Un nouveau vent sur Hyrule

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[ Hors timeline ]

Eorah Vif-Argent


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[Commence par se taper la tête contre les murs, puis relis le tout une Xeme fois avant de recommencer ... Punaise .... Relis encore ... :cry: :cry: :cry: :cry: HELP!!!! :é_è: :é_è: ]

Je me suis levée a l’entrée de nos "invités".
Mes troupes s’agitent comme des poules en basse cours.
Je vois Fallavier tenter de tirer l'épée et le rappelle a l'ordre d'un feulement chuinté. Pas de violence j'ai dis.

Les comparses jacassent comme des pies et je me surprends a sourire en pensant a tout les noms d'oiseaux qui affluent a mon Esprit et qui les qualifient si bien

J’écoute attentivement tout ce qui est dis, calmant Roshu d'un regard noir et d'un autre feulement.

Avec un regard pour Darunia, je tire ma propre chaise et invite les hommes a s'assoir. Une chaise pour deux hommes voyons les réactions ...

"Messires Phénix, je vous en prie gardez votre calme."

Je me trouve dans une sorte de bulle. Les paroles des gens présents coulent sur moi, comme la pluie sur les carreaux.
Je les regarde tous, dans les yeux, et tour a tour.


"J'ai pris bonne note de tout ce que vous dites. Malheureusement je ne peux pas prendre une telle décision en deux minutes."

J'eu soudain l'impression d’étouffer.


"Aussi je vous prie de m'excuser."

Et d'un pas calculé et calme je pris la porte.

[Ou une autre facon de dire : Je passe mon tour ... ^^ Je ne quitte pas, imaginez qu'elle sort prendre l'air et reviens ... une a deux heures apres.]


Astre


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Les canailles s’énervaient ; elles n’aimaient pas qu’on leur dicte ainsi leur conduite, qu’on les vilipende et qu’on les méprise, condescendance incluse dans le processus de dénigrement. Et Arkhams, le roi Arkhams, ennemi de la miséricorde et maître de la rhétorique, déversa sa prose nauséabonde sur les imbéciles niaiseux.

« Mais assez parlé, je ressemble à un vieux Phénix. Nous allons caresser votre croupion de nos bottes puantes de vices. Pour le bien d'Hyrule, que je déteste d'amour, que j'aime de haine. Que votre trésorier casse la caisse de cette guilde, vous allez devoir acheter deux chaises pour nos deux royales derrières. »

Quel coup de théâtre, quel coup de maître ! Astre eut envie de l’applaudir, mais la sobriété était de mise en cette soirée-ci, et il préféra garder une expression mystérieusement indescriptible sur son visage délicat.

« Pourquoi nous abaisserions-nous à nous allier avec vous, des truandailles ?! »

Cette phrase avait déchiré l’air ; cette vulgaire insolence dans le ton horripilait considérablement les nerfs à vif du Chevalier noir, d’autant plus que c’était ce penseur guerrier de boulevard, immonde paladin du sommeil, à faire bailler les morts, qui l'avait proférée. Pourtant les regards assassins que lui lançait cet énergumène suffirent à lui redonner un peu de bonne humeur, et un vilain sourire se cicatrisa à la vitesse de la lumière sur sa face glabre et pâlotte.

« Parce que vous êtes des mollassons amoindris par l’inactivité, parce que vos jambes n’arrivent pas à mettre le pied devant l’autre tant vous êtes embourbés dans cette humeur léthargique de mort en sursis. Nous, nous sommes de l’énergie, un combustible à votre fougue éteinte. Nous sommes le feu et vous êtes la poudre. Soyez vaillants, et, pour une fois dans votre vie, portez fièrement les bannières du Phénix. »

« Arkhams est l'un des leurs , pourquoi vouloir aider vos ennemis ? Pourquoi vous alliez aux Phoenix ? Vous devriez retourner chez vos pères. »

Astre sourit ; décidément même avec des arguments de bonne foi il fallait se battre pour rentrer dans leurs têtes de linotte un peu de bon sens. « Arkhams rime avec manigances » eut-il envie de dire, mais il tut cette pensée et se borna à les nourrir de sucreries.

« Arkhams ne peut vivre qu’au travers d’actions, il vous le dira mieux que moi… Quant à moi, je pense que cette guilde ancestrale a un potentiel non exploité ; une vraie carrière de diamants sous vos yeux, mais qui reste inchangée, inerte, délaissée. Pour assoir le monde idéal dont vous rêvez il faut se salir les mains. Nous sommes la crasse de meilleure qualité dans tout le royaume, et nous venons vous proposer nos services gratuitement. »

« Vous voulez pas nous rongez de l’intérieur , bon sang ! Quel sont vos intentions ?! »

L’ex-Chancelier des propagandes ricana, moqueur jusqu’au bout des ongles.

« Nous voulons vous aider à reconquérir Hyrule ; nous nous servirons mutuellement de tremplin. »

Astre constata que la cheftaine de ces souillures intimait silencieusement aux autres de se calmer.

« Messires Phénix, je vous en prie gardez votre calme. »

Il la laissa parler, tout mielleux qu’il était, avec déférence et ironie.

« J'ai pris bonne note de tout ce que vous dites. Malheureusement je ne peux pas prendre une telle décision en deux minutes…….Aussi je vous prie de m'excuser. »

Tel un souffle d’air, elle fuit hors de la salle de conférence, laissant les quelques Phénix énervés le soin de se coltiner les deux affreux. La fripouille se leva, à l’image de ces grands généraux. Il leva le poing très haut, avec force et véhémence, et tonna d’une voix assurée et grave :

« Eh là ! » commença-t-il. « Votre (gueuse) adorable capitaine a du cran, mais vous foncez droit dans le mur. Nous vous apportons sur un plateau d’argent toutes les clefs de la réussite ; comment pouvez-vous vous permettre le simple doute ? Voulez-vous prouver votre imbécilité aux chiens Dragmirois ? Voulez-vous affirmer votre faiblesse aux Ambriens éteints ?! » Bonimenteur, ou sincère ? Un silence de près d’une minute fractura les murs de la pièce.

« Quel est le projet ?! » lança-t-il, et l’écho reprit ses dires, obéissant.


John Doe


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« Le projet ? »

Un profond mépris engluait sa question toute rhétorique. L'interrogation idiote du comparse était une démonstration de force, il avait balancé sa perche infâme et empoisonnée à Arkhams afin que ce dernier assène ses crocs de vipères dans cette Guilde moribonde et exsangue. L'ancien couple de canailles fonctionnait apparemment toujours aussi bien, malgré la vieillesse et les crises et tout ce temps gâché par les aléas politiques.

Le Traitre filou pointa la sortie théâtrale du Chef poulet d'un pouce accusateur. C'aurait était une dague, ce doigt, que Lenneth en fût transpercée sur le champs.



« Naïf compagnon, quelle questionnement absurde. Leur cervelle d'oiseau vient de prendre la tangente, ne le vois tu pas ? »


Derechef, la nouvelle paire d'attributs masculins de la guilde, Arkhams, avança vers la table centrale branlante. Il fit courir son doigt le long du bois pâle et usé avec autant d'attention que si elle fut une cuisse de prostituée farouche. Malheureusement le meuble était poussiéreux, contrairement à une peau de ribaude experte. D'un coup d'oeil le mille fois tourne-casaque sut tout de suite que la table n'avait pas récemment servi à gratter quelque traité de guerre. Après tout, les Phénix n'avait pas besoin de table pour signer leurs gages de paix, tendre les fesses devant le tout venant était suffisant. Arkhams en ricana au fond de lui même.

C'est d'ailleurs ses propres fesses, vierges de toutes soumissions à l'inverse des Phénix, qu'il posa sur la chaise de la Cheftaine. Devant lui s'étalait une assemblée hétéroclite de sous-races hyliennes mais pourtant homogènes dans leur couardise guildienne. Il fallait de tout pour faire un monde disait on. Le proverbe ne pouvait pas sembler plus faux en ce jour, avec sous les yeux une telle troupe de paysans analphabètes. Le monde avait besoin de tout sauf d'eux, plutôt.

Lord Arkhams balança ses jambes sur la table, plantant ses bottes sur la tablée ancienne. D'une main habile il décrotta la boue maculant ses bottes. Il cracha enfin par terre.



« Voilà ce qu'il vous faut, Phénix. De la boue, du mollard et du sang. C'est ça le plan. Fini de protéger les faibles qui n'ont d'yeux que pour une Princesse hautaine, fini de soutenir une milice populaire lâche. Le Bien, vous le perdez chaque minute. Le peuple a besoin d'une armée forte et indépendante pour œuvrer envers ce qui est Bon et Juste. Achetez de quoi équiper vos membres en bel acier avec de chatoyantes couleurs dorées et allez pavaner, auréolées de noblesse, dans les villages. Les gens commenceront à baisser le regard sur vous, Oubliés Phénixiens. Et enfin, battez vous. Astre et moi allons vous guider dans l'ombre, afin de vous amener à la Lumière. Nous voulons nous amuser, nous sommes tailler pour le conflit, pour l'action. Vous seuls pouvez satisfaire notre soif de mouvements, mes amis. »


Roshu Aaron


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Son regard se posait sur une voix grave . Il fallait apprendre à connaitre ses membres , ses frères d'armes . Cette voix venais du Chevalier Fallavier qui avait d'abord posé une question ,d'un air autant plus perplexe que le sorcier . Mais avec un sourire arrogant , l'homme des ombres répondit , naturellement . Puis il en vient à Roshu , le benjamin du groupe . Ce personnage ténébreux avec toujours cette allure orgueilleux qui agaçait le jeune sorcier , qui lui rappele une autre personne ( Mais ça c'est une autre histoire ) Le son de sa voix re-retentit dans la salle poussiéreuse et d'une luminosité moyenne :

"Arkhams ne peut vivre qu’au travers d’actions, il vous le dira mieux que moi… Quant à moi, je pense que cette guilde ancestrale a un potentiel non exploité ; une vraie carrière de diamants sous vos yeux, mais qui reste inchangée, inerte, délaissée. Pour assoir le monde idéal dont vous rêvez il faut se salir les mains. Nous sommes la crasse de meilleure qualité dans tout le royaume, et nous venons vous proposer nos services gratuitement."

" Salir les mains " du sang de ces Dragmires , espérait-il ! De ce fléau il avait envie de se debarasser et depuis sa venue ici . Tel est une sorte de mission sacré , le but ultime qu'un jeune adolescent se fixe , avant de quitter ce monde ( Pas celui la ) On pouvait le prendre pour un fou ... Cet homme continuait , continuait et encore , à sourir . Comme si tout n’était que rigolade


"Nous voulons vous aider à reconquérir Hyrule ; nous nous servirons mutuellement de tremplin. "

Donc leur entraide est leur atout à sortir pour redorer la Guilde . Roshu était d'accord , malgré le contexte du moment . La nouvelle chef , à la vue de Roshu , pour une première fois , le glaça le sang , semblait être mal en point . Le poids de la nouvelle responsabilité est lourd et elle est donc partie d'un pas pressé ...
"Va t-elle tenir longtemps ? Et puis mince , ils ont raison ..." se disait il . Malheuresement , ce fût peut être le dernier point où le garçon aux cheveux bleu était d'accord . Son compagnon parla du " Projet " , question posé par Astre quelque seconde plus tôt :


"Voilà ce qu'il vous faut, Phénix. De la boue, du mollard et du sang. C'est ça le plan. Fini de protéger les faibles qui n'ont d'yeux que pour une Princesse hautaine, fini de soutenir une milice populaire lâche. Le Bien, vous le perdez chaque minute. Le peuple a besoin d'une armée forte et indépendante pour œuvrer envers ce qui est Bon et Juste. Achetez de quoi équiper vos membres en bel acier avec de chatoyantes couleurs dorées et allez pavaner, auréolées de noblesse, dans les villages. Les gens commenceront à baisser le regard sur vous, Oubliés Phénixiens. Et enfin, battez vous. Astre et moi allons vous guider dans l'ombre, afin de vous amener à la Lumière. Nous voulons nous amuser, nous sommes tailler pour le conflit, pour l'action. Vous seuls pouvez satisfaire notre soif de mouvements, mes amis."

Il était consterner au fait de ne plus aider le peuple . La plèbe , malgré l'armée royale qui n'est pas omniprésente , à besoin de personne pouvant les aider , ce qui d'ailleurs est un peu son "gagne-pain" . Toujours debout , il releva sa chaise au sol et se rassit , bras croisé , il s'opposa :

" ' L'ombre pour nous amener à la Lumière ' c'est paradoxal ... Malgré vos dires , je continuerais à protéger ces gens , quelle que soit vos dires . Les ennemis ne se montrent pas devant nous , malheureusement . Et niveau équipement , si vous avez trouver des baguettes de sorciers , c'est que vous êtes allez trop loin dans vos rêves "


Fallavier de Monmouth


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Fallavier regarda la "prétendue" chef du groupe partir de la salle. Et c'était censé être elle, le chef de cet ordre ? Elle préférait fuir les problèmes plutôt que d'y faire face d'elle même. Ainsi, elle avait utilisé une excuse bancale pour prendre la fuite. Une attitude qu'était loin d'apprécier le Chevalier au Loup.

Il tourna alors le regard vers les deux intrus. Qu'avaient-ils à proposer, désormais que "Vif-Argent" n'était plus là ? Fallavier croisa les bras, attendant la suite.


"Voilà ce qu'il vous faut, Phénix. De la boue, du mollard et du sang. C'est ça le plan. Fini de protéger les faibles qui n'ont d'yeux que pour une Princesse hautaine, fini de soutenir une milice populaire lâche. Le Bien, vous le perdez chaque minute. Le peuple a besoin d'une armée forte et indépendante pour œuvrer envers ce qui est Bon et Juste. Achetez de quoi équiper vos membres en bel acier avec de chatoyantes couleurs dorées et allez pavaner, auréolées de noblesse, dans les villages. Les gens commenceront à baisser le regard sur vous, Oubliés Phénixiens. Et enfin, battez vous. Astre et moi allons vous guider dans l'ombre, afin de vous amener à la Lumière. Nous voulons nous amuser, nous sommes tailler pour le conflit, pour l'action. Vous seuls pouvez satisfaire notre soif de mouvements, mes amis."

Pour l'instant, le chevalier ne préféra pas prendre la parole, attendant que ce soit l'un de ses confrères qui la prenne. Regardant chaque membre tour-à-tour, il finit finalement par fixer son regard sur le sorcier, qui ne tarda pas à répliquer.

"L'ombre pour nous amener à la Lumière ' c'est paradoxal ... Malgré vos dires , je continuerais à protéger ces gens , quelle que soit vos dires . Les ennemis ne se montrent pas devant nous , malheureusement . Et niveau équipement , si vous avez trouver des baguettes de sorciers , c'est que vous êtes allez trop loin dans vos rêves "
"Équipement ne veut pas seulement dire "arme", mais également "armure", Sorcier. Je pense que rien ne nous coûterais de porter de légères cottes de mailles..."

D'un seul bond, il se leva.

"Traitez-moi de traître, si vous le voulez, mais j'ai bien réfléchi et je rejoins l'avis de ces deux hommes. C'est le moment pour agir. Nous devons nous battre. Rien ne nous empêche de continuer à protéger la veuve et l'orphelin mais nous sommes bien trop restés dans l'ombre, ces derniers temps... Prouvons à ces chiens de Dragmire que l'on peut être aussi agressifs qu'eux..."


Eorah Vif-Argent


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Je ne suis pas partie. Pas vraiment, je me suis cachée dans le recoin d’où –et je l’ignore c’est juste pour la cohésion- Astre nous écoutais. Les voix sont claires et distinctes et je peux presque deviner les expressions de chacun.
Alors que le Sage du Feu se mure dans le silence, Roshu Aaron et Fallavier eux, expriment clairement leurs opinions. Il faudra que j’ai un entretient avec le Goron. Je refuse de voir le Phénix appauvri d’un autre guerrier.

Doucement j’actionne la poignée de la porte.


Et enfin, battez vous. Astre et moi allons vous guider dans l'ombre, afin de vous amener à la Lumière.

J’avais quitté la pièce, pour que mes Chevaliers puissent prendre leur propre décision. Cependant, la tournure des choses m’effrayait. Je savais que l’aide que nous apportaient les deux compères était miraculeuse et que nous devrions sauter dessus. Mais j’avais l’impression de trahir Conan. De bafouer ce qu’il m’avait appris. Une voix me soufflait de prendre cette main tendue et qu’importe ce qui en découlera.

La porte est ouverte maintenant et je m’appuie au cadre de pierre. Les bras croisé et le regard blasé. Fallavier vient de terminer son discourt. Au fond de moi je vibre comme lui. Nous devons prendre les armes. Il est plus que temps.


« Très bien. »

Je m’avance dans la pièce. Mes yeux sont éloquents. Je sais tout et mes hommes le savent. Les deux autres, je n’en ai cure, pour le moment.

« Roshu, un ordre de la prêtresse est arrivé. Elle te réclame auprès d’elle. Ne la fait pas attendre. »

C’est un mensonge. Pas d’ordre de la favorite de Nayru. Je veux juste écarter le membre le plus jeune des temps obscurs que vivra la guilde. Qu’un de nous reste « pur ». Je tends doucement mon Esprit vers celui du jeune garçon. Je lui dis tout via ce toucher évanescent. Je lui donne un ordre aussi. Un ordre qui ne regarde que lui et moi.

« Va. »

J’attendis qu’il parte et me tournais vers les autres.
Arkhams s’est installé dans mon fauteuil, les bottes sur la table. Cela me fait tiquer, je n’aime pas ce manque de respect. Je les détaille. Quelque chose me frappe : Le Kokiri semble être le « chef » de ce duo. En effet Astre, se tiens en retrait derrière la chaise et deux pas sur la gauche …
A part moi je souris. Si ces deux la étaient amant, ce serais Astre qui aurais tout le temps le visage dans l'oreiller. L’autre semble être un dominant. Pauvre Astre ….


« D’accord. J’en ai assez entendu pour convenir que nous avons besoins de votre aide.

Je m’incline, comme on le ferait devant un maitre.

« Apportez nous votre expérience, s’il vous plait. »


Astre


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Astre marchait de long en large, dans cette pièce froide qui puait l’humidité. Ces frileux Phénix l’ennuyaient profondément. Petites vierges effarouchées qui grognent pour avoir de la saucisse et qui, une fois devant, rechignent à la déguster. Il cracha par terre, pour montrer son mépris. Le jeunot, le plus agité de tous, ouvrit son bec pour caqueter des inutilités qui n’étonnaient personne.

" L'ombre pour nous amener à la Lumière c'est paradoxal ... Malgré vos dires, je continuerais à protéger ces gens, quelle que soit vos dires. Les ennemis ne se montrent pas devant nous, malheureusement. Et niveau équipement, si vous avez trouvé des baguettes de sorciers, c'est que vous êtes allez trop loin dans vos rêves "

Avant que le Chevalier noir n’ait pu lui rengainer ses paroles de demeuré dans sa gueule encore pleine de dents de lait, l’autre crétin drogué au gazon et à la rouille d’épée se mit lui aussi à postillonner des excréments verbaux. Il tenta de faire l’intellectuel à côté de son comparse, qui probablement mal fait à la naissance ouvrait la bouche comme un ahuri.

"Équipement ne veut pas seulement dire "arme", mais également "armure", Sorcier. Je pense que rien ne nous coûterais de porter de légères cottes de mailles...Traitez-moi de traître, si vous le voulez, mais j'ai bien réfléchi et je rejoins l'avis de ces deux hommes. C'est le moment pour agir. Nous devons nous battre. Rien ne nous empêche de continuer à protéger la veuve et l'orphelin mais nous sommes bien trop restés dans l'ombre, ces derniers temps... Prouvons à ces chiens de Dragmire que l'on peut être aussi agressifs qu'eux..."

« Ils boivent nos paroles, font mine de s’indigner devant nos propos révélateurs mais au final ils baissent la queue devant nos arguments… cette chair à canon n’a vraiment aucun avenir. Il faudra, une fois les rangs étoffés, en faire des tapis ou des abat-jours à lampe à huile avec leur peau. Leur bêtise est consternante ! » pensa Astre, et pendant un moment il hésita entre le rire et le reniflement de dédain. Il préféra garder une expression imperturbable, diplomatique. On ne pouvait pas prévoir leurs réactions, à ces cochons à la queue raide.

Surprise surprise : la gueuse revint, la mauvaise actrice qui rompt les indécisions, les colères, par un jeu d’une fausseté répugnante. Elle restait ainsi, futile statue de garde, à la porte, dans une attitude aussi stupide que prétentieuse.


« Très bien. »

« Prends ton temps, petite peste. Il faut se donner de l’importance quand on n’a pas la carrure d’une chef. » Astre ricana intérieurement.

« Roshu, un ordre de la prêtresse est arrivé. Elle te réclame auprès d’elle. Ne la fait pas attendre. »

Quelle heure est-il ?

« Va. »

Y a-t-il un banquet après tant de discours soporifiques ?

Lenneth le regardait avec une légère moquerie dans ses yeux clairs. Comment pouvait-elle avoir une once de fierté, cette caporale ratée d’un groupe de sodomites à la queue molle et désignée sur le tas ?!

« D’accord. J’en ai assez entendu pour convenir que nous avons besoins de votre aide. Apportez nous votre expérience, s’il vous plait. »

Arkhams avait fait son petit effet ; la hargne retrouvée (et accessoirement une vague paire de boulettes dans le calebar) lui faisait pousser des ailes, lui qui jusque-là s’était amusé à brouter des poils de rouquin. Il avait faim.
Mais soit, ces imbéciles marchaient au doigt et à l’œil. Son regard les toisait tous ; il calculait leurs faiblesses (grandes), leurs forces (petites !), et il soupira, face à cette assistance baveuse de jeunes séniles. A les voir, la salive dégoulinant de leur menton imberbe, il eut envie de tout arrêter, de s’en aller, de les laisser les bras ballants, ces chibres mous. Il s’éclaircit la gorge, avant d’entonner à contrecœur le refrain d’un damné.


« Je vais donc me permettre des familiarités avec vous. Fini les pincettes, petits moineaux. Il vous manque la haine. La haine, cette formidable passion, qui vous emmène jusqu’aux plus hauts sommets, qui vous fait voir des horizons que vous n’auriez jamais pu imaginer avec vos cervelles de détritus. Il vous faut trouver un bouc-émissaire, quelqu’un sur qui taper. Autrefois les Profondes Ténèbres avaient ce rôle : trouvez donc quelqu’un, incarnez une pieuse inquisition qui débarrassera ce monde des ordures qui pullulent en Hyrule. »

Il se récura intérieurement l’œsophage –ou autre tuyau sordide- et expédia un glaire bien épais, bien jaune, bien vivant, dont les microbes s’agitaient plein de haine dans la marée dorée et salée.

« Dépêchez-vous de bouger. Autrement vous êtes morts. »

Il se détourna, prêt à partir.


Eorah Vif-Argent


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J'observe cet homme qui n'a du chevalier que le nom.

"Mort le phénix l'es deja, tu ne nous apprends rien. C'est bien pour ca qu'on est tous la."


Puis je soupire.

"Il est bien un groupe de gens qui puisse nous servir de défouloir. Sauf si bien sur, chevalier d'opérette, tu te porte volontaire. Ça peut être divertissant."


Je scrutait le visage de chacun. Ont ils pensé comme moi, ces fiers Soldat?
Mon silence est cours. Pas de suspense. Ce n'est pas nécessaire.


"La Voix des Âmes Damnées."

Je savais par mon réseau d'yeux-et-oreilles qu'un homme du nom de Hollowtimes, chassais les différentes prêtresses et souhaitait bouleverser l’équilibre du monde. S'il faut un groupe qui nous serve de bouc émissaire, ce sera lui.


Roshu Aaron


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Le chevalier aux mauvais caractères fit une remarque à propos de ce que vient de dire Roshu , en particulier l'avis de l'équipement

" La parade est une des spécialités dans le domaine de la défense " Pensa t il en regardant Fallavier . Une cotte de maille le ralentirais et puis , étant jeune , l'agilité est un atout premier .

En tout cas , Roshu et ce chevalier forment 2 pôles totalement opposé dans ce combat de parole entre le Phoenix et Astre :
La protection ou l'agressivité ? Roshu avait déjà prit parti de ce duel . Naïveté ? L’innocence ? Non , c'est plutôt la volonté qui coule dans le sang chaud du Solarien . Puis vint le retour pour le moins surprenante de Lenneth . En espérant qu'elle à pris un bon bol d'air frais pour continuer à maintenir le cap .

Mais le prochain ordre donné est pour le sorcier


" Roshu, un ordre de la prêtresse est arrivé. Elle te réclame auprès d’elle. Ne la fait pas attendre."

Comment ça ? En un moment pareil ? L'ordre arrivait au bon moment , Roshu ne supportait plus ces énergumènes . Il se leva , calmement . Dans sa tête , une voix télépathique résonnait , celle de Lenneth . Un rapport de mission ... Il acquiesça d'un léger mouvement et sortit de la salle

[ Fin du RP pour Roshu ]


John Doe


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Le discours semblait s'infiltrer peu à peu dans leur cervelle spongieuse, toutes farcies d'idéaux obsolètes qu'elles étaient. Même le pieu chevalier, ce vieil ours bougon, semblait être en symbiose avec la belliqueuse volonté d'Astre et d'Arkhams. Le regard bovin des autres officiers phénix indiquaient qu'ils suivraient celui qui bêle le plus fort. Le mouton rebelle se manifesta sous les traits de la chef par intérim de ce groupuscule de bonnes âmes.

La Lenneth lâcha sa décision. La cible serait ...



« Qui ça ? »


Le nom pompeusement philosophique de cette milice lui était plus ou moins connu. Lord "mille-casaques" cracha par terre, jamais il ne s'abaisserait à nommer cette déjection humaine. Les Phénix avaient donc choisi un ennemi à la hauteur de leurs prétentions. Pas de quoi casser trois pattes à un Lizalfos. Arkhams aurait volontiers soufflé l'idée de s'attaquer au peuple entier, car là était ses objectifs personnels, mais il fallait un début à tout et surtout être réaliste. L'Empiaffé devait frapper une entité faible. Et puis, une sous espèce était une sous espèce, qu'elle soit du petit peuple, dragmiroise ou de cette guilde, peu importait.

Les deux salauds-comparses avaient finit par attiser les braises du cadavre phénixien. Un faucon ne renaitrait jamais à partir de ces cendres minuscules, balayaient par le vent de l'Histoire, mais même un moineau peut constituer une arme redoutable. Les Chevaliers avaient une jolie vitrine, ils incarnaient la Foi et la Bienveillance. Ils pouvaient épurer la population sans que celle-ci se soulève.



« Faites donc. Ce ver cessera de ramper et de baver ses sornettes, Hyrule est lasse d'éclairer ce crottin. Il ne mérite pas l'importance qu'on lui donne. Éliminez le. »


Une guerre, voilà une chose dont il n'avait pas joui depuis longtemps. Etre au côté des pacifistes de Ganondorf ne l'avait pas nourri de batailles, il allait enfin se repaitre de sang. Du travail l'attendait, donc.

« Chevaliers du Phénix, glorieux parangons de la noblesse, je vous laisse aux mains expertes d'Astre. Je vais chercher les outils afin de répandre les tripes puantes d'HollowTimes et de ses chiots boiteux.


Lord Arkhams devait trouver quelques finances pour permettre la mise en oeuvre de la bataille. Un aspect de la guerre qu'il appréciait, désormais. Il ôta ses pieds de la table, laissa la chaise libre, qu'il désigna pour son frère noir. Le mainte fois traitre prit la sortie. Dans l'escalier en colimaçons, un courant d'air glacé coulait le long des murs. Arkhams sourit, il pleuvait toujours, mais la journée lui paraissait plus belle qu'à son arrivé.


Astre


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Et Arkhams quitta la salle, le pas leste d’un seigneur qui n’a pas d’attaches. Quel acteur d’opérette ! Néanmoins il parvenait à leur en mettre plein la vue, à ces avortons noyés par les chroniques les plus brouillonnes de héros de pacotilles sauvant le monde en proie à un petit incendie de faubourg qui s’était déployé. Ses yeux ne firent qu’un avec ce qu’ils contemplaient, afin de cerner l’entièreté de la personne étudiée. Une gueuse écervelée qui avait la peste dans la bouche : à chaque fois qu’elle parlait vous étiez pris soit d’une crise d’éternuements sans fin, soit d’une brutale envie de vous endormir et de la laisser pantoise sur ses quelques dires soporifiques ; le parodique produit d’une société sur le déclin, pâle copie d’un chevalier qui passe son temps à le perdre ; un gamin qui ne respecte pas l’autorité au-dessus de lui, teigneux comme un chat affamé (il aurait mieux fallu le noyer dès la naissance…) ; un chef-goron qui heureusement fermait sa grande gueule cailloutée. La joyeuse troupe qui repousserait le mal... On avait beau essayer de les élever un peu plus, Astre n’arrivait pas à s’enlever de l’idée qu’ils formaient une belle bande de couillons.

« Avec cela nous allons sauver le monde ». Cette pensée lui flottait dans l’esprit, et il se mit à pouffer. Il était maintenant seul, entouré par cette assistance bovine. Il fallait maintenant assoir son autorité, pour leur montrer à tous qu’ils n’auraient dorénavant que deux chefs, Arkhams et lui. Il bouillonna intérieurement, afin de tisser un discours des plus vils pour leur mettre en avant les nouvelles prérogatives des deux caporaux de la guilde dorée. Suite à l’invitation muette du Vil Larron qui venait de partir, il s’installa sur cette chaise en bois, trône de fortune pour un royaume en décrépitude. Il croisa les mains, sourcils froncés au-dessus d’un regard songeur. Il fallait les nourrir de chair grasse ; ces péquenauds ne marchaient qu’à cela. Après un silence maîtrisé de plusieurs minutes, au bord d’une tension qui électrisait l’air ambiant, il lâcha comme une évidence les premiers mots.


« Maintenant nous prenons le contrôle de votre satanée guilde. Que vous y soyez contre ou pour n’y change absolument rien ; c’est un pari que je vous fais. Avec nous à la tête des Phénix, vous avez une chance de survie bien plus supérieure que laissée entre les mains invisibles d’un hypothétique chef. »

Ses yeux sanglants sondèrent la foule miniature, et à voir leurs pupilles éteintes il se demanda sérieusement s’il ne parlait pas pour le vent.

« La première des directives s’impose. Nous allons chasser ces pouilleux qui prennent le titre grossièrement noble d’Âmes perdues. Ca, pour être perdues, elles le sont véritablement. Nous allons les aider à retrouver leur chemin, c’est-à-dire droit dans l’oubli. Que leur nom figure à côté du vôtre n’est pas acceptable, vous auriez dû vous prémunir il y a déjà plusieurs mois. »

Remettre à leur place ces attardés lui faisait plaisir. Jouissance intérieure qu’il cultivait sournoisement, comme un écureuil qui grignote patiemment sa petite noisette, sous le regard avide de ses comparses rongeurs. Ah, quelle saveur sucrée sur le palais…

« Ensuite, de fréquentes réunions auront lieu dans ce trou à rats. Nous tâcherons d’en faire un nid à phénix, car l’austérité du lieu ne convient pas à vos aspirations… ou du moins aux nouvelles aspirations que je lui donne. Je prends congé de vous, je vous contacterai pour la suite. Et sachez quelque chose : ceux qui auraient l’idée saugrenue de quitter cette guilde seront abattus. »

Il avait clarifié les choses. Il se leva et partit, laissant une chaise encore pleine de sa présence néfaste.



[FIN DU RP.]


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