Enfermé comme un lion dans une cage

[Suite quête 1 | Privé]

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Cecilia Iole Mentina


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(vide)

L'obscurité, c'était tout ce qui se trouvait autour de l'ambrée. Il lui était impossible de dire depuis combien de temps ils se trouvaient dans ces geôles mais les rares meurtrières laissaient passer la lumière de la lune. Une impression d'enfermement s'empara d'elle, cette situation l’agaçait puisqu'elle était habituée à s'aventurer partout. Elle avait l'impression d'être comme un lion dans une cage, sauf que ce dernier n'avait pas les pattes prisonnières. Tous ses compagnons avaient eu le même traitement : chacun se trouvait dans une petite cellule, mains menottées et sans arme comme le pire des criminels.

Assise contre le mur de sa cellule, l'ambrée était restée silencieuse depuis qu'ils avaient été enfermés dans cet endroit. La légère entaille au niveau de son cou avait commencé à cicatriser mais ce qui la dérangeait le plus était cette brûlure qu'elle avait au niveau de son avant-bras droit. Elle n'avait pas pu soigner ses blessures, les soldats lui avaient passés les fers dès qu'ils étaient arrivés dans les geôles mais elle s'estimait heureuse que ses plaies ne soient que superficielles, même si elle savait que la brûlure n'allait pas s'arranger le lendemain. Elle finit par soupirer avant de fermer les yeux et de lever légèrement la tête. Même si elle tentait de se changer les idées, elle n'arrivait pas à reprendre son calme et plus le temps passait, plus elle avait l'impression qu'elle finirait par faire une crise de nerfs. Au bout de quelques minutes, la gerudo rouvrit les yeux pour observer ses compagnons : chacun tentait de s'occuper comme il le pouvait tout en attendant la venue d'un soldat. Dans l'une des autres cellules, la seule rescapée du groupe de mercenaires ne cessait pas de bouger comme si elle craignait pour sa vie. Vu le bazar que les Soleils Rouges avait provoqué depuis plusieurs jours, il était sûr et certain qu'elle allait rester dans l'ombre pendant un bon moment, à moins qu'elle tente de négocier avec le capitaine.

Un bruit de porte la fit sursauter, Jehan arriva dans le couloir accompagné de deux gardes. Cecilia détourna le regard pour éviter de croiser celui du capitaine qui l'avait déjà bien agacé : après tout, étaient-ils obligés de les mettre aux fers et en cellule le temps d'en savoir plus ? Il passa devant la cellule de la mercenaire et la regarda pendant un bref instant.


"Je m'occuperais de votre cas plus tard mais d'abord..." Il tourna la tête en direction de Cecilia, Roshu puis Perla et haussa légèrement le ton. "Je croyais vous avoir dit de ne pas aller au cimetière et de laisser mes soldats s'occuper de cela. Vous savez que je peux vous laisser là pendant plusieurs jours suite à cet acte stupide. Je peux savoir ce qui vous a pris de faire ça ?!" Son visage était froid, la gerudo ne l'avait jamais vu dans un tel état. Elle n'osait pas imaginer ce que le mercenaire de la dernière fois avait subi une fois qu'il avait été arrêté par les hommes de Jehan. Le capitaine avança de quelques pas pour se retrouver cette fois-ci devant la cellule du faux-kokiri. "Et vous, vous savez que le trône a décidé de passer ce genre d'affiche pour votre tête à tous les mercenaires ? Qu'est-ce qui vous a pris de venir ici et d'impliquer des innocents dans cette histoire ?" Il montra brièvement l'avis de recherche au héros du temps avant de la ranger puis il recula de quelques pas avant de regarder une dernière fois les quatre compagnons. "Je veux des réponses et maintenant ! C'est dans votre intérêt si vous ne souhaitez pas rester davantage dans ces cellules."

L'ambrée ne prononça pas un seul mot. "C'est de ma faute." était la phrase qui lui était venue tout de suite en tête mais aucun son ne sortait de sa bouche. Tout ce qu'elle souhaitait, c'était quitter cette prison le plus rapidement possible. A nouveau elle ferma les yeux et se recroquevilla sur elle-même. Ses compagnons pouvaient bien répondre à sa place pour le moment et s'il le fallait, elle compléterait certains points noirs mais il était nécessaire de faire ce que Jehan voulait pour qu'ils puissent sortir, vraiment tout...


Roshu Aaron


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Et c'est comme ça qu'on accueille les héros. Le sorcier de feu continuait sans relâche à se battre, changeant souvent de style, passant d'un épéiste au long katana à la flamme dorée à un mage qui envoya des boules de feu et des araignées au feu dorées. Il aimait ce style polyvalent, à la fois distance et corps à corps, et puis le sang ne tâchait pas sa lame de feu. Le nombre d'ennemi se réduit au fur et à mesure d'une vitesse exponentielle, le groupe de mercenaire était alors fini. Lorsque le sorcier s'attaque à l'un des derniers qui voulait fuir, il n'hésita pas à courir et sauta pour donner un coup de pied. Il était à terre, à sa merci, le garçon de feu prit quelques secondes avant de se rendre compte qu'il allait exécuter un homme de sans froid. Sa ancienne nature refait surface.

Gallyfrey se retourna aussitôt pour voir si la jeune femme n'était pas témoin de cette scène, il avait peur de se montrer comme un monstre. Il respirait de plus en plus vite, la bouche ouverte et regardait sa baguette. Le gros homme en profita pour renverser la situation et essaya d'emporter la vie de Roshu, il donna un coup de pied qui renversa le Solarien et se releva pour donner un coup de sabre. Le garçon aux cheveux blanc fit une roulade sur le coté rapidement. Il pointa l'agresseur avec sa baguette et plaça sa main en avant, de sorte à éviter l'éclat et lança sa lance de feu, qui le traversa de part en part et il s'écroula.

Le Solarien se leva subitement et vit le spectacle du champ de bataille, les morts avait de la compagnie en plus. Si la plupart de ces mercenaires avait réussi à s'en sortir, une seule, à la grande surprise générale c'était une femme, s'est faite capturer par la garde royale. Il constata les dégâts autour et alla voir ses alliés, la pauvre zora était tombé. Le sorcier n'avait pas pu la protéger, il courra vers elle et lui prit le pouls. Elle avait juste perdu connaissance, ce dernier était soulagé. Le Second Eclat avait besoin de s’étirer, il n'entendit pas ce qui se tramait autour de lui. Il mit alors les deux mains derrières son dos et monta son torse. Le garçon ressentit quelque chose qui se serrait autour de ces mains, il tourna sa tête pour voir que c'était des liens.


"Ah mais vous vous êtes trompé de personne, je ne suis pas un des Soleils machins"
"J'ai aussi reçu l'ordre de vous arrêter, vous et vos camarades"
"...Comment ? J'ai mal entendu ? Attendez il y a un malentendu là ... Attendez !"

Il s'accrocha au garde qui venait de le menotter, sans les mains, voulant demander des réponses mais deux autres gardes sont venus pour maîtriser et le plaqua au sol. Ils ramassèrent sa baguette et embarqua le sorcier, qui était en train de pleurer toutes les larmes de son corps.

Le garçon pourrait devenir un hors la loi, c'est maintenant sa deuxième emprisonnement. Il se retrouva encore les mains liés dans une cellule miteuse. Ses compagnons étaient à coté. Ils n'auraient pas dû mériter ce sort, seul la femme, qui faisait partie des Soleils Rouges, devrait être la seule qui mérite sa place. Le sorcier ne savait pas quoi faire, il ne savait pas depuis combien de temps il était emprisonné, combien de minute passait, est ce encore la même saison ou non...

Il essaya de s'occuper comme il peut vu qu'il ne peut pas se servir de ses mains, il ne pouvait pas dessiner sur les murs, ni jouer de l'harmonica, d'ailleurs il n'en avait pas, il faisait les 100 pas dans sa cellule, parlait de temps en temps avec ses compagnons, il en apprenait plus sur le peuple Zora. Quand l'envie lui prenait, il donna plusieurs coups de pied à la porte, ou essaya de la défoncer. Il lui arrive de donner des coups de tête mais tout ce qu'il réussi à avoir, c'est d'être assommé.

Enfin le capitaine de la garde arrivait dans la prison, ça changeait de ces interminables journées où il ne se passait rien. Ce dernier commença à s'occuper de notre cas et posa des questions à Cecilia. C'est vrai que c'était elle qui avait embarqué le Solarien et la Zora dans cette histoire abracadabrante mais il l'a suivi de son plein gré. Il cria alors au garde

" C'est moi !"Ce qui attira l'attention du garde qui s'approcha de la cellule du sorcier. Le garçon rajouta alors:
" Oui c'est moi... C'est moi qui ai ramassé le rubis pourpre par terre et qui n'ai pas rendu au autorité ... "Dit-il avec les larmes aux yeux, ce qui fait tomber plus d'un dans la prison. Malgré ces propos il rajouta quelque chose de plus sérieux:
" Par contre elle n'y est pour rien dans cette affaire, nous l'avons un peu forcé à y aller ... "


Perla


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Du métal qui s'entrechoque. Des pas résonnant dans le silence d'un couloir obscure. Un chuchotement. Doucement, Perla revint à la réalité. Elle essaya de bouger, mais ses poignets étaient entravés. Ah, dure réalité. Alors que dans son rêve si beau, tout lui avait semblé si fin et agréable ; ici-bas, il n'y avait plus que douleur. Douleur de son corps meurtrit et blessé, couvert de boue. Douleur de sa position inconfortable; comment était-elle arrivée ici déjà? Et douleur, ô combien insoutenable des éclats dans son cœur.

Elle regarda ses mains. Etaient-elles encore tâchée de sang, ou n'était-ce que son imagination? Elle bougea un peu la tête et distingua les formes de ses compagnons dans des cellules autour d'elle. Une prison? Pourquoi ?! Elle essaya à nouveau de se redresser mais comme sa tête tourna aussitôt, elle y renonça et se rassit. Que s'était-il passé? Les mercenaires les avaient attaqués au cimetière. Et ? Elle n'avait servit à rien, encore une fois. Et? Elle s'était battue avec cette femme archère... La zora n'alla pas plus loin dans son raisonnement, c'était, encore, trop douloureux.

De l'autre côté des barreaux, elle vit le capitaine que Cecilia connaissait, se rapprocher et leur demander des comptes. Ah, c'était donc cela? Il nous en veux de l'avoir suivi. Il a raison, mais...Elle se releva, enfin, du mieux possible. Essaya de dire quelque chose mais ce n'était qu'un murmure. Elle n'avait plus de voix.

"C'est Cecilia qui a trouvé le recherché en premier, et pas vous. C'est elle qui as battu le chef des mercenaires..."

Oh, elle était en colère. Contre eux, qui les enfermaient comme de vulgaires prisonniers, contre ce sang sur ses mains, contre ces salauds armés qui osaient ainsi provoquer la misère. Contre elle-même. Surtout contre elle-même.
Qu'on-t-ils fait des mercenaires? A voir celle derrière, ce n'était même pas la peine de poser la question. Quel... quel injustice. Tous ses rêves qui volaient en éclats. L'abandonnée s'agrippa aux barreaux. Quels gardes de tapette.

"Vous nous enfermez comme des chiens. C'est pitoyable. Elle où la bonne garde, fière, qui dit "protéger la population". Vous êtes comme eux, vous portez juste une armure."

Elle ne savait, si, vraiment, elle pensait ce qu'elle disait. Peut être que cela allait empirer la situation, mais elle n'en pouvait plus. La Zora en avait assez comme ça. Elle s'effondra, et d'amères larmes tombèrent le long de ses joues crasseuses.


Link

Héros du Temps

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Dans l'obscurité, luisaient les fers âprement fermés sur ses poignets. Ce n'était ni la première fois ni la dernière fois qu'il se retrouvait à moisir au fond d'une geôle, mais c'était néanmoins une surprise que de prendre racine derrière les barreaux de Cocorico. Il avait du s'échapper, parfois. Il n'aurait pas imaginé être un jour un criminel saisi par la Garde Royale pour trouble à l'ordre public. Il ne s'en était pas moins rendu paisiblement. S'il savait reconnaître qui n'étaient pas ses alliés, il savait aussi lire suffisamment en ceux-là pour dire qu'ils n'étaient pas pour autant ses ennemis. L'Hylien garda la nuque courbée, alors que çà et là, vivait la prison, peut être plus sordide que ne l'avait été le Temple de l'Ombre. Quoique. Sans doute pas. Mais le fait est qu'il avait eu droit à une cellule au moins aussi sombre — une cellule de criminel.

Il contempla l'acier qui lui ceignait les poignets et le froid lui rappela combien il préférait le cuir aux plaques et aux armures de chevalier et des paladins de la foi du Royaume. Plus loin, au devant des tiges de fer noir, ses compagnons d'infortunes s'excitaient sans qu'il ne cherche véritablement à saisir ce qu'ils pouvaient exiger, dire ou quémander. Non, en vérité, l'ensemble de son attention allait à l'unique mercenaire qu'ils avaient réussi à capturer, et qui chantait une comptine assez noire. Il la connaissait, et savait qu'aucun enfant n'aimait l'entendre. Il y avait déjà trop de misère et trop de crainte pour insuffler un peu plus de peur chez les gamins.

Il ferma les poings, alors que la jeune femme abordait le couplet des défunts. Ses dents grincèrent, mais personne n'en saurait jamais rien : le capitaine qui avait ordonné leur arrestation, un peu plus tôt dans l'après-midi venait d'enfoncer une des portes de vieux bois de la baraque. Et visiblement, sa rage n'avait d'égal que la verve des deux gosses à exprimer il ne savait quel besoin de liberté. Il ne pouvait que les comprendre, au fond, mais ne le cherchait pas.

L'Enfant-des-Bois releva la tête, alors que l'officier approchait, drapé d'une cape de fourrure sans doute plus épaisse que les mailles qu'il portait. Sous la peau d'ours qui le protégeait du froid brillait une armure lourde, d'un alliage qui semblait aussi poli que du ver, et au blason gravé d'or et d'argent. L'aigle royal semblait le narguer de son regard qui jusqu'à présent lui avait toujours semblé bienveillant. Et quand bien même il n'avait jamais ignoré que plus vieilles étaient les couronnes plus entrelacés étaient les mensonges qui en composaient les branches, son coeur ne manqua pas de se serrer, à penser que c'était une représentation de Zelda elle même qui l'avait fait jeter aux fers. Il soutint en silence le regard de Jehan, tandis qu'au fond du sien dansait cet hiver qui l'habitait depuis si longtemps et lui permettait d'avancer. S'il connaissait le courroux de l'officier, il ne le craignait pas.

Le feu qui consumait la torche et donnaient à l'homme - et aux deux fantassins qui le suivaient, hallebarde en main - une prestance indéniable lui offrit également suffisamment de lumière pour distinguer un peu plus le visage de la tourne casaque. Le nez avait été brisé dans la bataille, et un moignon terminait son bras droit. Son faciès était marqué d'un sourire victorieux qui l'interpella sans doute plus que toutes les cicatrices qui témoignaient des combats qu'elle avait du mener. Contre des ennemis qu'il ignorait mais qu'il avait peut être connu. Contre la vie elle même, vraisemblablement. Sans parvenir à la prendre en sympathie, il réalisait que tous ne naissaient pas avec la même chance — et que si l'histoire avait été différente, peut être n'aurait-elle pas eu à virer dans ce chemin qu'elle avait pris.

Elle lui rendit également son regard, défiante et insolente. Moqueuse, alors qu'elle lui murmurait quelques mots doux qu'il préférait ignorer. Ses poings se fermèrent un peu plus. Le silence revint quand le soldat l'exigea d'une voix forte qui avait été celle qui, sur le champ de bataille, avait assuré la victoire du Cimetière. D'une phrase aussi brève que le ton n'était cinglant, il se détourna de la Soleil Rouge, pour mieux se recentrer sur la petite compagnie qui était partie à sa recherche. L'homme semblait fulminer de rage, face à un interdit - qu'il ignorait - qui avait été enfreint. Les chaines qui liaient les mains du Héros déchu tintèrent clair, alors qu'il s'essayait à leur résistance. Et si Darunia s'en serait débarrassé sans le moindre mal, lui ne parviendrait qu'à se rompre les os.

Le chant repris, sans que la jeune femme ne se soucie du piquier qui s'approchait d'elle, pour la faire taire. Il n'avait fallu qu'un regard de la part du capitaine à ses hommes pour que pleuvent les premiers coups au travers des barreaux. Et tandis que les paroles et le rire cynique s’étouffaient dans le bruit des des chaires meurtries et des os brisés, les jointures du vagabond blanchissaient. Elles resteraient, certes, invisibles dans l'obscurité mais le blizzard qui balayait ses yeux saurait traduire son ressentiment mieux qu'aucun coup qu'il aurait pu porter. « Les crocs du Lion plus aiguisés qu'aucune épée déchirent la cité ; Des Nohansens les derniers bastions tomberont et dans le sang l'histoire du Lion nous écrirons »

S'il n'y avait personne pour y prêter attention, Link ne tarda pas à sentir sa patience se désagréger, à mesure que l'un mendiait un pardon quelconque, pour un vol aussi anodin qu'oublié, que l'autre s'acharnait à invectiver les soldats qui n'étaient pas occuper à matraquer le seul indice dont il disposait. Le capitaine, rutilant, se montra finalement devant lui. Ce n'est qu'à ce moment là qu'il comprit à quel point il n'était plus que l'ombre de ce qu'il avait été. Si jamais il avait inspiré l'espoir un jour — comme Rauru, l'Arbre Mojo ou d'autres avaient plusieurs fois essayé de le craindre, il n'était guère qu'un paria aujourd'hui. Un de ceux dont la simple présence dans les villes et les hameaux devient insoutenable, un de ceux condamné tacitement à l'exil. Il avait beau préférer les plaines, l'odeur de la sève ou la douce froideur de la neige aux bruits, à l'excitation et aux relents des cités le simple fait de ne pouvoir y entrer suffit à lui couper le souffle. Le poing du capitaine au fond de son foie aurait certainement eu le même effet. Un paria, un réprouvé. L'espace d'un instant, il en parvint même à oublier les innocents à feu et à sang évoqués dans la chanson.

Mais le parangon de vertu qu'étaient le gradé ne tarda pas à le ramener sur terre. Il voulait des réponses...? Le vagabond ne prit plus la peine de défier son regard ou quoique ce fut de la sorte. Des réponses, il en voulait également. Non pas parce qu'on avait tenté de le tuer — une fois de plus. Non pas parce qu'une trentaine de brigands avaient décider de lui tendre une embuscade, mais bien parce qu'il lui semblait clair comme de l'eau de roche qu'il ne s'agissait que d'une diversion. Et si les autres prisonniers avaient été débarrassés de leurs effets, personne n'avait pu le défaire de l'acier qui dormait dans son dos. Jouant aussi soudainement de l'épaule que le garde ne l'avait laissé sonné auparavant, il parvint à tirer Excalibur, en dépit des menottes qui maintenaient ses poignets. Et profitant du geste de recul du soldat, le Sans-Lignage emboutit d'un estoc la serrure. D'un chassé, il tira son épée et dégonda le battant de fer forgé. Son regard rencontra celui du capitaine. Les hommes avaient cessé de battre leur première détenue, comme paralysé par une surprise singulière.

L'officier fut le premier à tirer l'épée. L'acier fila en direction de sa tête, mais le Fils-de-Personne n'esquissa qu'un seul mouvement. Il doutait de la volonté de ces hommes à le tuer et n'en avait pas non plus la moindre intention. Ce qui n'empêcha pas son son épaule droite de percuter violemment les abdominaux protégés d'une armure de Jehan. D'un bref jeu de jambe - ses bras se trouvant foncièrement limités et bloqués -il souleva le garde pour le faire rouler sur son dos. L'armure cliqueta sourdement quand le militaire s'effondra au sol, sur le dos. Et avant même qu'il ne se soit relevé, il envoya le pommeau de sa lame frapper l'estomac du premier fantassin. Un simple coup de genou suffit à le jeter au sol.

Quand l'estoc de la hallebarde manqua de le délester un oeil, il fut presque tenté de remercier les Déesses pour la chaîne qui minimisait ses mouvements. Coincé dans un des maillons, l'acier du piquier n'avait pas pu gagner son visage. Brusquement, le prisonnier fit tourner ses avant-bras d'un quart de tour vers la gauche, forçant l'autre à faire de même ou à lâcher son arme. Une fois de plus, la surprise se révéla sa meilleure alliée. Link finit par baisser sa lame, quand l'autre se retrouva désarmé. D'un regard plus violent que le blizzard et plus froid que le givre, il lui fit comprendre ce qu'il attendait de lui. Bientôt, le garde commença à battre en retraite, et Excalibur s'enfonça à nouveau dans l'alliage de la serrure.


Cecilia Iole Mentina


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(vide)

Les paroles de Gallyfrey surprirent Cecilia qui tourna rapidement la tête dans sa direction. A vrai dire, elle ne savait pas trop ce qu'il espérait faire en racontant tout cela mais une chose était sûre, il allait finir par s'attirer les foudres des gardes. Jehan venait de tourner la tête vers lui avant un regard noir, montrant qu'il n'avait pas apprécié les paroles du garçon. Qu'il avait de la chance d'être qu'un "adolescent" car il aurait pu recevoir des coups de la part des gardes pour le remettre à sa place. Mais avant que le capitaine n'ait pu répliquer, ce fut Perla qui prit la parole, dénonçant par la même occasion l'ambrée et commençant à se plaindre. La jeune femme se mit à soupirer et leva la tête vers le plafond de sa cellule. Elle souhaitait sortir le plus vite possible de cet endroit car elle savait pertinemment qu'elle ne tiendrait pas longtemps, surtout si deux de ses compagnons commençaient à se plaindre toutes les cinq secondes.

Elle n'aurait jamais imaginé ce qui allait se passer par la suite. Un bruit anormal attira son attention et elle eut juste le temps de regarder d'où provenait ce son qu'elle vit le héros du temps avec excalibur en main, sortant de sa cellule. La surprise la laissait sans voix, elle était loin de se douter que ce serait lui qui ferait le premier pas pour tenter de se sortir de là, et encore moins de cette façon. Les gardes semblaient aussi surpris qu'elle et ils tombèrent un à un, le dernier préférant s'enfuir face à la force du jeune homme. Il semblait vouloir interroger lui-même la mercenaire, comme si elle cachait quelque chose de primordial. Pour qu'il agisse de la sorte, cela ne voulait signifier qu'une chose : des vies devaient être en jeu et il ne souhaitait pas rester là sans tenter de les sauver.

Après plusieurs grognements, Jehan finit finalement par se relever tant bien que mal. Son armure était pesante et le coup que lui avait asséné le héros du temps l'avait étourdi pendant quelques minutes. Il mit du temps avant de réaliser que l'hylien se trouvait déjà devant la cellule de la mercenaire. Sa main chercha désespérément une épée absente, il se contenta de chercher celle d'un des gardes qui l'accompagnait auparavant avant de braquer l'objet vers le jeune homme.


"Vous êtes devenus fous ? Qu'est-ce qui vous prend ?!"

Le capitaine s'approcha dangereusement du héros pour tenter de le neutraliser, pensant qu'il allait s'en prendre à la mercenaire, lorsque ses mouvements commencèrent à se ralentir pour au final s'arrêter. Son corps n'avait pas l'air de vouloir lui obéir, comme si quelque chose le maintenait sur place pour éviter qu'il tente quelque chose sur l'hylien. L'ambrée quant à elle ne put s'empêcher de sourire, l'armure du capitaine lui facilitait grandement la tache et il ne lui suffisait d'utiliser qu'une infime partie de sa magie pour pouvoir stopper Jehan. Bien sûr, se dresser contre un représentant de la garde n'était pas quelque chose à faire et il était sûrement loin de se douter que c'était à cause de l'alchimiste que ses mouvements étaient limités, mais elle souhaitait essayer d'arranger les choses tant qu'elle le pouvait.

"Vous devriez le laisser faire, je pense qu'il sait ce qu'il fait."

Le capitaine posa son regard noir sur elle comme s'il lui ordonnait de le laisser partir mais elle ne fit rien. Il était temps de savoir ce que ces mercenaires planifiaient depuis le début.


Roshu Aaron


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(vide)

Le jeune sorcier avait l'impression de s'étouffer, au fur et à mesure qu'il soit emprisonné dans ce taudis poussiéreux, sombre et crasseux qu'on appelle geôle. Les tentatives de destruction de la serrure avec des coups de têtes ne fait qu'empirer la santé physique et mental du garçon aux cheveux blancs. Il n'était pas le seul à se plaindre, la zora aussi commença à avoir les nerfs à bout. Le capitaine lui a lancé un regard noir, que le sorcier cru qu'il se lançait dans un bataille de regard, commença à le regarder droit dans les yeux, jusqu'à ce qu'il changeât de cible. Gallyfrey allait continuer à se plaindre de son emprisonnement jusqu'à qu'il se rende compte que ses propres propos lui donnait la migraine, donc il se tût et alla s'asseoir au pied de la porte en fer.

Le sorcier de feu alla se plonger dans une profonde et intense réflexion avec lui même jusqu'à ce qu'un bruit assourdissant l'interrompit. Ce bruit venait de l'autre coté du couloir, la tête du garçon touchait les barrières de métal et il regardait l’extérieur de sa cellule. Le chevalier à la tunique verte réussi à sortir de sa cage et à neutraliser plusieurs gardes, y comprit le capitaine de la geôle, qui s'arrêta net.

Gallyfrey n'était qu'un simple spectateur devant ce combat. Il ne pouvait rien faire dans cette cellule miteuse, lui qui voulait l'aider, un contre plusieurs gardes, ce n'était pas de la tarte. L'alchemiste donna un conseil au capitaine, un conseil très précieux que le sorcier suivit également. Ce guerrier se dirigea vers la cellule de la mercenaire, peut être pour interrogation. Alors le sorcier de feu s'assit en tailleur et continua à rester en spectateur.


Perla


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(vide)

ne pleure pas...

Des sillons humides mouillaient ses joues... pourquoi déjà cette douleur? Elle distinguait à peine ses mains; elles étaient tachés, tachés de sang. Pour cela alors. Cette douleur, je la déteste, qu'elle pensa au plus profond de son âme.

elle fait partie de toi ; arrête de te lamenter. tu n'en fera que plus de mal.

Qui...? oh et puis, peu importe. Perla essuya de ses mains entravés ses larmes et s'assit tranquillement, le temps de réfléchir un peu, et regarda autour d'elle, à présent complètement réveillée. C'est vrai, elle avait pu blesser ses compagnons, enivré la situation avec les gardes... toujours aussi égoïste, hein? Les autres aussi sont blessés. Ils sont sans doute aussi épuisés et..Bon, il ne restait plus qu'une chose à faire ; La Zora se leva, s'inclina et dit :

"Désolée!"

Puis se rassit, les joues toute rouges. Elle n'était, malheureusement, pas capable de plus: trop timide, encore. Mais bon, presque personne n'avait entendu puisque, à ce moment-là, il se passa tout autre chose qu'elle n'avait, bien sur, encore pas remarqué. L'Hylien vert (tiens, ça c'est du surnom, bravo Perla ... ) S'était libéré tout seul. Soit. Pour le coup, puisqu'elle commençait à récupérer de sa crise d'angoisse, elle ne comprenait pas trop ce qu'il avait en tête mais pu admirer avec joie les performances physique du Héro, jusqu'à comprendre qu'il voulait atteindre la mercenaire survivante. Voilà autre chose qui était partiellement de sa faute mais elle y penserait plus tard. Peut être se lamenterait-elle aussi un peu, mais toute seule.

ça va? Tu veux pas tu thé aussi?
Bon, la voix n'avait pas tord. Il était temps de se bouger un peu les écailles  -même si elle ne pouvait, en l’occurrence, pas faire grand-chose, elle avait envie d'essayer quelque chose d'un peu risqué par rapport à ces barreaux de prison assez espacés. Elle s'en approcha, tandis que de l'autre côté le chef des gardes -Jehan?- se trouva immobilisé comme par magie ; il était mondialement connu que les Zoras avaient une peau glissante. C'était le moment idéal pour vérifier cette hypothèse. L'abandonnée mit ses mains entravés au-dessus de sa tête, puis approcha des barreaux et, en poussant un grand coup, elle réussi à passer de l'autre côté.

Bon, et maintenant?  
A vrai dire, elle n'y avait pas vraiment réfléchit, idiote comme elle l'était! Bon, le garde devant elle ne bougeait toujours pas, et Cecilia disait qu'à priori Link savait se qu'il faisait, et Perla elle-même avait bien envie de savoir ce que ces salauds étaient venus faire dans les parages et déranger la tranquillité d'un paisible -moyennement, soit- village. Sara et sa famille par exemple... heureusement qu'ils n'avaient pas été blessés par ces mercenaires! Elle se tourna vers le garde et, avec un petit sourire :

"J'espère que vous m'excuserez d'être sortie à l'improviste! C'est que c'est pas très confortable là-dedans, vous comprenez? Ah, non, sûrement pas, désolée! En fait, j'aimerai beaucoup savoir ce que vous nous reprochez par ce que, après tout, moi je suis ici depuis un bout de temps, je travaille même pour aider à la reconstruction du village... Vous aussi, n'est-ce pas? "

Elle ne savait pas exactement ce qu'elle voulait faire avec ce baratin ; Ce n'était absolument pas ses manières, elle n'avait d'ailleurs jamais parlé autant de sa vie en une fois. Peut être qu'elle voulait distraire son attention, ou alors mettre de l'inconnu dans la situation. Ou alors elle était simplement devenu complètement folle dans cette cellule avec une hémorragie et de la boue partout. La dernière réponse restait la plus plausible.

Le garde l'avait regarder sans trop comprendre, et Perla en avait profité pour lui prendre le trousseau de clefs qu'il portait à la ceinture ( comme quoi, les clichés...). Heureusement qu'il ne bougeait pas, sinon elle se serrait vite fait retrouvée dans une cellule pour encore quelques jours, parce qu'un garde, c'est horriblement susceptible. Elle aurait pu essayer de l'assommer mais il y avait un stade à ne pas franchir, tout de même.

Les clefs en mains, elle se dirigea tout de suite vers les cellules de ses compagnons et les ouvris. Ce faisant, elle continua à parler, car tant que le robinet était ouvert, autant en profiter.

"Je suis désolée pour cela aussi, mais ce n'est pas une très bonne idée de nous enfermez comme ça, tous sales et blessés... nous aurions pu tomber malades. Vous ne voudriez pas être coupable d'une mort aussi idiote, non? Elle se retourna vers le "Hero du temps", et agita la main, Vous voulez aussi avoir les mains libres? "

[ vous m'excusez la liberté que j'ai prise  :[stpléé]: Je peux changer si ça ne vas pas ! ]


Link

Héros du Temps

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(vide)

Le talon de l'Hylien enfonça la porte dont il avait d'ores et déjà défoncé la serrure. Le fer noir percuta lourdement les murs de pierres de la cellule et grinça dans un long cri aussi douloureux qu’éraillé. Le vacarme des barreaux malmenés et vibrants contre la roche était assourdissant — plus que ne l'avait été l’arbalète qui avait pris la vie d'un compère de la femme qui lui faisait face. La mercenaire le défait du regard, le visage fendu d'un sourire aussi cynique que mesquin. Et si, ça et là, les coups avaient laissé ses pommettes meurtries, la lueur de folie qui pétillait dans ses yeux en disait bien assez sur les intentions et les ambitions qu'elles nourrissaient ; alors même que la garde avait pris la peine de la ligoter.

Il arqua le sourcil, avant de déposer tranquillement sa lame contre l'un des angles formé par le mariage de la pierre et de l'alliage, qui venait fermer le cachot jusqu'alors. La prisonnière éclata d'un rire aussi sec que le bois sur lequel elle trônait, et sans doute aussi solitaire que ses nuits. Il renifla, tant par dédain que par agacement. La situation lui sciait suffisamment les nerfs pour qu'il n'ai plus l'intégralité de la patience dont il avait pourtant disposé, en se rendant aux hommes du Capitaine. « Tu parlais d'un lion. » Lâcha-t-il, froid comme l'hiver, cherchant son regard de démente. Dans son dos, l'officier se tenait, figé comme une statue, tandis qu'un peu plus loin, la Zora extorquait une paire de clefs au dernier soldat qu'il avait laissé debout. Mais rien de tout cela n'existait encore. L'Enfer Polaire qui battait le regard du Fils-de-Personne s'était concentré sur le brun-rougeâtre et injectait qui habitait les yeux de la folle. De la prison, sinon de Cocorico tout entier, il n'existait plus qu'eux.« Où est ce lion ? » S'enquit-il alors, en avançant d'un pas vers l'unique Soleil Rouge qui avait su résister à leurs assauts.

Et si la femme le défia à nouveau, d'un regard, de mouvement du menton et de grognements, elle se refusa néanmoins à parler. Il grinça des dents, tandis que la tête lui tournait doucement. Le cuir qui bardait ses doigts ne tarda pas à geindre, alors que ses phalanges blanchissaient. « Parle ! » Cracha-t-il, montant ses mains liées jusqu'à son arcade sourcilière. Une deuxième fois, le rire convulsif, hagard et malsain de l’aliénée emplit les oubliettes. L'acier qui lui ceignait les poignets heurta violemment la mâchoire gauche de la détenue. Son crâne tout entier se déporta, avant qu'elle ne vomisse une gerbe de sang, et deux des rares dents qui lui restait. « Parle ! » Éructa-t-elle alors, l'imitant de sa voix cassée et rauque. « Parle ! Parle ! Parle ! » Chantonnait-t-elle entre deux gloussements, alors que l'Enfant-des-Bois contemplait ses mains sans doute aussi surpris que sa victime. Le coup était parti sans qu'il ne le souhaite, ni même qu'il ne l'anticipe. Et la détermination dont il avait fait preuve jusqu'à présent ne cessait de s'étioler, à mesure que se bousculaient les questions. Doucement, mais sûrement, il touchait du doigt ce qu'il était en passe de devenir, ce que les années de guerre, les conflits incessants et la mort avaient fait de lui. 

Elle ricana de nouveau, sans qu'il ne l'entende véritablement. Pas plus qu'il n'avait entendu Perla l'interroger. Après la surprise revint la colère. Non plus dirigée contre la femme, ni contre Ganondorf ou quelque bouc-émissaire que ce fut, mais contre lui même. Pour peu qu'on lui ait offert une glace, il aurait brisé le reflet. « Parle ! Parle ! Parle ! Une dernière fois pour l'aigle royal ! Parle ! Parle ! Avant la mort impartiale !» Ses doigts lui apparaissaient plus rougies de sang que jamais. Il avait déjà affronté, défait, vaincu et tué tant d'adversaires, mais jamais il ne s'était laissé aller à l'assaut gratuit. « ...arle ! ... dernière fois ...  princesse a... ... ... mortuaire...» S'il avait cessé de prêter la moindre attention à sa détenue, celle-ci avait profité de son trouble pour mieux frapper. Et sitôt qu'il saisit les quelques mots, ses mains s'animèrent de nouveau. Aussi brusquement que soudainement, elles sautèrent au col de la démente. Il la souleva et la plaqua contre la paroi qui lui faisait face, non sans renverser maladroitement la chaise. « Tu parlais d'un lion. » Reprit-il, plus calme et imperturbable que jamais. Visage de pierre, coeur de fer, sans doute. Et regard de givre et d'Hiver.

[HRP : Merci à tous pour cette première quête :3 Celle-ci s'arrête ici, cependant, j'ai volontairement tronqué le discours de la mercenaire. La suite, puisque suite il existe, vous sera révélée sous peu. A partir de là, libre à vous de décider de la suite des événements pour votre personnage : rien ne vous oblige à continuer, et vous pouvez tout à fait en rester là (l'ensemble d'entre vous a désormais un casier judiciaire, après tout... :P) ou au contraire sauter sur l'occasion qui se dévoilera dans en début de cette nouvelle semaine !]