[Public] En quète de vérité.

[ Hors timeline ]

Scylla


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« - Et voilà, nous y sommes » souffla Scylla, exténuée par le voyage.

Mais quelle idée de traverser la plaine d'Hyrule en pleine nuit ? Les dangers y étaient omniprésents et les deux aventuriers étaient déjà bien au courant de ces choses là. Serait-ce la folie ou l'inconscience qui les auraient poussés à faire une chose pareille ? Bref, cela n'a plus d'importance désormais. Les voyageurs avaient enfin atteint leur destination et l'aube commençait déjà à se montrer. C'est pas de bol mais on dirait bien qu'ils ont fait nuit blanche ces deux là... la jeune femme se tourna vers Nailuj et lui présenta ses remerciements.

«  - Merci de m'avoir accompagnée jusqu'ici, je pense que je vais pouvoir m'en sortir maintenant. »

Elle lui adressa un sourire puis reprit.

«  - Au fait... tu comptes t'y prendre comment pour récupérer ton cheval ? Je crois qu'il est parti vers le Ranch Lonlon mais il vaudrait mieux t'en assurer, non ? »

Et oui, on allait quand même pas oublier Inferno hein ! C'est lui qui transportait l'armure et les provisions du rédempteur d'ambre, comment allait-il s'y prendre pour les récupérer ? Repartir tout de suite serait de la folie, surtout blessé. Serait-il préférable de faire une pause et faire le tour du village ou alors allait il reprendre sa route malgré tout ?


Nailuj


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Heureusement qu'ils étaient enfin arrivés! Il n'avait pas dormi depuis longtemps et avait hâte de se reposer un peu. Pendant que Scylla parlait, Nailuj s'assis sur un banc qu'il trouva facilement, ou plutôt il tomba dessus car il était épuiser depuis très longtemps. Et il avait une très bonne raison! Il est partit chasser dans la forêt et ne préférant ne pas se perdre en cherchant le village, il s'est rendu au domaine zora où il s'est fait dégagé et a rencontrer Scylla qui s'est fait exilé. Avec elle, il s'est battu contre un stalfos et un groupe de sakdoss et ensuite ils étaient enfin arrivés au village.
Et en plus il a perdu son cheval pendant le combat! Et il comptais le retrouver le plus tôt.

"Je pense que je vais passer la journée ici, je ne pense pas que mon cheval ait beaucoup de chances de survivre mais je compte le rechercher dés que je pourrais. S'il a pût rejoindre le ranch alors il doit avoir trouver refuge. Mais je ne suis pas en état de voyager."

Le chevalier noir ne voulait pas perdre ce cheval qu'il avait payer cher, ni toute la nourriture et son armure. Qu'allait-il faire en attendant d'aller mieux? Surement manger car son dernier repas était minuscule.

"Je te propose d'aller vers cette auberge"

Sans attendre la réponse de la zora, il partit vers l'auberge mais malheureusement cette dernière était fermée à cause de l'heure qu'il était. Il devait maintenant chercher de la nourriture, et l'eau car il avait aussi un eu soif et il ne faut pas oublié que son amie en aurait besoin en tant que zora. Il se rappela ensuite qu'il avait gardé la gourde pendant le combat, il chercha cette dernière et la trouva attachée à sa ceinture. Quelle chance! Il en bût un peu et la donna à la zora.

"Prends-en un peu."


Scylla


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Sage décision que de faire une pause dans le village. Même si le soleil avait déjà commencé à se lever, le guerrier devait se reposer. Sa blessure n'était pas négligeables après-tout, un simple faux mouvement aurait suffit à la ré-ouvrir et aggraver son état. Se rendre à l'auberge aurait été la meilleur décision afin de remédier à ce problème... malheureusement, il était encore trop tôt pour qu'elle ouvre ses portes aux visiteurs. De plus, les deux voyageurs commençaient de nouveaux à avoir faim, voilà qui tombait bien mal. Heureusement que Nailuj avait conservé une gourde bien remplie, Scylla aussi avait bien besoin de se désaltérer après ses nombreux efforts. Nager en transportant quelqu'un est bien plus éprouvant que ça en a l'air, c'est donc sans hésiter qu'elle accepta la proposition du jeune homme.

« - Merci. »
lui dit-elle avant de finir la gourde.

Ça, c'était à prévoir ! La zora avait une descente que personne ne voudrait remonter en vélo, ni même à cheval.

« - Pfiou ! Ça va déjà mieux ! » soufflât-elle avait de rendre la gourde à son propriétaire.

Pas de doute la dessus, Scylla a bu tout le reste cependant, cela ne lui suffisait pas. La jeune femme n'allait pas être repue si elle n'avait rien à se mettre sous la dent. On pouvait déjà entendre son ventre faire du bruit comme pas possible. S'en était à croire qu'un véritable gouffre remplaçait son estomac.

« - Hmph... j'ai faim maintenant et puis l'auberge est fermée. »

Et oui, il va falloir attendre un moment avant d'y entrer. l''affamée soupira quand soudainement, une odeur étrange parcourra ses narines.

[HRP : je viens de demander un Narrateur pour ce RP histoire d'ajouter des élements et faire avancer l'intrigue. J'espère que tu t'amuses bien, bonne journée à toi ! ^^]


Nailuj


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Nailuj réfléchit, comment trouver de la nourriture? Personne ne voudrait leurs en donner et il ne voulait pas réclamer. Heureusement ce ne serait pas la plus dur épreuve qu'il n'ait eut à surmonter. Il reprit donc la gourde que lui tendait la zora et sentit une odeur étrange, surement de la nourriture. Il marcha un peu partout dans le village à la recherche de ce fameux trésor qu'est de quoi manger.

"C'est sinistre la nuit quand il n'y a personne, j'en ai un peu marre de." se plaint le chevalier noir.

En s'éloignant un peu de l'exilée, il continua à chercher d'où venait cette odeur, puis trouva un morceau de pain par terre, ce n'était pas de là que venait l'odeur. Qui pouvait être assez idiot pour laisser de la nourriture par terre en tant de guerre? Quoiqu'il en soit, il le mangea en oubliant complètement Scylla qu'il ne voyait plus. Il avait encore faim malheureusement mais n'abandonnerait pas. Il marcha encore quelques minutes puis se rappela qu'il y avait la zora, mais il s'était un peu trop éloigné d'elle pour la retrouver facilement. Il chercha de la nourriture après avoir décidé de se rendre au centre du village pour la retrouver après avoir trouver plus de nourriture. Il chercha un peu partout, frappa à une porte mais personne ne répondit, se demanda aussi s'il n'avait pas aperçut son cheval dans le village mais ce n'était pas le cas malheureusement. Il s'assit donc sur le premier banc qu'il trouva car il était trop épuisé pour marcher.

Il resta sur le banc pendant longtemps à moitié endormi. Il espérait que la zora le retrouve vite. Mais vu qu'il a oublié de lui donner ce bout de pain il ne prendrait ce qu'elle pourrait trouver.


Guylain renifla lourdement, passant son bras sous son nez, comme pour masquer le manque. Le vieillard le regardait toujours, ses yeux presque fermés, aussi surpris qu'inquiet. L'officier de la famille Prime ne s'en offusqua pas. Les temps étaient durs, tout le monde le savait, des Seigneurs aux petites-gens. Lui même ne l'ignorait pas. Plus qu'aucun autre, il connaissait le prix de cette guerre, et ça n'était pas uniquement parce qu'il prélevait les taxes pour financer l'effort, la logistique, les hommes. Pas que, du moins. « J'n'ai p'eul'temps de jacasser 'vec toi, Alric. T'y connais dont ben le prix. » Souffla le Collecteur, tendant la main vers le vieil homme. La barbe grisonnante qui rongeait les joues d'Alric tirait sur le noir depuis qu'il avait tenté de retourner travailler aux mines. Le vieil homme cacha tant bien que mal sa miche de pain, sans oser dire quoique ce soit. La faim le tiraillait et la paye permettait à peine un quignon de pain noir chaque jour. Si, à force de balancer la pioche, ses bras semblaient s'être légèrement reconstitués, partout ailleurs, la chair pendait sur ses os comme le condamné au bout d'une corde. La peau de son visage s'étirait, se pliait et se repliait, tant sous l'effet de l'âge que celui de la crainte. Il n'aimait pas les soldats plus que la guerre et le pain lui manqueraient bien plus qu'un des gamins qui partaient se faire éventrer lance au poing, rages aux tripes et sourire au visage. « J'me fout dont ben d'ton mauvais pain ! » Le tança sévèrement le Collecteur, non sans lui lâcher un regard noir. Le vieillard se recroquevilla un peu plus, tachant de disparaitre dans l'ombre de la masure déchiquetée où il avait élu domicile. Ses genoux rencontrèrent son thorax et il gémit. Guylain cracha au sol, à son pied. « 'Coute dont ben. 'Na tous perdu des choses, l'aut' soir. Tu veux-tu que ça r'commence ? » Le Collecteur réajusta tant bien que mal sa coiffe, s'assurant que son visage n'était pas si visible qu'il le craignait. Le sang lui montait aux tempes tandis que ses yeux viraient aux rouges. Il laissa le vieux secouer sa tête, toujours sans un mot, avant de le toiser durement. Evidemment qu'il ne le souhaitait pas. Personne ne le souhaitait. Mais si tous avaient réalisé la situation dans laquelle ils étaient, si tous n'avaient pas trouvé refuge dans l'égoïsme et l'individualisme, ils auraient pu sauver des vies. « 'Videment qu'tu veux pas. T'serais mort avant d'avoir pu trouver eul'a vielle canne. »

Alric gardait le silence, cherchant un quelconque abri dans l'ombre que projetait la lanterne du Collecteur. Il espérait presque disparaître, la faim au ventre et la peur au coeur. Son regard fuyait celui de Guylain, bien trop craintif pour affronter les billes de haine qui malmenaient le regard de l'officier Collecteur. À contre-jour, l'homme apparaissait comme un assassin, obscur et droit, prêt à l'égorger. Entre ses doigts, il imaginait déjà le couteau qui le saignerait quand aucune lame Gérudo n'avait encore su le faire. « T'es ben qu'un porc ? » Murmura le vieillard, sans trop savoir pourquoi. Le cuir, siffla, giflant douloureusement sa joue. Sa mâchoire craqua, et sans cracher ses dents il était presque à même de dire combien il en avait perdu. « Donne-moi dont l'argent, vieillard. Pourrait ben 'viter tout ça. » L'homme le toisait toujours, quand le mineur releva lentement la tête, sonné, blessé et plus apeuré qu'une brebis. Sans un mot, il fouilla ses chausses à la recherche de la piécette – à peine deux rubis verts – qu'il pouvait offrir. Le prix du pain n'était pas la seule chose qui augmentait : les Dragmires avaient réussi à faire monter les taxes, également. « Quand même. C'est-y pas trop tôt. » Siffla le Collecteur, plus en colère que railleur. Sans plus un mot, l'homme se retourna et pris la porte. Sa cape noire, frappée de l'emblème des Maîtres de Cocorico, claqua lourdement. L'air était encore lourd, de cendre et de sciure.

Le vieillard regarda le Clercelier, en charge de la collecte, passer la porte. Ses sourcils broussailleux se froncèrent, suivant la démarche clopinante de l'homme qui venait de lui arracher un peu plus de trois dents. Peu à peu, la silhouette vacillante s'effondra dans le fin de nuit qui enveloppait encore le fief d'Impa. Alric cracha ses chicots avant de gémir une de ces jurons sheikah dont il avait le secret. Bien loin de se douter que le vent portait ses mots jusqu'aux oreilles des rares êtres éveillés – il avait oublié le silence qui régnait désormais en maître sur le Bourg de Cocorico –, il se traîna difficilement jusqu'à sa couche improvisée. La peau d'un cheval qu'il avait réussi à tanner ; un peu de paille et beaucoup de sang séché.

Guylain traina sa jambe morte jusqu'aux restes du Dragon abattu dans le quartier des artificiers. La plupart préparaient encore leurs Feus pour le Solstice d'Hiver, quand la bête s'était jetée sur les murs et les habitations. Sous ses crachats de flammes, un pan entier du quartier avait implosé. Les réserves de poudre avait causé la mort de nombreux habitants, brûlants vif, quand le souffle n'avait pas suffi à les déchirer ou les démembrer. « Triste nuit que celle ou le foyer devient le théâtre du meurtre », siffla le Collecteur pour lui même, fixant le regard vide de la bête qui avait massacré tant de ses concitoyens. Levant le poing, de rage autant que de peine, il frappa une fois. Puis une deuxième. Ses jointures craquèrent contre les os couleur ivoire du Dragon. Laissant la douleur inonder son bras, l'officier de la cour ne sut retenir les larmes qui roulaient sur ses joues. Plus qu'aucun autre – cela ne faisait aucun doute – il aurait souhaité connaître l'enfer qui n'avait laissé de Nicholas qu'un tas de cendre, de poussière et d'osselets noircis ; d'Andrew un morceau de carne plus bouilli que du cuir ; d'Agnes un cadavre rôti comme un coq un peu trop gras tandis qu'Ancelot, son nouveau-né, cherchait le réconfort de son sein. Tant d'autres avaient trouvé la mort, dans les flammes d'un univers malsain, mauvais... Les rescapés disaient les entendre encore hurler. Et si certains se félicitaient d'être encore en vie, remerciaient dame Chance ou la grande Farore, personne n'acceptait véritablement de leur avoir survécu. Jolene non plus n'avait pas vu le soleil se lever à nouveau. Harth n'avait pas su la protéger : ils s'en étaient assurés. Aucun d'eux n'avait jamais eu l'espoir d'en réchapper. « Maudits... » Grimaça-t-il, entre deux sanglots. Jamais il ne pourrait rendre à leurs ennemis ce qu'ils avaient su prendre. Et plus qu'aucune fois par le passé, il s'en voulait de n'avoir pour seule arme qu'une langue, une plume maladroite et quelques pièces.

Persuadé d'avoir terminé la tournée qu'il se devait d'effectuer, Guylain glissa sa main sur les naseaux à nu du crâne. Sa poigne se referma un peu plus sur l'anse de la vieille lanterne qu'il emmenait partout avec lui. Il avait presque l'impression que sa petite lumière repoussait les ténèbres qui cherchaient à les engloutir. Il se souvenait du jour où il avait appris à Harth comment fixer le verre à la charpente de fer. Tout cela lui semblait désormais si loin. Ses jointures craquèrent une fois de plus ; et en dépit des mailles et du cuir, quatre perles rouge marquèrent les immenses narines du Monstre.

Le soleil se levait déjà doucement quand il tourna le dos au squelette que certains avaient déjà commencé à piller, çà et là. Il soupira ; de lassitude maintenant que la colère l'avait abandonné. Personne ne semblait tirer la moindre leçon de l'assaut et cela le déprimait plus que cela ne l'exaspérait, dans l'immédiat. Avec toute la délicatesse du monde, le Collecteur entreprit d'ouvrir la petite glace que son enfant avait fixé sur la lampe, avant d'en souffler la flamme. Il n'avait plus beaucoup de cire, et si le Seigneur l'autorisait à en prendre, il comprenait aussi quelle utilité elle pouvait avoir en temps de guerre. Le boiteux ne souhaitait pas priver son Fief d'une ressource rare et nécessaire. Un petit sourire niais hésitait à se dessiner sur son visage, tandis qu'il refermait la lanterne, des images et des souvenirs devant les yeux. Le vent, balayant sévèrement sa tuque, se chargea de le ramener à la réalité, non sans un grognement.

"'Tudieu !" Gémit-il, sa main se plaquant sur ce qui lui restait d'oreille. Le bandage qui, jadis blanc, avait noirci camouflait tant bien que mal les morsures de la flèche qui avait manqué de lui arracher un pan de la gueule. La plaie était jeune encore, et la douleur lancinait son crâne, bien mieux que l'ale n'avait su le faire à l'époque où il essayait d'abaisser au mieux les barrières entre... Il chassa ces pensées d'un geste brusque de la main, trop peu désireux de fondre en larme, sous l'impulsion de la tristesse plus que de l'infection qui lui dévorait un peu du faciès. Depuis le lendemain de la bataille, le Collecteur n'avait pas remis les pieds chez lui et errait entre ruelles et allées du petit Fort Espoir, demeure des Prime de Cocorico. Ses morts hantaient encore sa couche, le lavoir, la pièce-à-vivre... La première et unique nuit qu'il avait passé sans eux avait été la plus dure de son existence. Enfilant une nouvelle fois son couvre-chef, pour masquer ses cicatrices, il recommença à errer. Pour rien au monde, il ne rentrerait chez lui. Ses pas le portèrent jusqu'à la Grand-Place, ravagée. Le vieil arbre où l'on pendait parfois des sorcières – le vieux Prime avait même été pendu à crochet de boucher, disait-on – demeurait l'un des rares vestiges de l'ancien Cocorico. L'un des plus joyeux, à l'évidence...

Ce fut le bruit qui attira son attention. A cette heure-ci de la nuit (ou du début de la matinée), les seuls autorisés à vagabonder dans les rues devaient porter l'armure, marquée du blason des Nohansen. Tous les autres courraient le risque d'une visite par les cachots de Faëndal Aenelon Prime. « OH HÉ ! » Tonna-t-il, en se dirigeant vers la jeune Zora qu'il croyait distinguer un peu plus loin. « VOUS AUTRES ! » Héla-t-il l'adolescente, hâtant son pas autant que son genou brisé le lui avait jamais permis. Lentement mais sûrement, il se rapprochait de la silhouette. Bientôt, il lui semblait possible de compter quelques unes des écailles qui parsemaient ses épaules nues. « La vigie vous a laissé entrée ? » S'enquit-il, sévère. Il se doutait bien que la bonne femme ne pouvait que répondre oui. « As-tu dont payé la taxe ? Celle pour l'entrée, les réparations, l'armée et les morts ? » Son regard toisait durement la jeune femme, inflexible. Quiconque passait les portes de Cocorico devait désormais en payer le prix.

[HRP : Merci d'avoir attendus, jeunes gens, et je vous prie de bien vouloir excuser le délais ! Les temps sont ce qu'ils sont ;) Petite précision néanmoins (et à ce propos, je vous invite à consulter ce topic : https://hyrulesjourney.forum2jeux.com/t3286-des-differences-entre-la-realite-d-ocarina-of-time-et-celle-du-rp) : les voyages du Domaine Zora au Village Cocorico ne sont pas réalisable en une seule nuit. Pour plus de détails, consultez le topic mentionné ;)]

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Scylla


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Quelle matinée, alors que le soleil ne daignait se montrer, le jeune guerrier s'est en allé on ne sait ou à la recherche de nourriture. De son coté, Scylla resta sur place afin d'observer les alentours. Elle avait rarement eut l'occasion de sortir du domaine Zora par le passé, ce village était quelque chose de tout nouveau pour la jeune femme qui n'avait encore jamais vu d'habitations hyliennes. Doucement, la zora s'approcha des bruits qui parvinrent à ces oreilles. Qu'était-ce donc ? Des cris de poules ? Un autre stalfos ? Heureusement, non ! En s'approchant de la source de ces bruits, l'adolescente reconnu un vieil homme accompagné d'un personnage plus imposant. Ils avaient tout deux l'air de se disputer, il était difficile de les comprendre par leurs accents mais une chose est sure, c'est qu'ils avaient une affaire à régler ses deux là.

Les visiteurs pouvaient le voir clairement : Hyrule tout entier vivait des temps sombres et le village de Cocorico n'y faisait pas exception. A cette heure-ci, Guylain le collecteur rodait. Bien que ses blessures au visage furent cachées par un couvre-chef ainsi que des bandages, son regard exprimant à la fois peine et douleur en disait long sur ce qu'il avait bien pu traverser. Cette guerre omniprésente était une véritable menace pour le royaume tout entier. Comment diable une contrée aussi riche, verdoyante et pleine de vie comme celle-ci à t-elle put tomber ne serait-ce qu'en partie, entre les mains du seigneur du malin ?

Ne voulant pas s'embêter à écouter une conversation qui avait déjà mal tournée, la jeune inconsciente traça son chemin discrètement avant de tomber sur quelque chose d'incroyable : la carcasse sans vie d'un dragon en plein milieu d'une rue de commerciale !

« - Incroyable ! » lâcha la jeune femme, bouche bée.

Elle n'en croyait pas ses yeux mais pourtant, c’était bien réel. Ce monstre gigantesque, comparable au tout puissant Jabu-Jabu était bel et bien mort ici. Mais qu'est-c que cela pouvait bien signifier ? Une telle chose ici, tuée par la main de l'homme en plus ? Cet endroit n'était peut être pas aussi sur que ce que la voyageuse l'avait pensé après tout... non pas qu'elle aurait préférée retourner dehors accompagner les sakdoss mais ce lieu lui inspirait de moins en moins confiance.

Profitant de l'obscurité pour s'approcher de l'abomination, Scylla jeta quelques coups d'oeils furtifs de droite à gauche pour vérifier si personne ne venait à elle. Ne remarquant personne à l'horizon, la jeune femme s'approcha du cadavre de la bête et déploya son aileron gauche avant de le planter dans les restes de la carcasse du monstre. En procédant ainsi, elle espérait pouvoir arracher l'une de ses écailles afin d'en estimer la valeur mais à peine sa tentative eut-elle lieue que l'étrange bonhomme de tout à l'heure refit son apparition.

Ayant tout juste manquée de se faire prendre, elle aperçue la faible lueur qu'émanait la lanterne de l'homme errant, c'est donc sans tarder que la fille s'éloigna à pas de loup du cadavre afin d'observer les agissements de ce garde, c'est du moins ce qu'il semblait être.

Étant trop loin pour comprendre les dires de cet homme attristé par la perte de ses camarades, Scylla ne put comprendre ce qu'il marmonnait. Son attention étant centrée sur le collecteur, elle fit l'erreur de marcher sur une vielle branche d'arbre révélant ainsi sa position à Guylain.

A peine la zora fut interpellée qu'elle regarda de droite à gauche sur un coup de panique, c'était comme pour s'assurer que c'était bien elle qu'on appelait.

« - Euh... »

Comme on pouvait le constater, la jeune inconsciente allait avoir du mal à répondre aux questions de cet homme, c'est donc sur un ton à la fois craintif et hésitant que celle-ci lui répondit.
« - E-e-excusez-moi monsieur mais j'ai bien peur de ne pas comprendre de quoi vous parlez, je n'ai aperçue personne en entrant hein... »

Elle avala difficilement sa salive.

Que pouvait bien être cet homme au regard sombre ? Était-ce un simple collecteur d’impôts ou alors faisait-il parti des défenseurs de ce village ? D’ailleurs, que faisait Nailuj en ce moment ? S'était-il fait prendre en pleine ballade nocturne lui aussi ou alors avait-il trouver de la nourriture finalement ? Une chose est sure, c'est que les derniers événements ne prévoyaient rien de bon...

[HRP : Merci d'avoir répondu ! ^^ J'ai bien pris compte de la règle du voyage maintenant mais j'ai encore une question à ce propos: les temps de voyage sur la plaine d'Hyrule correspondent à des jours IRL ou dans le RP ? C'est tout ce que je veux savoir pour le moment, bonne soirée à toi !]


Nailuj


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Alors que Nailuj rêvait qu'il décapitait des dizaines de stalfos tout en chevauchant son cheval, bénis soient les épées et les chevaux, il fût malheureusement réveillez par un inconnu qui lui cria. Ce qui le réveilla et le sortit de son rêve. Non mais c'est n'importe quoi! Des gens dorment quand même!

« VOUS AUTRES ! »

Nailuj, en plus de se réveiller, sursauta. Mais qui lui avait donc adresser la parole? Un type qui voudrait le tuer et lui prendre toute son argent comme un gros salaud? Quelqu'un de sympathique qui vient lui donner plein d'argent? Peu importe, le chevalier noir n'avait plus son équipement à part son épée et... Ho! Il avait oublié qu'il portait deux couteaux à sa ceinture et ce depuis qu'il avait quitter la forêt! Il pensait n'avoir plus que son épée pour tuer, mais maintenant c'était différent! il pourrait planter ces armes dans le cou de l'ennemi en cas de problèmes! Et surtout que même s'il aime les épées, il adore aussi les couteaux!

« Ho mes beaux couteaux! Mes précieux, si précieux couteaux! Si vous saviez le nombre de gens que j'ai envie de tuer avec vous. Vous n'avez pas intérêt à fuir parce que je sais où vous vivez! »

Mais quoiqu'il en soit, Nailuj arrêta de parler à ses armes et fît comme le silence quand on le nomme : il disparût. Car c'était un très bon moyen d'être sûr que ce type ne le tue pas, s'il était dangereux évidemment, et c'était bien la seul chose à faire selon lui. Il courût donc très vite sans faire de bruit pour se cacher de l'autre côté des ruines d'une maison un peu au loin histoir d'espionner. Puis il écouta discrètement le collecteur et l'entendit demander à Scylla si elle avait payé une certaine taxe et la réponse de cette dernière qui n'avait malheureusement pas de quoi payer. Il pencha ensuite un tout petit peu la tête sur le côté pour regarder et aperçut la mystérieuse personne ainsi que le corps d'un immense dragon mort qui était par terre et qui devait être très dangereux lorsqu'il était encore en vie(qu'il aurait peut-être aimé voir vivant quoique le feu brûle et ça, il n'aime pas). Le chevalier noir regardait surtout le grand dragon ou plutôt ce qu'il restait de son lourd corps anéantit.

« C'est pas croyable! Il devait être trop beau quand il était vivant! » pensa-t-il.

Ce personnage n'était peut'être pas un tueur, mais il voulait quand même prendre de l'argent, heureusement ce type les donnerait aux pauvres et il ne semblait pas dangereux, alors le guerrier, gardant son épée au fourreau et en cachant les couteaux dans ses manches, s'avança vers son but très silencieusement -un peu trop même- et décida de poser sa question après s'être assez approcher pour bien voir l'inconnu. Et bien évidemment, il ne parla pas de façon sarcastique et aucune insulte ne sortit de sa bouche car il ne fallait pas énerver un type qui pourrait l'envoyer en prison. Ah! Ces horribles prisons avec de la bouffe dégoûtante, des types qui pourraient le tuer, les salles froides, si froides!

« Bonsoir! Je suis désolé mais je n'ai aperçus personne. Je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé mais je tiens à payer pour notre entrée à tout les deux. Vous pourriez m'indiquer le prix s'il vous plait? Parce que c'est la première fois que je viens ici depuis qu'il y a eu cette bataille. »

Heureusement que la personne qui était devant lui avait l'air d'être de l'armée bien que le chevalier noir n'y voyait pas grand chose, car il aurait dit quelque chose comme quoi que les gardes étaient surement en train de boire le vain qu'ils auraient "emprunter" aux villageois, ou bien qu'ils n'en avaient rien à faire des habitants. Nailuj détestait vraiment l'armée du royaume! En même temps ils ont perdu plusieurs fois leurs batailles alors on est jamais trop sûr d'être en sécurité.

« En tout cas je voudrais vous offrir un peu plus pour aider les pauvres survivants sauf si les taxes sont trop élevés et que je n'ai presque plus d'argent, parce que là ce serait un vrai problème. »

Le chevalier noir aurait voulu être au village le jour de la bataille, mais il était partit trop loin pour pouvoir aider les villageois en chassant, il aurait pût offrir la nourriture qu'il avait durement gagner mais il a dût la balancer pour sauver sa propre vie! C'est donc si dure que ça d'aider un peu les gens en dificulté? D'un côté il faisait déjà quelque chose d'important en ne tuant personne quand il avait faim pour avoir de quoi manger. Parce que si Hyrule perd la guerre, cette dernière va certainement causer l'anarchie! Des gens gentils qui changeraient énormément, l'armée qui serait pleine de rebelles, et bien pire! Mais bon c'est inutile de paniquer, pour l'instant tout va bien et les soldats vont rendre Ganondorf si moche en le massacrant que même un sakdoss en serait dégoûté! Nailuj attrapa sa bourse pour payer les fameuses taxes au prix de ses larmes mais surtout de sa bourse.

« Je dois avoir un peu plus de cinq cent rubis, mais... en fait ils valent beaucoup plus car ils sont sacrés! Ils ont appartenu à un sage! Même qu'avant de l'avoir j'étais aveugle et il me manquait un bras mais bam! Vous voyez? J'ai deux bras! »

Bon, il ne fallait pas prendre les gens pour des imbéciles. Même si c'était vrai qu'il avait carrément deux bras! Quoiqu'il en soit, il devrait malheureusement payer le prix normal car le collecteur ne devait s'être fait avoir. Ah sa pauvre, pauvre bourse qui n'avait pourtant rien demander! Les gens du château préféraient évidemment se payer des trucs de luxe au lieu d'arrêter de se comporter comme des égoïstes. Non mais pour l'amour de Nayru! Il vaudrait mieux qu'il arrête d'aller dans ce village.


Le cuir grinça, sans parvenir à masquer le chant de l'arc, à l'unisson avec la corde. Les doigts de Braig glissèrent doucement sur la hampe de son arme tandis qu'il ajustait son tir. L'empennage de la flèche vint caresser sa joue, comme chaque fois, et il lança un regard entendu à Abbàn, Ailín et Cosnach. Ses trois frères de combat, tous postés sur les toits de bâtiments reconvertis en tourelles dans l'attente de la fin des reconstructions, armaient leurs projectiles, prêts à tirer au premier ordre. Sans un mot, l'Hylien cracha l'écorce qu'il chiquait depuis le début de la nuit. La guérisseuse lui avait expliqué – sans qu'il comprenne bien pourquoi – que mâchouiller un peu de bois pourrait l'aider à apaiser certaines des douleurs qu'il avait dans le bas du dos. Et si la jolie Mélodie n'y était pour rien, la bataille, la nuit de veille et l'humidité jouait fortement sur l'état du pauvre homme ; ses humeurs et ses maux. Fronçant les sourcils et plissant les yeux, il chercha à déceler une indication quelconque dans la gestuelle du Collecteur : la haine de Guylain pour les morts évitables était de notoriété commune. De même que la bonté presque naïve dont il avait toujours fait preuve — après tout, ne plaisantait-on pas qu'il aurait pu offrir sa femme à quiconque se sentait las et fatigué ? Mais la bataille... La guerre... Tout ceci avait tôt fait de changer le Clercelier de la Cour de Cocorico. Et s'il n'avait jamais fait exécuter quelqu'un froidement, au moins un des deux interpellés était armé. Prudence de mise ; mère de sûreté. « C'est c'qu'Mélodie r'conte dont toujours... » L'archer verrouilla son tir, ciblant sans remord la nuque de la jeune pousse, bardée de coutelas et de dagues. S'il avait cru leur échapper en courant comme un chien fou, la fosse commune lui rappèlerait sans doute le prix d'une flèche.

Plus bas, dans les rues du faubourg, les mailles cliquetèrent. Braig constata rapidement que les troupiers qui surveillaient le Collecteur ne s'étaient pas perdus. Les trois hommes avait formé deux groupes et s'approchèrent des deux étrangers. Les écus, frappés de l'emblème du Fief d'Impa, les haches et les glaives reposaient en évidence... Prêts à trancher dans le vif du sujet. Car tous connaissaient Guylain, le Collecteur de taxe : il ne soupçonnait le mal qu'une fois qu'il était fait.
*

Il grimaça. Sa jambe comme son oreille lui arrachaient encore régulièrement des peines qu'il supportait difficilement. Depuis quelques décennies, il n'aurait su dire combien tant ses 16 ans lui paraissaient loin, il ne pouvait plus courir, plus même forcer la cadence comme il venait de le faire. Sous le cuir et le fer qui bardait sa main, sa poigne se referma un peu plus fermement sur l'anse de la lanterne. « Je t'ai posé une question, étrangère. » Reprit-il, sévère et grinçant. Les traits de son visage se muaient doucement mais clairement en des arêtes – de glace ou d'acier, difficile à dire mais toutes deux si froides – aussi austères que tranchantes. Alors qu'il s'apprêtait à insister, la jeune Zora bredouilla difficilement une ébauche de réponse. « P... PARDON ?! » S'enquit-il alors, en proie à une fureur rare. Sans même qu'il ne le réalise, Guylain avait laissé un cri de rage percer ses lèvres. « Personne, tu dis ?! » Reprit-il, la voix rendue tremblante par la colère. Au creux de son poing, l'anse de fer ne tarda pas à gémir. Plus que jamais, l'action des hommes d'arme était nécessaire. Indispensable, même. Cocorico avait été, pour part, rasé de la carte du Royaume et s'il comprenait (amèrement) que passé un certain nombre d'heure de veille, il fallait inévitablement qu'un homme en remplace un autre, il ne tolérait aucune absence au poste. « Garde ton calme, Guylain », s'imposa-t-il, non sans lever le bras. D'un geste, qu'il espérait discret, il invitait les trois soldats qui patrouillaient dans les environs à le rejoindre et l'épauler.« Elle ment peut-être. Probablement. C'est une chacale, ou une espionne. » Son regard chercha celui de la Zora qui semblait tout faire pour l'éviter. « T'attends dont quelqu'un ? » Siffla-t-il, rageur, avant de cracher au pied de la jeune femme.

L'homme était exigeant — trop, souvent et en bien des points. Mais fondamentalement, il n'attendait des troupes placées sous son mandat par Faëlin Aneleon Prime que ce qu'il faisait lui même : un dévouement total, jusqu'à l'abnégation de soi la plus complète si la situation l'exigeait. Et les déclarations de l'apatride venue se perdre jusqu'à Cocorico traduisait ses pires craintes. Plus que tout, désormais, il avait peur de ces hommes et de ces femmes qui sous-estimaient la menace. Plus que de leur ennemi à proprement parler, il craignait le manque de préparation des siens ; de ceux qui avaient laissés Jolene et Harth se faire dévorer ; de ceux qui avaient laissé Nicholas, Andrew ou Agnes mourir sur un bucher improvisé. Plus que jamais, il craignait la nonchalance et l'orgueil des Généraux, des Héros, des tueurs de Dragons — comme celle des soldats, des seigneurs et des reines. Brusquement, il se saisit de la mâchoire de la Zora, sans se soucier de serrer trop fort ou non. Il rapprocha ensuite la lanterne de son visage, comme s'il prévoyait de la frapper avec, mais il n'alla pas si loin. « T'es dont ben seule, g'mine. » Cracha-t-il, la forçant à le regarder dans les yeux. L'éclat des quelques torches fixées aux murs qui n'étaient pas tombés brillait sur le verre, illuminant sa gueule d'une bien étrange manière. « Moi j'y suis entouré d'soldats. 'Sont tous là, quelqu'part, mêm si t'les vois pas. T'oserais-tu m'dire une fois d'plus ce que tu disais ? » Sa voix, son ton sifflaient l'aigreur, le courroux d'un père et d'un mari. La tristesse, et les remords. Et s'il refusait de croire qu'un des siens persistaient à se croire au dessus des risques ; s'il s'évertuait à jurer qu'elle mentait... —

Une voix s'éleva, fluette et nasillarde, bientôt accompagnée par un concert de cliquetis. Les dagues que transportaient le guerrier l'annonçait presque aussi bien qu'une sonnerie de trompe, dans le silence pesant qui dominait Cocorico. Le regard de Guylain se déporta sur le nouvel individu, toujours aussi mauvais. Progressivement, il libéra la Zora de sa poigne, se concentrant sur le nouvel arrivant. S'il était grand – il toisait le Collecteur d'une tête et demi, sinon deux –, il semblait jeune. Tout au plus avait-il la vingtaine, en comptant large, et à l'évidence se perdait dans ses explications. Le Clercelier grinça des dents, tâchant de suivre le débit de parole particulièrement rapide du bretteur. « Tu ignores ce qu'il s'est passé ? » Lança-t-il, simplement, estomaqué par l'affirmation du jeune homme. Cherchant le regard du vagabond, Guylain s'approcha de lui, boitant comme il avait toujours boité. « Crétin ! » Mugit-il ensuite, non sans le bousculer aussi fermement qu'il était capable de le faire, espérant presque voir le jeune homme chuter, lui peinturer le visage de boue. « Idiot que t'es-tu ! Ouvre tes yeux ! » Reprit Guylain, étendant les bras comme pour présenter l'ensemble du Bourg à son auditoire. « Vois et constate ! » Siffla-t-il, sans parvenir à contrôler sa voix à nouveau tremblante. Bien vite, les hommes qu'il avait appelé arrivèrent à leur tours, encerclant la Zora et le bretteur.

"Vois la mort, la destruction, la guerre !" Persiffla Guylain, son regard plongé dans les yeux du gamin à qui toute forme de retraite avait été coupée par ses hommes d'armes. « Notre peuple est à feu et à sang... — » Reprit-il, avant qu'un des soldats ne le coupe. « Maître Clercelier... » Commença-t-il, lance et pavois en main. « Tu as raison. Les questions viendront ensuite. Commençons par la dime, le droit de passage, les taxes. » Se reprit le Collecteur. Sans ajouter quoique ce soit, conscient de s'être emporté. D'un geste de la main, il replaça presque machinalement sa tuque, dissimulant tant bien que mal l'oreille qu'un carreau lui avait arraché. Les lames qui venaient caresser le dos des deux inconnus les dissuaderaient certainement de toute tentative, après tout, et avant qu'il n'ait pu reprendre, la voix menue du guerrier s'éleva une seconde fois. Le Collecteur retira son gant et passa les doigts sur ses yeux, d'ores et déjà accablé. « Fais silence. » Tonna le Clercelier, après que le jeune homme ai tenté de le rouler. Son ton semblait plus posé, mais l'homme bouillonnait d'autant plus que l'insulte du guerrier trahissait son mépris pour la souffrance d'un peuple. « Vous dites vouloir aider Cocorico, vous acquitter de la taxe. Bien. » Siffla-t-il, avec un bref regard aux soldats en poste dans les tours de guet improvisées. « Pour deux personnes, étrangères au Fief d'Impa, cette taxe s'élève à... — » Le Clercelier s'arrêta une seconde, le temps d'effectuer un rapide calcul.  « ... 480 rubis. » Déclara-t-il, un petit sourire méchant en coin. « Et vous devrez également vous acquitter d'une astreinte de 20 rubis pour avoir tenté de me rouler. Maintenant donnez-moi l'argent. Ensuite nous pourrons discuter. » Guylain tendit la main, de la même façon  qu'il l'avait fait plus tôt avec Alric. Dans le dos des deux inconnus, le manche des glaives et des haches les rappelaient discrètement à leur conditions, tandis que le visage du Collecteur était redevenu plus froid que l'hiver. Plus sombre que la nuit.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Scylla


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Alors que le soleil commençait à s'élever dans l'horizon, l'aube d'un nouveau conflit planait sur le village de Cocorico. Des hommes et des femmes étaient présents, tous armés jusqu'aux dents pour mieux défendre ce qu'il restait de leurs patrie. Serait-ce la paranoïa qui les poussait à être à ce point sur leurs gardes ou alors les ravages de la guerre aurait laissés bourgeonner la graine de la haine parmi les survivants du désastre ? Sur chaque toit de bâtiment étaient postés des Hyliens prêt à lancer l'attaque au moindre mouvement brusque... en autres termes, tout avait été organisé dans le but de ne laisser aucune issue possible aux voyageurs inconscients des risques qu'ils venaient de prendre. C'était presque comme ci cet endroit était devenu un repère de bandits toujours à l’affût du moindre bruit. Pour la jeune femme qui arrivait ici pour la première fois de son existence, nul ne doute qu'elle avait mal choisit le lieu et le moment pour prendre du repos. Le seigneur du malin était revenu après tout, les habitants du royaume pouvaient s'estimer heureux que le vil Ganondorf n'ait pas encore prit le contrôle total du territoire et si cela devait arriver, s'emparer du dernier morceau de la triforce serait un jeu d'enfant pour lui... et un désastre pour Hyrule tout entier voire pire s'il décidait de partir à la conquête d'autres contrées. Tandis que l'homme grimaçant imposait son autorité par delà son humeur de chien, Scylla, en proie à la terreur recula d'un pas en voyant trois autres hommes rejoindre le Clercellier. Lorsque le plus amoché s'approcha pour la questionner. Si elle attendant quelqu’un ? Bien sur que oui mais au vue de la situation actuelle, garder le silence lui semblait préférable. Les propos de ce détrousseur de voyageur n'avaient rien de bien rassurant n'est-ce pas ? On pouvait aisément y déceler la colère au travers de son regard qui fut encore plus proche et par évidence plus dangereux lorsque celui-ci ne se gêna pas d'attraper la Zora par la mâchoire afin d’apparaître encore plus monstrueux qu'imposant à son égard. L'adolescente quand à elle, laissait échapper un signe de panique et d'hostilité au travers de son regard crispé. Alors qu'elle s’apprêtait à recourir à la force dans le but d'échapper à ce village de fous furieux, l'arrivée de Nailuj sur les lieux calma le jeu... un peu. S'étant trouvé un nouvel individu sur lequel jeté son dévolu ainsi que sa colère, Guylain expliqua au jeune homme ce qui lui sautait aux yeux : Cocorico était à feu et à sang, un désastre s'est produit il y à peu. Tandis que cet inconscient d'Hylien venait de dévoiler ce qu'il avait dans sa bourse, ce vieil harpagon ne tarda pas à lui demander... non, lui ordonner de payer la quasi totalité de ce qu'il avait durement acquit tout en ajoutant cet insupportable sourire narquois.

« - Espèce d'escroc ! » s'écria l'étrangère en colère.

Passant de la peur à la colère, Scylla affichait maintenant un regard noir reflétant son coté téméraire. Comment cet homme qui prétendait jusqu'à maintenant protéger son village pouvait-il traité quelqu'un de la sorte ? Alors que tous les biens des villageois étaient détruits, brûlés par les flammes du dragon dont la carcasse traînait un peu plus loin, ses saletés d'humains voulaient compenser leurs pertes en s'accaparant les possessions des autres.

« - Alors c'est ça le vrai visage de l'humanité, hein ? » cracha t-elle tout en imitant son interlocuteur.

Quelle audace, avait-elle remarqué que les autres Hyliens l'entourait ou alors n'en avait-elle plus rien à faire ? Ses instincts de chasseur lui revenaient de peu à peu sauf que cette fois, il semblerait que la proie se soit-elle. Toujours énervée, la voyageuse se tourna vers son compagnon et lui lâcha sèchement ce qu’elle attendait de lui.

«  - Ne donne absolument rien à cet avare. »


Facile à dire... Il serait bien plus sage de se laisser débourser gentiment mais ce serait de l'injustice. Que vas-tu donc faire, Nailuj ?


Nailuj


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Il n'était pas très content de rencontrer Guylain qui malheureusement n'avait pas l'air très content ce qui se comprend! Avec cette guerre dont tout le monde parle, la peur de se faire tuer lors d'une bataille et tous ces problèmes, et surtout le fait de savoir que des gens entrent dans le village tranquillement sans payer! Nailuj aurait pût s'évanouir en entendant qu'il devait payer 500 rubis pour être entrer, parce qu'il avait à peine de quoi payer! Et l'étonnement se vit sur son visage. Mais finalement ce n'est pas si cher que ça si c'est pour aider les plus pauvres. Il décida donc de payer bien qu'il n'aimait pas ce collecteur et sa façon de parler aux inconnus, aussi sa façon de faire savoir qu'il était supérieur, mais s'il paya cette taxe c’était surtout pour ne pas mourir à cause des nombreux archers qui pouvaient tirer au moindre danger et lui faire plusieurs trous dans le corps. Car menacer de tuer quelqu'un peut être une bonne façon de lui faire faire ce qu'on veut et tout le monde veut utiliser cette méthode.

«Ah, ben je vais juste payer les 500 rubis et il n'y aura plus de problèmes. J'espère que cet argent sera bien utilisé.»

Il donna ensuite tout l'argent qu'il devait payer pour son entrée, celle de cylla (qui n'avait pas de quoi payer) et pour son mensonge après avoir écouter ce que la zora voulait lui dire, car elle était bien déterminée à l'empêcher de payer. Il décida de lui parler pour lui expliquer son choix.

«Ne parle pas comme ça à ces gens, Scylla. Ils obéissent juste aux ordres et je pense que même si cet impôt est un peu cher, et bien la personne qui en a eut l'idée est sage. Car on peut espérer que les maisons seront vite reconstruites et que les survivants seront aidés. Heureusement, j'ai plus d'argent chez moi.»

Il pensait bien ce qu'il disait, après tout ce n'était pas si cher vu ce qu'il avait chez lui, et tout le monde doit bien aider un petit peu. Et en plus, les archers pourraient le tuer assez rapidement et il ne fallait pas que ça lui arrive.

Après que le collecteur et compagnie l'ait laisser tranquille, Nailuj regarda le soleil se lever et se mit à sourire, ce n'était pas parce qu'il était très heureux, il était juste content d'être en vie après cette terrible nuit. Tous ces entraînements et ses capacités à survivre se sont révélés bien utiles et il n'aura plus froid très bientôt. Il devrait maintenant se reposer plusieurs heures et rechercher son cheval. Ce malin a certainement trouver un endroit où se cacher, en tout cas il vaudrait mieux vu qu'il portait sur lui l'armure du chevalier noir et cette armure est très utile car en plus d'être un peu plus légère que d'autres armures, elle est terriblement solide.

Le guerrier pensa à un moyen de se nourrir, il devait rester du vin et de quoi faire de la soupe chez lui, de quoi manger un peu. Au fait, Scylla ne pourrait pas quitter le village car elle ne possède pas les 240 rubis pour payer la taxe. Elle devrait travailler un peu ou bien lui pourrait, après s'être reposé et avoir retrouver son cheval, rentrer chez lui pour chercher l'argent nécessaire.

Et dire que tout ça aurait pût être bien pire s'il n'aurait pas vaincu ce monstre!

Nailuj n'avait plus grands chose à faire dans ce village, il avait bien aider l'exilée (même que les zoras auraient juste pût la mettre un ou deux jours en prison parce que la laisser seule le soir n'était pas forcément très sympa) et il devait bientôt rentrer chez lui et chercher son cheval.

Le chevalier noir n'avait plus besoin de se battre et pouvait maintenant se reposer vu que tout était réglé. Il décida donc qu'il était temps de dire au revois à son amie, car il allait trouver un endroit où dormir.

«Bon, il est temps que j'aille me reposer, j'ai été content de te rencontrer et je reviendrais te voir. Au revoir!»

Après avoir dit au revoir à son amie, il alla s'allonger contre un arbre. Et il s'endormit très vite après avoir parler une dernière fois.

«Je n'y crois pas! Je ne dépense presque rien à partir de maintenant!»


[HRP : Bon, ceci est mon dernier message dans ce RP, vu qu'il ne va plus y avoir grand chose et que je vais faire faire d'autres chose à Nailuj. Merci pour ce RP à vous deux, on en refera d'autres plus tard! Au revoir!]


Scylla


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La situation semblait bien tendue entre les voyageurs et les habitants du village. Peut-être que le tourisme était mal vu par ici ? Plus sérieusement, ils auraient tout deux dû se rendre compte qu'avec tout ces décombres que quelque chose n'allait pas. Un tragique événement s'est déroulé ici et les restes du dragon gisants un peu plus loin ainsi que les traces de brûlures sur les débris des bâtiments laisse à supposer que cette chose a été a l'origine du carnage. Quand à l'odeur... c'était une véritable infection. Cette odeur de brûlé se mélangeant à l'air était source des maladies et d'infections en tout genre. De plus, Scylla commençait déjà à se dessécher dans ses ruines empestant la mort, même si le droit passage fut payé, elle ne comptait pas rester une seconde de plus en compagnie de cet avare.

« J''espère que vous vous amuserez bien ce soir en comptant vos rubis un par un espèces d'escrocs ! »
Lança t-elle avant de leur tourner le dos.

Visiblement, la vue de son compagnon de voyage en train de se faire dépouiller lui a déplu. Ainsi, elle quitta le village au pas de course pour ne plus jamais voir ces gens qu'elle qualifierait comme des bandits. Espérons juste que la jeune femme ne fera plus de mauvaise rencontre cette fois-ci car voyager seul en plein milieu des plaines d'Hyrule ne garanti rien de bon, même si le jour se levait.

(HRP : Voila, je n'ai pas trouvé de moyens plus pratiques pour conclure ce RP étant donné que je tiens à faire avancer l'histoire personnelle de mon personnage et rencontrer les autres joueurs en cours de route, merci au narrateur et à Nailuj pour m'avoir accompagné jusqu'ici ! ^^)