Hyrule's Journey - Ocarina of Time : Cocorico

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Cocorico

Rencognée entre forêt et montagne, la ville de Cocorico a été bâtie en des temps anciens à l’orée du Mont du Péril. De vieilles légendes attribuent sa construction au clan Sheikah, attiré il y a des siècles de cela par les terres fertiles ceinturant le volcan que vénèrent les Gorons. Depuis, une famille Hylienne en a récupéré la seigneurie et a fait de son Bourg l’une des places marchandes les plus importantes du Royaume. Certes, la province d’Ordinn, dont elle est devenue la capitale, ne jouit pas du même pouvoir politique que le Duché de Nalm… Et pourtant, elle n’en demeure pas moins l’une des régions les plus influentes des terres de Zelda.

Initialement érigée autour du vieux puits et du grand moulin, la Cité n’a eu de cesse de s'agrandir à travers les âges ; hissant enceintes et faubourgs à chaque nouvelle génération. Édifiée sur un modèle très vertical, la métropole de Cocorico domine littéralement toute la région ; exception faite des Dents-de-Pierre qui bordent son dos. En son sommet se dresse le château du Seigneur, Gust’af Renado de Cocorico, à la héraldique du Hibou Blanc-Or. A force d’assauts répétés par le Trône des Dragmire, sa forteresse, bordée par de lourdes enceintes qui la séparent du reste de la Cité, a subi de lourds dégâts pendant la guerre et les travaux de reconstruction sont encore en cours. Cependant, c’est le cœur même de la ville qui a le plus souffert quand le Doyen Dodongo a été relâché sur la Grand-Place.

Cité historique d’artisans, de commerçants et de corporations, La Hanse - ainsi que l’appellent parfois les négociants - est découpée en plusieurs arrondissements, tous nommés en fonction des maîtres-ouvriers qui y exerçaient autrefois.

Ainsi, ce sont les Fèvres qui jouxtent la motte castrale, ou plus simplement le quartier des forges. La proximité de la montagne a permis à Cocorico et à ses habitants le travail de minerais rares tant et si bien que la ville est réputée pour son acier. Y résident certains des plus riches habitants de la Cité qui travaillent souvent la fouarge où les prêteurs sur gages qui se sont spécialisés dans le change et le crédit de devises. Plus bas officiaient les menuisiers ainsi que les maçons, qui habitent désormais la Charpente en compagnie des autres bourgeois suffisamment aisés pour vivre à un cercle seulement du Seigneur. C’est ici que l’on retrouve certaines des maisons les moins fréquentables du domaine.

La Mercerie fut jadis l’un des districts les plus florissant de la ville ; à l’époque renommée pour la qualité de ses draperies et de son industrie textile. Dorénavant, le quartier a perdu de sa superbe : en période de conflit, les travailleurs du fer sont plus demandés que ceux du tissu et les incendies qui ont frappé la vieille-ville ont contribué à ravager les entrepôts des commerçants. C’est ici que se dresse l’essentiel des temples de la cité, qui en compte deux en plus de l’hôtel-dieu.

Enfin, tout en bas de la Citadelle se dresse la Maguenie. Il ne s’agit plus vraiment d’un arrondissement à proprement parler, mais bien davantage d’un amas disparate d’habitations mais aussi de dépôts où exercent pêle-mêle les travailleurs de la terre et ceux de la bouche. On y retrouve en effet les mangons, qui élèvent et abattent le bétail, comme les métayers, les vignerons oùles brasseurs. Sans oublier, bien sûr, les quelques réfugiés assez fous pour continuer à s’accrocher à cette ville maintes fois ravagée.

Le cimetière de Cocorico, qui fait l’objet de maints récits et d’autant de légendes, est engoncé dans un creux de la montagne, à l’autre bout de la ville. Il est, aux yeux de la famille Renado, une source de prestige presque mythique puisqu’à en croire les fables et les sagas, il abrite en son sein quelques-uns des héros fondateurs du Royaume ; à l’ascendance presque divine. Ceci étant, d’aucuns prétendent également qu’il attire le mal, à l’image de l’ancienne meunerie, souvent prétendue maudite depuis le début du conflit.