~ Les invitations pour la Fête ~

RP TERMINE (Merci aux participants^^)

[ Hors timeline ]

Eyhna Laïnan


Inventaire

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(vide)

[Ceci est un RP d'introduction qui servira à deux choses : La première étant à introduire mon personnage dans le RP puis, la seconde, à préparer le terrain pour le deuxième RP qui aura lieu à la fameuse fête (que j'organise de manière RP bien sûr). N'hésitez pas venir participer à ce RP-ci au préalable car, en plus d'être marrant, ça peut être intéressant de faire connaissance avant le fameux Grand Soir ! Je remercie d'avance les futurs personnes qui joueront le jeu XD]
"La tranquillité d'esprit est vaine lorsque le corps agité n'est que gêne. Désireux de vivre, comme aux temps de jadis, sa fougueuse passion se souvient encore de ses nombreux caprices. Primaires au premier abords et nécessaire au second, il est toujours vivace malgré le temps qui passe. Peu importe si les cycles de la vie s’enchaînent car le corps, lui, est en perpétuel mouvement. Constamment il éprouve son envie d'être et de bien être et, à jamais, il l'aime le faire. Un sentiment libérateur lui ordonnant de jouir de son plaisir au risque d'en devenir esclave, dans une incessante routine. Ainsi, le corps est éternellement soumis à cette évidence que d'autres qualifient déjà « d'instinct primitif ». Bien entendu, lorsque cela arrive, aucun retour en arrière n'est permis. Cela s'inscrit, inexorablement, dans la chair de ses membres, corrompant jusqu'à la blancheur de ses os. Chaque actions puis chaque gestes sont, de manière totalement définitive, à jamais piégés dans cette loi, dite divine. Seul, le corps semble être éternellement condamné dans sa sempiternelle boucle, c'est pourquoi ce dernier -à la toute dernière minute- se repend, se calme et grandit lorsque son ami de toujours le soutient avec une certaine malice : son esprit. Au diable les étourderies du passé car l'un sans l'autre ils ne sont rien. Pourquoi devenir nostalgique d'un passé solitaire alors qu'un bel avenir, en couple et d'une complexité infinie, se profil joyeusement à l'horizon..?"

« Hum..la réponse est évidente pourtant. » ajouta la belle demoiselle, enclin à la beauté éternelle.
« Ah bon? Car moi je vois pas trop où cet écrit veut en venir, M'Dame. » répondit le petit garçon au regard innocent.
« Tu comprendras cela en temps voulu, mon petit, continues de chercher en attendant que ce jour prochain arrive..d'accord..? » Minauda-t-elle pour de ne pas trop décourager le petit enfant futé.
« M'uais.. » rajouta sèchement l'enfant, contrarié de ne connaître le sens de son texte ambiguë.
« Allez, pars maintenant sinon tu n'arriveras jamais à temps à la place du marché pour accrocher sur le panneau d'affichage ce que je t'ai donnée. » ajouta à son tour la Lady afin de taire à jamais le précédent sujet de discussion.
« Est-ce un défi, M'Dame ?! Vous savez, j'suis le fils d'un postier ! Pas même la Déesse Farore saurait me faire échouer une commande ! »cria fièrement le gamin, les yeux encore remplient d'étoiles.
« Certes, dans ce cas je te fais pleinement confiance mon petit ami. Cours aussi vite que le vent, allez, zouh ! » termina de dire la dame, le sourire encore présent aux creux de ses lèvres, fines.

Tournant une dernière fois son regard tendre sur la course du gamin, la dame reprend lentement sa marche. Son pas, à la fois léger et élégant, aspire à la grâce, lui prodiguant ainsi au passage les courbettes des petites gens -d'un certain âge- et les sifflements des voyageurs de passage. Une telle animation qui attire indéniablement les regards courroucés des habitantes du coin mais, également, attirant sans mal les jeunes filles du village, aux joues encore rouges vives d'admiration. Une notoriété soudaine ne faisant guère l'unanimité certes, mais une notoriété quand même et cela, la bourgeoise ne le comprend que trop bien. Elle qui a jadis connut cette célébrité à double tranchant, il lui est désormais plus facile de s'en convenir, aujourd'hui. Une expérience profitable pour celui qui en a conscience, cela ne fait aucun doute. Et dans son propre cas, la demoiselle en a conscience.

« Bonjour Messeigneurs ! » lâcha Eyhna tout en s'inclinant légèrement devant les deux personnes.
« Bonjour Madame mais..euh..madame..vous nous avez bien vu? Nous ne sommes pas des seigneurs mais simplement des bâtisseurs ! » avoua l'une des deux personnes sur un ton de surprise, proie à l'incompréhension de la si belle femme.
« Certes mes chers mais ce soir tout le monde le sera ! N'êtes-vous point au courant de ce qui va se passer à la tombée de la nuit ? Hum..? » rétorqua la lady, tout en exagérant intentionnellement les traits de son visage, avide de mimiques.
« Euh..nan? Nan nan, j'en sais rien moi, perso ! Roh ! On me dit jamais rien à moi ! » libéra le deuxième homme, un brin dépité.
« Une soirée a thème est organisée cette nuit, elle s'intitule La Vérité Masquée. Comme le titre le laisse à supposer, tout le monde portera un masque, ne reflétant ainsi que les personnes et non leurs titres et rangs.. » les renseigna-elle de sa voix enchantée.
« C'est ingénieux. Comme ça il n'existe plus de frontières sociales entre les différentes gens ! » s'exclama le plus grand des hommes, ravit par cette judicieuse idée.
« C'est pas faux mais bon, ça veut dire aussi qu'il y aura des chances que l'ont nous reconnaissent ou que nous mêmes nous reconnaissions quelqu'un...ça peut être amusant mais avant tout, un peu gênant, non? » s'interrogea le second, d'un naturel plus craintif.
« En effet mon brave ami, mais c'est cela l'intérêt de cette fête ! De plus, si vous êtes inquiet à propos de ce détails au cours de la soirée, vous n'aurez juste qu'a prétexter l'excuse du masque. Cela fait également partie du jeu, vous savez.. » se risqua-t-elle afin de l'amadouer subtilement.
« Allez Tom, ne te fais pas désirer, ça va être marrant ! » encouragea son ami de toujours.
« Bon, d'accord, ça marche pour Moi ! » répliqua Tom, vaincu par les deux tenteurs.
« Magnifique ! Je vais vous noter de suite sur la liste. N'oubliez pas d'inviter d'autres de vos amis si le cœur vous en dit. Il y aura de la place pour tout le monde. »  lâcha finalement Eyhna avant de repartir en quête de futurs proies à convertir.

La conduisant non loin du puits,sa longue marche a eu raison d'elle. Essoufflée de convaincre d'autres personnes de rejoindre sa fête, la lady s'accorde une pause. Assise délicatement sur la pierre froide entourant le dit puits, la dame dépose son bref regard de biche sur la liste -devenue conséquente- de futurs invités. L'odeur de l'encre -encore fraîche sur le papier- plane de son divin fumé dans l'air présent, prodiguant ainsi à la belle demoiselle une certaine sérénité. Temporairement du moins car cette dernière fait brusquement la moue devant la fameuse liste, qui ne semble en rien complète..

« Hum, une centaine de nom et aucun de connu pour le moment.. » soupira-t-elle lourdement, comme pour évacuer la pression de la si dure journée. « Peut être devrais-je me diriger vers ce petit groupe de voyageur ? Qui sait, peut être que dans ce troupeau de moutons blancs il y aura un mouton noir...ou devrais-je dire, un mouton bleu hum? »

[HRP : J'ai aménagé une petite ouverture pour LE/LA/LES prochaine(s) personne(s) voulant venir dans le rp, juste au cas où^^]


Fei Fong Wong


Inventaire

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(vide)

Je me laissai tomber dans mon fauteuil tout en soupirant. La peinture qui se tenait devant moi devait certainement faire parti du panthéon des plus mauvaises que je n'ai jamais réalisées. Traits grossiers, peinture baveuse, toile légèrement éraflée de-ci de-là... Mon tableau était un échec cuisant, d'autant plus cuisant que j'y avais passé plus d'une dizaine de nuits dessus. Tant pis, je ne pouvais pas réussir tout ce que j'entreprenais. Je m'extirpai du confort de mon siège pour retirer la toile du chevalet, avant d'ouvrir la fenêtre pour la balancer dehors, non loin d'un mendiant qui me lança un regard noir. Je respirai longuement l'air frais de l'extérieur. Cela devait faire des jours que je n'étais pas sorti de chez moi, malgré les vaines tentatives du Doc afin de m'extirper de mon trou.

Décidé, je détachai mon tablier, me lavai les mains, enfilai mes chaussures, puis sortis. Le Village Cocorico était toujours aussi calme et paisible, avec ces ouvriers charriant des poutres sur leurs épaules, ces enfants qui courraient partout en sautillant, ces femmes lavant leur linge et ce mendiant haineux qui continuait de me fixer. Je pris une grande inspiration tout en m'étirant. Une fois encore, le Doc avait raison : ça faisait du bien de respirer un bon gros coup d'air frais.

Je marchais tranquillement entre les ruelles et les allées du village quand je remarquai la présence d'une dame que je n'avais jamais vue auparavant. C'était une femme d'une grande beauté, au regard fier et hautain si cher aux personnages de l'aristocratie. Ses vêtements finirent par me convaincre qu'elle était bel est bien de quelque noblesse. Elle allait d'un villageois à un autre, engageant la conversation à chacun. Certainement envoyée par la Citadelle pour vanter la grandeur de la Reine qui, depuis qu'elle se tenait sur le Trône, n'avait fait qu'attirer les assauts incessants de ces barbares du désert sur le Royaume d'Hyrule.

Je détournai mon attention de cette femme pour me diriger vers la maison de Tim, un ami avec qui je devais avoir fait les quatre cents coups dans notre jeunesse ! Cela faisait longtemps que je ne lui avais pas rendu visite, bien trop occupé à peindre ces derniers temps. Je toquai une, deux, trois fois à sa porte, mais aucune réponse. Il devait certainement être en train de travailler avec les autres ouvriers... Je soupirai, observant les toits rouges des maisons qui se déployaient devant moi. Puis j'aperçus une silhouette que je croyais avoir reconnu assise sur le puits, au loin. Cela devait certainement être Alice.

Je descendis les escaliers, empruntai quelques ruelles, traversai la place principale, puis, arrivé au puits, je me rendis compte que la personne qui y était assise n'était autre que la dame de tout à l'heure. Je tentai de fuir discrètement, étant peu à l'aise avec les nobles, trop pompeux à mon goût, mais je sentis un regard se poser sur moi, alors j'abandonnai toute tentative de prendre mes jambes à mon cou.


« Bonjour, milady. Vous vous plaisez bien par ici ou l'herbe est-elle trop jaune à votre goût ?, fis-je, regrettant déjà ces paroles qui étaient sorties toutes seules de ma bouche...

[Par contre, voilà la fête si on est les seuls à RP... !]


Robert l'Innocent


Inventaire

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(vide)

Supre, luxure,alcool, infamie et bêtise. Les trois tare de la basse populace ce regroupait et ce mêlaient jusqu'à n'en faire qu'une, une capitale, une qui fera engloutir leurs âme par le démon : le blasphème. Bien que le salue de la populace n'inquiétaient pas plus que ça le Pontife, il était préférable de dépêcher sur les lieux de vice un homme qui saura intervenir si les corps de ses sujet s'emballent, un homme de vertu : Robert l'Innocent. Celui ci finissait ses prières devant un autel, a genoux devant une représentation des trois déesses, il purifiait son ame avant d'y plonger de corps. Son esprit insubmersible ne connaissait le vice, son mental d'acier était l'épée de l'église. Encore une fois, il serait la veilleuse dans un monde plongé dans le noir. Dans la lourdeur de son armure, il ce releva et sortit lentement du temple. Soudain, son œil fut harpé par une glace. Bien que chaque jour il allait faire ses prières, il n'était plus habitué a ce voir sans son heaume. Son visage déformé était laid, terriblement laid, hirsute et mal rasé, cette vue lui fit juste souvenir que bientôt, il aurait un entretiens avec le Pontife et c'était le seul homme autorisé a voir l'infamie de sa trogne. Il décrocha son regard du miroir pour ce préparer. Il choisi son armure d'apparat, celle qui lui servait a parader avec ses frères inquisiteurs, après tous il représentait l'église, et troqua son épée longue pour un poignard en acier de Damas dont la beauté éblouissait la pièce. Vissant son heaume sur son crane, Robert était prêt a ce jeter dans l'arène social.
Tous cela pouvait sembler absurde, il lui fallait juste signifier la venue du Grand Inquisiteur, mais dans le monde de paraître comme celles des hautes instances auquel il appartenait, il ce devait de faire bonne figure. Bien qu'officieusement, son pouvoir était extrêmement limité – cela sans déplaire à l'Innocent qui n'en était pas particulièrement friand- , officiellement, il jouissait d'un grade élevé dans l'église, arriver donc comme un manant n'était hélas pas une solution bien envisageable.

Traversant le village cocorico encadré de deux initiés, il approcha le puits ou elle ce trouvait en compagnie d'un homme, visiblement du vulgaire si on en croit son tablier d'ouvrier et ses propos insultant. Si Robert n'était pas originaire du même milieu, peut être l'aurait t'il arrangé d'un revers de sa main gantelé en lieu et place, il le regarda quelque instant en silence avant de ce tourner vers la demoiselle. C'était elle, elle la fourbe qui l'obligeait a sortir de son église, elle qui organisait des évènements louche. Indubitablement elle était belle, très belle et bien élevé peut être était-elle vraiment noble? Robert n'en doutait pas mais le Pontife émettait des réserve sur son sort et cela suffisait pour la surveillée.

«Je suis Robert l'Innocent, et je vous informe que je viendrais a votre petite fête pour sauver vos âmes.»

Cette femme était belle, mais il fallait bien plus que quelques agrément physique pour tromper la vigilance de fer de l'homme d'église.


Pyrope


Inventaire

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(vide)

« - T’l’a vue ? Ca c’t’une beauté…
- Qu’est-ce qu’une poupée comme ça vient faire dans l’coin ? »


Ailill eut un bref rire silencieux. Ah, les babillages, les commérages de villageois… A croire que la situation de guerre du pays était bien moins importante que la présence d’une jeune noble dans les environs du patelin. Son regard vert se posa sur les deux hommes, visiblement un peu éméchés – pourtant, il n’était pas bien tard, que c’était triste –, qui parlaient non loin, l’un d’entre eux appuyé sur le rebord de sa fenêtre tandis que l’autre se reposait contre le mur de la maison. Son majordome, à ses côtés, semblait faire comme s’il ne voyait rien, ignorant la curiosité de son maître, ce dernier tendant l’oreille pour écouter, une nouvelle fois, la discussion se poursuivant non loin.

« - Paraît qu’elle invite des tas d’gens… Pour une fête. « La Vérité Masquée », j’crois bien.
- « La Vérité Masquée » ? C’est quoi ça ? Un masque et tout le monde à poil ?! »


Les rires gras des vieux ivrognes firent lever les yeux au ciel à l’aristocrate. Cependant, la remarque était pertinente, une fois reformulée. Pourquoi une telle femme viendrait dans ce genre d’endroits pour rameuter des gens à un bal masqué, alors qu’elle pourrait se contenter de gens de son rang ? Ses yeux glissèrent sur un enfant, revenant d’une conversation avec la belle, qui courait maintenant avec, en main, un papier. Les réponses devaient s’y trouver. Rapidement, le brun s’approcha de lui, lui attrapant gentiment le haut pour l’attirer en sa direction.

« - Excuse-moi… Est-ce que… Je peux voir ça… ? » dit-il tout doucement, prenant bien soin de ne pas user de son don.

Un peu méfiant, le garçonnet lui remit la feuille, qu’Ailill s’affaira à lire avec un certain amusement. Finalement, c’était bien un jeu de ce genre, alors… Remerciant le petiot, il lui rendit son texte, le laissant repartir avec un sourire en coin. Le majordome se crispa. Non… Il n’allait quand même pas aller dans une « fête » de ce genre ? Ils étaient juste venus faire quelques emplettes, et voilà qu’il se retrouvait embringué dans de telles histoires ! Eh bien oui. Car le noble s’ennuyait tellement qu’il lui devenait difficile de trouver des occupations. Et celle-ci lui semblait tellement drôle ! Se retournant, il chercha la demoiselle, la trouvant près du puits, entourée d’un jeune homme visiblement du coin, et d’un autre à l’armure et à l’entourage significatif, faisant grimacer le riche. Ca, c’était mauvais. Et en un sens, plutôt comique qu’une jeune femme incitant à la débauche – dans les grandes lignes – soit abordée par un type de ce genre.

Donnant les affaires qu’il tenait dans ses bras à son domestique, et lui intimant de ses iris émeraude de rester ici et de l’attendre, il s’approcha lentement de la blonde, visiblement intéressé par ses invitations. Il attendit patiemment que les deux autres aient fini de parler avant de prendre la parole, doucement, souriant.

« - Vous pouvez ajouter le nom d’Ailill Sylvere à votre liste, ma Dame… ! »


[spoiler="Clique-moi, clique-moi, clique-moiiii !"]1) Je précise qu'Ailill parle lentement pour ne pas utiliser ses pouvoirs ^^
2) Je me permets de participer, n'hésitez pas à me dire s'il ne fallait pas ou si je dois corriger ![/spoiler]


Eyhna Laïnan


Inventaire

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(vide)

[Petit message pour vous remercier de participer à mon RP, je ne m'attendais pas à voir autant de personnes le rejoindre. Je dois bien avoué que j'ai été pris de court mais ce n'est rien car c'est tout bonnement une agréable surprise ! (^^)]

Sous la lueur vacillante du soleil, ses deux prunelles, nuancées caramel, apparaissent. Palpable, l'intensité de son regard darde avec une désinvolture certaine la jeune demoiselle, perplexe. Une vision amère mais en rien soudaine pour les yeux entraînés et bleutés de la belle, jadis adepte de ce vice, effronté à souhait. Une amertume éphémère qui, toutefois, s'efface lentement dans l'oubli à la vue naturelle d'une simple mèche, rebelle, retombant allègrement sur le visage mat du bel homme. Sa présence, proche, suffit à la lady pour le contempler d'un peu plus près, son œil encore avide de détails. Une perception s'attardant cette fois-ci sur sa carrure, fine et chétive, rappelant sans mal celle d'un adolescent, à l'aube de la majorité. Une apparence légère qui, cependant, ne dénigre en rien la musculature évidente de l'inconnu. Bien au contraire, elle se dessine subtilement entre les courbes minces de sa silhouette et se devine évidement dans sa gestuelle, propre aux hommes de cette ère. Un personnage agréable à dévisager en somme même si, toutefois, son charme prompt à toute raison ne dure que l'espace d'un instant. Un laps de temps, court, où les sentiments bienveillants quittent tous les cœurs, désormais dénués d'émotions. Une allégresse enjouée qui s'efface indéniablement à mesure que le jeune inconnu prend la parole, s'adressant ainsi à l'humble écoute de la dame. Hélas, ce n'est guère la voix du garçon qui suscite tant de tristesse mais bien ses mots. Innocents au premier abord puis haineux au second, il est plutôt aisé -pour celui qui les entends- de percevoir le petit pique nonchalant émanant de ses dires, tel un sifflement strident dans son interrogation mélodieuse. Un désagrément passager, certes, mais un désagrément quand même pour Eyhna, encline à afficher aucuns malaises dans cette joute de langage, digne des couards d'autrefois.

« Tant d'inquiétudes envers ma personne vous honore, Monseigneur.. » commença-t-elle à dire avant de continuer sur sa lancée. « Sachez que la couleur de l'herbe n'a aucune importance pour mon être à partir du moment où elle se plait dans de l'eau fraîche.. »  termina d'articuler la lady d'un ton, incroyablement posé.

Malgré ses terribles efforts pour surmonter son mal-être, la belle demoiselle laisse pourtant transparaître sur ses traits fins sa contrariété, désormais à peine voilée. Une moue guère joviale tentant de s'estomper derrière une main délicate, ingénieusement placée. Une attention particulière pour, ainsi, détourner les regards insistants..ou bien une accusation grossière révélant par la même occasion une bise de vent soufflant trop fort sur une joue de porcelaine, fragile ? Non, bien sûr que non, cette attitude défensive ne semble en rien être anticiper. Au contraire, elle reste un simple réflexe répété, coordonné puis conditionné et cela, depuis bien des années. Un geste quasiment routinier qui, cette fois-ci, n'a aucune raison de paraître. En effet, les bavardages attirent -aussi sauvages qu'elles puissent être- les oreilles discrètes et attentives, prêtant ainsi une attention particulière à la malencontreuse scène. D'ailleurs, l'une de ces dernières se retire du fond, silencieux, avant de se rapprocher tranquillement devant les deux orateurs en herbe. Lentement, sa propre voix se jumelle à son tour dans la conversation, laissant ainsi la dame, toute charmée. Une voix -à la fois grave et mystérieuse- se dissimulant subtilement derrière le son grisé d'un heaume, ne laissant filtrer que deux prunelles en amande, couleur noisette. Un regard franc et direct que la bourgeoise remarque aussitôt malgré le miroitement du soleil sur son armure à plaque, dominant indéniablement son humble corps. Une présence en rien anodine esquissant enfin un sourire sur le minois de la belle, quémandeuse de ce genre de surprises.


« Je suis enchantée, Seigneur Robert, je vous note de ce pas dans mon humble liste, toutefois.. » répondit la lady, avant de continuer plus loin son dire. « je constate avec une joie sincère que votre personne est déjà éprise du thème de la soirée, hum.. » lâcha-t-elle amusée tout en levant son regard de biche sur le casque de l'homme, masquant ainsi la vérité de son visage, absent.

La plume s'active, reprenant de plus belle sa magnifique danse. Sa robe, d'encre, prend son envol pour atterrir inévitablement sur le sol jaunâtre de la liste, ternie par la vie. Dans son énième passage, elle dépose élégamment un nouveau nom sur sa fidèle piste, retapissant ainsi ses terres, fines et agiles.


*Robert l'Innocent, hum..Je sens que que sa présence va rajouter du piquant à cette petit fête..* pensa intérieurement la demoiselle, s'attardant davantage dans sa propre réflexion.*Je suis curieuse de voir comment son innocence va se comporter devant certains de mes futurs hôtes, un brin dépravés hum..*

Semblant en accord avec sa maîtresse, la liste se courbe avec souplesse. Le poids de son écrit la gêne, sans pour autant lui déplaire. L'écriture régulière de la bourgeoise ne montre aucunement des marques d'imperfection, ne laissant plus que sa liseur ce confondre avec le papier. Une page, lourde de noms, qui pourtant affiche par endroits encore de la place ! Un appel à un ami, une invitation ouverte à toutes choses, une porte menant vers la future délectation. C'est ce que compris le nouvel inconnu apparaissant non loin de la lady, le sourire aux lèvres. Son attirante apparence semble envoûter l'œil de celui qui le perçoit, ce la ne fait aucun doute. La pâleur de la neige se reflète aisément sur sa peau, à première vue très douce. Contrastant à merveille avec sa chevelure de jais, il semble bien difficile d'échapper à tant de beauté. Une magnificence presque irréelle pour la demoiselle, troublée,  par ce bellâtre bien aimé. Sans oublier sa voix, tendre douceur, qui lui donne par moment quelques palpitations...trop de palpitations.

« Je.... » bafouilla-t-elle tout en sentant son cœur se comprimer en son sein. « Oui, bien sûr..Certes ! Vous voilà désormais un invité officiel à la Fête, Monseigneur Sylvère ! » commenta la bourgeoise en un souffle, par peur de le perdre.

Prisent de panique, les deux prunelles de Eyhna se reposent nerveusement sur sa liste. La tête basse, une pensée lui parvient clairement à l'esprit..


*Il n'y a pas de doute, c'est un noble, c'est un...beau mouton bleu..*


Robert l'Innocent


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(vide)

Le bas peuple n'est qu'un chien dangereux, il faut le tenir en laisse et ce genre de sortit masqué n'était pas le moins du monde des goûts de l'Innocent. L'homme qui s'adressait a la bourgeoise, tourna les talons sans même prendre le temps de répondre. Sacré camouflet pour la demoiselle. Ce comportement fort cavalier fit arracher un sourire à l'inquisiteur ; si il ne portait pas son heaume, il aurait sans doute craché sur cette félonne, puant la fourberie, comme sur toutes les femmes en somme. Ce redressant au paroles de la demoiselle, il débusqua facilement la pique caché derrières les couches de miel que cette dernière ce plaisait a agglutiner sur ses mots. Pauvre femme, elle choirait facilement en voyant sa difformité des plus abominable. Préférant mépriser aux joutes verbale, il préféra planter ses yeux au plus fond de ceux de la demoiselle. Des yeux de biches au reflet verts, des cheveux blond platines, un minois des plus adorable. C'était a croire qu'elle faisait exprès d'énerver le Prêtre.

«Mademoiselle, apprenez que la justice et la vérité n'ont pas de visage. Je n'ai nullement besoin de m'encombrer de cela.»

Puis, il a la manière d'un robot, il tourna sur ses talons, fit un petit signe a ses camarades qui l'accompagnait et partit. Non sans un regard sur cette homme, caché dont la voix était proportionnel à son physique faible. Quelle honte, ce garçon serait incapable de porter une armure ou même une épée. A tous les coups, encore un sodomite infâme... Ah, si seulement on le laissait s'en occuper : les boulanger aurait des combustibles pendant toute une année.


Pyrope


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(vide)

Qu’il aimait faire cet effet-là. La belle demoiselle semblait toute chamboulée de sa présence, comme beaucoup de monde, en vérité. Il était vrai que, sans vouloir se vanter – ou peut-être un peu –, il était plutôt agréable à regarder. Et il le savait, bien évidemment. Pourquoi s’en cacher ? Lorsqu’on était beau, autant en jouer, et l’afficher sans honte. Bien sûr, il n’était pas de ces Narcisses en puissance qui tombaient amoureux de leurs propres reflets à en mourir, mais il aimait s’arranger de sorte à plaire. Quoique dans l’immédiat, seule la blonde avait vraiment succombé à ses charmes. A côté de lui, l’homme en armure tournait déjà les talons. Quels rabat-joie, ces hommes d’église… Il ne les comprendrait jamais. C’était se poser des limites au nom de quoi ? Des Déesses. Si les Déesses aimaient vraiment leurs créations, ne pourraient-elles pas comprendre leurs agissements, quel qu’ils soient ? C’était là son point de vue, qui le poussait à ne « préférer » ni la Souveraine, ni le Seigneur du Désert, ni même encore les camps les plus neutres. Il irait avec les gagnants, et les Déesses le lui pardonneraient, car il sauvait sa peau avant celle des autres. C’était humain. Pas vrai ?

« - Eh bien, ma chère Dame, nous nous retrouverons bientôt. »

Lui adressant une dernière courbette, il se retourna et reprit calmement sa route parmi les maisons et les échoppes.

« - Rentrons, Renis.
- Mais… Monseigneur… ! »

Ah, mais qu’il était pénible, à chouiner comme ça ! Il était un adulte, bon sang ! Bien loin de l’enfant qu’il avait pu connaître il y a longtemps. Et en tant qu’adulte, il voulait pouvoir… S’amuser.