De voyages et d'épopées.

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Lanre


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(vide)

Il se posa un instant sur les toits, les yeux fixant la Petite Ourse, Alpha Ursae Minoris. Allongé sur les tuiles rouges d'une maison dont il ignorait l'appartenance, les bras croisés derrière la tête, et un épi dans la bouche, il se remémorait des bribes de sa vie, passages de son voyage, souvenirs d'un passé. Complètement dans la lune, pour le coup, l'homme laissa enfin toute la tension s'échapper, uniquement maintenant, il se laissa aller à quelques rêveries, depuis bien des douzièmes de cycles. Combien de temps n'avait-il pas croisé un village ? Longtemps ; trop longtemps, aussi prit-il le parti de rester quelques jours, le temps de se reposer.
Après tout, qu'avait-il à craindre, si loin de ses contrées ? Pas grand chose à dire vrai. Personne ne se résignerait à traverser le désert comme il l'avait fait pour venir le ramener devant la cour martiale. Il pouvait bien s'accorder quelques jours.
Le Calicien laissa ainsi le temps s'écouler, sans vraiment compter. L'astre nocturne, Metel, pointant son minois depuis peu, il avait encore toute la nuit devant lui.

Entre l'étoile qu'il avait choisit et ses yeux gris, comme une mer furieuse, défilaient vagues de moments passés, d'instants de jadis. L'espace de cet intervalle de temps il revivait les trois derniers cycles des vingt-trois qu'il avait vécu au total. Et plus que les autres (bien que ceux-ci puissent faire figure d'exemples aussi) ils avaient été particulièrement mouvementés, foisonnant en événements, et parfois même réellement brouillon. Lui même avait du mal à s'y retrouver de temps à autres. Mais l'heure n'étant plus à la nostalgie, il se redressa lentement pour mieux s'asseoir et contempler le spectacle du village dans la nuit. Quelques fenêtres crachaient encore de la lumière alors que d'autres vomissaient ces consonnes et ces voyelles si dures à son oreille. Comment ces gens pouvaient-ils parler langage si barbare, il n'aurait su dire ; bien incapable de le comprendre.

Ces cris finirent par l'agacer, d'autant plus qu'il se situait sur le toit de la maison d'où ils provenaient. Récupérant la sacoche qu'il avait posé un peu plus haut, en équilibre sur l'arrête de la toiture, il jeta un bref coup d'oeil circulaire, avisant l'habitation la plus proche.
Prenant un peu d'élan, il quitta cette masure criarde pour rejoindre l'autre -aux tuiles vertes- qui lui semblait plus calme. Déposant à nouveau son baluchon, il trifouilla ses poches à la recherche d'un peu de Balphas, sans parvenir à mettre la main dessus, et se résignant à ne pas en consommer ce soir, il se promit néanmoins de se renseigner le plus vite possible sur comment en trouver ici, elle ; ou n'importe quel produit de substitution.
Il se rassit alors, mais après s'être ainsi déporté sur un nouvel abri, il n'avait plus l'envie de rester aussi immobile que tout à l'heure. Un passage dans la même baraque que la veille au soir était exclu, sans doute les patrons se souvenaient de quel mauvais payeur il faisait, et lui n'avait pas oublié le regard méchant du gros bonhomme. Sans être effrayé, il n'avait pas besoin de plus d'ennuis que cela.

Ce fut pour finir le moulin qui attira l'attention de l'étranger. Septentrion resta un instant à le contempler, amusé, avant de se dire qu'il pourrait être sympathique que de passer la nuit au sommet.
Sautant de toits en auvents et de terrasses en verrières, il eu tôt fait de rejoindre le gros bâtiment à grain, et ses pales. Cascadeur et véritable petit singe gonflé d'orgueil ou fou de défis, il commença donc son ascension. Les pierres n'étaient pas des mieux agencées, offrant de multiples prises que seul un néophyte aveugle n'aurait su remarquer.
Bien vite il arriva à hauteur d'une des branches de l'hélice de la minoterie, et s'agrippa à celle-ci alors qu'elle tournait. Après tout, le vent soufflait bien assez peu pour qu'il se permette pareil risque. Et comme prévu, l'armature de bois et de toile lui servit d'ascenseur jusqu'au sommet.
C'est là qu'il avait décidé de passer la nuit.


Thor Odinson


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(vide)

Cela fait maintenant un an, un an que le jeune garçon à quitter son village. Un an, qu'il avait fait la connaissance de sa meilleure amie (et arme) Kabu Tsuchi. Il savait que cette nuit, ne serait pas comme les autres. C'est pour cela qu'il quitta sa maison, et la entama une traversée sur la plaine d'Hyrule, avant de remarquer le Mont péril, il détourna alors sa route vers le point culminant des gorons, afin d'y réfléchir, de faire un petit "bilan".

Il traversa donc le village cocorico, au pas, puis, il remarqua une personne escaladant le moulin. Il s'arrêta, s'approcha du moulin, puis vit la personne qui avait terminé sa monter. Ayant cru d'abord à un cambriolage, alerter un garde aurait surment été une très bonne solution... Mais, après mieux réflexion, pourquoi ne pas régler ça tout seul?

Il commença donc lui aussi à monter sur le moulin. Lorsqu'il fut au sommet, il remarqua l'étrange personne allongé, cherchant le sommeil. Daych, eu d'abord un petit gloussement à cause de sa stupidité, puis en rangeant son arme, il s'approcha de l'homme, s'accroupit, puis lui dit avec un sourire:


Est ce que par hasard, cela ne serait pas mieux pour vous de dormir au chaud?


Lanre


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(vide)

Il n'était pas installé depuis deux pauvres minutes qu'il distingua clairement le souffle haletant sous l'effort, le bruit caractérielle de la pierre qui frotte contre la pierre, tout comme le fait le tissu par ailleurs.
En bref, il comprit qu'on venait encore et toujours le déranger. Par la barbe de l'Enchanteur, n'y avait-il pas moyen de dormir dans ce pays..?
Il grogna, se redressant subitement, pour paraître assis quand l'inconnu montrerait le bout de son nez. Allongé représentait une position de faiblesse sans appel, debout pouvait être considéré comme menaçant. D'autant plus qu'il n'avait pas grand chose à faire là, ni la présomption de se montrer hostile.
Non, il voulait juste se laisser aller à l'appel de Morphée. Mais il semblerait que ces foutus résidents ne soient pas de son avis.
Bien qu'assis, il était sur la défensive, soit la main droite sur la fusée de la lame courbe qu'il portait à la taille, et la gauche appuyée sur les tuiles, pour s'assurer de se relever prestement.

Septentrion ne distingua pas tout de suite la tête de celui qui escaladait la paroi à la loyale -lui avait préféré un petit passage par la 'voilure' du moulin- et pour cause : des cheveux noirs de suie sur le fond noir des arbres dans la nuit ne formaient pas quelque ensemble particulièrement voyant. Toujours sur ses gardes, il resta immobile, prêt à bondir.

Au final, il tomba sur un individu qui lui paraissait bien frêle dans son ample kimono, et bien jeune. D'un regard franc et appuyé, il dévisagea l'Hyrulien. Les traits typés oriental, le visage plutôt pâlichon, les cheveux de jais, et les lèvres pincées, ce n'était pas un tableau que l'homme jugea impressionnant.
Toutefois l'objet qu'il discernait dans la main de ce gamin en face de lui ne lui inspirait pas confiance. Pas du tout. Il n'avait jamais vu pareil type d'arme, mais n'avait aucun doute quand au fait que c'en soit une.

Septentrion se releva aussitôt qu'il eu vu l'objet, adoptant une position offensive. Jambes semi-pliées, braqué et courbé vers l'avant, montrant les dents. Une main sur la gaine en cuir qui recouvrait sa lame, l'autre sur la poignée, prêt à la tirer hors de son fourreau.
Mais le résident gloussa, et rangea la sienne. Bien que profondément agacé, le Calicien en fit de même, quittant cette posture belliqueuse, pour se rasseoir. Dieu qu'il en avait assez d'être dérangé toutes les deux minutes pour des raisons pareilles.


"Nye eaa hecil ; heca i'Edan."

Bien que ses mots ne soient pas intrinsèquement mauvais, où méchants, le ton laissait comprendre l'inverse. Puisqu'il ne saisissait pas lui même ce que disait l'homme, et que celui-ci l'avait mis de profonde mauvaise humeur, il ne faisait aucun effort pour lui faciliter la compréhension de sa propre langue autrement que par un geste universel. Il lui demandait de partir et de le laisser en paix. Après tout, va-nu-pied comme il était, il n'avait rien à donner, que ce soit à un clown monté pour se rire de lui, un idiot en quête d'adrénaline, un représentant de l'ordre, ou inversement un bandit quelconque.


Thor Odinson


Inventaire

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(vide)

Voyant la réaction de l'homme sur son arme, Daych lui ordonna d'apparaitre sous sa second forme: la forme humaine.

Elle te fait moins peur comme ça?

Puis, ayant remarquer qu'il refusait ça proposition, Daych fit un saut arrière afin de quitter le moulin avant de le prévenir:


Si jamais tu t’ennuie seul, je serais vers les environ du cimetière

Puis, il tourna le dos à la jeune personne, puis leva la main en guise de salutation


[voilà c'est un peu court mais bon,... j'ai pas très bien compris ton post donc j'ai essayé de faire avec. Si y'a quelque chose qui ne colle pas dis le ;)]