Un nouveau vent sur Hyrule

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Eorah Vif-Argent


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(vide)

Tout est sombre dans la salle de pierre. L'air est lourd d'humidité et d'odeurs de moisi.
Visiblement, il y a un long moment que cette pièce ne sert plus.

D'un pas rapide je m'applique a allumer, a l'aide de la chandelle que je tiens a la main, toutes les torches de la salle.
La lumière augmente alors, révélant une large table ronde, toute de pierre. Tout autours sont disposés des fauteuils a haut dossiers de bois.
Sur chacun des dossiers est gravé un phénix. Au centre de la table, pareil, l'oiseau de feu étend ses ailes mystiques, exprimant a la fois la force et la grâce.

Tendant la main, je touche du doigt le contour des plumes de feu. Un cours instant j’ai l'impression que l'emblème partage avec moi son courage et sa ténacité.

Remontant depuis la salle de réunion, je me demande si j'ai pris la bonne décision. Faire renaitre notre guilde de ses cendres est ce qu'il fallait? Pourquoi ne pas nous disperser? L’échec de la rencontre dans la foret aurais du nous mettre la puce a l'oreille. Astre ne s'était pas fait voir non plus depuis plusieurs semaines, lui en qui Conan avait placé beaucoup de confiance. La guilde n'était que ruines. Quelle honte! Quelle désolation! Rien que pour cela notre Guilde aurait du mourir.

Mais le Destin en a décidé autrement, en envoyant Conan et Yatchan au loin. Mon cœur se serre, mes amis me manquent.
Soupirant, je me prépare a la rencontre qui va suivre. Il s'agira d'annoncer aux autres Chevalier les récents événements. Et d'accepter certaines séparations. Car elles sont nécessaires a notre survie.

....

L'heure arrive, les Phénix aussi.
Je m'enfonce dans une ombre tenace et compte tout ceux qui passent.
Très vite je suis déçue : nous sommes si peu. Et tellement d'entre nous vont partir après cette nuit.

Attendant que tous prennent place, je reste dans mon recoins ...
Tout arrivera bien vite a temps ...

Enfin je m'annonce et sort de l'ombre:


"Bienvenue a vous Phénixiens! Veuillez prendre place et vous présenter mes amis."


Alliant le geste a la parole, je donne l'exemple un poing sur le cœur, en guise de salut :

"Je suis Lenneth au Vif Argent, Leader des Chevaliers Phénix."


Darunia avait été prévenu de l'assemblée qui allait se tenir. Il n'était pas encore très imprégné de l'esprit de guilde, car son admission chez les Phoenix était encore toute récente. D'ailleurs, il n'avait pas revu le guerrier Conan depuis, mais ne se posait pas plus de question. C'était un des rares hyliens avec son frère de sang qu'il tolérait, voir même qu'il appréciait. Alors se battre avec lui serait un plaisir et il pourrait accepter d'être dirigé par un homme de cette carrure.
Pourtant, lorsque le goron arriva dans la salle froide comme la mort (sa montagne brûlante lui manqua alors terriblement. Le Phoenix aurait tout intérêt à se baser sur un site de flamme pour sur !), il n'était pas confiant. Il reconnu quelques guerriers croisés tantôt, et même une femme dans l'ombre. Il haussa les épaules. Surement une scribe ou un serveuse qui sait ! Mais lorsqu'il s'assoit avec les quelques guerriers présents et qu'il attend Conan, c'est la jeune femme qui prit la parole.

"Bienvenue a vous Phénixiens! Veuillez prendre place et vous présenter mes amis."

Mes amis ?! Pour qui se prenait cette donzelle ? Et où était Conan pour faire taire cette misérable ? Elle mit alors son poing sur son coeur et dit d'une voix forte et assurée :

"Je suis Lenneth au Vif Argent, Leader des Chevaliers Phénix."

On pouvait difficilement surprendre le vieux goron qu'il était, et pourtant il serait probablement tombé s'il n'était pas déjà assis sur une minuscule et inconfortable chaise hylienne. Leader ? Cette maigrichonne ?! Darunia avait beau s'être promis de devenir plus ouvert d'esprit et plus calme, il tiqua. Il avait déjà du mal avec leur reine, qui pourtant avait fait ses preuves...

"Es-tu sure d'être à ta place hylienne ? (il ne faisait pas la différence entre hylien et sheikah) Si Conan apprend ce que tu es en train de faire, tu vas avoir des ennuis."

Bien entendu, il n'était pas au courant de la succession, d'où le pourquoi de son intervention.

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Roshu Aaron


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On avait pas vu Conan depuis longtemps , en particulier le jeune sorcier . Mais quand il a eu vent de la réunion qui était peut être importante , se tenir dans la salle de réunion , une vielle bâtisse baptisé " la crypte " , il avait un petit espoir de le revoir . Après tous c'était son chef , celui qui l'avait aidé lors de son arrivé brutal et prématuré à Hyrule . Oui , les Chevaliers du Phoenix , était sa première guilde , toute première . C'était comme une nouvelle chance , un cadeau du ciel . L'heure n'était pas venu de réfléchir . La crypte était une planque , donc pour y entrer , le jeune sorcier avait prévu de mettre son masque qu'il avait fait lors de la Nuit d'Or du Marché d'Hyrule . Il s'est dit que ça lui irait bien , on ne voyait que ses yeux

La crypte était une salle en pierre , assez froid malgré les torches allumés sur les murs . Presque tous les chevaliers étaient présent dans cette salle pour le moins ... Glacial . Personne ( Croyait il ) Avait reconnu Roshu vu qu'il avait encore son masque fait main . Alors s'avança depuis la pénombre Lenneth , elle prit alors la parole .


"Bienvenue a vous Phénixiens! Veuillez prendre place et vous présenter mes amis."

Assit sur sa chaise , il mit le poing sur son coeur , montrant son appartenance .

"Je suis Lenneth au Vif Argent, Leader des Chevaliers Phénix."

Comment ça " Leader " ? Il avait raté quelque chose ? Sa doit être le cas ... Il avait maintenant un tas de question dans sa tête , tout s'embrouille dans son esprit . Il enleva son masque et après la parole donné au Goron , il se prononça

" Conan... Il est où? "


Fallavier de Monmouth


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En es-tu sûr, Chevalier ?


L'épée ceinte à la ceinture, le heaume coincé entre ses côtes et son bras droit, Messire Fallavier de Monmouth avançait lentement vers le Village Cocorico. Quelle ne fut point sa surprise lorsqu'il découvrit la lettre qu'un messager lui avait donné des heures plus tôt, sur la Plaine d'Hyrule. Jamais on n'avait demandé sa présence lors de réunions par avant, et ce n'était que aujourd'hui que sa présence était demandée, voir obligatoire. Une obligation qui eut le don d'exaspérer le Chevalier au Loup, qui était occupé à chasser des faisans.

Jusque là, on ne pouvait dire que Fallavier était réellement présent dans sa guilde. Au faite, peu de personnes connaissaient son identité, sauf certains. Et ces certaines personnes ne l'avait plus revu depuis bien longtemps. Il n'était connu que de nom, et ce n'était que sur des listes. Il aurait pu perdre son statut de Chevalier du Phénix, il ne s'en serait même pas rendu compte.


Le guerrier barbu s'engouffra dans le lieu de rendez-vous décrit dans la lettre, et il fut bien surpris de se retrouver dans une sombre salle quelque peu délabrée. Il s'attendait à une salle beaucoup plus grande et belle, ornée de tous parts par des tapisseries. Pour un ordre de chevalerie, c'est le moins que l'on pouvait s'attendre pour une salle de réunion. Mais il n'en était rien. Néanmoins, le regard du Chevalier au Loup ne s'arrêta pas sur les toiles d'araignées et les murs lézardés, mais sur cette table ronde.

Une ancienne histoire en Cenred racontait qu'il y a bien des siècles, un Roi peu aimé de ses sujets avait fait construire une immense table ronde, l'avait installé dans son château et avait fait convié ses vassaux à son château. Il leur dit que cette table ronde était le symbole de leur égalité et que alors, aucun d'eux ne sera maltraité ou traité inférieurement après qu'il se serait joint à cette table.

Une ancienne histoire comme il en existait des centaines. Mais ce fut certainement celle qui avait le plus marqué Fallavier. Une table où chacun sera égal à un autre. Avant qu'un Goron arrive dans cette salle, il prit la parole.


"Je suis Messire Fallavier de Monmouth, Chevalier au Loup."

Puis il s'assit sur l'une des chaises de la table.


Eorah Vif-Argent


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(vide)

Comme prévu il y a un soulèvement. Bien sur tout le monde pense que je dois être folle, a revendiquer ainsi la place a Conan.
Mais il est temps qu'ils voient la vérité en face. Et j'ai dans l'intention de la leur offrir, nue et crue.

Tout d'abord je tourne mes yeux de nuit vers le Goron et lui réplique du tac au tac :

"Oui je suis sure Tas de Muscles! Tu crois que je suis une femme capable de mentir pour le pouvoir? Sache Maitre Tas-de-Muscle-qui-ne-prends-même-pas-la-peine-de-se-presenter, que je préférerais cent fois mieux être a ta place qu'a la mienne!"

Je porte mon regard sur chacun des hommes présent. Puis d'une voix forte et avec une assurance que je ne me connait pas j'annonce clairement :

"Conan et son épouse sont partis en voyage. Ce voyage durera le temps qu'il durera! En attendant, notre Paladin d'or m'a demandé de vous guider! Pourquoi moi, je n'en sais rien! Ce que je sais en revanche c'est ce a quoi je veux tendre avec notre guilde."


Je marque une pause, le temps que tous digèrent ... et j'attends leur réaction.


Astre


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Il sifflotait, l’air de dire que tout ce qui l’environnait l’indifférait, que toutes les personnes qui couraient sous ce soleil n’étaient que des imbéciles malheureux. Les mains dans les larges poches de son manteau noir, il affichait un sourire béat permanent qui agaçait tous les passants ; voir quelqu’un d’épanoui en cette journée grisâtre les rendait méfiants, voire agressifs. Son pas lent, son attitude décontractée et décomplexée faisait retourner plus d’un villageois à son passage. Les regards furieux qu’il recevait satisfaisaient pleinement sa bonne humeur, la renforçaient même, et il se prit d’amour pour ce ciel timide, presque humide. L’astre diurne fumait quelques nuages et pleurait quelques larmes, assez pour mouiller ses sujets mais pas assez pour les réveiller. Une pluie gluante, collante, qui plaquait les vêtements à la peau, qui la faisait suer ; ainsi les deux liquides se mélangeaient, métissage dégoûtant d’une eau pure avec une eau impure. Lui, ce grand corbeau affublé de lanternes rouges en guise d’yeux, continuait à sourire bêtement, grand crétin insouciant et ignorant les méfaits d’un tel temps sur la santé. La pneumonie avait emporté quelques enfants et quelques vieillards hyliens depuis le début de l’automne, à cause de ce genre de retombées poisseuses. Mais lui, il riait et se moquait des déesses, il continuait à avancer, pas pressé du tout à l’inverse des fourmis excitées qui grouillaient un peu partout dans le bourg, la cape ou les lambeaux retroussés sur la tête pour éviter les malédictions de l’eau.

Astre était content. Oui, content. Les toits de chaume des maisonnettes du village semblaient ployer sous la morosité des cieux, pourtant lui, il s’en fichait éperdument et claquait les talons sur le sol pavé d’un pas vigoureux, fier comme un cheval de race, l’orgueil princier retrouvé. Son corps précédait son esprit, et c’est ainsi qu’il se vit arriver devant un petit bâtiment aux allures de vieillard ; délabré, ne tenant que sur quelques planches, une façade décrépie et fissurée, édentée de quelques pierres. Le Chevalier noir sourit, amusé par l’aspect de fin du monde de ce taudis. Qui n’était pourtant que le repaire de la plus ancienne des guildes, les Chevaliers du Phénix. Astre en avait entendu parler : la déconfiture du bâtiment n’était qu’une façon de faire fuir l’honnête (ou le malhonnête) citoyen. En vérité un petit escalier mènerait à un sous-sol aménagé comme entrepôt et salle d’audience. L’ex-sénéchal n’avait jamais vérifié le bien-fondé de cette légende, après tout le corps des Phénix n’avait été pour lui que temporaire. Une façon de ne pas trop se rouiller ; il avait pourtant constaté que ses membres ne s’agitaient pas plus chez eux que tout seul, alors il était revenu à la solitude pure. Et nonobstant sa nouvelle liberté il décida de pousser le battant de la porte, un sourire fripon sur le visage. Un petit escalier droit et raide s’enfonçait dans les ténèbres. Il l’emprunta sans ressentir ne serait-ce qu’un soupçon de peur ou de méfiance. Il entendait les rumeurs d’un discours ; il atterrit à la fin des marches dans un couloir sans fin. L’écho des voix se répercutait faiblement mais à mesure qu’il marchait il semblait s’en approcher. Il parvint à entendre une phrase, au bout du tunnel des sons et des ombres.


« … Ce que je sais en revanche c'est ce à quoi je veux tendre avec notre guilde. »

Cette voix sucrée, d’une insouciante fermeté, aux tonalités pleines de convictions, ce devait être celle de la gourgandine Phénix, enfin, gourgandine… la pieuse nonnette qui ne lui faisait pas confiance et qui débitait pas mal de banalités répulsives. Il étouffa un rire pour ne pas révéler sa présence. Il semblait que les ombres se faisaient moins sombres maintenant ; au bout de quelques minutes il prit conscience de la lumière, et une porte ouverte offrait de l’or aux yeux grâce aux flammes des torches. Les voix venaient de là. Le couloir était plus large ; une cavité dans la roche lui permit de se dissimuler au cas où de nouveaux arrivants viendraient emprunter le corridor du mal qui menait au saint siège du poulet farci.


Eorah Vif-Argent


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(vide)

Je fixais chacun des membres présents. Aucun d'entre eux n'avait ouvert le bec. Pas bon pas bon.
Je secoue la tête.


"Tchhhh. Vous ne me croyez pas c'est ca n'est ce pas?"


Alors je fouille dans ma poche et en sort l'insigne confié par Conan. Je le tends a bout de bras, l'exposant au regard de tous. L'oiseau d'or est lourd et plus grand que ma main. Ca donne un effet étrange.

"De vous a moi, je ne me sent pas capable de tuer une montagne comme l'est notre ami. Idem pour le voler. Conan me fait bien trop peur pour seulement l'imaginer. Alors comment expliquer que je sois en possession de cela?"

Pour que tous voient bien et comprennent les enjeux je pose le symbole sur la table. Phénix d'or sur Phénix de bois. J'ai l'impression de boucler une boucle. D’être un caillou dans une chaussure. De déranger.
Mais je choisis mes mots avec soins. Car le but aujourd'hui est de marquer mais pas blesser.
Je n'aime pas ca. J'ai appris la science de la lame, pas celle des mots. Cruel que le jeu du destin.
Je parle doucement, chuchotant presque.

"Aujourd’hui nous somme a un tournant décisif. Sois ca passe, soit ca casse. Je sais que beaucoup desirent voir le Phénix mourir. Moi même, je suis sollicitée de toutes part pour rejoindre d'autres guildes. Qu'a cela ne tiennent, je pense qu'on peut sauver les Chevaliers."

Je prends une inspiration tremblante. On y est, Len' faut plonger.


"J'ai sollicité cette réunion, car, j'ai constaté que la guilde s'engluait dans des principes dépassés et obsolètes. Nous ne sommes plus aussi présents qu'auparavant."


Je marque une pause.

"Certes, je suis la dernière arrivée ici. Je ne pense pas avoir a juger de ce que vous autres, vétérants, avez accompli. Mais comme je vous l'ai dis, le changement est la. Et il ne tiens qu'a vous de le suivre ou de vous perdre en route."


Ok Len' tu joue le bon jeu, les flatter et apres leur mettre leurs erreurs sous le nez.

"Mon premier constat a ete l'abandon de nos positions en foret Kokiri. Ou etiez vous donc? -Je désigne Darunia- Sur votre montagne? -Puis Fallavier- A batifoler? Visiblement, là où il ne fallait pas. Nous etions seuls, Conan, Roshu et moi, face a nos ennemis. Il ne se passe pas un jour sans que j'aille voir l'Arbre Mojo, m'assurer que tout va bien. Avez vous les mêmes scrupules? Êtes vous seulement au courant de ce qui c'est passé ou les comptes rendus de mission, c'est juste bon pour les chèvres et à user aux sanitaires?"

Je soupire. Pendant tout mon monologue j'ai gardé un ton uni. Pas de cris, pas d'elevement de voix. C'est encore un point pour moi.


"Dans l'etat actuel des choses, un remaniement du Phénix est nécessaire. Nous devons changer notre facon d'agir et d'etre vu. J'ai pris la liberté de renvoyer certains de nos membres ... des plus inactifs."


Je pris sur une tablette non loin, deux rouleaux de parchemin. J'en déroulais un et l’étendis sur le plateau de bois gravé.


"Voici un code d'honneur et une liste de vertues. De la meme manière que nos "amis" Dragmiriens nous allons nous distinguer de par un nom de code basé sur ces vertues. Vous avez a votre charge de connaitre ces textes. Et d'adapter votre attitude en Hyrule pour y coller."

Le second rouleau suivit et j'ajoutais :

"Et voila la liste des membres actuels."


Je m’assis sur mon siège, car j’étais debout depuis le début, et dis :

"Ajoutez vos noms, en face vous apposerez vos signatures et le jour venu, vos noms de code."

Je soupirais et lachais d'un ton las.


"Et par les Saintes, réagissez! Donnez vos opinons sur cette affaire. Une guilde n'est rien sans ses membres."


Darunia resta un moment silencieux, puis sourit a la premiere intervention de la jeune fille. Au moins elle avaiy de la repartie ! Il s'exclaffa et se presenta.

"Je suis Darunia, chef Goron et accessoirement sage du feu. Si tu as du repondant et des convictions je ne remettrais pas en cause ta position. Mais sache qu'au premier faux pas certains te tomberont dessus, et je le crains pas uniquement chez nos ennemis."

Il la laissa continuer, mais son autre intervention ne lui plut pas du tout et il explosa, loin du sourire de tout a l'heure et de ses bonnes resolutions.

"Tu oses me faire la morale ? Mefie toi petite tu t'en prends a la mauvaise personne ! J'ai ete face a Ganon dans la salle du trone avec notre Princesse. Ce n'est qu'ensuite que j'ai desire delaisse mon peuple pour me joindre a conan et tu te crois bien place pour me faire la lecon ? J'ai un peuple entier a gerer petite sotte, alors si tu continues avec ces accusations rocambolesques, je retournerais aupres de Zelda, comme je lui avait promis !"
Il se renforgna, bouillonant. Il ne supportait pas qu'on l'accuse a tord, lui qui etait loyal et devoue. Si la sheikah continuait comme ca, il exploserait pour de bon. Il appreciait sa repartie mais il y avait des limites.

"Il va falloir apprendre a coordonner les troupes et a installer un systeme correct de communication."




(desole sur smartphone xwx)

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Roshu Aaron


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Le visage d'une personne étonné et très surpris apparu alors sur Roshu . Il en resta bouche bée de cette nouvelle . Comment ça se fait que Conan abandonne son poste de chef de Guilde ? Il devais partir pour une raison très importante ...
Maintenant , ce poste est prit par Lenneth ... Ce qui d'une part était une bonne chose selon Roshu mais il le sentait vraiment mal , il ne voyais pas Lenneth en tant que chef d'une guilde de cette envergure mais il y avais qui d'autre pour prendre la place ? Pas lui en tout cas , trop jeune et peu d’expérience de chef mis à part avec son groupe d'ami . Fallavier , il ne le vit pas souvent et pareil pour Darunia . D'ailleurs , il vint de se rendre compte qu'il n'avais presque jamais vu ses autres frères d'armes , mis à part Lenneth peut être ...

Il se lança alors :


" Si j'ai pu survivre dans ce monde , m'habituer et m’intégrer , c'est grâce à la Guilde que j'en suis là , alors je vais vous aider , me dévoué pour vous , Chef . " S'avançant vers elle , lui tendant la main pour prouver sa dignité . Il avait changer en presque 1 an ... Il s'est dit qu'il allait éradiquer toute force du mal seul mais la bataille dans le désert lui à fait montré que seul , c'est impossible mais plusieurs , c'est réalisable . Il appose alors sa signature sur la feuille : Roshu Aaron . Il ajouta alors à la suggestion de Darunia

" Un systeme de communication , avec une magie télépathique ? Ou bien un système de courier avec des oiseaux . Je propose aussi des recrutements pour renforcer nos troupes .

Il prit une énorme inspiration et ajouta :

" Je réfléchis encore quel vertus choisir , attendez quelque minute ... "


Fallavier de Monmouth


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Une femme, chef d'un ordre de chevalerie ? Fallavier crut d'abord à une blague. Pour lui, une femme n'avait pas les qualités nécessaires pour commander un tel groupe. Elles étaient incapable de pouvoir commander des troupes, établir des stratégies ou encore prendre part aux batailles, d'après lui. Mais cette jeune femme semblait être bien sérieuse.

"La dernière arrivée ici, hein ? Et nous devrons écouter les ordres de la dernière arrivée au sein du Phénix ? Une femme, qui plus est ?"

Il lança des regards aux autres membres de cette assemblée, espérant voir des approbations dans leur yeux. La seule personne qui pouvait éventuellement être son allié ne pouvait être que cet imposant Goron qui ne cessait de maugréer depuis quelques minutes déjà.

"Tu... ou plutôt vous voulez redressez le Phénix, chère Dame ? Donnez-nous des arguments convainquant pour vous suivre, dans ce cas !"

Il ne resta pas calme très longtemps. À l'instar du Goron, il n'aimait pas vraiment que l'on lui reproche son attitude.

"Donc, c'est comme ça que vous voulez remonter le moral de vos troupes ? En reprochant nos comportements ? Dîtes-moi, où étaient les Phénix, au Temple du Temps, lors des récents évènements ? À part moi, aucun Chevalier ! Le Phénix se doit d'être partout. Alors vous n'avez rien à me reprocher, moi, le "batifoleur" !"

Il posa son regard sur le rouleau déroulé sur la table, où figurait désormais le nom de Roshu Aaron, lequel venait juste de finir d'écrire son nom.

"Persuadez-moi de vous suivre, et j'écrirais mon nom sur ce papier."

Et le chevalier croisa les bras.


John Doe


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Les Déesses pissaient dru, au milieu du village, graissant le cuir de ses vêtements amples et simples. Un gris personnage dans une grise bourgade. Les gens du peuple fuyaient les rues devant cette soudaine averse, il détestait ce temps. Lui qui avait franchi la neige de la foret, parfait lieu pour un glaçant luron tel que lui, devait affronter la civilisation et la pluie. Il redressa son capuchon noir et épais sur son étrange chevelure incohérente. Il chercha un abris, sur le pas d'une porte, ce qu'il trouva sans mal, au milieu des nombreuses masures du bourg. La main droite dans la manche gauche et inversement, il ressemblait à un obscur prêtre de l'apocalypse, ou autre sectaire stupide et illuminé d'une foi sanglante. Les yeux baissés sur le sol qui avait de plus en plus de mal à absorber l'eau de la pluie, il attendait que le temps se calme.


« ...oui M'man ! Ca me prendra que cinq minutes d'aller chercher du lait, promis ! »


Derrière lui, la poignée de la porte pivota et le gentil garçonnet sortit et bouscula la grise personne. L'enfant émit un hoquet de surprise et trébucha.

« Tu n'es plus le cador de Ganondorf, plus un pisse froid gentillet, tu peux tuer ce gamin, allez !
- Non, laisse le tranquille, il est innocent, sa mort ne te servira à rien.
- Ton Hiver n'a pas besoin d'être taché du sang des innocents. Et Saria te tient encore. »

L'envie de meurtre passa. Il se retourna vers l'enfant choqué, ses petits yeux tremblaient de peur à l'ombre du personnage. Il recula doucement et ferma la porte. Il entendit le fils dire à sa mère qu'il pleuvait trop, derrière la porte close et ce fut tout. Un mensonge qui lui avait sauvé la vie, sans doute.
La pluie cessa subitement et l'homme grisâtre traversa un Cocorico désert et boueux. Une bâtisse à moitié démolie rencontra sa route assez rapidement. Elle ressemblait à un entrepôt depuis longtemps abandonné. Astre lui avait donné de bonnes informations. Il entra, dégagea une toile d'araignée gênante et descendit le raide escalier. Son esprit se ferma, faisant ellipse à son voyage vers la cave. Lorsqu'il reprit conscience du lieu où il était, il se trouvait sous une arche de pierre, à l'entrée d'une sale d'audience de taille modeste et timidement éclairée. Des gens armés, en plein débat, étaient autour d'une table griffée d'un flamboyant faucon doré.

Lord "mille-casaques" Arkhams se tourna vers le compère qui lui avait donné rendez-vous ici bas. Il ne comprit pas pourquoi ce dernier voulait sa présence ici. L'ambiance étaient tendue, un temps de crise planait sur les Chevaliers du Phénix, eux qui avaient eut peine à lui arracher des informations sur Link. Prisonnier du Mojo, les Phénixiens ne savaient pas que le Protecteur sylvestre avait vomi son prisonnier. Il sorti les mains de ses manches et les écarta, tel un maitre de conférence cherchant à capter l'attention.



« Me voilà, Chevalier Noir. Qu'avons-nous là, terrer sous cette ruine ? Des rats en quête de vieux sacs de blé ? Aimé Astre, explique moi. »


Astre


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Le froid le prenait à la gorge ; il se demanda s’il n’allait pas tousser. L’humidité formait une couche de peinture sur les murs derrière lui, et il sentait ses bras mouillés l’agripper, le toucher, pénétrer ses vêtements. Il eut un frisson de dégoût, tandis que les mots se suivaient les uns après les autres dans l’antichambre du renouveau phénix. Des discours qui tentaient d’exalter une renaissance inconcevable, sans que les prestataires n’y croient vraiment.
Il semblait que la discussion tournait au vinaigre, que les chefs s’entretuaient verbalement pour savoir qui devait faire autorité ici bas, dans ce repaire à rats.


« Sortez les épées, mauviettes, au lieu de vous tirer les vers du nez… » dit Astre pour lui-même.

L’air s’engouffrait à pleines bouffées dans ce petit hall miteux. Il se surprit à s’ennuyer ; l’impatience lui donnait des fourmis dans les jambes et il avait une furieuse envie de pénétrer dans la pièce pleine de poulets, et de les farcir avec sa sainte chair à saucisse. Le vent souffla un peu plus fort, et tout d’un coup une voix éraillée surgit de la masse de bruits silencieux.

« Me voilà, Chevalier Noir. Qu'avons-nous là, terrer sous cette ruine ? Des rats en quête de vieux sacs de blé ? Aimé Astre, explique moi. »

Il eut un demi-sursaut, enveloppé qu’il était dans ses vêtements noirs, mais ne se montra pas décontenancé. Astre regarda sa main de noyé, blanche et glacé, qui luisait faiblement à la lueur des torches. On aurait dit qu’elle était faite d’ivoire, ou de perle il n’aurait su dire. Il aurait aimé la sentir presser quelque chair chaude et vivante, écraser, tuer. Il y eut de l’amertume dans ses pupilles, puis il secoua la tête très lentement comme s’il regrettait quelque évènement lointain.

« Des rats en quête de sacs de blé… Oui mon ami, nous sommes ces rongeurs sales et puants, pourtant très ambitieux, avides de nous nourrir. De quoi ? De gloire, mon cher, ou plutôt de nous tisser une toile de popularité chez ces croulants Phénix à la recherche de sang neuf. Interrompre leur soirée festive freinera leur élan, et la chute sera plus violente. » Sa voix était mesurée, neutre. Il décida de fuir cette brume envahissante, de s’accrocher au réel pour ne pas perdre contenance.

« Viens, vieux frère, allons secouer tous ces pantins. Leurs fils grotesques ont besoin de mains habiles pour les faire danser ! »

Son sourire de vipère revenait sur ses lèvres charnues, et son cœur lui pulsait de la vigueur. C’est en bandit royal qu’il entra dans la pièce, le pas impérial et caricatural.

« Mes chères volailles, toujours pas emplumées ? » lança-t-il à la cantonade, les yeux écarquillés de plaisir.


Eorah Vif-Argent


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(vide)

Ah ben tiens, elle en a mis du temps a arriver celle la. La remarque sur le fait que je suis une femme. Je me tourne vers Fallavier, et lui lance calme:

"Et en quoi cela dérange que mes organes reproducteurs soient a l’intérieur de mon corps? Ais je moins de cervelle alors? Suis je moins courageuse? Ou incapable? Est là l'image que doit donner le Phénix? Celle d'une bande de machos? Ou peut on en tirer une fierté a etre la seule et unique de Guilde a avoir une femme pour leader? Montrer justement l'image d'une Guilde "jeune" et "ouverte"."

Leur colère est juste, mais elle doit aussi être calmée. Je les écoute sans faillir. Et quand le silence reviens je dis a Roshu :

"Laisse la vertu, on y est pas pour le moment."

Aux autres :

"Tchhh. Vous ne valez pas mieux que des enfants. "C'est pas moi maman, j'ai rien fait de mal ..." Voila ce que j'entends dans vos propos."


Je me tourne vers Fallavier :

"J'y étais au Temple du Temps, deux jours avant vous. Je n'y ai pas vu de sceau sinon cette question aurais été réglée et nous serions restés a vous aidez, bien qu'il y avait plus urgent a faire."

A Darunia je dis :

"Votre peuple ne peut se passer de vous dans tout les cas et vous devrez toujours lui donner priorité. Ne pensez pas par la que je vous colle a la porte. Je ne vous demande pas de choisir entre le Phénix et vos frères. Mais sachez que je me bats pour Hyrule toute entière, incluant toute race. Et ce qui se passe dans la salle du Trone ne me regarde pas."

Je soupire et secoue la tête, tout en ramassant l'insigne de Conan.
Alors que j'allais enchainer sur les projets de la Guilde et m'en prendre encore plein la tête on entendis un Astre joyeux lancer :


"Mes chères volailles, toujours pas emplumées ?"


J'ai l'impression de me glacer de l’intérieur. Tournant la tête vers l'entrée de la salle secrète je constate que le Sheikah n'est pas seul, que son compagnon est ....

Impossible! Comment Arkhams aurait il pût sortir de sa prison? Et comment ais je pût ne pas le sentir? Autant de question et surtout une situation que me mets très personnellement dans une mauvaise situation. Mon premier échec en tant que leader. Il en rougirait de colère Conan, s'il savait.

Heureusement que j'avais décidé de ne pas placer cette réunion sous le signe de la non violence et que nous avions tous nos armes sur nous. D'un geste de la main je fais signe aux Chevaliers de ne pas montrer de signe d'agression. Quitte a se battre, nous ne ferions pas le premier pas.


"Que fais tu là?"

Mon ton est courtois et cassant a la fois. Sous mes mots on peut entendre une autre question : Comment est il arrivé ici l'autre Kokiri?

"Vous n’êtes pas invités Messires."


Darunia ne répliqua rien et laissa les autres chevaliers dire ce qu'ils pensaient de la situation. C'était selon lui la meilleur solution : les avis éclataient tout de suite, peut-être mettant leur nouvelle leader à dure épreuve, mais au moins les choses étaient dites et ne s'envenimeraient pas secrètement, ce qui aurait pu faire imploser la guilde beaucoup plus tard.
Deux mystérieux personnages rentrèrent en scène, et leur chef leur fit un signe. Darunia n'avait pas d'arme sur lui, ou plutôt, elles étaient toujours avec lui. Une de ses mains massives s'appuya sur la table et il se leva, allant se mettre à côté de Lenneth. Par simple mesure de sécurité, mais aussi pour offrir un soutien à la jeune femme (ou du moins un côté plus impressionnant face à ces hommes). Il attendait de voir comment aller se dérouler l'échange, et peut-être que l'attitude de Lenneth allait jouer en sa faveur pour les chevaliers et leur futur dévouement.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Roshu Aaron


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[HRP : Couleur du dialogue de Roshu passant du bleu au rouge , vu que Arkhams a pris le bleu ... Je crois ]

" Oui je vais un peu trop vite "

Il retourna s’asseoir sur sa chaise , d'un pas vif . D'un air passif , il écouta les paroles de ses confrères , Fallavier puis Darunia . Les avis se succédèrent , fusent de chaque coté de la salle , fessant un peu écho , 4 personnes dans une salle assez grandes . Le jeune sorcier vint d'avoir un éclair vif , un tilt dans sa tête , se souvenant d'une ancienne idée venant de Conan :

"Nous pouvons nous remettre dans les groupes , non ? Je crois que vous etiez avec Fallavier , Lenneth . Moi j'était avec Darunia . Pourquoi ne pas former ces binômes ?"

Devant l'entrée apparurent 2 hommes obscurs , Roshu reconnaissait ces silhouettes malheureusement . Le fugitif et Astre firent leur apparition pour le moins surprenante . On ne les attendais pas à les voir ici . Ennemi mais malgré cela , la nouvelle chef ordonna d'un geste l'ordre de ne pas lancer l'offensive . Le sorcier fronça les sourcils mais ne dit aucun mot , restant calme et interdit , attendant la suite de ces évènements étonnantes . Quel journée ...


Fallavier de Monmouth


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Le tempérament de cette nouvelle Chef impressionna quelque peu le Chevalier au Loup. Il était loin de s'attendre qu'une femme puisse lui répondre ainsi. Lui, un véritable chevalier. "Peut-être bien qu'elle a raison..." songea Fallavier. Mais sans cesse, les lois de la chevalerie cenredrienne lui revenaient. Il était presque inconcevable pour un cenredrien qu'une femme puisse être à la tête. C'est pour cela qu'à la réponse de Lenneth, il se contenta de grogner discrètement, en détournant le regard.

"Peut-être bien que nous ne valons pas mieux que des enfants... Alors pourquoi s'entêter à faire renaître cette guilde, dans ce cas ?"

Messire Fallavier croisa les bras, soupirant. Il ne voulait pas s'avouer "vaincu" par une femme. Sa fierté l'en empêchait. C'était peut-être bien l'une des premières fois qu'une femme lui donnait raison.

"Nous pouvons nous remettre dans les groupes , non ? Je crois que vous etiez avec Fallavier , Lenneth . Moi j'était avec Darunia . Pourquoi ne pas former ces binômes ?"
"Cela me paraît être une bonne idée... De quoi combler les "lacunes" de chacun."

Il attendit alors que la jeune femme leur réponde, mais ce ne fut pas la voix d'une femme qui vint à ses oreilles.

"Mes chères volailles, toujours pas emplumées ?"

D'instinct, le Chevalier au Loup porta sa main à la garde de son épée.


Astre


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L’effet escompté était réussi ; les poulets s’agitaient dans tous les sens, battant leurs petites ailes maigrichonnes comme si leur vie en dépendait. Hommes comme femmes, ils gigotaient tels des gigots en devenir, qui comprennent que leur vie bat de l’aile. Astre souriait, majestueux non pas par la qualité de ses vêtements, mais par la force de sa présence. Il était l’épervier qui fondait sur les rats. Son regard de souffre brûlait les autres, et la salle humide semblait s’être refroidie car le feu de ses yeux était de givre. Arkhams l’accompagnait, et le seul fait qu’il soit là à ses côtés, lui donnait du combustible à sa morgue ; il était le détonateur de sa vigueur.

"Que fais tu là?"

Elle était surprise de leur interruption, elle semblait même effrayée par ces deux fantômes porteurs de mort. Lenneth reprit contenance, car elle avait un pouvoir à assoir.

"Vous n’êtes pas invités Messires."

Un ogre de caillou prit place aux côtés de la jeune femme, comme pour lui prêter allégeance. Le Chevalier noir pensa le reconnaître. C’était l’un de ces souverains oubliés, ermite forcé dans les montagnes goronnes. Ses yeux de jais étaient menaçants et méfiants. Mais Astre n’était pas venu se battre, loin de là.
Les deux autres présents, entre autre le parodique guerrier méditatif et un jeune caniche ; le premier avait la main sur le pommeau de son arme, prétendument prêt à jaillir l’épée de son fourreau et à attaquer. Les Phénix sont parfois naïfs ; leur niaiserie fait peine à voir. Astre soupira, un demi-sourire sur ses lèvres blafardes.


« Nous n’avons pas nos cartons, mais je t’assure, nous sommes bien invités. N’est-ce pas, Arkhams ? ». Un peu de moquerie permet d’établir une atmosphère instable et aiguise les violences. D’un doigt maigre et incisif, il pointa son vieux frère.

« Comme vous pouvez le constater, notre ami ici présent s’est libéré de sa prison de bois. Nous n’entrerons pas dans mille détails pour vous conter l’épique histoire de la princesse sauvée par le chevalier servant, mais vous pouvez d’ores et déjà constater de notre puissance. »

Il fit une pause, histoire de reprendre son souffle accéléré par l’excitation. Une main sur le cœur, l’autre tendue en l’air, il s’était rigidifié comme une tortue qui s’enfonce dans sa carapace et ne laisse au toucher que le dur de sa carcasse.

« Nous venons en paix. » Il aurait pu rire de ses propres mots ; d’ailleurs sa voix sembla trembloter lorsqu’il les prononçait. « Nous venons en paix, oui, vous apporter les clefs de la réussite, les clefs de la gloire et du pouvoir, celles-là même que vous aviez détenu il y a quelques années, et que le loup vous a volés, et que le loup les a mangées. » Il avait l’impression d’entonner un poème, une chanson de chevalerie. « Je vous conte ici une ballade des plus tristes, où le Phénix a rendu ses plumes, où son cou maigrichon s’est fait déchiqueter entre les dents des lâches et des vilains, où l’ennemi vous surprend en nombre et en puissance. Dans cette histoire il ne vous reste qu’à trembler de peur devant ces ennemis, qui ont autant de morale que vous n’avez de force. »

Astre se redressa, gardant la raideur de l’oriflamme, enflammé comme une femme, impétueux comme un enfant, sans ces relents de mélancolie de vieillards aux convictions déçues et desséchées.

« Nous sommes les Hérauts des temps nouveaux, les Chevaliers de l’Ordre princier, les Fustigateurs des anciens régimes, les détenteurs du savoir ultime, la perspicacité et l’efficacité, nous sommes la force qui vous manque, vous êtes le nombre qu’il nous faut. Ensemble… tout devient possible. »

[Vous aimez cette dernière phrase, avouez-le !]


John Doe


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On se serait cru au sein d'un conte navrant et simplet pour faire fantasmer les enfants. Il y avait le monstre puissant mais doux, la jolie pucelle écervelée, le chevalier au coeur noble et au cerveau farci de principes obsolètes puis un gamin génie, sorte de personnage secondaire qui aide l'enfant qui écoute l'histoire à s'identifier.
Les gentillets protagonistes s'étaient effarouchés de l'intervention des deux diables. Mais il fallait admettre que les compères ne s'étaient pas essuyés les pieds à l'entrée, leur âme était toujours pétrie de merde. Ce relent devait gêner ces puritains aux narines fragiles. Le semblant de menace dans leurs yeux de colombes saintes ni touches amusa quelque peu le vilain Lord sans seigneurie. Ce dernier avait les bras croisés et se serait bien contenté d'être le figurant dans l'ombre, tandis que son collègue débité ses niaiseries pour amadouer l'assemblée. Aussi ignoble qu'était son discours, il disait vrai, le salaud. Arkhams avança d'un pas, laissant les bougies éclairer sa figure jeunette aux traits durs. Il sortit de ses poches un papier jaune, tâché d'encre, qu'il jeta sur leur table ronde.



« Je ne vois pas votre nom sur ce torchon royal. »


Le Journal d'Hyrule ne parlait pas d'Oiseau de Feu courageux, bravant les noirs soldats du Malin. Simplement quelques rixes avec des bandits, ça et là. Rien de flamboyant pour une guilde à la mythique mascotte. Arkhams releva la tête et visa juste, car son crachat immonde et clair s'écrasa sur le parchemin.


« Oui, nous avons taquiné la ribaude, oui nous avons parfois enterré vos faibles amis. Mais sommes nous mauvais pour autant ? »


Le Lord au millier de casaques décroisa ses bras courtauds et laissa sa question sans réponse quelques secondes, longues et trainantes. Il avait l'impression qu'Astre et lui étaient deux serpents qui s'étaient glissés dans un poulailler. Leur sang froid chassant toute chaleur dans ce taudis phénixien. La vie n'était qu'ironie, toujours. Quelle pute, cette existence, mais elle était jouissive de temps à autre. Arkhams passa une main dans ses cheveux en désordre.


« Oui, nous sommes toujours mauvais. Vous m'avez payé un voyage dans l'antre du Vénérable. Ce dernier vous a recrachés un cadeau : moi. Un glaviot épais, certes, mais un cadeau tout de même. Le peuple commence à se défendre lui même. Paysans, racailles, vierges et veuves prennent les fourches. Certaines marchandent leur corps, pour notre bon et jadis plaisir, afin d'être épargnées. Honteux pour un pays qui possède autant de Justiciers. Vous avez le bec dans l'eau, Phénix. Faire des bulles, c'est drôle, j'en conviens. Nous sommes la passion et les flammes qu'il vous faut. Nous connaissons assez l'univers obscur pour en dresser des plans de bataille contre lui.


Arkhams ricana comme un damné avec ce discours ennuyeux. Il finit par sortir son sabre et titiller le plafond avec la pointe, torse bombé.


« Mais assez parlé, je ressemble à un vieux Phénix. Nous allons caresser votre croupion de nos bottes puantes de vices. Pour le bien d'Hyrule, que je déteste d'amour, que j'aime de haine. Que votre trésorier casse la caisse de cette guilde, vous allez devoir acheter deux chaises pour nos deux royales derrières.»


Fallavier de Monmouth


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Le chevalier étouffa une exclamation lorsqu'il se retourna vers les deux troubles-fêtes. "Quel chien..." songea-t-il en reconnaissant l'homme à la chevelure d'ébène. À vrai dire, il ne s'était pas remis de sa lâche attaque aux abords de la Rivière Zora, quelques temps plus tôt. Fallavier hésita quelques secondes. Devait-il se venger, maintenant que cette sombre crapule se trouvait devant lui ? Finalement, il s'abstint et relâcha quelque peu son emprise sur la poignée de son épée. "Vif-argent" avait donné l'ordre de ne pas attaquer, après tout. Qu'est-ce qu'un combat pouvait lui faire gagner, si ce ne serait un possible défaite ? Pour l'instant, il se contentait d'écouter le discours de ces deux hommes.

"Nous venons en paix. Nous venons en paix, oui, vous apporter les clefs de la réussite, les clefs de la gloire et du pouvoir, celles-là même que vous aviez détenu il y a quelques années, et que le loup vous a volés, et que le loup les a mangées. Je vous conte ici une ballade des plus tristes, où le Phénix a rendu ses plumes, où son cou maigrichon s’est fait déchiqueter entre les dents des lâches et des vilains, où l’ennemi vous surprend en nombre et en puissance. Dans cette histoire il ne vous reste qu’à trembler de peur devant ces ennemis, qui ont autant de morale que vous n’avez de force."

Fallavier se retint de cracher par terre. Une attitude qu'il adoptait souvent lorsqu'il se sentait "humilié".

"Pourquoi nous abaisserions-nous à nous allier avec vous, des truandailles ?!"

Il savait pourtant désespérément que cette guilde était voué à disparaître, sans aide quelconque.

Nous sommes les Hérauts des temps nouveaux, les Chevaliers de l’Ordre princier, les Fustigateurs des anciens régimes, les détenteurs du savoir ultime, la perspicacité et l’efficacité, nous sommes la force qui vous manque, vous êtes le nombre qu’il nous faut. Ensemble… tout devient possible.

Fallavier de Monmouth se leva du siège sur lequel il était assis puis toisa du regard le Chevalier Noir et son compagnon. "Ensemble, tout devient possible.". Une phrase digne des plus niais contes du continent. Pourtant, ils semblaient dire vrai. Sans de nouveaux membres, comment le Phénix pouvait espérer survivre ?


Roshu Aaron


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Leurs venues semblait être un appel au défi , les probabilités sont faibles s'ils sont venus pour une visite de courtoisie et pourtant c'est le cas , presque . Tous les Phoenix présent était mal à l'aise de les voir , surtout Arkhams , que Roshu surnomme toujours le fugitif . Lui qui s'était assoupi pendant ses évènements , ça le foutait en rogne . Il l'exprima en mettant un coup de poing sur la table , le jeune sorcier repensait encore au passé , il devait se soucier de l'avenir et surtout du présent . Il écouta passivement leurs discours , restant silencieux mais avec les nerfs qui peuvent exploser , malgré son tempérament calme . Les obscurs personnages se moquaient tous simplement du Phoenix . Pourquoi ? Est ce tout simplement leurs égo arrogants ? Ou une raison plus obscurs à cela ? L'esprit de Roshu était encore tout embrouillés de ces nouvelles .

De son air toujours calme mais les nerfs pouvant exploser , il leurs demanda


" Arkhams est l'un des leurs , pourquoi vouloir aider vos ennemis ? Pourquoi vous alliez aux Phoenix ? Vous devriez retourner chez vos pères "

Il se leva , fesant aussi tomber sa chaise , les 2 mains sur la table , il en revenait pas qu'ils veulent rejoindre la guilde .

"Nous sommes les Hérauts des temps nouveaux, les Chevaliers de l’Ordre princier, les Fustigateurs des anciens régimes, les détenteurs du savoir ultime, la perspicacité et l’efficacité, nous sommes la force qui vous manque, vous êtes le nombre qu’il nous faut. Ensemble… tout devient possible."

" Mais assez parlé, je ressemble à un vieux Phénix. Nous allons caresser votre croupion de nos bottes puantes de vices. Pour le bien d'Hyrule, que je déteste d'amour, que j'aime de haine. Que votre trésorier casse la caisse de cette guilde, vous allez devoir acheter deux chaises pour nos deux royales derrières."

"Vous voulez pas nous rongez de l’intérieur , bon sang ! Quel sont vos intentions ?! "

Il éclata sa voix , son visage calme disparurent un moment pour laisser la colère , l'émotion qu'il réussissait à contrôler dans des moments extrêmes . Ces individus avaient une arrogance effroyable ...


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