant vers l'orée de la Vallée.
Conservant ses sens à l'affût, la Rêverie Vermeille patienta.


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On lui avait fais passer le message et elle s'était préparée. Quelques jours auparavant elle avait appris la chute de la forteresse Gerudo, place forte de la grande Nabooru. Et comme la blonde s'en était doutée, la compagnie n'avait pas tarder à la contacter. Contre offensive il y allait avoir.

Alors Judith s'était préparée. Et il fallait bien se tenir prête. De un, elle n'avait jamais mis les pieds dans ce désert, ou dans n'importe quel désert que ce soit. Mais elle en avait entendu des histoires.... Un peu angoissé par l'endroit elle s'était renseignée Déjà, sur sa localisation et ses spécificités. Une grande forteresse ancrée dans un bout de montagne.

Ce matin là, l'angoisse de l'inconnu avait disparue. Tout du moins la fille de l'est tentait de la tenir loin, ce n'était pas le moment pour ça. Elle enfila une tenue assez légère mais choisis de ne pas emporter son "uniforme" le trouvant encombrant compte tenue du lieu et du climat. On aurait put facilement la confondre avec une gerudo, si l'on faisait abstraction de son teint très clair et de sa longue natte ivoire dans son dos.
Mais même si elle avait choisis d'abandonner sa tenue, elle cachait son identité par une grande capuche rabattue, et un voile sur le bas de son visage.
Quittant la ville discrètement, l'est était sa destination.

Judith passa tranquillement le petite pont de bois et découvrit un petit campement de fortune qu'elle décida d'ignorer. Apparemment, c'était la bonne route et elle ne s'était pas perdue. Puis, la forteresse se fit apercevoir, ainsi qu'une ombre familière un peu plus haut et à l'écart. Sûrement un membre. Comment avait t-il fait pour grimper là haut ? Peu importe chacun sa technique. Après avoir vérifier que sa lance était bien accrochée dans son dos, l’ascension put commencer. Aider de la paroi et de dague qu'elle plantait parfois pour escalader, elle arriva bien vite en haut. Se hissant sur la paroi d'un petit bond, faisant s'écrouler quelques gravillon au passage.


" Salutations."


Roshu Aaron


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Il était tellement rapide et toujours dans ses pensées qu'il a réussi à semer l'armée derrière lui. Ses pas étaient de plus en plus espacés, il marchait à grand pas et rapidement vers les terres des Gerudos, un endroit où il n'avait plus posé les pieds depuis plus d'un an. Un territoire réservé uniquement pour les femmes mais aujourd'hui devait être une exception. Car la famille Dragmire a reprit ces terres mais contrairement au raid mené pour l’enlèvement du prince déchu, la zone de combat se dérouleras dans la forteresse. Roshu comprit alors le sens de la seconde phrase de sa prophétie. " Les démons resurgissent de leurs terres " faisait mention au Dragmire et leurs terres c'est la Forteresse Gerudo

Le jeune sorcier s'arrêta net. La peur lui prit le dessus. Cette histoire de prophétie, de rêve bizarre et de voix dans la tête le terrorisait de plus en plus. Il avait comprit qu'à la fin, quelqu'un mourra mais le solarien ne savait pas qui. Dans une guerre, plusieurs personnes meurt certes et ce n'ai que les aléas de la guerre. Alors si ce message était un avertissement à celui qui était le seul à pouvoir l'entendre. Roshu mit sa main droite sur son visage et le leva vers le ciel.


"Ce message est vrai mais mon silence ne s'abattra pas."Et il commença à rire pour se persuader que tout ceci ne pouvais pas se réaliser mais au fond, il y croyait quand même. Une larme le trahit. Roshu l'essuyait avec sa main tremblante et le regardait. "Pourquoi j'accepterais ma mort" Le garçon aux cheveux bleus se retourna et apercevait au loin une masse de soldat. L'entrée de la forteresse n'est plus très loin, devant lui se trouvait une terre aride qui faisait un contraste avec la plaine et sa terre verdoyante. Roshu prit sa baguette droite et le serra très fort. Le sorcier entrait dans une zone hostile, il se peut que des Gerudos tendent des guet-appens vu qu'elles sont maître de ces lieux. Il avançait prudemment.

Roshu arriva sans encombre au pont, ce qui est rassurant. La bataille n'a donc pas encore commencé. Le soleil commençait à taper fort sur sa tête et la folie commençait à attaquer le sorcier qui possède une faiblesse dû au rayon solaire. Il mit sa main dans sa poche et sortit son masque pour se protéger du soleil. Avant de le porter, il le regarda longtemps d'un air pensif. L'ancien phoenix se ressouvenait de tous les moments qu'il a vécu à Hyrule, son arrivée, les chevaliers du Phoenix, le peuple Kokiri, l'attaque du marché... Après l'avoir mis, il traversa le pont.

Il n'y avait que quelques éclaireurs près de la tente et une femme qui attendait. L'armée ne devrait pas tarder à arriver. Quand un des soldats interpellèrent le jeune sorcier en voyant sa carrure d'adolescent :
" Les civils doivent évacuer la zone, nous ne voulons pas des dommages collatéraux "
"Je ne suis pas un civil, je peux me battre. J'ai battu sur ces terres , y'a quelques temps lors du raid contre Ganondorf et je m'en suis sorti vivant."

"Vivant" résonnait dans sa tête, Roshu baissa les yeux puis il allât patienter dans la tente. A l’intérieur, il pouvait enlever son masque. Le solarien s’allongeât sur un lit de camp, histoire de reprendre ses forces pour le combat, peut être son dernier combat. Il était toujours effrayer pour cette prophétie alors s'il devait mourir, autant le faire héroïquement, qu'on s'en souvienne. Après quelques instants, le jeune sorcier retrouva son énergie. Le voila maintenant engagé dans la bataille, il ne pouvait plus faire machine arrière, le jeune sorcier va devoir faire face à son destin.

"Geronimo..."


Swann

Cygne Noir

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[Koukou les keupins o/]  


On lui installa les jambières. Puis les gantelets de fer noirs. Ensuite les deux plaques lui protégeant tout le haut du corps, à l'avant et l'arrière, sans avoir au préalable omis une très légère côte de maille, peu efficace mais pouvant se révéler salvatrice à l'occasion. Ses yeux vairons contemplait la jeune femme qui se reflétait dans le miroir ; la mine affreuse des mauvaises nuits, peut-être même un peu pâle à cause d'une quelconque maladie, provoquée sans doute par le conflit magique intérieur qui la tiraillait de part en part. Les quelques potions ingurgitées depuis la prise de la Forteresse avaient eu le mérite de grandement calmer les douleurs - peut-être aussi s'y était-elle habituée -, mais ça ne l'avait pas guéri pour autant. Rien ne la guérissait. 

" Cessez donc de bouger, ma Dame ", dit avec insistance sa jeune servante gérudo.
" D'habitude, je la met toute seule. "

Elle soupira avant de plonger ses yeux dans ceux de son propre reflet, tandis que la gérudo finissait de lui installer tout l'attirail du Cygne Noir. Peut-être que ça allait être sa dernière bataille ainsi vêtu d'ailleurs, du moins pour un long moment. L'armée du Général s'était mise en marche depuis quelques jours déjà, et selon les derniers rapports elle n'allait pas tarder à frapper les dragmires de plein fouet. Swann avait accueilli la nouvelle avec une sombre mine, comme dérangée. Vivre une deuxième bataille aussi sanglante en si peu de temps, ça n'était pas fais pour elle. Ça n'avait pas de sens... Bon sang, que les temps étaient difficiles en Hyrule. Et ils n'avaient rien trouvé de mieux que de venir se ruer à leur encontre. Non, la guerre c'était pas son truc, ça n'avait rien de propre. 

" Un bien triste visage que vous affichez là, ma Dame. "

Elle ne lui répondit pas, sûrement déjà plongée dans cette triste journée qui s'annonçait. Intervînt alors une guerrière, qui entra dans les appartements de la jeune femme sans sommation. Elle l'informa de l'arrivée très proche des troupes royalistes, et de la préparation des leurs, et aborda un dernier point avant de s'en retourner vaquer à ses affaires. Quelques éclaireurs ennemis avaient été aperçu tout proche de la forteresse. Certains avaient même franchis le pont et escalader les falaises pour se percher à leur sommet. Cependant, ils ne portaient pas la tenue des soldats habituels. 

Ce fut tout ce qu'on lui indiqua. L'assassin savait qu'il fallait faire quelque chose à leur propos, et d'ailleurs elle voulait faire quelque chose depuis un bon moment déjà. Le temps pressait, et l'arrivée de l'armée ainsi que la présence d'ennemis sur leur territoire allait précipiter les événements. Elle reçut des mains de sa servante son casque noir comme l'ébène qui ne laissait pas même transparaître ses pupilles, dissimulées dans les ombres. Fin prête, elle sortit de ses appartements, laissant sa servante ranger la pièce avant de faire ce que bon lui semble. Elle se mit en route, le pas léger et rapide, en direction de la Cour Intérieure. Dans les couloirs, elle croisa l'une de ses sœurs, probablement celle dont elle se sentait le plus proche pour l'avoir connu le plus tôt : Songe, sa sauveuse du désert. 

" Ma sœur ", souffla la jeune femme, la voix transformée par le fer et l'acier, avant de la retenir en l'attrapant délicatement par les épaules. " Va prévenir le Seigneur Ganondorf de l'arrivée imminente de Llanistar et ses troupes. Dis lui que les préparatifs sont pratiquement terminés, et que ses troupes l'attendent. Et enfin, préviens-le qu'ils n'arriveront pas depuis le pont, que je me charge de ce problème. Attends ensuite mon retour à l'entrée. "

Elle attendit sa réponse, pour s'assurer qu'elle ait bien tout enregistré, puis elle sortit d'entre les murs pour retrouver une grande partie des troupes en dehors qui se bousculait dans un certain brouhaha. Toutes et tous étaient déjà prêts pour la bataille, ou étaient en passe de l'être. Il ne fallait plus qu'une apparition de leur Roi pour qu'ils soient complètement préparés. Elle fit signe à un groupe d'entre-elles déjà prêt, composée d'une quinzaine de gérudos environ, pour qu'elles la suivent. Elle remarqua aussi le Traqueur, non loin, qui se dirigeait dans la même direction. Le Patriarche avait-il lâché son chien ? Ou bien agissait-il de sa propre volonté, pour une fois ? Qu'importe. Tant qu'il apportait son soutient à ce petit assaut...

Les archères suivirent le Cygne Noir un moment dans l'étroit passage qui menait jusqu'à la Vallée Gérudo. Elle ordonna à dix d'entres-elles d'escalader les parois, chose aisée vu leur équipement léger, afin d'aller déloger les imbéciles s'étant approchés d'un peu trop près de leur forteresse en pensant que les éclaireurs ne sauraient pas les voir, perchés tout en haut de ces falaises. Puis elle poursuivit son chemin avec les autres, en direction du pont. 

Il y avait un campement, de l'autre côté. Elle ne fit pas attention une minute de qui il s'agissait, car son attention était toute braquée sur le pont. Dissimulées derrières les parois de façon à ce que l'ennemi ne les voit pas, les archères préparèrent leurs flèches dont elles enflammèrent le bout. Swann remarqua alors que le Traqueur avait disparu de son champ de vision, lui qui était encore visible quelques minutes auparavant. Elle espérait qu'il n'ait pas passé le pont, ou dans le pire des cas qu'il ait prévu son chemin pour le retour. 
Elle leva le bras, puis le baissa, et alors cinq flèches de feu s'envolèrent dans le ciel pour retomber sur le pont en bois. L'une d'elle mis même le feu à l'un des cordage du premier coup. D'autres flèches furent tirées, tandis que des explosions retentissaient et que les dix guerrières qui escaladaient les parois de la falaise finissaient leur ascension et se dirigèrent vers les rédempteurs pour leur rendre une visite de courtoisie bienvenue. 

Le Cygne Noir n'attendit pas que le pont fut définitivement détruis pour s'en aller, et prit congé de leurs invités pour rejoindre tout de suite la Forteresse et les troupes, sans vérifier que le Limier du Clan ne les suive ou non. Les préparatifs étaient quasiment terminés. Les troupes royalistes n'allaient pas tarder à faire leur apparition et à lancer l'assaut, et les Dragmires étaient prêts à les recevoir de pieds ferme.


[A plus tard les keupins  ]


Lanre


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Il tritura un instant la flute de Skull Kid qu'il avait volé à un enfant perdu. En un instant, il nous éleva aussi haut qu'il était possible de monter sur cette pseudo falaise qui bordait cet espèce de canyon miniature, porte vers la Forteresse. Entre ses dents dormait ces boulettes vertes et feuillues que seuls les plus noirs des Fils-du-Vénérable avaient un jour vu. Non seulement, il était important qu'elles soient humidifiées pour tenir toutes ensembles et ainsi jouir d'un effet des plus efficaces, mais en plus ses mains étaient ainsi débarrassés de tout ce qui aurait pu nous mettre en danger au cours de l'ascension.

Bientôt, notre silhouette se dessinait derrière les deux sots qui s'étaient aventurés à découverts dans un accoutrement aussi ridicule que celui que portait l'animal qui me servait de compagnon. La flute-sarbacane quitta sa hanche, pour rejoindre ses lèvres. Il souffla sèchement, projetant une à une les petites masses sylvestres au pied des ingénus et naïfs ennemis de notre dorénavant Roi à tous les deux. Les vapeurs, portées par le vent ne tarderaient pas plus d'une minute avant de faire effet. Sous peu... Leur sang s'épaissirait bloquant progressivement leurs veines et artères. Et les Trois catins savaient à quel point cela pouvait être douloureux : Fedo n'aurait pu tuer le Lobo qui l'avait éventré s'il n'en avait pas enduit sa lame auparavant.

Et puis il commença à jouer, doucement, pour les pousser à se retourner. Un de ces airs macabres, un de ces airs qui débutait si tendrement, délicatement, pour finir au contraire enfiévré, déchaîné, sans plus rythme ni tempo. Fou. Tout à fait fou. Si les idiots se retournaient ou se lançaient à sa poursuite, dans la mesure ou c'était possible avant que ne s'écoule la pauvre minute qu'il ne leur restait, ils auraient le somptueux déplaisir de se retrouver acculés par une dizaine des ces rousses qui n'éprouvaient aucun remords à frapper de dos. Si le poison ne les tuait pas, sans doute l'acier le ferait !

La course reprit. Nous bondirent, et en un instant furent à nous hors de portée. Ils auraient bien trop à faire pour nous suivre...

Les pattes de l'animal, malsaines, effilées, longues et maigres comme autant de serpents qu'il ne possédait de doigts, s'amusaient à torturer la soie blanche et sublime. Chaque nouvelle rotation qu'il infligeait au fil d'Arachne la Skultulla en brisait un peu plus la beauté, sans en affaiblir la resistance. Ces araignées massives qu'il avait su dompter pour extraire plus de cordage qu'il n'aurait fallu pour couvrir l'ensemble de la plaine d'Hyrule n'avaient guère eu le choix quand le monstre avait commencé à les éventrer une à une. Désormais, le chef d'oeuvre complexe de ces créatures aussi effrayantes que fascinantes se retrouvait tordu, noué, malmené par les doigts osseux et secs de cette maudite chimère. Et tandis qu'il ne fixait sa toile sur une des roches, bien caché tant du soleil que de toute forme de vie qui aurait pu exister, son atroce petite voix murmurait doucement des mots qui aussi pervers et vicieux que le Désert ne savait être fourbe.
Blanc est le fil, blanc
Blancs, les cadavres, blancs,
Blancs, les ossements blancs,
Blanc le fil de l'araignée ? Non, non
La grosse bête dévorer nous avons,
Rouge la soie, rouge les nuages pleureront 
Et sur les gorges blanches nous danserons !

Le Traqueur continuait de tourner la corde autour du rocher, non loin de la dernière prise du Malin. La marque sur sa main droite n'entamait plus sa chair, dorénavant, mais la cicatrice restait suffisamment vivace pour qu'elle ne m'échappe pas. Qu'il fusse question de lui ou de moi, doucement nous commencions à prendre conscience de ce que signifiait véritablement devenir le Limier du Dragmire. Nous comprenions. Et en toute sincérité, chacun d'entre nous y trouvait son compte. Bien qu'il y perdait l'adrénaline de la chasse et qu'il lui arrivât – souvent – de se plaindre de la douleur due à la marque, nous y trouvions notre compte. Il avait espoir de tuer, j'avais espoir de le voir mort. Quoi de plus efficace pour lui ouvrir la jugulaire qu'une belle épée d'acier forgé ? Les Kokiris n'en avaient jamais eu la moindre. En revanche, la guerre promettait de fournir nombre d'hommes en armes tous plus capables les uns que les autres. Aujourd'hui plus que jamais il me devenait possible de le voir étendu au sol, noyé dans un flot carmin. Nous aimions cette voie qui se dessinait sous nos pieds, oh oui nous l'aimions.

"Oui, oui, nous danserons. Des cous et des gorges le Roi-de-l'Eau-Rouge-Qui-Brûle a promis !" Cette joie morbide donnait à sa voix pourtant éraillée au point d'en devenir frêle un ton presque heureux. Il m'était purement et simplement impossible de distinguer ses yeux — je ne les avais vu qu'une seule et unique fois, mais je me le representais devenus immenses et rieurs comme ceux de Fedo quand Selina avait été jusqu'à poser ses lèvres sur ses joues. Cette fois-ci la jalousie ne s'emparait pas de moi, bien au contraire. Cette même adrénaline nous envahissait tout deux. Et, contrairement à ce qui avait été décidé (ce que j'avais pu en saisir, en fait), notre vol démarra avant que le Cygne – trop d'animaux, et bien plus encore à plumes dans les environs – n'en lance le signal. Le Chien voulait grimper ? Il grimperait.

La finesse que l'on pouvait reprocher à ses doigts n'en demeurait pas moins l'un de ses premiers atouts quand il s'agissait pour nous de nous élever à même la pierre. Ses mollets comme ses cuisses, forts de dizaines d'années de pratique nous emmenaient toujours et invariablement plus haut, plus loin. Du moins... Usuellement. Dans le silence le plus absolu qui soit, la bête du Seigneur Ganondorf avait su pratiquer une désescalade parfaite sur le flanc de la falaise. A quelques pieds de nous chantait joyeusement la rivière issue des chutes. Le faciès mutilé de l'hybride – mi humain, mi animal en un sens – se reflétait entre les vaguelettes tranquilles. Si une moitié de son visage conservait un aspect doux et agréable, l'autre était... —

Traverser la rivière n'était en réalité pas si complexe que ne l'avait été le chemin jusqu'au Temple de l'Eau et bien vite nous étions à nouveau en train d'escalader à même la roche. En provenance du flanc Ouest, nous affrontions dorénavant le flanc Est, de l'autre côté du Pont de bois. Lequel devrait bientôt brûler de toute évidence.
Le Traqueur détacha la corde de soie qu'il avait conservé accrochée à sa ceinture jusqu'à présent, pour mieux la fixer à un pan de la falaise. L'instinct lui dictait certainement que le passage le plus évident qui reliait les deux rives ne serait plus praticable bientôt. Je doutais qu'il ai pour autant saisi l'idée du Cygne Noir. 

Nous pénètrent la tente en arrivant par le bas-côté, camouflés par les roches et les Ombres. Il s'arrêta et huma l'air, comme inquiet. « Ca pas sentir les Grands-Bruns-et-Verts-qui-craquent. » Cracha-t-il, avant de se diriger vers les deux hommes, assoupis. Ses mains brisèrent la nuque du plus vieux avant de se diriger vers une caisse, le détournant de son second objectif : la gorge de celui aux cheveux-azurs.

"Pouah !" Souffla-t-il à nouveau en découvrant le contenu du coffret de bois : des explosifs ; de la poudre et de quoi tout faire sauter.

Quand la tente et tout ce qu'elle contenait fut balayée par le souffle surpuissant de l'explosion, nous étions déjà loin. Nul doute que le garçon aux cheveux bleus souffrirait de lourdes séquelles, s'il survivait à la deflagration Le fil de soie s'était improvisé tyrolienne, la bête était rentrée.


Thor Odinson


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Le cavalier fila comme le vent, lui laissant tout juste le temps d'apercevoir son visage. Le Llanistar était en tête, suivi d'un nombre incalculable de soldat, ornant tout le fier blason de la famille royale. Dès lors qu'il se rendit compte de sa stupide erreur, pourtant très facilement déductible, il renonça à son objectif premier et pour lequel il avait passé tout ce temps à la capitale du royaume.


Les chevaux défilaient à une vitesse conséquente, leurs muscles portaient épées et écus de soldats motivés et prêts à tout pour se diriger vers une mort certaine et inévitable. Le point droit plein de rage du blond vint percuter la pierre rugueuse du mur, provoquant le saignement de la chair qui protège les phalanges de ses doigts. Ce temps, tout ce temps qu'il avait perdu, il aurait dû mieux s'informer et s'il avait su, il serait au pire, déjà loin. Abrutit et entêté qu'il était !


La flotte royale et l'afflux de cavaliers descendant la place du marché, finis par s'arrêter. Quelques secondes passèrent où il n'y eut plus rien. Ses talons cognèrent les flancs respectifs du canasson, qui sortit aussitôt de la ruelle dans laquelle il s'était immiscé.

Au loin ils s'enfuyaient. Bientôt ils les dépasseraient. Trois coups au flanc et il disparaissait

***

Le fer rudement mis à l'épreuve durant ce long voyage, continuait a frappé contre le sol au rythme du galop. Bientôt, la verdure de l'immense Plaine, laissa place à la terre, mélangé à quelques grains de sable, que le vent avait su apporté avec lui jusqu'ici. L'encapuchonné, par précaution, posa pied-à-terre en s'approchant du pont de bois, il ne risquerait pas de passer en étant sur son lourd canasson. Il se plaça derrière sa monture et lui tapota l'arrière de la scelle, ordre d'avancer. Vint son tour et prudemment il s'engagea dans cette structure très fragile, où le moindre faux mouvement le tuerai sans doute. Une jambe après l'autre, planche par planche, tenant l'équilibre de son lourd poids en s'appuyant sur les cordes. Le pont tanguait, à gauche puis à droite, menaçant de se briser d'une seconde à l'autre, jamais il n'avait connu une situation si humiliante -bien qu'il n'y avait rien qu'une tente vide- se voir danser sur ce pont était un horrible privilège.


D'un geste vif il jeta sa jambe droite vers la dernière planche -qui se brisa sous le choc- et compléta le mouvement en envoyant sa seconde jambe, chercher la terre ferme. Son genou au sol, il se releva et retira les quelques grains de sable de sa tunique. Il se releva ensuite, en scelle, il continua son chemin jusqu'à la forteresse
***
Les jours passèrent. Quelques semaines plutôt, il avait fait la connaissance d'une femme, en la personne de Swann Dragmire. C'est elle qui l'a placé sous ses ordres, alors qu'il avait accompli sa première vengeance et malgré son manque de pitié, le Nordique était atteint par la malédiction -ou la bénédiction en un sens- que l'on appelle « la dette », au fond il lui devait beaucoup.


Il était à la tête d'un groupe de mercenaire, tous sous les ordres du dit Cygne -composé d'une minorité de femme- qu'il avait formé (ou reformé) à sa manière dès son ascension au post de chef. En tant que chef, il avait jugé bon d'organiser le groupe en quatre unités et avait laissé le choix à ses même unités le choix de leur meneur, qui porteraient la responsabilité à part entière de leur équipe.


Il marchait dans la forteresse, tout en repensant à cela, jusqu'à ce que face à lui se dresse une armure, d'un noir ténébreux, littéralement qui marchait vers la sortie. Derrière elle, une Gerudo qui semblait elle aussi, vouloir sortir. Il laissa passé l'homme en armure et attrapa le bras de la Gerudo « Toi » lança t-il alors qu'elle se retournait vers lui « Dis-moi qui se trouve dans ce... corps de métal » Les yeux de la Gerudo s'ouvrirent grand « Un homme? Il s'agit du Cygne Dragmire, j'ai cru comprendre qu'elle allait s'attaquer au royaliste à l'entrée »

Il lâcha le bras de la Gerudo. Un instant il réfléchit, puis, à son tour sortie par de la forteresse en courant. Au loin il reconnu -à sa démarche très peu commune- l'homme, où ce qu'il en reste, que le Seigneur Ganondorf avait su dresser pour en faire sa propre bête, mais n'y fit pas attention, non, son attention était tournée vers les Gerudo en position de tire, les flèches tendues vers le haut. Puis une main s'abaissa et les archères décochèrent leur flèche.

Il s'approcha un peu plus et compris que la cible des flèches enflammée était le pont de bois qui l'avait mis en difficulté quelques jours plus tôt. Ensuite un grondement se fit entendre, suivi d'un écho. Il tourna brusquement la tête et vit une tente, la même qu'il avait croisé à son arrivé.


Plus loin il vit une jeune femme qui visiblement n'avait pas l'air d'être touché. Il s'assit en tailleur et ferma les yeux. Un imposant nuage noir fit son apparition et se plaça au-dessus de la jeune femme. Puis un second, sortis du premier et se dirigea vers le pont de bois. Du premier en surgit la lumière d'un éclaire qui devait s'abattre sur la lectrice, tandis que du second, surgit un plusieurs fragments de lumière blanche, qui brisèrent définitivement planches et cordes du bois. Nul doute que le feu aurait eu raison du pont bien avant l'arrivé des soldats, il avait seulement fait cela par rancune envers ce pont.

Il aurait pu la tuer, ou la blesser dangereusement, mais il aurait utilisé bien trop de magie et nul doute qu'elle lui serait utile, à l'arrivé de l'armée. Néanmoins, s'il arrivait à toucher sa cible, elle serait assez mal en point pour combattre.

Le blond rouvrit les yeux et se releva. Sans regarder le résultat de son attaque, il s'en retourna vers la Forteresse et se prépara au véritable combat.

[Eh non c'est pas términé u_u]


Llanistar van Rusadir


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La lune le narguait, déjà haute dans le ciel d'été. Une journée de voyage derrière lui, qui lui avait paru insoutenable et cruelle. Llanistar connaissait bien ce sentiment qui l'étreignait à chaque fois qu'il menait une armée au combat : l'impatience du guerrier, cette impression de prendre constamment un retard impardonnable sur l'ennemi, cette sensation que n'importe quelle seconde passée à marcher est de trop. On parle souvent du calme avant la tempête pour décrire les derniers moments avant une bataille... Mais un marin n'attends pas la tempête avec la même envie qu'un guerrier. Alors qu'il se trouvait là, sur cette colline, dominé par cet astre blanc, Llanistar éprouvait un besoin brûlant de se battre. L'esprit en feu, il savait que le sommeil n'allait pas lui venir aisément, ni cette nuit là, ni les suivantes. Cela faisait trop longtemps qu'il ne s'était pas battu et trop longtemps également qu'il préparait l'affrontement. 
On avait installé sa tente sur une motte, surplombant le reste du campement de nuit de son armée. De là haut, il avait vu les tentes se dresser et les feux jaillir les uns après les autres. Dans l'air enfin frais du soir, le nordique avait replongé dans ses souvenirs de général d'Artensyr et revécu les veilles de toutes ses batailles, lorsqu'il tenait la bannière du Soleil Ardent de son roi. A présent, ses couleurs étaient de bleu et d'or et son armée lui devait tout. D'anciens paysans, artisans ou miséreux que la promesse de la paix avait convaincu. Lucide sur la fraîcheur de son armée et son manque d'expérience, il ne pouvait s'empêcher de les prendre en pitié, malgré lui. Ils méritaient surement plus que cela mais Llanistar n'arrivait pas à mieux. Pas alors que la bataille s'approchait chaque jour, à chaque lieue parcourue vers l'Ouest. 

Et puis, il y avait les chants. Le général avait été surprit de constater que ses soldats hyliens chantaient, eux aussi, comme les Artensis, les Markanis ou les Ethéens le faisaient. Dans toutes les campagnes militaires qu'il avait fait, dans toutes les légions qu'il avait commandé, le nordique avait toujours entendu des chants, et il avait toujours adoré cela. Qu'elles soient religieuses, héroïques, romantiques ou paillardes, les chansons l'apaisaient et rappelaient à tous ceux qui les écoutaient qu'ils étaient des hommes qui allaient combattre ensemble, en concert sur le champ de bataille comme autour de ces feux. 

Alors, il fit comme il faisait souvent, avant. Sans s'inquiéter de la force de son autorité, Llanistar prit le chemin du feu le plus proche. En temps normal, il se refusait une trop grande proximité avec ses hommes... Mais ce soir était tout de même spécial et ils sauraient le comprendre. Après avoir contourné plusieurs tentes, il approcha de la lueur du brasier. Des notes de Oud lui vinrent, hésitantes, puis le musicien prit de l'assurance et une mélodie commença. Le général arriva alors près du feu et un grand silence ce fit. Il y avait là une trentaine de soldats, la plupart sans leurs armes, un verre à la main, qui le regardaient avec dans leurs yeux la crainte d'avoir offenser un supérieur. Le plus jeune d'entre eux, un garçon surement trop jeune pour avoir déjà touché à une fille et d'une blondeur à faire chavirer les coeurs, tenait l'instrument comme on tient le fruit d'un vol. Llanistar s'approcha de lui, dans un silence uniquement brisé par le crépitement du feu. Puis finalement, il lui demanda d'une voix sereine,

"Connais tu la chanson du Dernier Verre, mon garçon ?"

La gorge nouée, le garçon hocha la tête. Le nordique s'assit alors à côté de lui, sur une grosse pierre. Les hommes échangeaient des murmures, s'interrogeant les uns les autres sur le geste étrange de leur général. Ce dernier tendit la main vers l'intendant qui se chargeait du fut de bière, et obtint un verre. Alors, il le leva et déclara,

"A votre santé, messieurs ! Et j'espère bien entendre vos voix !"

Llanistar fit alors signe au musicien de commencer à jouer. Malgré son inquiétude, le garçon jouait bien et son instrument faisait une belle musique. Et cette musique eut l'effet sur l'assemblée d'une puissante magie, que bien des savants ne sauraient comprendre. L'angoisse avait quitté les soldats et tous buvaient, plaisantaient et riaient de bons coeurs. Mais lorsque la partie dévolue à l'instrument s'acheva, ils entendirent la voix du nordique qui chantait.
"Of all the comrades e'er I had
They are sorry for my going away
And all the sweethearts that e'er I had
They would wish me one more day to stay
But since it falls unto my lot
That I should rise and you should not
I'll gently rise and I'll softly call
Good night and joy be with you all

A man may drink and not be drunk
A man may fight and not be slain
A man may court a pretty girl
And perhaps be welcomed back again
But since it has so ordered been
By a time to rise and a time to fall
Come fill to me the parting glass
Goodnight and joy be with you all
Goodnight and joy be with you all"

Et Llanistar fut bientôt suivi par tous les hommes qui entouraient ce feu de camp. L'assemblée entière chanta, faux ou juste, grave ou aiguë, timidement ou avec emphase, le détail importe peu. Ce qui comptait pour le général fut qu'elle chante, avec un seul coeur. La fraternité spontanée entre ces hommes, c'était là une des rares choses qui eut pu l'apaiser à cet instant. Et sans doute que la sincérité du sourire qu'il affichait n'échappa à aucun des soldats qui chanta avec lui, sous la lune grise de cette nuit là.
* * *

La bannière des Hyrule flottait dans le vent tandis que Llanistar, flanqué du porte étendard, observait l'aride vallée devant lui. Il se souvenait l'avoir par deux fois traversée lors de l'expédition sur la citadelle noire mais c'était la première qu'il la voyait comme un territoire ennemi et donc un lieu de danger. Derrière lui, le général était suivi de toute ses forces, les derniers régiments achevant de se mettre en formation. Evidemment, il avait prévu que Ganondorf ne se risquerait pas à l'affrontement direct sur la plaine. Le gérudo avait une position de défenseur, il aurait été stupide de sa part de ne pas en profiter. Mais la vallée qui portait le nom de son peuple restait inconnue au général, quand bien même certains de ses officiers la connaissaient assez pour la lui avoir décrite dans ses aspects les plus traîtres. On lui avait même présenté un soldat qui avait travaillé avec son père ouvrier sur le pont qui traversait le ravin et qui connaissait un chemin détourné à travers les gorges et les grottes jusqu'à la forteresse gérudo. Un tel avantage pourrait s'avérer décisif mais l'avoir en main ne rassurait pas pour autant Llanistar.


En tant que vétéran de la citadelle, il savait que Ganondorf avait un goût prononcé pour les embûches et les pièges de toutes sortes. Plus que tuer ses ennemis, le nordique voulait économiser les vies de ses hommes. L'envahisseur semblait capable de rappeler les morts et même d'invoquer des horreurs dans le monde des vivants tandis que les effectifs de l'armée n'étaient pas infinis. Pour cette raison, Llanistar se refusait à avancer avant le rapport des éclaireurs, envoyés sur place. Perché sur la colline, il observait un cavalier galoper vers lui, à toute allure. Plus il s'approchait, plus le général discernait de détails. Il comprit en premier qu'il s'agissait d'un des éclaireurs, plus qu'il semblait à bout de souffle et enfin qu'il avait une flèche plantée dans la cuisse. Aussitôt, le nordique se porta à sa rencontre. Au moment où il le rejoignit, il le retint de chuter de sa monture. L'homme était mal en point mais encore conscient. Llanistar lui commanda alors sèchement,

"Soldat ! Au rapport."

Nul cruauté dans son attitude mais plutôt un pragmatisme expérimenté. Le général voulait savoir du blessé ce qu'il savait pour mieux l'écarter des futurs événements et lui laisser le temps de se remettre. De plus, si la situation était mauvaise à la vallée, il n'y avait plus de temps à perdre ! Après un instant d'absence, l'éclaireur répondit, la voix brisée et le souffle court,

"Les gérudos tiennent le canyon. Elles ont incendié le pont et prit par surprise des guerriers masqués qui vous attendaient là. Dans ma fuite, elles m'ont..."

Il désigna sa jambe, à l'état plus éloquent qu'un long récit. Llanistar lui fit signe qu'il avait comprit et appela un médecin pour lui. Son regard se porta vers la vallée et devint noir. Ces guerriers avaient fait preuve d'une grande imprudence et d'une bêtise toute aussi grosse mais ça n'excusait en rien Ganondorf de leur sort. Si il avait prit de nouvelles vies, le gérudo allait devoir en répondre. D'un geste, Llanistar remit son armée en marche. Bientôt, ils furent sur le champ de bataille, sur la pierre et dans la poussière, aux portes du désert.



[Je sais qu'il y a des fautes de code mais le nouveau lecteur marche pas chez moi donc désolé, mais j'arrive pas à faire un post sans. Si y avait une option pour revenir à l'ancien, ça m'arrangerait.]


-La Déesse du Courage vous donne sa bénédiction pour le vôtre, soldat.
 
Une femme drapée de vert s’avança placidement sur un cheval blanc, et observa l’homme qui se fit bientôt escorter par un soigneur. Elle était assise en amazone sur sa selle, et son corps entier était recouvert d’une longue robe au tissu fin. La tête couverte d’une capuche, elle semblait s’abriter du soleil levant pour dissimuler le sourire froid qui flottait sur ses lèvres pulpeuses.
 
-Général Van Rusadir… commença la prêtresse de Farore, en s’avançant jusqu’à la gauche du concerné. J’ose espérer que ce prologue de bataille n’augure pas de sa suite… Souhaitez-vous prier les déesses ?
 
Le regard perçant de la prêtresse se jucha à la hauteur des yeux bleu-gris de Llanistar. Elle avait rejoint son armée dès que le Calixte du Temple du Temps eut donné sa bénédiction, à la sortie du bourg d’Hyrule.
Pendant tout le voyage, elle s’était tenue non loin du général sans pour autant lui adresser la parole, préférant lui faire sentir la présence de l’Eglise sur ses épaules, en silence. Elle n’avait pour ainsi dire parlé à personne. Alors que bien des hommes avaient murmuré à son sujet.
 
-J’ai apprécié les quelques mots adressés à vos hommes, à notre départ. J’ai apprécié qu’un étranger puisse dire que les Hyliens étaient ses frères, ajouta la jeune femme, malicieuse. Pourtant, ils partagent quelque chose que vous ne possédez pas encore.
 
Llanistar saurait certainement de quoi la prêtresse voulait parler. Elle avait eu vent du manque de foi du général Rusadir. Et pour la fervente religieuse qu’elle était, à Hyrule, terre de la Triforce, l’athéisme ne pouvait revêtir que d’une sombre plaisanterie.
 

-Puisse Farore vous donner le courage…
 
Et la prêtresse repartit juste derrière, un peu à l’écart de l’armée, avant de descendre de son cheval en glissant gracieusement. La jeune femme joignit alors ses mains pour une prière d’introduction, à hauteur de sa poitrine, avant de s’emparer d’un encensoir qu’un homme de l’Eglise lui apporta. A cet instant, l’armée se mit en marche vers la Forteresse.

Dès lors, quand s’élevèrent les bruits de pas, le mouvement en balancier de l’encensoir fut comme un métronome. Un métronome funeste, en rythme avec une chanson de mort, sur laquelle elle adressa toutes ses prières à ces soldats qui se préparaient à tuer… ou à être tués. Elle ne savait pas encore si elle en soignerait sur le terrain, ou si elle se contenterait d’observer.

Croiserait-elle le Sombre Link de l’autre fois ? Ou verrait-elle celui que certains disaient revenu à la vie ? Ce serait au destin d’agir, et aux déesses de contempler. Sous leurs regards, la prêtresse se savait protégée…

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Llanistar van Rusadir


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Lorsqu'il sentit la femme approcher derrière lui, il ne put s'empêcher de frissonner de crainte. Llanistar n'aimait pas la religion ni les dieux, sans oser nier complètement leur existence. De tout temps, il avait agit par lui même et sans se référer à une quelconque forme de pouvoir absolu haut dans les cieux. En revanche, il avait vu bien des hommes accomplir des gestes stupides et insensés pour plaire à ces dieux cruels et tirait de ses souvenirs un dégoût pour les prêtres et tous ceux qui affirmaient connaître les volontés divines. Mais, de tous ceux là, aucun ne le troublait autant que ne le faisait cette femme aux cheveux noirs et aux reflets verts. 

Elle n'eut qu'à arriver à sa hauteur et à lui donner sa bénédiction pour qu'il sente mal à l'aise pour de bon. Ne comprenait elle donc pas à quel point ses mots et sa présence l'empêchait de réfléchir et donc de planifier la bataille à venir ? Surement. Llanistar se rappela avoir un jour sondé l'esprit de cette femme et y avoir sentit des émotions fortes mais perverses. La prêtresse faisait partie des individus dont le général se méfiait, non pas qu'elle put devenir une traîtresse, mais parce qu'il sentait chez elle une violence et un mépris de la vie qu'il avait connu sur des tueurs. 
Mais elle avait sa place au sein de cette expédition, par autorisation directe du Calixte, lorsque ce dernier avait béni les soldats au bourg. Le nordique ne pouvait lui ordonner de partir ni même afficher devant ses troupes son animosité envers elle. Tous ses hommes étaient croyants, ou presque. Et tous attendaient de lui qu'il le soit. La vérité sur ce point importait peu, il fallait conserver les apparences et faire semblant. Néanmoins, subir sa raillerie sur la blessure de l'éclaireur fut difficile et lorsqu'elle enchaîna sur une proposition de prière, le point du Rusadir se crispa sur les rênes de sa monture. Ils échangèrent un regard, que le nordique rendit glacial. Prier à présent, pour un incroyant, lui semblait le comble du cynisme. Des hommes allaient mourir, vaincre ou échouer, non par une volonté divine mais parce qu'il se seront bien ou mal battus, parce qu'ils auront été bien préparés ou non. Il n'y avait à "prier" aux dieux, rien à implorer. Les dés étaient jetés et les dieux eux même ne pourraient plus rien faire quand au sort de ces soldats. L'affaire était aux hommes. Llanistar répondit donc, d'une voix neutre,


"Une blessure ne décide pas d'une bataille. J'ai fait mon possible et continuerait ainsi aujourd'hui à tout donner de moi même pour que l'envahisseur connaisse la défaite. Il destinait ces mots autant à elle qu'à lui même, essayant de s'en auto persuader. Depuis plusieurs jours, il doutait mais savait qu'il n'aurait pas pu aller plus vite. En revanche, je m'attendais à ce que votre champion fut au rendez vous. Si Link a disparu ou s'est défilé... La bataille n'en sera que plus rude à gagner."

Llanistar lui rendait ainsi sa pique verbale tout en exprimant une inquiétude réelle. Son frère de sang n'avait pas été vu, depuis le bourg jusqu'à cet instant précis et ne montrait toujours pas signe de vie. Avait il fuit ? N'était il pas au courant ? Avait il prit un autre chemin ? Le nordique l'ignorait et cela lui faisait envisager le pire. Link pouvait bien être le seul hylien à pouvoir défaire Ganondorf, il était presque un enfant et possédait ce genre d'impulsions typiques de cet âge qui poussent au plus risqué. Il fallait espérer que, si il s'était mit en danger, Farore ne soit derrière lui.

L'armée se remettait en ordre de marche quand la prêtresse lui asséna des mots qui furent plus blessants que tous les autres qui avaient déjà franchit ses lèvres. La religion, assez forte pour le séparer de ses soldats ? Llanistar ne croyait pas, et donc il était ignorant à ce sujet. Il était sincère, lors de son discours. Mais les soldats le suivaient ils lui, ou un général qu'on pourrait changer du jour au lendemain sans qu'ils ne s'en émeuvent ? La "foi" était il un gouffre si large qu'il séparait les Hommes en deux ? Le nordique se souvint alors de la nuit passée à chanter avec eux, à partager leur bière et à les faire rire avec des histoires de chez lui... Ce qu'il avait sentit dans tous ces regards, c'était la fraternité. Et cela, aucune prêtresse ne pourrait le lui enlever.

L'armée arriva rapidement à la vallée et adopta une formation en ligne, barrant toute la largeur de la route, le général et quelques officiers à chevaux, au devant. Finalement, ils arrivèrent au ravin.


Cecilia Iole Mentina


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Les heures passaient et à part l'aventurier, il n'y avait personne dans la vallée. Il semblerait que l'armée n'allait pas arriver aujourd'hui, ou bien qu'elle ait trouvée un autre moyen pour rejoindre le champ de bataille. La gerudo hésitait à se rendre par elle-même à la forteresse gerudo, ne supportant plus d'attendre encore et encore. Finalement, un homme arriva au petit campement et d'après ce que Cecilia avait entendu, ce dernier était de son côté et souhaitait également combattre pour la couronne. Les deux hommes entrèrent dans la tente, sûrement pour se reposer et pendant ce temps, la danseuse fit les cent pas tout en tentant de se calmer.

Elle stoppa brusquement sa marche, le vent qui arrivait jusqu'à elle semblait apporter de mauvaises nouvelles. L'alchimiste détourna le regard vers le pont lorsqu'elle vit cette femme en armure de l'autre côté, accompagnée de plusieurs gerudos. La dernière fois que Cecilia l'avait vu, c'était lorsqu'elle avait Les choses commençaient déjà à mal tourner, elles avaient du apercevoir le campement et elles se préparaient déjà à repousser ceux qui tenteraient de pénétrer dans la forteresse gerudo. Sans attendre, les flèches enflammées étaient décochées en direction du pont qui prit instantanément feu. L'armée n'aurait jamais pu le franchir de toute façon s'il était encore intact mais maintenant, plus personne ne pouvait passer par là pour rejoindre la forteresse gerudo, ou presque. Sur le coup, la gerudo se réjouissait du fait qu'elle maitrisait la magie du vent, elle pouvait facilement contourner le problème.

Mais son sourire disparut très vite. Certes, l’ennemi avait fait demi-tour sans prendre le temps de s’occuper du campement, mais ce que la jeune femme avait aperçu l’inquiétait encore plus. Il y avait quelque chose qui s’était baladé sur les parois de la vallée, une chose qu’elle connaissait assez bien puisqu’elle l’avait rencontré dans le temple de l’esprit et que cela avait tourné à l’affrontement. Il valait mieux rester à l’écart et tenter de se cacher le temps que cette bête se lasse et s’en aille. Cecilia recula de quelques pas et trouva un endroit où se réfugier. Avec de la chance, ce sauvage ne la verrait pas et il repartirait bredouille vers la forteresse Gerudo.

Les minutes passèrent et tout était calme, bien trop calme à son goût. L’alchimiste s’apprêtait à sortir de sa cachette pour voir ce qu’il se passait lorsque cet homme sortit rapidement de la tente et s’enfuir en direction de la forteresse gerudo. Elle se mordit la lèvre lorsqu’elle constata qu’il était entré dans le campement car il y avait cet aventurier ainsi que cet autre homme qui s’y reposaient. Elle espérait vraiment que les deux hommes allaient bien et que cette chose ne leur ait rien fait. Mais alors qu’elle se dirigeait vers la tente, cette dernière explosa, sous les yeux ébahis de la danseuse. C’était sûrement l’œuvre de ce fou, il n’y avait aucun doute, mais il y avait deux personnes dans cette tente, seraient-ils tous les deux morts ? La déflagration avait totalement ravagé le campement et Cecilia pouvait s’estimer chanceuse puisqu’elle n’avait que quelques brûlures alors que ses deux compagnons avaient l’air d’y avoir laissé la peau. Elle regarda avec rage le chemin menant à la forteresse, elle ne pouvait plus se permettre d’attendre que d’autres innocents se fassent tuer dans cette bataille, il fallait agir maintenant.

Et une nouvelle fois, le vent semblait étrange, et pile à ce moment-là, des nuages noirs se formèrent de l’autre côté du pont avant que la foudre s’abatte dans un terrain vague. Ne comprenant pas ce qu’il se passait, Cecilia jeta un coup d’œil rapide de l’autre côté du pont et aperçut un homme blond qui semblait faire demi-tour pour retourner vers la forteresse. D’après ce qu’elle pouvait voir, il avait l’air de venir d’une contrée autre que Hyrule et il devait maitriser la foudre. En revanche, utiliser sa magie comme ça alors qu’il n’y avait personne à l’impact était assez inutile, peut-être que la chaleur du désert lui avait donné des hallucinations. En tout cas, pour qu’il s’en aille sans voir si sa proie était encore en vie, c’est qu’il pensait sûrement qu’elle était hors d’état de nuire, alors que l’endroit où elle se trouvait avec le campement était de l’autre côté du pont, à l’opposé de l’endroit où il se trouvait. Au moins, elle pouvait se rendre tranquillement jusqu’à la forteresse sans que les gerudos se soucient d’un quelconque intrus.

Mais alors qu’elle s’approchait des ruines du pont, elle sentit quelque chose bouger pas loin de l’endroit où elle se trouvait. Se demandant si c’était un ennemi ou un allié, la jeune femme posa délicatement sa main gauche sur le manche d’une de ses dagues avant de se tourner dans la direction de ces bruits. Contre toute attente, il y avait un homme assez amoché qu’elle reconnu assez vite puisqu’elle l’avait vu quelques heures auparavant, c’était l’autre homme qui se trouvait dans la tente avec l’aventurier. Au moins il était en vie et la danseuse espérait que ce soit la même chose pour son hôte. Elle s’approcha rapidement de l’homme aux cheveux ébène pour lui porter secours.

 
"Hey ! Est-ce que ça va ?" Elle fouilla dans sa sacoche avant de sortir un petit flacon enfermant un liquide pourpre puis elle lui tendit. "Tiens, cette potion peut guérir tes blessures."

Elle détourna le regard vers la forteresse, il était temps d'aller se battre, qu'il y ait l'armée ou non. Il y avait eu une victime de trop, le corps de l'aventurier était à peine visible étant donné qu'il se trouvait au cœur de l'explosion et qu'il était totalement carbonisé. La danseuse commença à marcher vers le pont, puis accéléra le pas pour au final courir vers la mort. Elle l'avait déjà frôlé beaucoup de fois et elle ne savait pas si elle allait s'emparer d'elle cette fois-ci mais une chose était sûre, elle allait se battre jusqu'à la mort.

Franchir cette rivière n'était pas compliqué pour elle, même s'il n'y avait plus de pont. Une fine pellicule de vent la porta de l'autre côté et elle continua sa course vers la forteresse gerudo. A vrai dire, elle n'avait encore aucun plan mais elle pouvait toujours improviser selon la situation.


Roshu Aaron


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(vide)

"...Et quand le chant s'éteindra
Alors un silence régnera

Quand un homme bon et integre s'en va en guerre
Les démons et les anges attaquèrent
Mais à quel prix
L'assaut s'acheva et le chant du sorcier fût fini

Et le silence..."

"Pas encore..."
La prophétie n'était pas encore terminé. Dans les songes du jeune sorcier, encore le même cauchemar. La voix rajouta à la prophétie ,qui devrait s'achever par un silence et que Roshu avait comprit sa signification qui est sa mort, de nouveaux événements encore plus terrible restèrent à venir. Ayant l'habitude de ses rêves, au lieu de se lever brutalement, Roshu restait sur son lit de camp, les yeux braqués sur le toit de la tente. Les poings serrés, le garçon aux cheveux azure pensa à sa fin dans quelques minutes ou quelques heures. Le rêveur referma les yeux, se remémorant ses souvenirs à Solar, avec Amy, Myst et Eria, ses meilleurs amis, de sa seule famille, Alex et ses parents morts. Mais quelque chose l'empêchait d'avoir l'esprit tranquille.

" Rah! Quel est ce bruit qui m'empêche de penser tranquillement !"
Roshu entendit un bruit d'étincelle qui l'intriguait, il se leva brusquement et vit au sol le corps d'un homme à priori. Celui qui l'avait vu quelques minutes plus tôt affichait une expression bizarre, il dormait les yeux ouverts. Le jeune homme comprit de suite qu'un ennemi l'a tué lorsqu'il dormait. Détournant ses yeux lentement vers le bruit, il vit avec stupeur une mèche allumée se dirigeant vers la caisse à explosif. Ses yeux affichait une grande peur, elle était grand ouverts .Et là, son cœur commençait à battre de plus en plus vite. Les secondes semblait éternelle L'instinct de survie prit le dessus et sans réfléchir, sans voir si le mort était encore en vie, il essaya de s'enfuir en vain, la mèche atteint sa cible.

L'explosion fût violente. Celui qui eu la brillante idée de mettre la caisse d'explosif avait mit un paquet de dynamite, de bombe en tout genre pour provoquer une telle déflagration. Le corps de Roshu s'envola jusqu’au rebord de la falaise. Le tapage causé par les bombes rendit Roshu sourd momentanément. Le sorcier était encore en vie mais gravement blessé, il ne pouvait plus bouger ne serait-ce qu'un doigt. Son regard étais dirigé vers le reste du campement, partis en flamme. Ne faisant pas attention au bruit de la foudre, qui de toute façon était imperceptible, le jeune Solarien ne bronchait pas et ferma les yeux, voulant accepter sa mort. "Le chant" était celui de l'étincelle et de l'explosion et après le chant vient le silence.

"Je veux pas..."

Quand une personne vint à son secours, il croyait à un miracle des dieux ou à une énorme farce du destin qui le voulait encore en vie, alors Roshu dit à voix basse " C'est toi Maman?" Son ouïe commençait à revenir petit à petit, voyant une potion rouge et entendant les mots " ...Guerrir tes blessures" il bu en petite gorgée l'offrande. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il se sentit plus en forme, ses blessures lui fit moins mal pour au final, disparaître complètement. Les plaies se sont refermées et le sang à disparu. La douleur était encore présente mais un peu seulement. Toujours allongé, il approcha sa main droite devant son visage pour voir le miracle de la nature. Le jeune homme se leva alors et constata de lui même la bénédiction. Heureux d'avoir échappé à la mort, il fit un tour sur lui même, frappa des mains et lança: " Ah ! C'est parti pour le 2eme round !"

Mais Roshu se crispa de douleur, mettant sa main droite au niveau de la douleur qui se trouve au ventre. Malgré tout, toujours apte au combat. Il voulait dire un merci à la personne qui l'a soignée mais elle était déjà parti de l'autre coté du ravin grâce à une magie aérienne.
" C'est une déesse ?!" Comme les anges qui volent au dessus du vide, le Solarien prit cette femme pour son ange gardien, avant de se frapper la tête" Dit pas n'importe quoi. Roshu se dirigea vers là où étais le pont, enfin ce qu'il reste du pont qui n'est plus que cendre, une odeur de brûlé reconnaissable entre mille par le sorcier de feu. Et repensa de suite à la 2eme partie de la prophétie. Sa fin s'approcha à grand pas et elle est en face d'elle. A trop pensé à sa mort qu'il semble voir l'image de la Mort de l'autre coté du ravin, une entité à capuche noir, habit noir et une énorme fauche.

Il prit ses 2 baguettes et serraient très fort ses mains sur ses armes. Roshu fixait le chemin en face et utilisa son sort aérienne Aero Pulse avec ses 2 armes, s'envolant en poussant un
"Geronimo !"et atterrit en face, manquant de tomber. Le jeune sorcier décida de rester en course, malgré sa prophétie pesant sur lui, il ne pouvait pas manquer un événement aussi fantastique. Et puis le Solarien voulait régler son compte à celui qui avait embraser la mèche.


Eckard Falskord


Inventaire

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(vide)

Au loin, on pouvait entendre les équipements s'entrechoquer. Les Gerudos et autres malfaisances indénombrables de Ganondorf se tenaient prêtes à l'assaut. Ou plutôt à la contre-offensive. Le garçon à la chevelure d'or alternait toujours son regard entre la plaine et la forteresse. Depuis quelques minutes déjà, il ne voyait plus l'armée du général se déplacer sur la verte étendue au loin. Les premiers soldats se montrèrent enfin, dévoilant l'entrée de cortège s'avançant avec réserve et un étrange entrain à la fois.
L'air s'agita brusquement derrière le masqué. Les ennemis commençaient eux aussi à se mouvoir, semblait-il. Les perturbations ambiantes lui laissaient sentir que quelque chose de purement maléfique s'approchait -bien trop vite- de lui, de même qu'un certain nombre d'âmes, belliqueuses à souhait.

Tout s'arrêta.

Une musique lugubre se mit à entamer un prélude des plus macabres, enchaînant sur un soli absolument dissonnant dont les mesures semblaient inégales. Le Rêve Vermeil eut alors un spasme atroce le prenant sur tout son corps, une sorte de frisson provoqué par cette musique macabre. Ses poils se hérissèrent brusquement, la chair de poule. Des gouttes de glace perlaient depuis l'échine, glissant vertigineusement le long de son dos paraissant meurtri à présent. Sa respiration s'était littéralement stoppée, comme si le seul sens utilisable à présent était l'ouïe, subissant des ravages encore jamais connus. Comment une simple musique pouvait à ce point correspondre à ce qu'était "la peur" ? Le tempo accélérait de plus en plus, ralentissait de plus en plus, qu'était-ce donc que cela ? En se retournant enfin brusquement, l'encapuchonné n'eut guère le loisir d'observer qui en était le musicien. Il ne vit qu'une ombre effrayante se jeter dans le vide, alors que les sons noirs s'amenuisaient progressivement.
Les nombreux mouvements reprirent alors comme une chevauchée sauvage, et ce n'est que maintenant que le Rédempteur vit le groupe d'une dizaine de Gerudos endiablées fondre droit sur lui et Judith.


"Merde."

Plantant fermement ses pieds dans le sol, en position de combat, il posa sa main gauche sur le pommeau de son épée, afin de dégaîner. Mais sa poigne senestre s'alourdit d'un seul coup, et retomba le long de son flanc, comme morte. L'épée n'avait pas bougée d'un millimètre de son fourreau. Une douleur interne le prit dans la tête, le cou et les épaules. C'est seulement à cet instant qu'il sentit une odeur désagréable lui embaumer furieusement les nasaux : elle s'apparentait à une odeur d'arbres, de feuilles moisies engluées de sève, un senteur de forêt... inquiétante, en plus de le piquer douloureusement.

"Merde !répéta-t-il, tout en voyant les Gerudos s'approcher dangereusement. Il regarda sa collègue avant de mouvoir lentement sa main droite, encore opérationnelle -pour combien de temps encore ?- et la plongea dans l'ouverture de la cape, sur son buste. Il attrapa quelque chose qui semblait être un collier. Une lueur couleur jade jaillit hors de sa main, serrée contre la pierre magique. "J'ai été empoisonné, je ne tiendrais pas bien longtemps."

Jamais on ne l'avait mis dans pareil pétrin. Était-ce ce musicien des ténèbres qui lui avait fait ça, par on ne sait quelle magie musicale ? Ou avait-il respiré des vapeurs toxiques venant d'on ne savait où ? L'homme masqué était persuadé qu'il s'agissait de cette "chose" qu'il avait entraperçu à l'instant, se jeter en contrebas.
Son cerveau se mit à bouillir d'activité, réfléchissant rapidement à une solution pour ce sortir de ce guêpier infernal qui l'attendait à bras ouverts. S'il ne faisait pas vite, il allait mourir. Et tenter de fuir ne ferait qu'accélérer la diffusion du poison dans ses veines...
Une idée lui vint alors, et probablement le seul espoir qu'il possédait. Voilà des lustres qu'il n'avait usé de ses capacités magiques sur le seul élément avec lequel il possédait une affinité.

Le sable.

Il tendit sa dextre vers les Gerudos qui s'approchaient encore, paume ouverte vers le sol, ou plutôt la façade sur laquelle il était dressé, vers le bas donc. Son bras entier se crispait à cause de la magie, et une migraine infâme lui martelait la tête. Son autre main, la gauche, inanimée, s'ouvrit aussi dans un ultime effort, mais impossible de lever ce bras tant il faisait souffrir le martyr. La magie commença a opérer...
Sous ses pieds, la poussière se soulevait lentement, stagnante dans l'air à hauteur des genoux, s'apparentant à un immense nuage orangé et horizontal. Cette opaque masse poussiéreuse prenait en épaisseur à vue d'oeil. Les grains de sables s'étaient mêlés à la poussière pour former un immense tout de saletés aériennes, agglomérées sur les sommets. Les guerriers d'en-dessous devaient certainement se poser moult questions sur ce qui se passait là-haut. S'ils jetaient un regard au ciel, ils verraient une couche sablonneuse s'étalant de ci, de là.
Le Rêve Vermeil retourna rapidement sa main tendue, à présent ouverte vers le ciel, et le sable s'éleva d'un cran de deux mètres. Puis il donna un coup de paume dans le vide, face aux Gerudos qui n'étaient plus qu'à cinq mètres de lui, à peine. Tout le sable qui s'était amassé fut poussé avec force vers les individus féminins, dans une rafale sans nom.

Une tempête.

Momentanée. Le bruit était incroyable, insupportable, celui d'une tornade minuscule, peut-être. Les grains se fichèrent dans leurs yeux, leur nez et leurs oreilles. Et si l'une avait le malheur de pousser un cri de guère, la matière s'insinuerait dans leur cavité buccale jusqu'à les étouffer. Le sable tranchait si bien que des giclées de sang volèrent avec lui, déchirant aussi les vêtements s'ils étaient trop légers. La déferlante se dissipa alors, le sable emporté au loin. L'alliée du membre de la Compagnie Ocre ne fut guère touchée, il avait pris soin de cela. Quand il porta son regard sur elle, il remarqua qu'elle semblait témoigner le même malaise que lui ; le musicien noir...

Quand le Londëyantien constata l'étendue des dégâts qu'il venait de causer, il écarquilla de grands yeux derrière son masque de sang doré. Il n'aurait certainement jamais pensé faire quelque chose de tel, sans s'être entraîné à la magie, jamais, après être sorti du désert. Six Gerudos étaient encore visibles, sur les dix qui courraient plus tôt, et elles se trouvaient bien plus loin que lors du début de l'attaque. Elles agonisaient, griffées profondément, plaies infestées de grains et de poussière, de même que leurs orifices faciaux. Aveugles, mais vivantes, encore. Les quatre autres ont dû sans nul doute tomber de la falaise, emportées par le courant de la vague tempête, mortes à coup sûr.

Il espérait que les autres auraient entendu son message, via la pierre verte, mais que pouvaient-ils faire pour lui venir en aide ? Il pouvait tomber d'un moment à l'autre.

Une explosion retentit en contrebas. Fatigué, il se laissa attraper par sa collègue qui l'emmena rapidement en contrebas. L'action se déroula très rapidement, la migraine ne lui faisait plus trop prendre conscience de ça. Le Cauchemar Sylvestre lui entailla l'avant-bras gauche. Aucune goutte de sang ne perlait au début. Le bras se balançait de lui-même sans qu'il ne puisse le lever, et les fourmillements étaient plus douloureux qu'autre chose, mais la sensation semblait s'être atténuée. Le Rêve Vermeil sentait le vent souffler sur son membre supérieur gauche, puis une, deux, trois gouttes se mirent à couler le long de celui-ci. Il s'attendait à voir un étrange fluide couler, plutôt que son sang, le poison. N'y connaissant strictement rien à celà, de même que tout ce qui touche au domaine médical, ce réflexe fut le bon. Une saignée avait permis au bras de s'aérer quelque peu. C'est alors que l'encapuchonné comprit que ce qu'il avait inhalé lui solidifiait le sang, au vu des gouttes qui n'apparurent que plus tard. Le garçon remercia alors sa compagne de guerre et se hissa de nouveau sur la falaise du côté droit, l'ascension était bien plus simple ici, car les points d'attache fusaient de partout. Heureusement car son bras gauche n'était toujours pas en état de forcer. Une fois en haut et contemplant la forteresse, il sentit une sorte d'électrochoc pulser la totalité de son corps, notamment ses jambes. Il se mit à courir du mieux qu'il put jusqu'à la Demeure des Sables, toujours sur sa falaise. Le bras gauche encore engourdi. Il serra les dents et continuait son chemin de plus belle, accélérant sa course contre la montre. L'avenir d'Hyrule dépendrait de beaucoup de gens aujourd'hui, en partie de lui, il ne devait alors se permettre de lambiner.