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Un Gros Matou

[ Semi-Privé with Judith ]

[ Hors timeline ]

Swann

Cygne Noir

Inventaire

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(vide)

[ Prochain post pour Judith. Une seule personne en plus qui rejoint, max :3 ]


Contrairement aux jours précédents, la météo était loin d'être clémente ce jour-ci. La pluie s'était abattue toute la matinée sur la région de Cocorico ; ça ne s'était pas vraiment arrangé l'après-midi. Si les gouttes étaient à présent plus fines, elles ne cessaient de tomber du ciel gris, et le sol était à présent boueux et presque impraticable. C'était comme si le temps lui-même n'avait pas voulu de ces marchands venus d'autres pays afin d'exposer leur marchandise. En effet, ce jour était assez spécial, puisque une caravane s'était arrêtée au village, le temps d'une journée. Sauf que les affaires n'allaient pas vraiment très fort, du fait de ce temps qu'on pouvait qualifié de merdique.
Ça n'empêchait pas Swann d'aller y faire un tour, en cette journée plus que tranquille pour elle. Elle ne donnait pas de cours à ses élèves aujourd'hui, aussi elle en profitait pour se balader un peu et voir ce que ces hommes et femmes avaient à offrir au peuple hylien. La pluie ne l'empêcherait pas d'aller à la rencontre de ces marchand et de découvrir de nouvelles choses.

Il n'y avait pas grand-monde de présent, la plupart des habitants restaient chez eux ; certains devaient travailler, aussi, sans doute. L'hylienne déambulait, pratiquement seule, entre les différents établis qui leur servait de présentoir pour leur objets en tout genre. Beaucoup d'entre-eux vendaient des bijoux, des vêtements, ou encore des armes. Mais rien qui ne faisait tilter la brune. Il était assez difficile aussi de communiquer ; seuls quelques uns parlaient l'hylien couramment, et ce fut avec de la chance qu'elle les trouva. Elle pu ainsi discuter et en apprendre un peu plus sur les pays d'où provenait toute les marchandises. A priori, très loin, vers l'est, bien au-delà des montagnes.
Sa marche solitaire continua ainsi, sous cette fine pluie. Le Cygne Noir ne la regrettait pas, par ailleurs ; ça la rafraîchissait un peu, avec toutes ces journées ensoleillées et un peu lourdes, à force. C'est alors qu'elle arriva jusqu'à un stand, où elle cru voir un visage familier. Celui d'une jeune femme blonde qu'elle avait rencontré peu de temps auparavant, près de la Rivière Zora. Celle-la même qui avait affirmé l'identité de la désormais ex-Prêtresse de Nayru.

" Salut ! Tu te rappelles de moi ? On s'est croisé il y a peu à la Rivière ! "

Fit-elle d'entrée, pour l'aborder. Elle n'y allait jamais par quatre chemins après tout.

" Judith, c'est bien ça ? " Demanda-t-elle aussi, au cas où sa mémoire ne lui joue trop des tours.


Invité

Invité
Judith avait eut du mal à enfiler d'un bras sa cape pour se protéger de la pluie. Avec un seul bras valide sa vie avait vite tournée au cauchemar. Tout était plus difficile et ses nerfs étaient souvent mis à rude épreuve. Après un énième essai infructueux pour couper sa viande elle envoya valsé le plat sur le mur sur lequel celui se brisa. Les voisins mécontent du bruit ne manquèrent pas de le faire remarquer, en criant. Déjà excédé la blonde ne s’embarrassa pas de délicatesse pour leur faire comprendre qu'elle n'avait rien à faire de leur beuglement d'animaux.

"Ta gueule !"

Sur ces mots poétique elle était partie en claquant la porte, direction la plaine pour se calmer les nerfs. Même si son bras gauche ne répondait plus totalement, le droit suffirait pour cogner quelques arbres ou pauvres malheureux monstres passant sur son chemin. Mais la seule chose qu'elle croisa fut des caravanes. Leur physique et même leur langue lui étaient familier, venant elle aussi de ces lointaines contrées de l'est. Ravie de cette rencontre elle les suivit à son rythme jusqu'à cocorico où ils s'installèrent. Là elle regarda les étales, sans grand intérêt, puis engagea la conversation quand l'un des marchands se mit à faire des commentaire gras sur le physique de la blonde, pensant qu'elle ne comprendrais pas.

" Ego intelligo valde ben quie dicis, magn' vitios. "

Une phrase simple qui signifiais à ce gras personnage qu'elle comprenait tout ce qu'il pourrais dire, ce sale vicelard. L'homme en resta bouche bée et la chasseresse le congratula d'un petit rire moqueur, auquel s'ajouta bientôt celui du marchand, plus franc et sonore. Ils échangèrent ensuite quelques banalités quand ils furent interrompu par une jeune beauté que le marchand ne manqua pas, encore une fois, de commenter, notamment la poitrine généreuse de la demoiselle. Judith la reconnu immédiatement, la jeune fille de la rivière qui avait aidé Nephilis. Elle lui avait laisser une bonne impression, raison pour laquelle la blonde fusilla du regard le marchand qui ne put alors que regarder lamentablement ses chaussures, de peur que l'originaire de l'est ne se permette de faire la traduction. Il préférais apparemment quans ses compliments grivois reste incompris.

"Salutations. Je me souviens oui. Judith, c'est ça et toi... Swann ?" C'est un joli prénom... Je crois qu'on a pas eut le temps de vraiment faire connaissance la dernière fois... Qu'est ce qui t'amène dans le coin ?"

D'habitude la blonde se montrait rarement aussi bavarde et amicale avec ses nouvelles rencontre. Disons la vérité, cela n'arrivait jamais, elle était froide comme la glace et distante. Mais Swann avec quelque chose de chaleureux, d'amical et de sincère qui poussait Judith à lui rendre la pareil.


Swann

Championne d'Aegis

Inventaire

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(vide)

Swann poursuivit bien sûr son sourire amical, voyant que la blonde l'accueillait de belle manière, et sans se poser de questions. L'une des rares dans ce cas, la plupart du temps les gens ayant besoin d'un petit temps pour se faire à son caractère assez entreprenant aux premiers abords. Elle se souvenait d'elle, et aussi de son nom. Au moins, ça commençait bien, se disait-elle non sans le cacher par son éternel sourire.

" C'est ça, Swann, oui, " confirma-t-elle d'abord avant de reprendre : " Disons que Néphilis était un peu trop mal en point pour que nous nous permettions de traîner. Alors, forcément... "

En parlant de celle-ci, jamais elle n'avait cru voir quelqu'un d'aussi aimable et gentil. Si au début, en effet, elle s'était montré particulièrement négative, le fait de la ramener au Bourg et de la soigner lui avait fais le plus grand bien. Et maintenant, elle reprenait sa vie tout doucement, ce qui était une excellente nouvelle. Et puis grâce à ses revenus, Swann arrivait à subvenir aux besoins de la jeune femme le temps qu'elle se remette totalement sur pieds et ne trouve un travail.
La brune ne répondit pas de suite à la question de Judith, son regard se perdant en direction d'un autre stand l'espace de quelques secondes. Elle avait cru voir quelque chose, une sorte d'animal, derrière l'établis du marchand. Mais elle n'était pas bien sûr de son fait, aussi elle recentra très vite son regard sur son interlocutrice.

" Eh bien... J'ai ma journée, je me balade. Quand j'ai appris que des étrangers avaient installé leur marché ici, je suis tout de suite venue pour voir ce qu'il en était. C'est plutôt sympa, mais il n'y a pas grand-chose d'intéressant pour moi " finit-elle par avouer en se frottant la nuque.

Elle n'avait pas vraiment utilité de toutes ces babioles en tout genre. Des vêtements, elle n'avait pas à en acheter tant que les siens restaient en état - d'autant plus qu'elle y tenait beaucoup -, les bijoux lui passaient au-dessus de la tête, quant aux armes, il était également inutile d'en acheter. Elle avait les siennes et les entretenait de la meilleure des façons, suffisamment bien pour qu'elles lui tiennent quelques décennie sans problème.

" Il ne fait pas très beau, mais je préfère me promener plutôt que de rester chez moi à ne rien faire... Peut-être tomberais-je sur quelque chose d'intéressant, qui plus est. Et toi, tu fais quoi ici ? Tu cherches quelque chose en particulier ? "

Elle observa le marchand du stand à côté duquel les deux jeunes femmes se trouvaient. Celui-ci n'avait pas du tout l'entrain habituel du commerçant, au contraire, il évitait soigneusement le regard du Cygne Noir. Swann avait en effet cru comprendre que Judith l'avait remis à sa place, lorsqu'elle l'avait abordé. Elle en concluait donc...

" Dis, Judith... Tu pourrais m'accompagner un petit moment ? J'ai l'impression que tu comprend leur langue et... ça m'aiderait, je dois t'avouer " dit-elle, un tantinet gênée tout de même.


Invité

Invité
Judith eut par l'intermédiaire de la gentille Swann des nouvelles de Nephilis, il semblerait que la jeune femme aux cheveux d'ébène l'avais prise sous son aile, ce qui la rassura, elle avait l'air de quelqu'un de bien. Puis Swann répondit à sa question.
Pas grand chose d'intéressant, c'était vrai, beaucoup profitait de leur statut d'étranger pour revendre des vieilles babioles auxquelles ils donnaient une fausse utilité ou histoire pour les refourgués au premier naïf venu et remplir leur bourse. Tout marchand n'est pas honnête. Judith avait été intéressée par quelques armes, avant de voir qu'elles étaient de médiocre facture, les épées broyant plus que ne coupant, et les dagues complètement émoussées pour certaines. Les seules choses qui pouvaient être de valeurs étaient les bijoux, mais la blonde n'en avait cure.


"Je ne cherche rien non... Je suis un peu venue par hasard, attirée par la langue que j'ai reconnue de loin. Ça me change les idées, j'ai quelques... soucis en ce moment"

La voilà désormais qui se confiais alors qu'elle la connaissait à peine, cela la surpris elle même. Cette Swann avait vraiment quelque chose de particulier pour passer si facilement les barrière de glace de son coeur. Quelque chose lui disait qu'elles finiraient par devenir bonnes amies, ce qui la fit sourire un petit instant, avant de redevenir de marbre. Par la suite la jeune femme, gênée, demanda son aide pour marchander, peut être, avec les marchands, voyant que la blonde connaissait leur langue. Si elle voulait servir de traductrice ?

"Avec plaisir, ça me pose aucun problème, je parle peu souvent ma langue, alors quand je le fais, ça me fait toujours plaisir. "

Cela lui ferai aussi quelque compagnie en cette journée qui avait bien mal commencer. Elle jeta un regard à son bras pendant mollement le long de son corps. Elle ne pouvait toujours que bouger le bout de ses doigts, mais faisait des progrès chaque jours. Enfin, elle n'allait pas restée là à grogner après ce membre désobéissant.

"Bon et bien... Je te suis ?"


Swann

Cygne Noir

Inventaire

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(vide)

Le Cygne Noir offrit son plus franc sourire à la blonde, tandis qu'elle l'écoutait attentivement. Visiblement, elle non plus n'avait pas trouvé chaussure à son pied dans cet endroit. Elles avaient au moins un point commun, pour le coup, car jusque là presque tout les opposait. L'une brune, l'autre blonde ; l'une souriante à souhait - quitte à passer pour un nigaud - , l'autre plus réservée. Quoiqu'il en soit, Judith accepta de suite la proposition de Swann, qui n'y alla pas par quatre chemins pour exprimer son humeur.

" Alors allons-y ! " Fit-elle toute dent dehors.

De la compagnie lui faisait toujours du bien, d'autant que Judith était de ces personnes qui ne vous prenait pas la tête - contrairement à Swann pour certains, sûrement, mais ça elle ne s'en rendait pas vraiment compte... - et donc qu'elle appréciait forcément. Les mains croisées dans le dos, c'était avec un tout nouvel entrain qu'elle observa chaque stand, chaque babiole, chaque marchandise qui défilait sous ses yeux ambre. C'était toujours un peu son caractère. Lorsqu'elle était seule, elle savait se montrer calme et plus réfléchie, observatrice. Mais lorsque quelqu'un l'accompagnait, c'était comme s'il fallait qu'on la remarque. Sa bonne humeur redoublait d'un coup et elle n'hésitait pas à se mettre un peu plus en avant, comme si ses formes ne suffisaient pas à la faire remarquer...

" Dis-moi, " finit-elle par dire, en plein milieu d'une discussion sans queue ni tête à propos des gorons et de leur poids, " Tu as dis que tu avais des soucis, tout à l'heure ? Qu'est-ce qui t'arrive, si ce n'est pas trop indiscret bien sûr ? "

Swann était du genre curieuse, et elle retenait remarquablement bien les informations que l'on lui transmettait, quelles qu'elles soient. Pareille concernant sa mémoire visuelle, plus qu'imperfectible ou presque. Le fait d'avoir été assassin avait entraîné ce genre de nécessité, comme travailler la mémoire. Aussi, si on souhaitait garder sa vie secrète, il valait mieux ne pas en dire le moindre mot ni l'aborder... ce qu'avait fais Judith. Alors forcément, la voluptueuse brunette ne s'était pas faite prier pour en revenir à ça.

Leur marche se poursuivit ainsi, et elles discutèrent entre elles. Le courant passait plutôt bien. C'est alors qu'elles arrivèrent jusqu'au bout d'une rue, et de tomber sur une grande cage - assez grande pour que les deux jeunes femmes puissent s'y caser en tout cas -. Cependant, ce qu'il y avait était difficilement visible, à cause du peu de lumière qui filtrait par les nuages. Swann s'arrêta, pour tenter d'y voir plus clair. Elle arrivait à distinguer une silhouette d'animal, très étrange. Une forme inhabituelle pour la région, du moins pas aussi grosse. La silhouette était ressemblante à celle d'un félin, comme une sorte de chat. Un grognement se fit alors entendre, puis une sorte de gémissement.
Le réflexe fut immédiat. D'un coup d'un seul, la bête bondit et frappa de sa patte les barreaux en fer, sur lesquels se trouvaient les mains de l'ex-Numéro XII. Pourtant dotée d'excellents réflexes, elle ne pu que constater que les griffures étaient belles et bien présentes. Elle reposa son regard sur la cage, et son contenu, plus visible. Et comme s'il ne lui était rien arrivé...

" Oh ! Regarde Judith comme il est gros ce chat ! Et il m'a pas raté le fourbe ! "

L'animal resta devant, menaçant, grognant à souhait. La jeune femme ne bronchait pas, même si elle s'était reculé d'un bon mètre. Il avait les yeux ambre, comme elle, ce qu'elle ne pu s'empêcher de remarquer. Sa fourrure, pâlie par la poussière sans doute, était dans les tons jaunâtres ; le tout tâché de noir sur tout le corps. L'étrange matou faisait à présent le tour de sa cage, non sans difficulté. Il traînait les pattes, presque boiteux, et lançait entrevoir une superbe silhouette élancé et parfaitement équilibrée.

" Qu'est-ce que... " Commença-t-elle à formuler, n'ayant jamais vu pareil animal.


Invité

Invité
Swann engagea la discussion sur les récents ennuis de Judith. Une démonstration valant mieux qu'une explication elle souleva d'une main sa cape pour dévoiler son bras ballant dont ne remuais que le bout des doigts. Son bras était couvert de bleu et de différente blessures. N'ayant plus aucune sensation elle ne sentais rien quand elle se cognais, ce qui expliquait l'aspect pitoyable de la chose pendouillant accrochée à son épaule. Épaule désormais ornée d'une cicatrice en forme de croissant de lune, mystérieuse forme. Elle s'était réveillée avec après les soins de la sage des bois. Mais elle n'allait pas laisser la jeune femme devant ce spectacle sans lui expliquer.

"Une sorte de malédiction je crois, il refuse de bouger. J'ai été soignée par la sage de la forêt, avant je crois que c'était encore plus grave... Enfin, tout ça pour dire que je me retrouve à devoir tout faire d'un bras, et certaines choses ne sont pas... faciles à réaliser comme ça."

C'était la grande raison pour laquelle elle avait dut arrêter sa profession quelque temps, chasser et dépecer à une main, c'était chose impossible, aussi vivait elle sur ses réserves et ses économies. Mais elle ne pourrait pas continuer bien longtemps ainsi... Enfin, elle verrait quand le moment serait venu. Puis elles avaient continuer leur chemin en papotant. Judith était d'ordinaire peu bavarde mais Swann réussissait néanmoins à tenir une quelconque discussion avec elle sans qu'elle ne laisse de blanc ou ne l’envoi balader avec toute la délicatesse dont elle était capable lorsqu'on l'ennuyait, c'était à dire vraiment très peu.

Un grognement attira son attention et elle tourna vivement la tête vers la cage avant même que Swann ne se rende compte de ce qui se trouvait dedans. Un... un gaypar. Comment avaient ils fait pour enfermer un tel animal ? C'était un véritable exploit. Pendant que la blonde s'extasiait devant le somptueux animal Swann était déjà sur la cage, les mains sur les barreaux... Sur les barreaux ?! Judith voulu l'attraper par l'épaule pour la tirer avant qu'elle ne se fasse griffer, mais évidemment, son bras gauche ne répondit pas, aussi la jeune femme fut elle blessée. Par ailleurs cette dernière eut elle un propos, à la suite de sa blessure, qui amusa Judith. Elle s'apprêtai à lui répondre quand le propriétaire de la bête arrivai assez fâché, faisant de grands gestes pour leur indiquer de partir, prononçant quelques insultes à l'encontre de Swann.


"sicco illic ut baceolus vos ! "

Judith lui envoya immédiatement un regard noir, froid et perçant, regardant droit dans ses pupilles lorsqu'il fut à leur hauteur, en lui envoyant dans le visage quelques mots pour le calmer et le remettre à sa place.

"Clausum, sive cedat curabo te."

Surpris par la menace et qu'on lui réponde dans sa langue il ne dit rien et resta comme deux ronds de flanc, avant de faire marche arrière et de s'éloigner un peu, comme pour laisser les jeune femmes papoter entre elles sans les déranger, mais tout en les surveillant.

"Nan mais pour qui il se prend lui..."Avait marmonner Judith avant de enfin reprendre le fil de sa pensée pour expliquer à Swann ce qu'était la bête en cage.
"Dans ma langue, on appelle ça un gaypar. Je suis assez étonnée de voir qu'il ai été capturer. C'est généralement assez sauvage et rapide comme bestiole..."

Oui, elle ne comprenais vraiment pas comment cet animal s'était retrouver ainsi entre les barreaux... Il y avait anguille sous roche.


Swann

Cygne Noir

Inventaire

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(vide)

Swann était juste totalement sous le charme de la bête. C'est donc avec un sursaut légitime qu'elle vit le marchand arriver en gueulant. Vociférant vraisemblablement de belles insultes à son égard, la jeune femme ne pouvait l'accueillir que par un regard d'incompréhension totale. Normal, il ne parlait pas l'hylien, comme la plupart des commerçants qui avaient arrêtés leur caravane ici. Heureusement, Judith interrompit le speech de cet homme et calma considérablement le jeu ; il restait maintenant seulement en retrait, mais ne disait plus rien.
Concernant la brune, son regard s'était reporté sur le bel animal aux allures de félin. Comme une enfant découvrant le monde, ses yeux restaient scotchés sur lui. Pas l'ombre d'un clignement. Et peu à peu, un fin sourire vint se dessiner sur le coin droit de sa lèvre. Jusqu'à ce que sa nouvelle amie n'intervienne pour lui donner quelques renseignements très utile, dont, notamment, le nom de la bête...

" Un gaypar... " fit Swann davantage pour elle-même.

Le Cygne Noir n'était pas de ces gens à croire au destin. Tout ce qui relevait du domaine du spirituel, elle n'y accordait pas la moindre importance aussi, comme la religion. Et pourtant, elle n'aurait su le dire pourquoi, mais elle avait comme l'impression qu'il était écris quelque part que sa route devait croiser celle de cet étrange animal. Ça n'avait pourtant pas de sens. Mais elle avait l'impression de trouver quelque chose d'elle là-dedans.
Sa réponse mit peut-être un peu de temps à arriver ; elle était encore fascinée, ce qui relavait de l'inhabituel la concernant. Elle se tournant pourtant bien à un moment vers Judith, les yeux encore scintillants ; et mouillés d'une larme qui commençait à monter, qu'elle ne laissa cependant pas échapper.

" Regarde bien, il boite ", commença-t-elle, " Il doit être blessé à sa patte arrière. Ce qui expliquerait par ailleurs sa relative agressivité. "

Une idée lui vînt alors. Bon, dire qu'elle n'avait pas germé dès qu'elle l'avait vu serait un mensonge en réalité. Mais maintenant, elle en était sûr : repartir sans le gaypar serait stupide. Et sûrement qu'elle le regretterait toute sa vie si elle le laissait entre les mains de marchands aussi agressifs et sans coeur - après tout, ils ne semblaient même pas soigner la pauvre bête -.

" Je vais l'acheter, je crois... " Puis, se tournant vers la blonde : " Peux-tu lui demander combien il en veut ? Je mettrais le prix qu'il faudra. "


Invité

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Judith regarda là où Swann le lui avait indiquer, en effet l'animal paraissait blesser ce qui expliquais beaucoup en effet. Elle ne put qu'approuver, d'un mouvement de tête, ce que son amie venait de dire. Elle regarda plus en détail, s'approchant le plus possible sans risquer d'attaque, la blessure de la bête. Un coup net de quelque chose de tranchant. Pas une épée, la coupure était trop belle pour avoir été faite par les hachoirs que transportait les marchands et autres chasseurs de l'est. Une flèche n'aurais aps laisser une entaille aussi profonde... Non, il semblai plutôt à la chasseresse que la blessure était la résultante d'une bataille avec l'un de ses congénères.

Judith s'apprêtai à faire part de sa réflexion à celle qui l'accompagnais quand cette dernière la devança et pris la parole la première pour lui dire qu'elle voulais acquérir le gaypar et demanda à la fille de l'est de servir de traductrice.


"Tu veux l'acheter ?! Mais... Après tout pourquoi pas, cependant tu es bien consciente que c'est un animal sauvage et dangereux ? Ça ne va pas être simple de le dresser... J'espère que tu sais ce que tu fais."

Judith fit signe au marchand de s'approcher. Ce dernier la regarda, croisa son regard et ses yeux se fixèrent de nouveau sur ses chausses avant de venir avec un certaine hésitation bien visible.

" Quam ut Gaypar ? "

L'homme eut un moment de réflexion et se mis à compter sur ses doigts. Il pris plusieurs bonnes minutes pendant lesquelles Judith s'impatientait, le fusillant du regard avant de répondre.

" Nescio valde bene converterit, quomodo Draks milia passuum? "

Mile Draks ? C'était une sacré sommes, il allait falloir marchander, tout du moins la blonde pensait que jamais Swann n'aurait assez pour une telle somme. La fille de l'est ignora totalement le jeune homme et plutot que de lui répondre répondit à Swann.

" Il demande vingt mille rubis... C'est une sacré somme, mais si tu n'as pas assez, on peux toujours tenter le marchandage." Judith eut alors un léger sourire en coin."Il a eu l'air receptif à ma menace tout à l'heure, ça devrait pas être trop dur de le persuader de baisser son prix."


Swann

Championne d'Aegis

Inventaire

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Qu'importe le côté sauvage et agressif de l'animal. Swann était bien décidé à l'acquérir. Elle ne voulait pas le dresser ou le dompter, en vérité. Elle voulait simplement le libérer de cette cage. Il ne pouvait y être heureux. Et un félin avec tant de grâce et de légèreté que celui-ci ne pouvait simplement pas y rester éternellement, d'autant plus que sa blessure n'était pas des moindres. C'était une aubaine, dans un sens ; s'il se laissait approcher, elle pourrait le soigner. Loin de là à aller jusqu'à gagner sa confiance, bien sûr, cela restait un animal. Mais pourquoi pas tisser un lien, même minime, avec cette bête ?

Au moins, Judith était partante, et alla de suite voir le vendeur pour demander combien il en voulait. Bien sûr, elle ne comprit rien à la discussion, alors elle reporta son attention sur le gaypar. Celui-ci grognait toujours envers elle, mais avec moins de vigueur et d'acharnement. La blonde revint enfin, et annonça le prix exorbitant du commerçant : vingt mille rubis ! Rien que ça ! Il se foutait du monde ou bien ? Elle n'avait même pas cette somme. C'était presque quatre fois plus que ce qu'elle gagnait par mois. Même en mettant sa tête à prix, elle ne pourrait pas en arriver à une somme équivalente. Ce type cherchait simplement à la plumer !

" Personne n'a une somme pareille sur soi, il est fou ! Un peu qu'on va marchander ! " Lâcha la brune, en s'avançant vers le marchand. " Pour commencer, faudrait pas me prendre une imbécile ; un simple animal, aussi unique soit-il, ne vaut pas vingt mille rubis. Et en plus, il est salement blessé ! J'en donnerais à peine huit mille rubis, et encore... "

Elle fixa le marchand, puis Judith. En espérant ne pas devoir en venir à la menace... Car dans ce cas, le type allait se pisser dessus. Les deux femmes n'étaient pas des rigolotes, lorsqu'elles le voulaient...


Invité

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L'indignation de Swann accentua le sourire de Judith qui se tourna d'un coup vers le marchand, peu rassuré face à son expression vaguement sadique. La jeune femme avait poser ses règles, à Judith de les traduire.

"Lets vos scire quod quaeris amicum nimis gaypar vulneribus plus quadringenti Non opportet Draks accipiunt pro amentes, et libera nos. "

La blonde avait mal juger son homme et le sens des affaires de celui ci repris vite le pas sur la méfiance que lui inspirait la femme de l'est. Son regard fuyant devint direct et dur, droit planter dans les yeux de la blonde puis de Swann, a qui il s'adressa, laissant le soin à Judith de faire la traductrice, la cantonnant par cette attitude à ce seul rôle. Par ailleurs la chasseresse n’apprécia pas trop ce petit geste, mais elle saurait lui faire regretter en temps voulu, il pourrait en être sûr. On ne lui manquait pas de respect sans en payer les conséquences.

"non sed non est scriptum columbam non gaypar difficile est capere et qui Praeclarum est specimen, septingenti Draks lepidum, et tamen Im 'ens liberalis, sed si ista domina non potest, aliquid inpendebat moles liberat, aut ... operari potest, ne hanc speciem referenda, praesertim cum tam pulchra puella."

Judith fit des yeux ronds et n'envoya pas son poing briser les dents crottées du marchand qu'au pris d'un grand effort. Elle aurait dut s'y attendre venant des siens. Peuple de rustre paillard...
Elle porta sa main à son front et se tourna vers Swann pour lui faire la traduction.


"Il dit de pas le prendre pour un pigeon et demande quatorze mille... Et dis que si t'as pas une somme pareil tu peux payer la moitié en rubis, et le reste en nature..."

La blonde ne connaissait pas Swann, mais quelque chose lui disait qu'elle n'accepterai pas un tel marché, et même que sa réaction à l'encontre du marchand ne serait pas belle à voir, mais voilà qui offrirai une occasion à Judith de lui faire payer son manque de respect. Elle se réjouissais déjà intérieurement de lui faire passer son envie de forniquer.


Swann

Cygne Noir

Inventaire

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Encore une fois, les paroles prononcées sonnait comme du charabia aux oreilles de Swann. Franchement, quelle chance elle avait eu de tomber sur Judith, qui connaissait leur langue et savait la parler ! Une chance inouïe. Elle n'aurait jamais pu marchander pour le gaypar, dans d'autres conditions. Et d'ailleurs, le marchand ne perdait pas le nord. La blonde rapporta ses propos, ce qui eut le don d'étonner Swann au plus haut point, dans un premier temps. Elle regarda ensuite fixement le marchand, puis Judith, comme s'il fallait le lui confirmer. Payer en nature ?! Mais il allait vraiment pas bien lui !

" Hmm... "

Petit moment de réflexion. Le sourire sadique du marchand ne donnait pas du tout envie ; ceci dis... un type aussi honteux avait peut-être besoin d'une leçon. Ça lui ferait les pieds, et pas que, si vous voyez ce que je veux dire. D'un signe de tête discret, elle indiqua au commerçant de la suivre, derrière le stand. Elle y serait plus tranquille pour ce qu'elle avait à faire.

" Je peux compter sur toi pour faire le guet, le temps que je règle cette affaire, Judith ? " Demanda-t-elle avec un léger sourire.

Puis elle passa derrière les établis en compagnie de cet homme abject. Ce dernier souriait comme un sadique, l'air visiblement satisfait. Pauvre homme... et pauvre imbécile. Il était encore loin de s'imaginer ce qu'elle allait lui faire. S'approchant d'elle, les mains prêtes à lui enlever sa veste et les yeux rivés sur ses seins, il avait tout simplement l'air d'un véritable psychopathe. Swann le regardait, passive. Jusqu'à ce qu'il soit assez près. Trop près, à son goût.
Elle lui attrapa le bras droit, le retourna et le mis à genoux, le tout avec une facilité et une fluidité dans le geste sans égales. Une clef de bras, tout simplement, avec en supplément sa lame courte braquée contre le gosier du marchand.

" Je sais que tu ne me comprend pas quand je te parle... Mais ça, ça devrait te donner une réponse. "

Le ton était plus froid, plus cassant, plus dur. C'était comme un retour aux sources. Un retour à ce qu'elle avait fais des années durant. Cependant, il était impensable d'en finir avec la vie de cet homme. Par sa propre expérience, elle savait que continuer à vivre en ayant des choses à se reprocher était plus difficile que de mourir en abandonnant tout.
Il ne criait pas. La lame devait l'en dissuader. Le Cygne Noir resserra la clef, ce qui fit s'allonger le type au sol, jusqu'à être sur le côté. Parfait.
D'un geste clair, net, précis et rapide, l'ex-assassin frappa du pied au niveau de la mâchoire. Elle rompit sur le coup, dans un craquement des plus glauques et malsains comme elle savait si bien les provoquer. Et avant que l'homme n'ai eu le temps de crier, elle lui attrapa le menton et replaça la mâchoire à l'endroit, et surtout, de façon à ce que la bouche reste fermées pour un bon moment. Sale, mais efficace.

" Va marchander, maintenant ", soupira la brunette pour se détendre un bon coup.

Elle le lâcha - mais l'attacha à un pied de table quand même, de façon à ce qu'elle puisse ne plus le voir -, rangea son arme et prit les clefs de la cage du gaypar, avant de retourner près de Judith.

" C'est bon ! Il n'y a plus qu'à récupérer l'animal, le mec m'a filé les clefs ! Tu m'aide ? " Demanda-t-elle, gênée. A près tout, le gaypar allait peut-être tenter de se faire la malle, ou les attaquer.


Invité

Invité
Judith n'en croyais pas ses yeux, ni ses oreilles. La jeune femme acceptait ? Non, elle ne pouvais gober une chose pareil. Elle lui avait fait tellement bonne impression, quelque chose en elle donnais l'impression de ne pas être ce genre de femmes à ouvrir les cuisses et se laisser faire d'une telle façon. Judith ne pouvait et ne voulait pas y croire. Néanmoins le petit sourire de Swann la rassura en partie, peut être qu'au final...

Une fois que le marchand et la brune furent dans leur petit coin tranquille, à pas de loup la chasseresse se colla sur le mur près de là où se déroulais la scène de "marchandage" pour y jeter une oreille. Ce qu'elle compris lui confirma sa première impression. Elle n'était pas du genre à se laisser faire. Le craquement significative d'une mâchoire brisée arracha un sourire de satisfaction à la blonde. Il ne lui en fallait pas plus aussi retourna-t-elle là où l'avais laisser Swann qui ne tarda pas à la rejoindre.


"T'as réellement payer en nature ?"

Même si Judith connaissait la vérité, elle n'aimais pas trop que Swann donne une telle image d'elle même. Une femme n'avait pas à avoir ce genre de réputation, surtout une femme comme elle. Enfin maintenant il fallait s'occuper de la bête...

"Je suis prête, c'est quand tu veux."

Son instinct repris le pas et tous les muscles de la chasseresse était tendus. Elle était prête à intervenir en toute situation. Déjà la clé cliquetais dans la serrure...


Swann

Championne d'Aegis

Inventaire

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(vide)

" Non, je lui ai juste... cloué le bec ", répondit simplement l'ex-assassin, ne sachant pas que Judith avait entrevu la scène de toute façon. " Bon, sortons-le de là. "

La jeune femme s'approcha directement de la cage, et entra la clef dans le cadenas, qu'elle retira immédiatement. La bête, quant à elle, s'était mis tout au fond, le dos courbé. En position défensive, il feulait et grognait méchamment en direction de la blonde et de la brunette. Et plus il sentait l'ouverture de la porte de la cage proche, plus cela renforçait son agressivité. Swann eu du coup un petit moment d'hésitation ; il fallait peut-être se préparer à une attaque désespérée. Vraiment, le fait qu'il soit blessé n'aidait pas beaucoup ! Et dire que l'autre en voulait vingt mille rubis... Sans déconner...
Heureusement, lorsqu'elle ouvrit en grand, il n'y aucun assaut de la part de l'animal. Au contraire, son agressivité transpirait la peur. La peur de l'hylien, ou encore de l'homme. Du coup, s'approcher aurait été une vraie folie. Le seul moyen, c'était de gagner sa confiance.

" Surveille-le, qu'il s'échappe pas, même si je doute qu'il le fera. Je vais lui chercher à becter. "

Swann s'activa alors et trouva bien vite un marchand de victuailles en tous genre. La bourse encore remplie - heureusement qu'elle n'avait pas eu à payer l'animal, en fait... - elle pu s'en donner à coeur joie. Elle prit trois bons poulets, qu'elle paya bien sûr, et qu'elle amena tout de suite vers la cage. Voyant qu'il n'avait pas bougé en cinq minutes, elle ne regretta pas d'avoir acheté autant de viande. Sinon, le duo ne l'aurait jamais fais sortir.
Elle posa un premier poulet à l'entrée de la cage, puis recula en compagnie de Judith. Ce fut alors l'heure d'un bon moment de patience pour elles... Le gaypar étant loin d'accorder sa confiance, visiblement.

" J'ai pas l'air bête, moi, avec mes deux poulets dans les mains ! Huhu ! " Plaisanta la belle. " Et maintenant, faudrait que je lui trouve un nom... Sauf qu'à part Emmerdeur, je ne vois pas trop là. "

Quelques secondes passèrent... Lentement... Très lentement. L'animal s'était petit à petit approché du premier poulet. Puis, d'un bon, il sauta dessus, et commença à le dévorer à pleine dent. Première étape réussie, donc.
Mais en fait non. Car, dans un autre bon, il sortit de la cage et... s'échappa purement et simplement, derrière les stands.

" Q... Maaaais eh ! T'en vas pas ! Reviens là ! " Fit Swann en se lançant à sa poursuite, avec un poulet dans chaque main. Une scène comme elle avait l'habitude de les provoquer.


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Pendant que Swann était partie acheter de quoi appâter le félin, la blonde repensait à ce qu'elle lui avait dit.Cloué de bec, l'expression était on ne peux plus juste et fit sourire intérieurement Judith. La voilà rassurée sur sa nouvelle amie.
Elle pose un regard las sur l'animal tacheté. Elle en avait déjà vu auparavant, de loin surtout. C'était la première fois qu'elle avait l'occasion de pouvoir observer de si près un gaypar aussi sa curiosité prit elle le dessus et la blonde se mit à étudier l'animal.

Perdue dans ses réflexions elle n'entendit pas Swann arrivée et eut un petit sursaut. C'était l'heure de vérité. La brune avait apporter trois beaux poulets, heureusement qu'elle n'avait rien eut à payer... Un premier fut poser à l'entrée de la cage et il ne restait plus qu'a attendre. Swann fit quelques plaisanterie qui fit se déridée et même rire Judith. C'était vrai que la scène vut de l’extérieur devait être cocasse. Il fallu bien plusieurs bon moments à la bête, prostrée de peur au fond de sa prison, pour oser l'approcher, le dévorant à pleine dent, puis de s'enfuir d'un bon vif et rapide...

Swann partit en courant avec ses poulets en main à sa poursuite et Judith explosa de rire malgré elle et ses efforts pour se retenir. Elle courut après Swann comme elle put en calmant sa crise de rire autant qu'elle pouvait, chose difficile lorsque l'ont voyais la belle brune avec ses poulets ballottant. La blonde s'arrêta un instant pour respirer à fond et se calmer. Un peu de sérieux, il y avait un prédateur sauvage, blessé, et affamé dans les environs. Des cris ne tardèrent pas à se faire entendre et Judith se guida à l'oreille pour trouver leur provenance. Sur place l'animal était de nouveaux prostré, feulant dans une impasse, acculé par les épées des marchands.


"Dimitte eum silvestre !"

La fille de l'est leur avait donner l'ordre se laisser l'animal tranquille. Surpris, certains tournèrent la tête en sa direction, mais un des hommes ne l'avait pas entendu et fonçait déjà sur le gaypar...

"Ney' ! "


Swann

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La course fut longue et... très difficile. La vitesse à laquelle se déplaçait la bête était juste déconcertante, d'autant qu'elle était salement blessée. Swann savait que s'il avait été en parfaite santé, il serait déjà très loin d'elle. Maintenir la distance était juste impossible, aussi, il fallait davantage se fier aux cris des villageois pour déterminer le chemin qu'empruntait la bête. Swann avait toujours l'air totalement ridicule avec les poulets en main, mais il fallait qu'elle les garde. C'était le seul moyen de l'approcher, et elle n'avait plus que deux munitions à sa disposition. En espérant qu'il soit toujours affamé après avoir dévoré le premier.

Enfin, le duo de choc arriva jusqu'au gaypar. Mais celui-ci tait déjà encerclé par quelques hommes armés, et prêts à le massacrer. Le Cygne Noir arrivait à peine à en croire ses yeux ; ils voulaient le rendre encore plus fous, ou bien... ? Certains ne se décidaient jamais d'essayer de comprendre, et commettaient des erreurs stupides. Celle de s'attaquer à cette animal en était une énorme, quand on ne savait pas qui était prête à le protéger de toutes ses forces...
les mots de Judith n'eurent pas d'effets, car déjà un guerrier s'élançait sur le gaypar. Swann s'élança à pleine vitesse, se faufila entre les guerriers, et rattrapa sans peine cet imbécile. Elle était rapide, elle aussi, la bougre. Arrivé aux côté de l'homme, qui se trouvait être à la moitié de sa course, elle ne se posa pas de question ; elle serra le poulet qu'elle avant dans sa main gauche de toute ses forces et frappa en pleine tête de l'inconscient. Le coup avait été tellement violent qu'il en tomba par terre, l'arcane sourcilière droite ouverte.

" Je préviens : ceux qui veulent la mort de cette brave bête aura d'abord affaire à moi ", lâcha la brune, le regard noir et dur envers les autres guerriers.

Ils ne bougèrent pas. L'hésitation les prenait, soudainement ; d'un côté, ce qu'elle venait de faire les avait impressionné et bien refroidi. De l'autre, le fait qu'elle se trimbale un poulet dans chaque main la décrédibilisait totalement.

" J'vais pas y aller par quatre chemin : Dégagez ! " lança-t-elle. " Sinon j... uh ? "

Sentant quelque chose lui tirant sa volaille, elle se tue et tourna la tête. Le gaypar s'était approché jusqu'à elle et avait attrapé la viande avec ses crocs. Quelques instants, les deux êtres restèrent immobiles, les yeux dans les yeux... jusqu'à ce que l'animal tire d'un coup sec et fasse chuter la brunette au sol. Il alla de suite au fond de l'impasse avec son trophée, et commença à le dévorer, comme le précédent. La jeune femme laissa s'échapper un sourire, puis se releva tranquillement.

" Judith, tu peux leur dire de partir et que la situation est sous contrôle maintenant ? Je pense que ça devrait le faire... " soupira-t-elle de soulagement.


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Swann avait été plus rapide qu'elle et que ce que la chasseresse pensait. Elle avait stopper l'homme, armée de son poulet. Un animal mort pouvait être plus dangereux que ce a quoie l'on pouvait s'attendre pensa t-elle amusée. Swann ordonna aux rustres armées de partir, ce que Judith se préparai à leur traduire quand elle vit l'animal avancer, prendre le poulet, faisant tomber Swann au passage, et partir dévorer son butin. Il n'avait pas l'air si sauvage au final. Peut être qu'être rester avec des hommes, après tout elle ne savait pas combien de temps l'animal était resté en cage, l'avait rendu plus... docile ou moins méfiant envers les êtres humains.
La brune s'était relevée et la blonde l'avait rejointe, poussant sans ménagement la foule agglutinée devant le spectacle.


"D'accord. Ite suv' se habet nihil"

Beaucoup la regardèrent avec de la méfiance dans le regard. Regard dans lequel elle plongea le sien, dur et noir. Puis la foule tourna talon et s'éloigna des deux jeunes femmes. Le gaypar était toujours blottit au fond de l'impasse, mais ne faisait plus le dos rond. Quoi que ses oreilles étaient toujours baissées en signe de réserve.


"Je crois que tu as plus de chance que moi de l'approcher. Il à l'air de vouloir se laisser faire, mais sois prudente. Tend ta main devant toi pour qu'il sente ton odeur, pas de geste brusque, vas y doucement."

En tant que chasseresse elle savait comment s'y prendre avec les animaux, quoi que les conseil qu'elle avait donner à Swann était plutôt basique. En même temps elle n'avait jamais eu à faire à ce genre de prédateur, habituellement c'était elle, le prédateur...


Swann

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La tension s'était adoucie finalement assez vite ; ceux qui au départ voulaient la peau de l'animal firent demi-tour aux mots de Judith. De son côté, Swann observait avec attention le félin, se posant quelques questions sur ses capacités et ce qu'elle pourrait en faire. Le problème, cependant, était que de toute manière le gaypar était loin d'être au maximum de sa forme, puisqu'il était blessé. La priorité, pour le moment, était là. Tant qu'il ne serait pas remis complètement de sa blessure, il était inutile de se projeter dans l'avenir et d'imaginer l'associer à ses desseins.
Le Cygne Noir approcha sa main, comme le lui avait recommandé Judith ; il ne recula pas, s'approchant même timidement de quelques centimètres pour la renifler. Il alla jusqu'à en lécher les doigts, sûrement l'odeur du poulet qui restait. Et dire que normalement, il s'agissait d'un animal sauvage, à ce qu'avait dis la blonde... Visiblement, il semblait plutôt bien s'être adapté au contact de l'homme !

" Bon... Je vais le ramener chez moi. Je pourrais y soigner sa patte. "

Ces mots, forcément, étaient pour Judith, et signifiait que la fin de leur collaboration sur cette affaire se finissait ici. Outre l'animal, il fallait aussi qu'elle se renseigne quant à Rédemption d'Ambre pour quelques détails importants. Et puis, le temps ne l'incitait vraiment pas à rester plus longtemps ! La pluie ne cessait pas de tomber, et même si elle n'était pas très gênante en soi, les nuages gris dont elle provenait rendait le paysage plutôt triste.

" Je te dis à la prochaine, Judith, " fit Swann en se tournant vers elle, et d'ajouter : " j'ai vraiment été ravie de faire ta connaissance ! On se revoit bientôt, hein ? "

Le tout avec son grand sourire rayonnant, à la limite du sourire de l'imbécile ou du nigaud. Elle mima, comme à son habitude, le salut militaire de sa main droite, de façon très amicale, puis tourna les talons, son dernier poulet à la main. Et l'animal, derrière elle, qui la suivait, sans se poser de questions...