Posté le 17/12/2013 21:59
Perla fut rassurée de savoir que ces deux personnes, Cecilia et Gallyfrey donc, étaient venus au village pour aider les habitants à le reconstruire. Tout comme elle en somme. Rassurée de n'avoir pas à suspecter ces gens qui avaient l'air très sympathique, et qu'elle n'aurait jamais dû croire coupable d'un quelconque méfait, elle sourit de pleine dents devant l'enthousiasme de Gallyfrey. Les gens n'avaient pas l'habitude de voir des Zora, et ce genre de réactions allaient certainement devenir monnaie courante pour elle, alors autant s’habituer !
Elle observa ses interlocuteurs plus en détails: la femme, assez jeune, était vraiment très belle avec son teint rose et ses magnifiques yeux verts... elle ne devait pas laisser les gens indifférents. De plus, il se dégageait d'elle une impression de bonté, mêlée de ...tristesse? Difficile à dire aussi rapidement. L'homme quand à lui était plutôt étrange avec sa cape, ses cheveux blancs et cette marque qu'on devinait sur sa joue... mais pas plus que cela, et il avait une allure aimable et avenante.
La jeune Zora se tourna vers Cecilia qui semblait vouloir lui poser une question, mais celle-ci fut soudainement interpellée par une discussion non loin, et partie en courant. Interloquée par la subite mise en mouvement de la Gérudo, Perla essaya de voir ce qui avait attiré sans attention, avant de se lancer à sa suite: une arrestation avait en effet lieue non loin d'eux...mais les soldats semblaient arrêter une personne innocente, et elle voulue intervenir pour peut être clarifier les choses. Elle avait déjà connue la tension et les arrestations injustifiée alors qu'elle était encore au Domaine...
Entretemps, Gallyfrey lui posa une question, auquel la Zora s'empressa de répondre :
"Et bien oui. Depuis quelques jours, des vols et des dérangements ont lieux la nuit...on compte même une agression mais on est pas sûr si elle est vraie, car, euh, disons que la victime avait un peu forcé sur la bouteille au bar. La rumeur court que les auteurs de ces tapages serrait des sortes de missionnaires, ou plutôt, une bande de voleurs qui se font appeler les "soleils rouges" et qui serrait à la botte des Dragmirs. Mais, jusqu'à maintenant, on a pu produire aucune preuve concrète de leur présence, alors tout le monde à un peu les nerfs en pelote, vous comprenez..."
Et ce fut juste après avoir dit cela qu'arriva l'inimaginable, et la personne que les soldats étaient en trains d'arrêter transperça l'un d'eux, et blessa l'autre. Perla ne put rien faire d'autre que couvrir sa bouche avec sa main pour étouffer un cri ridicule, et regarder l'assassin s'approcher des spectateurs, son arme à la main, complètement pétrifiée. Allait-elle mourir déjà? Elle pensa qu'il était heureux que personne d'autre n'est assisté à la scène, mais il allait certainement s'en prendre aux habitants. Elle pensa à Sara, à ses marmots; elle devait agir, faire quelque chose.
Perla et le sorcier s'élancèrent d'un même mouvement sur Stanislas, et la voyageuse fit un croche-patte tout à fait improviser, qui envoya le voleur à terre. Aussitôt, son compagnon se précipita sur lui et l'empêcha de s'enfuir. Elle en fut rassurée car il montrait bien plus d’aisance qu'elle au combat, et la Zora pensa qu'il devait être un combattant aguerri. Tandis que la Mentina se précipita vers les gardes blessés avec l'air de quelqu'un qui savait ce qu'il avait à faire ; Perla, elle, était un peu perdue. Finalement, elle décida d'attendre pour voit si l'un des deux autre avait besoin de son aide, tout en scrutant les environs car, dans les histoires, les choses n'était jamais aussi faciles. Il y avait toujours un complice caché quelque part, près à sauté toute dents dehors sur les gentils. La réalité était rarement comme dans les histoires, mais mieux valait être sûr ses gardes.