A la recherche de la perle rare

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Sortant d'une petite barraque, Jayt sifflote. Le coeur en joie, il décide de partir à la recherche de beautés comme il se plait à les appeler. Il se dirige vers le coeur du Village, cherchant des yeux quelques cibles potentielles. Mais en ce matin gris, la gente féminine ne semblait pas encline à pointer leur magnifique bout de nez dehors.
Il baille, les larmes aux coins des yeux, se grattant nonchalament les fesses. Mais il doit bien vite arrêter son geste, car déjà une jolie blonde sort d'une échoppe, un paquet en main. Il se dirige vers le joyau de sa matiné, presque en sautillant.

"Bonjour jolie fleur ! Besoin de bras solides pour porter vos affaires ?"

La jeune fille sourit, en riant. Néanmoins le sourire du jeune roux n'a pas l'effet escompté, car la blonde refuse son offre. Jayt fait mine d'être abattut, faisant rire de nouveau la belle.

"Je vous souhaite quand même une jolie journée belle dame !"

Le jeune homme quitte l'inconnue. En réalité, il n'a qu'une femme en tête, et sait qu'il cherche à combler le mystère de sa perle avec d'autres femmes. Il courtise, flatte, prend de l'expérience avec les demoiselles, se prépare au grand jour où il reverra la rousse.
Voilà qu'il aperçoit de nouveau un objet de convoitise, sortant d'une ruelle déjà sombre, mais carément lugubre en ce jour gris. Il s'approche d'elle, toutes armes de séduction en avant.

"Oyez, oyez belle demoiselle, je viens de ce pas éclairer votre journée !"


[ Prochain post pour Withered ^^ Tu m'excuseras, je suis rouillé !]


Withered


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(vide)

Le temps brumeux l'avait invitée à sortir. Depuis quelques temps, la gérudo restait chez elle ou avec les autres croisés, travaillant sans cesse. La fatigue commençait à l'atteindre physiquement et mentalement, aussi par ce temps pluvieux elle décida de s'offrir une pause des plus méritées.
Le bourg lui avait semblé une bonne direction, dans le sens où c'était un des lieux où les croisés pouvaient aller et venir. De plus, il y avait une échoppe qu'elle aimait particulièrement, qui vendait toutes sortes de produits plus ou moins... légaux. Le propriétaire sembla ravi de la revoir, du moins c'est ce que laissait suggérer son unique œil. L'homme avait perdu le deuxième ainsi que sa langue lors d'un interrogatoire, et Withered ne s'était jamais attardé pour savoir qui lui avait posé des questions.
Elle acheta quelques fioles de poisons, des herbes et un aiguisoir. Elle glissa le tout dans sa tunique, donna quelques rubis à l'homme et fila comme elle était venu.

C'est quand elle sortit de la rue que tout ne se passa pas comme elle l'avait prévu. Elle aurait voulu repartir dans sa demeure sans un bruit, mais elle ne sait qu'elle mouche piqua le fou qui l'aborda.


"Oyez, oyez belle demoiselle, je viens de ce pas éclairer votre journée !"

Elle ne comprit pas tout de suite qu'on s'adressait à elle. C'est quand son interlocuteur s'approcha d'un pas vif pour se planter devant elle qu'elle comprit qu'elle était la "cible" de cette approche. Elle fut prise de court.
On lui donnait toute sorte de noms. Elle avait été la Sinistre Vipère, d'autres nommaient juste dame froide ou sombre, mais jamais on ne l'avait qualifiée de "belle demoiselle". Et plutôt que de la flatter ou autre, la gérudo rentra instantanément dans une colère noire. Elle s'approcha de l'homme, jusqu'à se coller à lui, et plaça sa main presque au niveau de sa gorge. Sa manche ample cachait la dague qu'elle collait maintenant sur la gorge de Jayt.


"Je te demande pardon ?"

Malheureusement, elle n'eut pas le temps d'en dire plus. Une tierce personne arrivait près d'eux, aussi elle s'éloigna d'un pas, tournant la tête vers le nouvel arrivant.


[ T'inquiète, puis comme ça je m'entraine un peu aussi ! Prochain post pour Acheleus =] ]


Lanre


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(vide)

Il prit son crâne entre ses mains, sujet à une forte migraine. Depuis quelques temps déjà, des douleurs puissantes l'assaillaient, partant des yeux, et remontant jusqu'aux cavités de sa tête. Tout lui devenait dès lors insupportable : sa vue se brouillait, voir se voilait par instant, le moindre son semblait lui arracher les tympans, la lumière lui brûlait aussi bien la rétine que les flammes ne dévoraient les partisans de Got, il y a près d'un demi-siècle. L'Occidentin n'avait pas la moindre idée sur l'origine de ces hémicrânies, et plus il retournait le problème en tous les sens, plus le malaise gagnait en force.
La seule chose dont il pouvait être sur, c'est que l'alcool n'en était pas la cause. Il n'avait pas bu au point de se mettre dans un pareil état depuis bien des cycles, et n'avait de toute façon jamais aimé ça. Cela lui faisait une piste de moins sur laquelle chercher.

Après une nuit des plus désagréables, ponctuée de nausées, de sueurs et de fièvre, passée dans un lotissement plus miteux que faire se peut et atrocement cher (du moins, à l'estimation du client en question), les lourds coups portés à la porte de bois lui rappelèrent l'échéance. Pour dix heures, il devait avoir laissé la chambre vide et propre, et il lui fallait maintenant partir.
L'envie le prit de hurler, mais il n'en fit rien. Au bout d'un moment, les coups cessèrent, et Septentrion pensa pouvoir goûter à un semblant de calme. C'était sans compter sur les nausées.
Le pauvre homme vomit tout ce qu'il n'avait pas mangé depuis une bonne semaine. Chance pour lui, suite aux péripéties de la nuit, il avait pris la peine de laisser une bassine proche du lit. Si l'odeur lui renversait le coeur, au moins n'aurait-il pas à s'acharner pour laver un parquet déjà trop crasseux.
Sa main gauche se referma sur les draps blancs –et trempés de ses accès de fièvre passés–, laissant des plis partir de l'épicentre qu'était son poing tremblant. Dieux ? Que lui arrivait-il ?

Les coups reprirent, et la porte trembla. Pour un peu, il aurait accompagné l'aubergiste en se fracassant ce qui lui restait de cervelle contre les parois de sa chambre.


"J'arrive.", cracha-t-il sur un ton qui trahissait sa colère. Colère contre ? l'Étranger n'aurait su le dire précisément, mais la douleur entachait sévèrement son humeur.

Tant bien que mal, il se tira du lit, et partit à la recherche de ses frusques. Rapidement, dans la mesure que lui permettait son état, il passa son lin noir par dessus des épaules, l'accompagnant d'un pantalon de toile à la couleur sombre. Les seuls habits qu'il possédait, somme toute. A sa ceinture, il passa son fer, équilibrant le flanc droit de son couteau, et le gauche de sa lame, puis enfila sa cape de voyage.
Väals jeta un dernier regard à la bassine, et quitta la pièce, tombant nez à nez avec le propriétaire. Contraint et forcé, il paya le prix fort, allégeant sa bourse de la quasi intégralité de son contenu, pour enfin partir, s'appuyant sur le mur afin d'éviter de s'affaler comme un vieillard.

Son propre état le répugnait, en cela qu'il avait l'impression d'être encore plus privé de ce qu'il chérissait tant : cette liberté qu'il perdait depuis son exil. Plus le temps passait, plus il se demandait s'il n'aurait pas mieux fait de rester et tomber, libre, plutôt que de fuir par obligation et pour survivre. La rage le prit, et il tapa du poing dans le mur. Depuis quand n'avait-il pas montré les signes d'une pareille colère ? Tout cela lui paraissait bien loin.
Le tourne-casaque décida cependant de prendre sur lui, tentant de se rassurer, et se prétendant qu'un bon bol d'air frais du matin chasserait les restes de cette nuit agitée.

Loin d'être certain, il s'avéra néanmoins que ce n'était pas tout à fait faux. Et les nuages gris comme la brume filtrent les rayons d'un soleil qui l'aurait achevé. Mais loin d'être au sommet de sa forme, le Calicien se laissa tomber dos contre la pierre du mur, puis glisser jusqu'à s'asseoir. A peine levé, que déjà il lui faut un instant pour se reposer, beau spectacle que voilà !
Loin du temps, Acheleus perdit sa faculté à jauger le nombre de minutes, heures ou journées qui s'écoulèrent depuis qu'il était sorti de cette misérable auberge (qu'il avait déjà à peine les moyens de s'offrir), mais cette halte, sans le soigner pour autant, lui offrit un répit bienvenu. Encore suffisamment fier pour se remettre debout, et marcher, il erra dans les rues.

C'est toujours dans un état plus que faiblard et un aspect tout aussi criant de ce qu'il était – vulnérable – qu'il déboucha sur ce qui lui parut de loin sembler à une agression. Acheleus garda le silence alors que le présumé agresseur s'éloignait vivement de sa victime, offrant au bâtard la visage de celle-ci. Ses yeux gris sautèrent de l'agressé à l'agresseur. La femme au teint pale et aux cheveux noirs, tirant sur le violet, lui rappelait vaguement quelque chose sans qu'il puisse mettre le doigt dessus, et bien qu'il n'était pas dans ses habitudes de chercher les ennuis, il n'appréciait pas plus trahir ce qu'il était.


"J'ai vu plus amical, comme salutations, Femme-au-couteau."


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Jayt a sorti ses armes de séduction, mais la femme sort les armes tout court. Il n'a pas eu le temps de dire un mot de plus que sa cible se colle à lui. Et avant qu'il ne s'entousiasme d'une telle rapidité dans le contact, un morceau de métal froid se pose sur sa gorge.

"Je te demande pardon ?"

La réaction a été brutale. Le charme de Jayt le fuit-il donc comme la peste aujourd'hui ? Il se racle la gorge.

"Eh bien demoiselle, vous semblez bien prompt au contact !"

Mais déjà la femme aux yeux violets (tout à fait magnifiques si ce n'est qu'ils semblent prêt à l'assassiner eux aussi) s'éloigne et tourne la tête. Jayt suit son mouvement et aperçoit une silhouette qui s'adresse à son interlocutrice.

"J'ai vu plus amical, comme salutations, Femme-au-couteau."

"Oh mais ne vous méprenez pas, c'est un jeu auquel nous jouons souvent tous les deux ! Haha je te menace, tu me menaces, ouuh que c'est amusant !"

Il tente de rire, mais il a l'impression que personne ne marche. Mais quel débile ! La femme lui a presque ouvert la gorge pour un simple bonjour, et lui il tente de la sauver ! Quelle mouche l'a piqué ? Surtout qu'elle n'a pas l'air du genre de femme à changer de comportement lorsqu'on lui tire une épine du pied...
Il se rapproche de l'homme (son de la voix), et remarque quelque chose.

"Ca ne va pas Monsieur ? Vous avez l'air.... de quelqu'un qui a pris une sacré cuite la veille."

Il remarque du coin que la femme tente de s'éclipser, et se retourne.

"Gente dame, aidez-moi à trouver quelque chose pour ce pauvre bougre. J'effacerais de ma mémoire ce regrettable incident si vous me trouvez une boutique qui vend des herbes médicinales ! J'ai une super infusion qui chasse toutes les traces d'alcool du sang !"


Withered


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(vide)

"J'ai vu plus amical, comme salutations, Femme-au-couteau."

Jayt ne lui laissa pas le temps de répondre. Il parut affreusement mal à l'aise et raconta des absurdités qui firent lever un sourcil à la gérudo. Ce jeune homme était très étrange. Mais il semblait avoir le contact facile avec les autres personnes, car il s'approcha du nouveau venu et discuta avec lui sans crainte. Elle en profita pour faire demi-tour et commencer à s'éloigner, mais on ne la laissa pas aller loin.

"Gente dame, aidez-moi à trouver quelque chose pour ce pauvre bougre. J'effacerais de ma mémoire ce regrettable incident si vous me trouvez une boutique qui vend des herbes médicinales ! J'ai une super infusion qui chasse toutes les traces d'alcool du sang !"

La gérudo aurait voulu répondre que le pauvre bougre ne savait même pas si le 'malade' en question souffrait des effets de l'alcool, ou même qu'elle s'en fichait qu'il se souvienne de l'incident, mais elle se surprit à garder son silence habituel.
Elle commença à marcher dans une artère principale, faisant signe aux deux hommes de la suivre. Et si l'un n'en était pas capable, l'autre n'avait qu'à le porter, sinon elle s'en irait. Elle les éloigna donc petit à petit de l'échoppe où elle s'était rendue, rabattit un capuchon sur son visage et s'enfonça encore dans les rues.
Elle s'arrêta ensuite devant une petite boutique austère.


"Il y a surement de quoi faire une infusion ici, mais j'espère que tu es sur de ton coup. Si tu l'empoisonnes, je serais déjà loin et je m'en frotterais les mains."

Elle laissa entrer Jayt, resta dehors avec l'autre homme. Son attitude était bien surprenante quand on la connaissait, mais elle se savait trop fatiguée pour fuir en toute discrétion et sans faire de remous. Mais au-delà de son incapacité à aller où elle le souhaitait, elle se surprit à demander à l'autre homme -l'audace de Jayt l'avait-elle inspirée ?-.

"Que vous arrive-t-il ? L'autre nigaud semble persuadé que vous souffrez des effets de l'alcool, mais excusez moi de le dire, vous avez trop mauvaise mine pour ça."


Lanre


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(vide)

Il arqua le sourcil, surpris et perplexe devant la fougue du jeune homme. Malgré le lot de stupidités qu'il semblait incapable de filtrer, le jeune homme ne parvenait pas à convaincre l'estropié (ou presque..!) qu'était devenu le vagabond.
Une chose dont il était sur, néanmoins, c'était bien que son arrivée – plus que sa réelle intervention – avait tiré le jeune homme de ce qui apparaissait comme une bien fâcheuse passe. C'est là que se bousculent les questions de l'Étranger : dès lors que la femme tenait sa vie en jeu, un instant plus tôt, pourquoi cet homme s'évertuait-il à prendre sa défense..? Septentrion ne parvenait pas à définir la relation qui liait ces deux inconnus (bien qu'au fond, ce ne fut en aucun son problème..!), et quelque part la réaction du jeune homme, plutôt que d'endormir ses soupçons, piquait sa curiosité.

Quoiqu'il en soit, il aperçu du coin de l'oeil (qu'il avait gris, et assez dilaté, contrastant férocement avec le teint affreusement palot qu'il pouvait afficher) la femme-au-couteau qui s'éloignait, profitant d'un instant de répit, tandis que toujours présent dans son champ de vision, se rapprocha le garçon. Au risque de paraître de malpoli (il n'en avait pour ainsi dire que bien peu à faire), le Calicien commença lui aussi à s'éloigner, ou du moins, espérait pouvoir.
C'était sans compter sur le caractère sociable de l'interlocuteur.

En l'espace de quelques secondes, il était déjà presque perdu dans la masse d'information qui lui tombait dessus. Bien trop mal en point pour saisir tout ce qui lui arrivait présentement, il avait l'impression de fonctionner au ralenti. En quelque sorte comme englobé dans une bulle qui le coupait de l'espace temps auquel tout un chacun était soumis. Et qui, accessoirement, lui soulevait coeurs et tripes en plus de provoquer chez lui de fortes fièvres, et migraines ophtalmiques. Encore une fois sa vue se brouilla suffisamment pour lui intimer de s'asseoir ; solution à laquelle il préféra appuyer sa main sur le mur.
Mauvaise idée.

Une vue brouillée à souvent tendance à falsifier les distances, et le suaire noir qui recouvrait lentement ses yeux travaillait à merveille sur pareille tache. Tant et si bien qu'il rata le mur d'un bon demi pouce, entraînant une chute violente, douloureuse et (pour la majorité) agressive au niveau de l'ego. (S'il en avait trop peu pour s'indigner, son état le lui empêchait de toute façon)
Chance pour lui, le choc lui remis les yeux en place, "réveillant" ce qu'il devenait. Par Got ! Quoi donc que ce mal qui le prenait ?
Lui habituellement posé, calme et réfléchi, sentait grandir en son coeur une fureur qu'il ne saurait définir. Essuyant d'un geste rageur le sang qui perlait sur ses lèvres et son menton, il se releva ensuite avec une énergie nouvelle, animé par cette colère contre il-ne-savait-quoi.

Toutefois, toute cette tempête qui battait son palpitant ne lui permit pas d'empêcher ce qui se déroula en suite. La femme-au-couteau les guida dans les ruelles du village pour les emmener vers les grands axes, jusqu'à quelque échoppe discrète, dans laquelle l'autre homme s'engouffra.
La colère d'Acheleus n'était pas retombée, mais le vent insidieux qui soufflait sur les braises tendait à se calmer, sans pour autant – soyons franc – le laisser des plus aimables. L'avait-il seulement été un jour, aimable ?


"Je ne sais pas plus que toi, Femme-au-couteau." Subitement et sans prévenir, Väals fut frappé d'une irrémédiable envie de Balphas sous n'importe quelle forme qu'elle puisse être, sans pour autant que l'évidence lui vienne à l'esprit. Long chemin, encore, jusqu'aux origines de sa faiblesse. « Je te laisse le soin d'indiquer à ton ami que je ne l'ai pas attendu pour vivre. Adieu, Femme-au-couteau. »

En dépit de son état de santé, le bâtard prit le parti de s'en aller au loin, cédant bien vite à la tentation de la drogue, et touché d'une irritation jusqu'alors presque inconnue, le poussant à agir ainsi. Malgré sa vue encore faiblarde, ses muscles douloureux, et la sueur qui perlait sous ses cheveux, il tourna les talons commençant à s'éloigner.


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Tout se passe pour le mieux dans l'univers de l'esprit infantile de Jayt. La gente dame accepte de lui montrer où se diriger, et il n'a même pas besoin de porter son autre interlocuteur qui semble en état de marcher. Il se surprend même à siffler, s'attirant quelques regards noirs. Mais la journée est trop belle !.. La pluie, le souvenir de la dague et l'état de santé de l'autre homme en moins bien sur !

"Il y a surement de quoi faire une infusion ici, mais j'espère que tu es sur de ton coup. Si tu l'empoisonnes, je serais déjà loin et je m'en frotterais les mains."

"Pfff ! Je suis un fin alchimiste quand mon karma est avec moi !"

Il entre dans la boutique qui ne paye pas de mine, mais ne doute de rien. Pourtant, l'intérieur semble encore plus désolant que l'extérieur. Et HORREUR ! la vieille femme qui s'occupe de la caisse n'est pas des plus jolies, et son "Borde de Merde encore quelqu'un..." froid au possible lui laisse deviner que la beauté intérieur de l'octogénaire n'est pas des plus brillantes. Il s'arme toutefois de son plus beaux sourires, et laisse papillonner ses cils.

"Saintes Déesses ! Quelle beauté que voilà ! Dites-moi ma jolie, j'ai l'impression que seule la vue de votre visage peut guérir tous les maux, mais j'ai un ami dehors qui est des plus malades et je l'avoue, je veux garder la pierre précieuse que vous êtes pour moi. Auriez-vous ces herbes infectes que l'on trouve au Mont Du Péril et qui soignent la pire des cuites pour lui ? Vous êtes déjà un ange, mais si vous répondez à ma requête, vous m'enverrez directement au septième ciel !"

Le suspense est insoutenable. La vieille reste d'abord de marbre, puis peu à peu son visage se décompose en sourire digne des fêtes dans le cimetière ! Mais au moins, elle va chercher les fameuses herbes en riant comme une jeune vierge (ce qui n'étonnerait pas Jayt), et lui ramène.

"Voilà mon mignon ! Je te les offre si tu promets de revenir me voir, il se pourrait bien que j'accepte de te faire certains faveurs ! <3"

Il s'empresse de prendre les feuilles tandis qu'elle lui envoie un baiser, lui promettant ce qu'il s'avisera de ne jamais respecter en hochant la tête toujours en souriant, et prend littéralement la fuite.
Une fois dehors il expose son trophée fièrement.

"TADAAAAAAAAAAM !"

Et c'est alors qu'il se rend compte qu'il est tout seul au milieu de la foule. Ces deux rencontres fortuites ont fiché le camp, le laissant en plan.

"Mais ...!"

Il abandonne, jayt les herbes au sol et s'en va en sifflant, à la recherche de compagnie plus agréable et plus... présente !


[ Voilà xD Je me suis mis d'accord avec Withered pour la fin ^^ Merci à vous deux en tout cas =p ]