« Un monarque est puissant quand son peuple est heureux. »

[ Hors timeline ]

Les premières heures du matin avaient annoncé un jour calme et paisible. Après plusieurs jours d'une féroce tempête, le bourg d'Hyrule et le village Cocorico peinaient à se remettre du choc, autand dû à la terrible pluie et aux vents furieux qu'aux nouvelles venues avec les rescapés de l'attaque sur la citadelle noire. D'après ce qu'on disait, la princesse Zelda avait très mal vécu la nouvelle de la trahison de son époux et le peuple d'Hyrule entier retenait son souffle, guettant la suite des évènements, une pointe de désespoir en lui. Comment aurait il pu en être autrement ? La deuxième figure protectrice du royaume qui se révèle félonne, le sois disant "Héros" du temps capturé et disparu dans l'océan de sable du désert, peut être mort...Jamais ce pays ne devait avoir connu de temps plus sombre.
Mais étais ce vraiment une heure sombre ? Pour la couronne, sans aucun doute. La pire qu'elle ait vécu depuis des décennies. En revanche, le peuple n'avait pas été visé et affecté par les derniers évènements. Pire : Ganondorf avait été l'assaillit ! Et néanmoins il avait tourné la situation à son avantage. Déjà, certaines bouches plus audiacieuses que les autres ne cachaient plus leur admiration discrète pour le souverrain gérudo, si impressionnant. N'avait il pas déjà laissé Link gravement blessé à la suite de son attaque sur le ranch ? Qu'avais donc réussit à faire la princesse Zelda pendant ce temps ? Pour l'instant, ces murmures restaient rares et discrets mais qui pouvait prévoir l'avenir ?

C'était pour faire avancer la grande roue de l'Histoire que Ganondorf avait quitté son désert, deux jours auparavant. Malgrés sa satisfaction personnelle, il était conscient que sa victoire à la citadelle n'apparaissait surement pas comme telle aux yeux des hyliens. Sans nouvelles de Link, personne pour raconter au peuple la vérité de ce qui était advenu à la suite de la capture du héros du temps. Impatient de rectifier cette injuste ignorance, il ne s'était encombré que de quelques cavalières, les plus abiles, féroces et belles de ses gérudos. Lui même avait revêtu une tenue digne de son prestige et de sa majestée. Chevauchant au triple galop, ils avaient traversé la plaine aussi vite que le pouvaient leurs montures. Si la propagande royale arrivait avant que sa vérité n'éclate, il serait dur de rétablir cette dernière.
Par chance, il avait fini par arriver à sa destination ; le village Cocorico, un jour de marché. Tout le hameau se pressait autour des étals en quête de nourriture ou de quelques raretés précieuses. Aux portes, Ganondorf eut une moue dégoutée en voyant la masse qu'il devait harranguer. Peur de la foule ? Non, il la haissait, la méprisait. Comment pouvait on accepter de se mêler à un tas de gens informe et médiocre ? De ne plus exister en sois même mais de devoir suivre le mouvement ? Il ne comprennait pas. En revanche, il savait ne pas devoir faire demi tour. Malgré la répugnance que cela lui inspirait, le roi gérudo devait s'adresser à eux. D'un geste, il fit sonner du cor par une de ses gardes.
Aussitôt, une multitudes de regards le fixèrent. La plupart étaient terrifiés, d'autres haineux, certains intrigués et les derniers, intéressés. Majoritairement, la terreur dominait cette populasse et cela lui plu assez. Quoi de mieux que la crainte pour se faire entendre ? Il avança au pas, lentement, se délectant de son effet. Puis lorsqu'il fut à portée de voix de tous, il déclara d'une voix forte :


"Peuple Hylien ! Hommes, Femmes ! Pour ceux qui ignorent encore mon visage, je suis Ganondorf Dragmire, Roi du désert, Seigneur des Ombres et de la Flamme ! Je viens à vous en paix et ne vous meurtrirait point. La raison de ma venu en ce lieu, c'est ma volonté sincère de réparer une ignoble injustice ! Vous me connaissez sans doute par les récits qui sont fait de moi depuis quelques années. Un meurtrier, sanguinaire, belliqueux, violeur et mangeur d'enfants, que sais je ! Et bien tout cela n'est que mensonges ! Mensonges d'une couronne décadente, trop faible pour vous gouverner et pour vous défendre ! La vérité c'est que depuis longtemps, Zelda a peur de vous ! Elle a peur du peuple, de votre force, de ce que vous pourriez devenir ! Peuple d'Hyrule, je ne vous veux aucun mal.Sa voix devint plus douce, paternelle. Mon unique ambition a toujours été de faire le bien. Je veux la paix, l'ordre et un âge d'or pour chacun d'entre vous. Mon règne viendra un jour et avec lui, l'Eden sur Terre. Cette Zelda, son église, ses alliés, ils veulent tous conserver leurs places dans l'ordre établit, vous priver de la jouissance qui est la leur, garder pour eux le pouvoir divin...mais toutes leurs fourberies ne peuvent rien contre CA !"

Ganondorf brandit son poing droit vers le ciel. Le symbole de la Triforce apparu alors, brillant tel mille feux. Mais au lieu d'un unique triangle d'or, deux d'entre eux brulaient d'une lumière d'or. Cette dernière envahit le village entier, eclipsant l'astre du jour lui même. Le roi gérudo pouvaient déjà voir le doute se répandre au sein de cette foule d'esprits simples. Il remarqua alors le stand du journal officiel d'Hyrule. Par malchance pour ces écrivaincs de pacotille, Ganondorf avait eu le temps de le lire. Dans sa main apparu une petite flammèche qui grandit lentement jusqu'à devenir aussi imposante qu'un oeil de dodongo. Avec un sifflement, elle fut projetée sur le stand qui s'enflamma.

"Je suis l'élu de Din et de Farore ! Bientôt le monde sera mien et mes ennemis connaîtront le sort qu'ils méritent ! Mais je ne souhaite pas le mal. Ralliez vous à moi ! Rejetez cette couronne vieillissante, choississez moi et participez à la création d'un âge d'or éternel ! Finis les guildes et autres armées, joignez vous à mon clan, à ma famille ! Soyez mes fils et mes filles et forgeons nous même notre trône, le Trône des Dragmire !

Ganondorf sortit essoufflé de sa tirade. Sa manière théatrale et passionné de s'adresser au peuple était épuisante sur la durée, surtout pour ne pas perdre le contrôle un instant de la foule mais il pensait avoir réussit. Savoir maîtriser sa voix, les silences, ses gestes, le rythme d'un discours était un exercice de roi qu'il adorait.
Le gérudo ne comptait pas trop s'attarder mais il laissa le temps à ses gardes de coller quelques affiches où il était inscrit : LA COURONNE A GANONDORF, PORTEUR DE LA TRIFORCE. Et qui sait ? Peut être certains le rejoindraient ils immédiatement.


[hrp]Pas de combat s'il vous plait.[/hrp]

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Eorah Vif-Argent


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Je m’étais perchée sur un toit. Pour ne pas finir écrasée.
La place de Cocorico est toujours bondée quand il y a jour de marché. Et comme je suis un peu plus petite que la moyenne … Les badauds ont tendance à me marcher dessus.

En même temps je prends de la distance. Les migraines à cause de l’utilisation de l’Esprit me tiennent sans arrêt en ce moment. Cela vient il du fait que je l’ai toujours à ma botte l’autre ?

De mon perchoir j’ai pu observer l’arrivée d’un drôle de personnage. Rouquin au teint vert maladif il s’est exclamé et a débité un charabia inextricable. Il blablate comme une commère qui essaye de vendre son poisson le long de la rivière Zora.

Sauf que sa voix me disait un truc … Conan avait parlé de lui à mon éveil sur la plaine.

Ganondorf, le meurtrier présumé des miens.

Doucement je me lève et encoche une flèche. Je ne veux pas le tuer, je vais m’en servir pour attirer l’attention sur moi.
Un affrontement me serait fatal, je le sais. Je tiens tout de même a ma vie, encore un peu.
Je prends une inspiration, tends ma corde mais pas mon Esprit. Je ne suis pas capable de maitriser deux personnes en même temps. Et certainement pas lui !

La flèche part. Elle se fiche aux pieds du Gerudo.

Je défais ma tresse dans le temps qui lui faut pour me repérer.
Et lui lance au visage.


« Le peuple d'Hyrule ne reconnait pas Ganondorf comme son maitre !!! Ne condamne pas encore la Princesse ! Elle n’est pas encore à ta botte !! »


Petite course au village Cocorico, question de se détendre. Malon y était allée à pied, les fermiers ayant besoin d’Épona pour sa grande force. Encore ces stades à journaux … partout au village. Elle avait fait route de manière à les éviter, et s’était reposée près du puits, grignotant une brioche fourrée de confiture aux fraises. Elle avait rapidement participé à quelques activités disponibles à la place, car trop de temps à ne rien faire lui donnait trop de temps à penser. Éveiller des choses qui lui fendaient le cœur.

Malon était au stand de tir, regardant un enfant auquel elle venait tout juste de céder sa place au jeu. Elle crut bon d’aider le gamin à gagner quelques rubis, en lui donnant une posture adéquate, mais à peine avait-elle touché les épaules de l’enfant qu’un cor chanta puissamment. Tous tournèrent la tête en direction du cri de l’instrument. Et le cœur de Malon s’arrêta en voyant qu’il s’agissait nul autre que de Ganondorf. Il gratifia la populace d’un discours qui hérissa les oreilles de Malon, changée en statue par la peur.

Ganondorf avait deux Triforces … celle du pouvoir et celle courage. Link. Les larmes lui montèrent rapidement aux yeux, mais la colère pris rapidement le dessus. De la colère contre cet homme, contre Farore qui avait abandonné Link. Voir tous ces gens, ces femmes, ces enfants des rues, ces vieillards, les tripes serrés par la peur lui donna une volonté de fer. Malon avait tourné la tête : des jeunes hommes se consultaient du regard. À croire que l’offre alléchait certain, mais pour la rouquine, ces gens-là lui puaient au nez. Comment osaient-ils ? Jamais Zelda n’aurait tenté de reconquérir la couronne de cette façon, en mettant Hyrule en feu et en sang. Ses mains se resserrèrent sur les épaules du garçon, mais l’envoyèrent balader se mettre à l’abri lorsque le Seigneur Noir enflamma un stand de journaux.

Il poursuivi de plus bel alors que des Gérudo plaquait sur les murs des affiches, que la jeune femme aurait bien voulu jeter au feu avec tous ces foutus journaux, non pas la manière du Seigneur Noir.

Puis soudain, lorsque la plèbe retenait son souffle, que le temps semblait s’être arrêté, une flèche vint se ficher au pied du Gérudo. Il y avait eu cette femme, à la chevelure argenté qui avait prise la parole, alors que la panique parmi les gens du peuple se faisait de plus en plus grande. Elle en inspira Malon qui, serrant les poings et les dents, s’était remise sur ses pieds, sortant de son abri de barils. Il était là, à quelques foulées.

« Je ne ferai pas de mon maître celui qui a détruit ce pour quoi je vis ! » mentionna-t-elle haut et fort. Sa voix semblait trembler de peur et de rage par moment. Les regards portés sur elle la mirent mal à l’aise un instant. L’impulsivité faisait battre son cœur à toute allure. « Vous souvenez vous de ce que vous avez fait au Ranch, ou alors devrais-je vous rafraîchir la mémoire ? »

Malon s’était relevée, parmi ceux fléchant le corps sous le joug de la peur. Elle ferait honneur aux tombés. Ceux enfoui sous la terre, privée de lumière, de leur famille, de leurs amis.

« Vous avez estropié les vivres du pays en attaquant mes terres. Il n’y a pas que la couronne qui vous traite de meurtrier. Vous n’avez pas hésité une seconde à tuer mes gens, mes bêtes et tout ce qui a de plus précieux à mes yeux ! »

Tout ça, pour marquer son territoire pire qu’une bête, une manière de lancer une grande fête en son humble retour. Il avait fait du ranch un vrai feu de joie. Il aurait tout aussi mieux fait de rester dans son trou à rat, s'il venait ici se foutre des gens en demandant gentiment la couronne.

« Je ne veux certainement pas d’un malade mental comme roi. » ragea-t-elle en finissant par planter ses yeux dans ceux du Roi Gérudo.

Que sa famille et lui-même croupissent aux plus profonds du Mont du Péril ! Zelda était une reine bien aimante, s’occupait de son peuple. Certes, elle avait probablement faite une ou deux erreurs coûteuses récemment, mais elle était humaine. Une humaine touchée par la grâce des Déesses, tout comme Link.

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Dorian Paracelse


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" – Enfin ! "

Voilà le seul mot qu'avait consentit à prononcer l'Hyllien aux cheveux rouges après deux jours d'enfermement dans un mutisme complet. Aussi impérieux qu'à son habitude, le dos tourné à son interlocuteur, Dorian observait à travers la vitre de la fenêtre le temps qui avait enfin décidé de se montrer clément. Après plusieurs jours assombrit par une tempête épouvantable, le ciel se révélait aujourd'hui d'un bleu clair et l'absence de nuages menaçant devait en satisfaire plus d'un. Mais ce n'était pas tant pour des raisons climatiques que le sorcier avait de quoi se réjouir, au contraire, il s'en moquait bien du temps qu'il faisait, habitué au vent brulant et impitoyable du désert comme il l'était. L'annonce de l'aubergiste qui était monté lui faire part de la totale guérison de son cheval, blessé deux jours auparavant par une chute de pierres dans la montagne du péril, était la seule nouvelle qu'il trouvait un tant soit peu intéressante ce matin-là. Assez pour lui faire décrocher un mot, à lui qui ne se montrer en général guère sociable avec les gens de sa race, les hyllien. Ce n'était en fait pas tant une question de race, qu'une question d'infinité avec la médiocrité en fait. Il avait beaucoup de mal à comprendre les personnes qui passaient leurs vies entières dans le même village perdu, à faire les même choses et côtoyer les gens, sans jamais rechercher autre chose. Comment pouvait-on se contenter de si peu ? La vie dans le royaume d'Hyrule était loin d'être idyllique et pourtant, tous ces gens faisaient comme-ci le bonheur virevoltait dans l'air et ne demandait qu'à être respiré à pleins poumons pour ensoleiller leurs existences… Pitoyable. Et de peur que cette bêtise soit contagieuse, Dorian se débrouillait pour avoir le moins possible à faire avec ce genre de personnes. Seulement voilà, ces derniers temps il avait joué de malchance et avait été obligé d'attendre bien sagement que le temps se calme et que sa monture se remette de sa blessure dans cette petite auberge de cocorico. Il aurait cru que dans un village comme celui-ci, il aurait pu trouver un cheval à acheter et repartir directement en direction du désert, mais non. Il n'avait pas eu cette chance et avait dû prendre son mal en patience.

Mais enfin, il pouvait espérer quitter cet endroit et retrouver sa solitude bien aimé, ce qui n'était franchement pas dommage à son humble avis. À peine prévenu par l'aubergiste de la bonne nouvelle, le rouquin était descendu au rez-de-chaussée, avait payé sa note et était sorti sans plus tarder que cela. Dès qu'il eut mis le nez dehors, son semblant de bonne humeur s'envola aussi vite qu'il était venu à la vue du spectacle qui s'offrait à lui. Du monde, beaucoup de monde, amassé comme des chèvres encerclés par un chien de berger autour de diverses étales qui s'étalaient tout le long de la grande rue. Un marché, quoi de plus pittoresque et propice à attirer les foules, tous ce que n'aimait pas Dorian. Certes il fallait bien le connaître pour savoir qu'il pouvait aimer quelque chose, mais les rassemblements de gens du peuple étaient en haut de sa liste noire depuis bien longtemps. Même du temps où il vivait lui-même à la citadelle d'Hyrule. C'est donc en essayant de ne pas prendre garde aux badauds qui se pressaient sur la place que notre homme était parti en direction de l'écurie pour récupérer son cheval. Mais avant d'y arriver, il fut interpelé par l'arrivé tonitruante de plusieurs cavaliers sur la place. Enfin, pour être exact, il faudrait plutôt dire, d'un cavalier suivit de quelques cavalières. Et pas n'importe lesquelles puisque le sorcier les identifia tout de suite comme des guerrières gerudo, belles et fières vêtues de leurs étoffes colorées. Au milieu de ces femmes se trouvait un homme, d'une majesté et d'une stature qui imposait le respect, pour preuve le silence qui s'était fait sur la place, en vacarme encore quelques minutes plus tôt. Pour Dorian, cela ne faisait aucun doute. Un homme au milieu des voleuses du désert, à qui elles semblaient obéir comme à un dieu au moindre de ses gestes, cela ne pouvait signifier qu'une chose. Le grand Ganondorf venait de faire son entré dans le misérable bourg de cocorico.

Comme pour confirmer les pensées de Dorian, le seigneur du désert se présenta au peuple craintif dont il avait su capter toute l'attention de par sa seule présence. Qu'il soit aimé ou détesté du peuple, s'il y avait bien une chose que personne ne pouvait lui discuter, c'était son charisme de grand dirigeant. Et comme tous rois qui se respecte, il savait manier les mots ! Se lançant dans un grand discours sur ce qu'il prévoyait pour faire d'Hyrule une terre prospère et bien entendu renverser la famille régnante. Et pour prouver qu'il avait la puissance de faire tout cela, il montra à chacun le signe qu'il était bien l'élu des déesses. Les deux fragments de la triforce sur le dos de sa main, invitant par la même occasion ceux qui le désirait à se joindre à sa noble cause. Eh bien… C'était le genre de proposition qui ne se refusait pas! Pas pour Dorian en tout cas, dont les opinions étaient clairs depuis bien longtemps et qui avait pour seule consigne laissée par sa préceptrice de se ranger aux côtés des Gerudo ci ces dernières venaient à être appelé au combat contre la couronne. Mais avant qu'il est pu se faire connaître du seigneur ou quoi que ce soit d'autre, une flèche était venu se planter au pied de Ganondorf. En levant les yeux dans la direction d'où venait le projectile, Dorian pu apercevoir une jeune fille qui de deux choses l'une, visait très mal ou avait ratée volontairement le roi du désert. En entendant les paroles qu'avait lancée la téméraire jeune fille, le sorcier n'avait pu s'empêcher de sourire en coin. Sotte enfant qui croit parler au nom de tout un peuple ! Pensa-t-il. Un comportement si vain ne pouvait que l'amuser. Était-elle prête à engager sa vie dans un combat contre le gerudo ou ne pensait-elle qu'à faire de la provocation en espérant être suivit par les villageois? La réponse fut clair lorsqu'une autre jeune fille, car oui les hommes du village semblaient bien muet aujourd'hui, s'enhardi elle aussi et accusa Ganondorf de tous les mots de la terre d'Hyrule. Que croyait-elle? Qu'une guerre pour le pouvoir se faisait sans sacrifice ? Ridicule… Il y en avait toujours et des deux côtés, chaque clan devait avoir pas mal de perte à leur actif dans les conditions actuelles.

Décidant que les petites filles pleurnichant sur leurs pertes n'étaient pas les seules à avoir le droit de donner leur avis, Dorian s'avança au milieu de la foule d'une allure calme et déterminé pour prendre la parole.

" – Et pensez-vous donc qu'une princesse incompétente soi mieux placée pour gouverner, mademoiselle ? " Avait lancé l'homme imperturbable à la villageoise qui avait parlé la dernière, avant de reprendre en s'adressant à tous. " Il s'agit de tout le royaume qui cours à sa perte si rien ne change. Le pouvoir ne peut rester entre les mains des faibles, incapables de prendre les bonnes décisions. Le fait même que la triforce du courage est changée de porteur prouve bien que les déesses elles-mêmes souhaitent voir Hyrule entrer dans une ère nouvelle. "

Après avoir fini sa tirade, Dorian s'avança de quelques pas vers Ganondorf et s'inclina légèrement devant lui en signe de noble de soumission.

" – Mon nom est Dorian Paracelse, sorcier des illusions. Et je demande l'honneur de mettre mon pouvoir au service du seigneur du désert et futur roi d'Hyrule, le grand Ganondorf Dragmire. "

Si Dorian devait avoir un seul et unique mérite aujourd'hui, c'était bien celui d'assumer publiquement son opinion, même au milieu d'une foule majoritairement hostile aux idées de changement.


Arise


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(vide)

Le marché, comme chaque fois qu'il y en avait un, était envahi par la populace venant des quatre coins d'Hyrule. Populace qui l'avait réveillé. Il enfila ses vêtements en vitesse, sorti des as chambre récupérant son bagage, une petite sacoche en cuir abîmé, descendit quatre par quatre les escaliers et passa la porte de l'auberge. Une foule des plus imposante se dressait devant lui. N'ayant pas la volonté de passer à travers, il grimpa sur un toit pour attendre qu'elle se calme. Cela lui faisait penser aux fourmilière qu'il avait pu admirer lors de son enfance dans la forêt.

Un personnage roux arriva accompagné de quelques cavalières, rousse elles aussi. C'était des Gerudos, et le grand se trouvait être le seigneur du malin. Que venait-il faire en ces lieux, lui qui ne se mêlait jamais à la foule. Ou alors, lorsqu'il le faisait, cela ne se terminait jamais bien... Un cor sonna et le silence se mit à régner. Tous se tournèrent vers le rouquin qui se mit à leur parler.

Une voix enivrante, une gestuelle majestueuse, un discours parfait. Pas une seule fois, ne serait-ce qu'en butant sur un mot, il ne s'était montré inférieur au peuple. Qui serait peut-être à lui. Maintenant, il n’y avait plus que deux sentiments distinct parmi la foule : l’admiration de ceux qui allait le soutenir et ceux qui éprouvaient encore de la réticence à son égard. Shin lui était, comment dire… Un mélange de sentiments. Il avait été entraîné par sa voix. Jamais la royauté n’avait tenu un discours semblable. De plus, ce qu’il venait de prononcer correspondait à ses idéaux.


Un nouveau monde,
Un monde en paix,
Et surtout un monde dans lequel l'ordre régnerait.


Ganondorf venait de remonter dans son estime. Son coeur battait vite. Non, ce n'était pas possible, lui qui avait provoqué une tuerie au ranch, tuerie à laquelle il avait assisté. Non, ce n'était pas possible. Ceci était pour nous duper... Il ne devait pas se laisser emporter. Il était un chevalier du phoenix, oui ou non?!

Puis une fille... -
"Lenneth?" -dit-il bas... Décocha une flèche au pied dur roi. Elle avait fait exprès de le rater pour attirer l'attention. Puis dit que le peuple ne se soumettra jamais.

Puis ce fut autour d'une rousse de prendre la parole. Elle rappelait au peuple ce qu'il avait fait au Ranch. Mais cela n'avait pas l'air de beaucoup le faire bouger.

Puis ce fut à un autre roux, il y en avait beaucoup aujourd'hui! Lui démentît le dire des filles.

De toutes façons, il ne pouvait y avoir de paix sans pertes. C'était la seule chose qui le gênait dans ce qu'elles venaient de dire. Si Zelda voulait l'emporter, il fallait bien au moins qu'il y ait des pertes. Une fois calmé, il se décida à prendre la parole. Comme Lenneth, il attira l'attention mais par une explosion de feu dans le ciel qui s'ensuivit d'un rire glacial qui fit se retourner les villageois.


-"Vous dites vouloir un monde de paix. Mais si l'on vous le donne, n'en ferez-vous pas un enfer? " -Sa voix n'avait rien de haineuse, il était parfaitement calme. Ses cheveux rouges cachaient ses yeux, ne laissant voir sur son visage qu'un grand sourire.


«N’en est-ce pas déjà un, noble citoyen d’Hyrule ? » [/color]


La foule se fendit en deux au passage du destrier blanc à la chevelure d’argent. La puissante bête se stationna devant le Cavalier du Désert, magnifique dans sa tenue de suzerain. D’un coup de botte, il plia légèrement ses pattes avant et se prosterna autant que faire se peut devant Ganondorf. Les deux cheveaux se reniflèrent ensuite avec amitié lorsque les brides de cuirs dorés obligèrent l’animal immaculé à faire demi-tour. Il faisait face à la populace. Juché sur le royal canasson : l’elfe au teint de charbon. Ses iris de lave embrassaient le public déjà conquit par son Père. Il arborait une tunique d’émeraude à l’identique de celle de son alter égo perdu à jamais dans le désert à part que le tissu était plus fin et des dentelles ornées son col avec grâce. Cette couleur verte lui déplaisait. Elle ne lui était ni naturelle ni agréable car trop voyante. Mais son entrée en scène et ses atours étaient utiles à maintenir l’illusion qu’il était un autre ; que Dark Link était le héros du temps en personne. Il ne put cueillir dans les yeux des habitants aucune preuve de croyance en sa mascarade, mais aucun n’appela le peuple aux armes pour transpercer de piques ou de fourches ce démon noir.


Son talon caressa doucement le flan de sa mouture et celle-ci gratta le sol avec sa jambe antérieure, brisant net l’arrogante flèche de son sabot couvert de métal protecteur. Il avait beau fixer l’indiscipliné Sheikah aux poils flamboyants, Dark Link ne se soucia guère de lui. Il était tellement commun en Hyrule d’essuyer le scepticisme des gens à l’égard de Ganondorf qu’on ne pouvait leur prêter un quelconque intérêt. L’Ombre préféra tourner bride vers l’adulateur de son Père. Il tâtonna les hanches puissantes de son cheval blanc à la recherche de son fourreau. Une fois trouvé, il tira au clair sa grise Excalibur. Il la brandit tout en s’avançant vers Dorian-aux-fines-mœurs. Encore un Nobliau sans terre, pensa-t-il hargneusement. Dark Link souhaitait que des gens du commun, sans manière, se joignent à son Créateur. La gueuserie était plus importante pour lui, il lui fallait les faveurs du petit peuple pour rafler le trône et pas d’officiers vaguement royaux comme cet étrange Rouquin. Toutefois cela n’empêcha pas le Sombre Link à la verte tunique de sourire.



« Dois-je adouber cet élu, mon Père ? »[/color]



Son cheval se cabra soudain, affolé. Depuis que le Ténébreux se l’était procuré, il ne cessait de paniquer quant à la chose qui occupait son dos. D’une main qu’il voulait paraitre assurée il tira sur les reines jusqu’à blesser la bouche de ce trouillard équidé. Enfin maté, il put continuer son discours, de son étrange timbre aux multiples voix, caverneuse et humaine dans un écho surréel.


« Inutile à vous, glorieux peuple, de tous rejoindre nos rangs pour vous battre en faveur de la Justice. Nous sommes en quête de votre soutient, nous voulons votre autorisation pour rendre votre futur meilleur. Moi-même j’ai compris quel était le meilleur avenir pour Hyrule. Je gage, moi, Link chevalier de Ganondorf, homme-lige de l’élu des Déesses, être à votre entier service ! Je resterai à Cocorico pour aider femmes, enfants et travailleurs dans votre quotidien pour l’irradier de la Justice et de la Félicité ! »[/color]


Dark Link sauta à bas de sa monture et s’approcha de la foule, la main sur la poitrine. Il posa un genou dans l’herbe et planta la légendaire épée-jumelle dans le sol. Il baissa la tête.


« Je suis votre serviteur, divin peuple. » [/b]

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Withered


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Elle avait entendu du bruit et avait quitte sa demeure, curieuse et inquiete. Bien qu'il est vrai que l'activite n'etait pas chose rares a Cocorico, il lui sembla decerner que l'agitation n'etait pas du meme genre que les precedentes fois. Elle apercut alors la foule, les habitants agites et les eclats de voix lui parvinrent aux oreilles. Elle s'avanca sans accelerer les pas, ecoutant les differents orateurs au fur et a mesure qu'elle approchait.

"...une princesse incompétente soi mieux placée pour gouverner, mademoiselle ?"

"...Je gage, moi, Link chevalier de Ganondorf..."


Elle ne put s'empecher de sourire en reconnaissant le fameux "Link". Elle apercut aussi celle que les gens connaissaient sous le nom de Malon, et la jeune femme du temple. Une occasion revee pour prendre la parole, bien que son coeur eut un sursaut en voyant que le Seigneur du Malin lui meme etait present. Ses yeux se poserent sur les flammes, seuls residus de son stand de journaux.

"Serviteur qui nous aurait volontiers agresse dans le Temple de l'esprit Link."

Elle ne s'attarda pas la dessus, jetant juste un regard entendu a Lenneth. Elle vit la fleche au pied de Ganon, et son sourire se pointa de nouveau avant de disparaitre. Elle alla aux cotes de la fermiere, impassible et neutre, observant le gerudo.

"Detruire ce stand est-il juste un effet de style ou un signe que la verite qui pourrait parvenir aux hyliens vous effraie ? Malheureusement, je vous rappelle que depuis votre arrivee, le Royaume ne connait que guerre et malheurs. Passe difficile a oublier et qui ne joue pas en votre faveur. Je crains que vous n'ayez juste peur de votre alter ego du cote du peuple, notre Princesse, elle aussi touchee par les deesses. Vous avez toujours cherche a combattre sans honneur, car vous avez possede pendant longtemps non pas le Courage, mais seulement la Force. Un choix revelateur des deesses apres tout. Voler cet autre fragment ne vous a pas rendu plus brave pour autant je le crains, alors que la princesse n'a cesse de se battre et de prendre des decisions difficiles pour son peuple. Elle n'est pas blanche comme neige, mais c'est a leurs erreurs et aux lecons qu'ils en tirent qu'on reconnait les grands hommes et les grands monarques."

Elle s'arreta. Elle regarda Malon, ainsi que les autres orateurs. Le chevelu rouge semblait plus engage dans l'autre voix, mais apres tout c'etait surement le but du Gerudo. Venir cueillir de nouveaux "fils", effrayes par les defis de la vie actuelle, qui pourtant n'etaient la qu'a cause du gerudo et de ses ambitions. Neanmoins, il etait encore assez nombreux a defendre la royaute pour peut-etre eviter la panique generale.


Malgré la lueur aveuglante du soleil, Ganondorf aperçu aisément la flèche arriver vers lui mais ne fit aucun mouvement. Le projectile vint se planter à ses pieds, comme une provocation, une déclaration de guerre. Un sourire amusé aux lèvres, il lève les yeux vers l'impudent qui a osé...Une femme. Une jeune fille, plutôt. Cette dernière le fixe avec une colère non dissimulée et le gérudo devine qu'elle en a après lui. Plus que les mots de son discours, ce sont des actes passés qui l'ont mit dans cet état. Il n'est donc pas étonné quand elle lui lance une invective courageuse mais plus amusante qu'apeurante. Un léger ricanement lui vint qu'il n'eut pas envie de réprimer. Le Seigneur qu'il était ne tremblait pas, quand bien même les flèches pourraient pleuvoir sur lui. Tirant légèrement sur les rênes, le père des Dragmire avança vers la foule. Les visages paraissaient inquiets. "Le peuple d'Hyrule ne reconnait pas Ganondorf comme son maitre" ? Certains semblaient déjà hésiter. La peur mais également l'envie, l'ambition, le désir... Difficile de ne pas être attiré par cet homme, cet étranger si puissant, si étrange et dont on ne savait rien hormis qu'il avait porté de féroces coups à Hyrule. Zelda connaissait Ganondorf et cela l'aidait à ne pas avoir peut de lui...Mais son peuple ? Que savait il de leur envahisseur ? Rien. Et cela suffisait à attiser la curiosité de certains.
Le roi gérudo allait enfin répondre à la jeune fille quand une voix s'éleva alors de la foule, empreinte de la même rage. La fille du ranch. Un élément dangereux, à ce que Ganondorf en savait. La beauté était une arme fatale dans la bataille pour le peuple. Ce dernier suivrait plus aisément, comme un monton, une femme séduisante qu'un vieillard comme le chevalier de la princesse...Cependant il la laissa parler. S'attaquer à elle ? Aucun intérêt. Aucune gloire à tirer de sa mort. Le seigneur des ombres devait se montrer patient et compatissant. Et ce même lorsqu'elle lui hurlait :


« Je ne ferai pas de mon maître celui qui a détruit ce pour quoi je vis ! Vous souvenez vous de ce que vous avez fait au Ranch, ou alors devrais-je vous rafraîchir la mémoire ? Vous avez estropié les vivres du pays en attaquant mes terres. Il n’y a pas que la couronne qui vous traite de meurtrier. Vous n’avez pas hésité une seconde à tuer mes gens, mes bêtes et tout ce qui a de plus précieux à mes yeux ! Je ne veux certainement pas d’un malade mental comme roi. »

Un petit ange. Un petit ange naïf, voilà ce qu'elle était. Ganondorf la regardait, la consternation sur son visage, déclamer son mépris à son encontre. Que croyait elle ? Qu'une guerre se faisait sans sacrifice ? Que le sang n'avait jamais coulé en Hyrule avant son arrivée ? La terre d'Hyrule était noyée dans le sang, depuis sa création. Depuis que les déesses avaient laissé leur puissance là, à la portée des Hommes. Et quand cette guerre serait achevée, plus jamais la mort ne frapperait. Elle ne voulait pas de lui...Tant pis pour elle. C'était ce qu'il allait lui répliquer quand un jeune homme étrange intervint. Ganondorf ne le connaissait pas, ne l'avait jamais vu mais il fut intrigué. Des paroles sensées, une langue habile...Et une aura étrange. Comme si cet inconnu n'existait pas...ou différemment. Des illusions ? Si c'était le cas, elles étaient puissantes. L'homme s'approcha de lui, s'inclina respectueusement et prononça des mots qui sonnèrent comme du miel à l'oreille du seigneur de la flamme :

– Mon nom est Dorian Paracelse, sorcier des illusions. Et je demande l'honneur de mettre mon pouvoir au service du seigneur du désert et futur roi d'Hyrule, le grand Ganondorf Dragmire.

Décidément, Ganondorf ne regrettait pas cette chevauchée dans la plaine. L'homme qui venait de lui offrir ses services se révélait d'un grand intérêt à ses yeux. N'importe quel Stalfos pouvait porter une épée et un bouclier...Mais les esprits vifs et les mages subtiles étaient rares en ces temps troublés. Il étendit la main au dessus de ce Dorian et lui dit :

-Au nom des ombres et de la flamme, du désert et du soleil, je t'accueille en mon clan. Tu n'étais rien, tu seras tout. Tu étais faible, tu seras puissant. Tu étais orphelin, tu seras mon fils. Redresse toi, Dorian Paracelse Dragmire, et prépare toi à prendre place à mes côtés sur le trône des Dragmire !

Alors une voix s'éleva qui lui demanda si il ne comptait pas créer un enfer au lieu du paradis qu'il leur avait promit. Le temps était venu de répondre à ces critiques, il le sentait. Trop d'oppositions à lui en ce lieu. Si il ne contrait pas, leur peuple allait les croire. Il déclara, haut et fort :

"La guerre que je mène nous a tous meurtris, j'en suis conscient...Et désolé. Je compatis à la douleur de chaque famille, de chaque mère, de chaque enfant, de chaque amant qui ne revoit pas une âme chérie revenir à eux à cause de con conflit stupide...Mais je ne suis pas un monstre. Croyez vous que je fasse cela par pur plaisir sadique ? Non ! Mes adversaires me voient ainsi mais leur fanatisme leur voile les yeux ! La vérité, c'est que les déesses m'ont choisies comme leur main sur terre, comme leur élu ! Je suis né au fin fond du désert dont je suis roi ! Ma vie aurait pu être celle de tous mes ancêtres mais une force divine m'a poussé à venir en ces lieux...Et à rendre le monde meilleur. Oui, le sang a parfois coulé. Mais cela était nécessaire ! La couronne et ses partisants sont prés à tous pour vous garder sous leur coupe ! Même à risquer la vie de centaines de soldats pour m'attaquer ! On vous a dit que j'avais enlevé le prince ? MENSONGES ! Le Prince m'a rallié et ceux qui menaient l'attaque n'avaient qu'un ordre : le tuer. Ces pauvres soldats qui sont morts en ma citadelle n'ont pas combattu pour une noble cause...mais pour un caprice sanguinaire de la couronne ! Zelda et ses conseillers n'ont pas supporté que le prince ait pu voir la vérité, que même lui ait pu ouvrir les yeux ! Bien sur, on vous dira que je mens...Mais les déesses accordent elles leurs pouvoirs à un menteur ?!

Il avait presque crié sur la fin, le poing levé et la marque divine bien en évidence. Evidemment, tout cela était fabulation...Mais peut importait. Ce qui comptait, c'était d'instiller le doute au sein du peuple. De lui faire comprendre qu'il avait le choix et qu'il n'existait pas qu'une unique route à suivre. Ces simples mots pouvaient assurer à Ganondorf un certain nombre de partisants, il le savait. Noyer la foule sous un flots de mots pourrait au contraire l'écoeurer. Il ne devrait pas tarder à s'en aller. Mais soudain, son Link sombre fit son apparition. Ganondorf sentit la fierté l'étreindre devant une telle habileté de la part de son fils. Celui ci semblait étonnement à l'aise en une situation pourtant inhabituelle et avait cloué le bec à tous les opposants. Ganondorf fixa un instant la fille du ranch, se délectant de sa réaction devant le double de son ancien sauveur...Et enfin une voix se fit entendre, une autre femme qui le harcela de paroles empoisonnées...qui le l'atteignirent pas. Il avait déjà répondu à la moitié de ces accusations. Néanmoins, il ne put se retenir de répondre :

"Comme vous le dites, chaque souverain fait des erreurs. Je suis l'élu des déesses mais je reste un homme. Les égarement d'hier ne se répeteront plus demain. Quand à la bravoure de la princesse...Où était elle au temple du temps lorsque ses guerriers ont déclenchés des combats meurtriers qui ont tué tant d'innocents ? Où était elle au ranch lorsque la fureur nous a tous aveuglé ? Où était elle lorsque ses soldats attaquaient ma citadelle sous SES ordres ? La princesse Zelda se cachait, comme la petite fille qu'elle est. J'ai toujours, moi, été en premier ligne. J'ai toujours dirigé mon camp sans aide ni soutient. J'ai souvent été seul mais j'ai tenu bon, malgré tout. Ne parlez pas de lâcheté à mon propos, vous vous ridiculisez. Un jour, Hyrule renaîtra en un paradis sur terre et mon règne ne sera jamais oublié ! Souvenez vous en !

Ses gardes enfin réunies, il fit tourner bride à son cheval et se dirigea vers l'entrée du village, désireux de mettre fin à cette rencontre avec ce peuple si stupide mais si important dans la lutte à venir. Il ne sut pas si Dorian le suivait et ne s'en inquiéta pas. Le jeune homme finirait pas le retrouver.

[hrp]Post pas terrible je vous l'accorde. j'ai parfois sauté des éléments de vos posts, je m'en excuse mais j'ai pas 10h pour poster et vous êtes nombreux![/hrp]

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Eorah Vif-Argent


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(vide)

[Excuse mon ton agressif, les patients m'ont limité euthanasiée aujourd'hui ...]

J’ai envie de fermer le caquet du Gerudo à grand coup de pied dans sa figure de faux jetons. La tout de suite il m'ennerve! Quelque part Arkhams s'agite. Cela me donne une idée.

Mais je lui réponds calmement quand il crie :


«Mais les déesses accordent elles leurs pouvoirs à un menteur ?!»

« Non, mais elles se désintéresseront de vous, Voleur! »

Je saute à bas de mon perchoir et le laisse terminer sa diatribe. Je lui cris quand il part.

« Et mes parents ? Et mon village ? C’était quoi ? Un plaisir jouissif par la mort ?»

Je secoue la tête et lui crache mes mots à son dos.


« Des erreurs ? C’est VOUS l’erreur ! » Je pointe mon doigt sur lui « Vous avez été en première ligne pour raser un village Sheikah. Un village peuplé de vieillard et de femmes ridées. Voila un beau courage ! Il est vrai que comme ca vous méritez votre nouveau jouet doré ! »
Ma voix déborde d'ironie.

Je pleure presque quand je hurle dessus :
« Même ma grand-mère est tombée sous vos coups ! Une centenaire! Une femme sage !!! Vous devriez avoir HONTE ! »

J’ai un sourire mauvais et lui demande d’un air méchant.

« Vous vous prétendez père ? Mais où est votre fils ? Vous savez ? Arkhams ? Il est où ? »

Je me demande s’il va me répondre. Quelque part dans un coin de mon Esprit, je serre les nœuds mentaux sur mon prisonnier ….


Ganondorf se retourna, lentement et écouta, avec attention. Impassible, il assista sans rien montrer de ses émotions aux "révélations" de la jeune fille. Il réfléchissait à grande vitesse, observant son visage, tentant de retrouver un éventuel souvenir de ce massacre dont elle parlait. Rien ne lui revenait. Aussi loin qu'il se souvenait, il n'avait jamais attaqué de village gratuitement, sans raison. Incendier un village, c'était perdre des vivres et des recrues potentielles. C'était prendre des risques de contre attaque pour un bénéfice nul. Ganondorf n'était pas assez stupide pour cela. Il fit demi tour, et retint un cracha vers cette jeune fille qui tentait de salir son nom. Au lieu de cela, il répliqua, méprisant :

"Je ne tue pas sans raison. Je ne suis pas celui que tu cherches, petite fille. Il est aisé de m'accuser d'une vulgaire attaque de ton village mais non, je n'y ai pas d'intérêt ni de gloire à en tirer. Cesse donc de pleurer et cherche donc les vrais coupables...Et ne manque pas ton tir cette fois."

De la solidarité ? Non. Mais Ganondorf haïssait ces imbéciles qui, pour le plaisir de bruler quelques maisons, salissaient son nom. Des brigands sans doute. Ou des mercenaires. Il s'approcha de la flèche plantée dans le sol et son cheval la brisa en deux d'un coup de sabot. Quel spectacle pathétique elle offrait...Il aurait préféré la voir relever la tête, cesser de pleurer, afficher sa fierté. Mais il n'a pas de temps à perdre. Il prend juste le temps de dire.

"Qu'importe ce qui peut advenir d'Arkhams, il s'en sortira toujours. C'est mon fils. Il vaut mieux que n'importe lequel d'entre vous. Et si il advient qu'il est prisonnier...Je plains son geolier. Une mort lente et douloureuse n'est jamais souhaitable."

Il reprit le chemin de la plaine.

[hrp]C'était important que je réponde, sorry.[/hrp]

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Ce qu’elle lui aurait sauté à la gorge, à ce rouquin, qui passait devant-elle pour s’agenouiller, dressé comme un chien. Au moins, jamais la princesse, elle, aurait mis le feu à des lopins de terres pour marquer son retour. Elle y aurait été de manière plus pacifique, sans sacrifier les terres des citoyens. Les pauvres paysans, toujours mêlés au feu de l’action. Mais ce, elle le garda pour elle, cette rage qui faisait battre son sang dans ses tempes lui en empêchait. Malon exploserait, comme une bombe.

À croire, que la foule comptait d’autre braves gens : un autre roux avait élevé la voix. Et tout de suite après, ce dernier eu droit a une réponse d’un individu monté à cheval. Sombre. Il avait cet aura qui mettait Malon mal à l’aise. En le regardant de plus près, il ressemblait à Link. Beaucoup. Trop.

Non non non, jamais Link n’aurait osé s’allier avec le Seigneur du Malin. Si cet homme ressemblait à Link en tout point, les couleurs de sa peau et de ses vêtements le différenciait du vrai Héros. De plus, Link n’aurait jamais tiré sur les reines de façon si brusque. Jamais. Était-ce une malédiction qui lui donnait cet air ténébreux ? Un sort du Seigneur Noir, semblable à celui utilisé pour que le Prince change de camp ? Malon était pétrifié sur place, ses mains couvrant toujours sa bouche. Elle ne savait plus quoi penser, où donner de la tête.

Cette chose n’était pas Link. Il était un imposteur.

Avec tout ça, elle n’avait point remarqué la brunette à ses côtés, qui défendait le stand de journaux. La vérité ? Son journal ne faisait que mélanger encore plus Malon sur ce qu’était réellement la vérité.

Puis, tout d’un coup, Ganondorf s’excusait. Il était un homme. Il faisait des erreurs. Franchement, s’était-il déjà regarder dans le miroir ? Il était un monstre ! De la pire espèce. Elle en avait assez entendu. Le sang bouillait, les larmes montaient. Tout ce qu’elle voulait, c’était vivre en paix au Ranch, avec son père, Ingo et Link. Pourquoi était-il héros, d’ailleurs ? Elle devait être masochiste, oui. Maudite soit Farore de lui avoir pris l’élu de son cœur pour en faire son champion d’une vertu sur laquelle elle aurait bien voulu cracher en ce moment.

Elle en avait assez. Sous le coup de l’émotion, Malon tourna les talons, traversant la foule pour mieux s’éloigner, se retrouver seule. Si toute son âme voulait se diriger à la maison, sa raison lui interdisait, afin d’éviter la route du Seigneur Noir. L’auberge de NuttyK semblait l’endroit idéal, pour le moment.

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Dorian Paracelse


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(vide)

Que de tumulte en cette journée qui s'annonçait pourtant si banale il y a encore quelques heures de cela ! La grande place de Cocorico ne devait pas avoir connue un spectacle pareil depuis des lustres, ce lieu sans prétentions qui accueillait marchands, villageois et voyageurs venu de tout Hyrule était à présent un endroit où l'on discutait politique. Qui l'aurait cru ? Qu'ils soient royalistes ou partisans du seigneur du désert, chacun des courageux ici présent exprimaient leurs opinions devants une foule tantôt captivée, tantôt effrayée et tantôt dubitative qui ne perdait pas une seule parole de ce qui se disait ici. Encore quelques années plus tôt, afficher aussi clairement son hostilité contre la couronne aurait été un outrage isolé, digne de l'acte d'un fou, mais plus aujourd'hui. Les choses changeaient, les mentalités également et après plusieurs actes forts du côté de l'ennemi et quelques erreurs durement payés de celui de la royauté, le peuple commençait à se diviser. Pas de façon nette et précise certes, mais tout doucement, les ambitieux et les fanatiques qui espéraient de meilleurs jours sous le joug du Gerudo sortait de l'ombre. Et ambitieux, Dorian l'était… Il l'avait toujours été, même dans sa jeunesse il ne pouvait se résoudre à une existence veine et banale dans le bourg d'Hyrule. Alors, après être devenu un homme de main des plus compétant pour une sorcière du désert, après être devenu à son tour mage, le rouquin ne comptait pas s'arrêter là. Au contraire, il ne faisait que commencer à monter les échelons et à gagner en puissance. Il avait su être patient, attendre le bon moment pour se lancer dans le combat et aujourd'hui une grande occasion s'était présenté à lui, sans avoir besoin de la provoquer. C'était bien là un signe des déesses, la voix qu'il avait choisie était la bonne. Puisque le roi qu'il s'était choisie réclamait des fidèles, il s'était fait connaître, sans crainte d'aucune sorte puisqu'il n'avait rien à y perdre et tout à y gagner.

Attendant un signe du seigneur Ganondorf, Dorian observa du coin de l'œil le jeune homme à la crinière de feu qui prit la parole après lui, demandant si le prétendant au titre de roi ne ferait pas de leur monde un enfer. La première pensée du mage fut… Que ce village devait avoir littéralement explosé son quota de roux aujourd'hui, car oui, on peut très bien être en train de vivre un moment d'une importance capitale et avoir des pensées futiles. Mais plus sérieusement, la question du jeune homme trouva bien vite sa réponse lorsqu'un cavalier surgit au milieu de la foule sur son destrier d'un blanc immaculé. L'enfer, ils y étaient déjà, il n'y avait pas mieux à répondre à ce genre de réticence facile contre le roi gerudo. Et celui qui vint défendre les intérêts de Ganondorf devant la foule qui était malheureusement en majorité royaliste, réussit dès son entrée à faire impression. Sa tunique émeraude était reconnaissable, bien que certaines particularités physiques venaient trahir sa nature sombre, entre autre sa peau d'un gris étrange. Le nouveau venu présenta ses respects à son chef, avant de se retourner vers la foule qui l'observait, puis enfin vers Dorian qu'il proposa d'adouber de sa lame. Ce dernier soutint fièrement son regard, quoi que peu rassuré par le sourire de l'individu. Il était si simple de trancher la tête de quelqu'un par accident avec une telle arme… Mais peu importe, Dorian était certain de ne rien risquer sans un ordre du seigneur gerudo et celui-ci justement ne lui semblait pas du tout hostile, au contraire. Tandis que le cavalier vêtu de vert s'adressait à la foule, Ganondorf leva la main au-dessus de la tête du mage et accéda à sa demande en l'intégrant à son clan, le trône des Dragmire. Un sourire satisfait apparut sur le visage de Dorian tendit qu'il se redressait fièrement, galvanisé qu'il était de cette grande avancée. Une place de choix aux côtés de Ganondorf et de ses fidèles, que pouvait espérer de plus un Hyllien partit de rien tel que lui ? Le sorcier était prêt à prouver sa valeur et mériter sa place, il n'était pas là pour faire de la figuration après tout. Remerciant intérieurement le coup du sort qui l'avait conduit jusqu'ici, il répondit de sa même voix assurée à son nouveau patriarche.

" – Soyez certain que mon unique but sera d'apporter gloire et puissance à ce noble clan et que, lorsque le temps seras venu, je saurais prouver ma valeur et ma loyauté à ses membres et à vous. "

Sur ces mots, le mage s'écarta du passage du Gerudo qui s'adressa une fois de plus au peuple pour démentir toutes les attaques portées à son encontre. Comme tout homme aspirant à de hautes, voir très hautes fonctions, le seigneur savait manier les mots et les sentiments des gens, un talent que Dorian ne pouvait qu'admirer. Le rouquin ne chercha même pas à démêler le vrai du faux dans ces paroles, chaque monarque s'arrangeait avec la réalité qui l'avantageait le plus, que cela soit Ganondorf ou Zelda. Mais si le prince l'avait réellement rallié de son plein grès, c'était un sérieux coup porté à la couronne, un coup que celle-ci chercherait à cacher à tout prix. Dorian suivit du regard le seigneur du désert, qui après avoir paré aux paroles portées à son encontre avait pris le chemin de la plaine pour quitter le village. Le nouveau membre du clan Dragmire ne comptait pas le suivre, il lui restait quelques affaires à régler dans la terre d'Hyrule avant de rentrer au désert Gerudo. Cela n'avait pas d'importance de toute manière, rejoindre Ganondorf plus tard lui serait aisé maintenant qu'il l'avait reconnu comme l'un des siens, quant au désert à traverser… Il y vivait déjà en secret de toute manière, alors cela était presque de la routine. Arrêté dans ses réflexions par une voix des plus agaçantes qui venait geindre jusqu'à ses oreilles, Dorian se tourna vers la jeune fille qui avait tiré la flèche un peu plus tôt et qui à présent pleurait sur le sort de sa pauvre grand-mère. La fierté lui manquait donc à ce point pour qu'elle se donne en spectacle de la sorte ? Pendant un instant, le sorcier la pris presque en pitié, pas pour son passé qui semblait bien sombre, mais bien pour son attitude qui le dépassait complètement. Pour lui, les faiblesses et les malheurs qu'il pouvait avoir devait être enfouis profondément et ne servir qu'en secret à rendre le caractère plus fort. Du coup, il n'avait jamais su comprendre les personnes qui avaient besoin de crier leur mal pour l'exorciser. Ce manque total d'empathie pouvait paraître cruel, mais il était comme cela, il n'y pouvait rien.

" – Cessez donc vos enfantillages, je vous prie. " Soupira-t-il tout simplement avec un regard neutre pour la jeune fille.

Tout cela conduit au retour du Gerudo qui se défendit des actes dont elle l'accuser, puis il lui répondit au sujet d'un certain Arkhams, que Dorian ne connaissait guère. Mais puisque Ganondorf l'appelait son fils, il serait sûrement amené à le rencontrer tôt ou tard. Cherchant du regard la deuxième fille qui s'était opposé au Gerudo, Dorian fut assez déçu de voir qu'elle partait en direction de l'auberge d'après ce qu'il lui semblait. S'en était donc fini des plaintes ? Que de volonté pour ces serviteurs de la couronne… Il jeta donc un regard calme vers les autres courageux de Cocorico, avant de se diriger tranquillement vers sa destination interrompu par le discours de Ganondorf, l'écurie pour y récupérer son cheval.


Arise


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(vide)

Il se retrouvait de nouveau paralysé par les dire du seigneur du malin. Ce que l'homme à la chevelure de feu pensait, le roi des Gerudos le clamait haut. C'était impossible... Tout tremblant, il tentait de séparer le faux du vrai. Mais si ce qu'il disait était vrai, si le prince d'Hyrule l'avait rejoint de son propre choix, si c'était les soldats de la princesse les fautifs...

Lui n'y avait pas participé, il se trouvait alors en dehors des terres des trois déesses et ne pouvait se faire aucune idée de la bataille. L'autre roux faisait lui maintenant parti des Dragmires. L'archère aux cheveux argentés avait été prit de colère , parlant de son village détruit par Ganondorf et de sa grand-mère tuée par ce dernier. Bien qu'il considère Lenneth comme son amie, il ne supportait pas ses paroles. Il n'avait jamais compris ceux qui se lamentait sur leur sort et il les considérait comme faible. Puis elle se mit à parler d'Arkhams.


*Mais quelle idiote!* -Ganondorf n'avait pas l'air d'être au courant de la disparition de son fils et cela aurait pu servir... Il fallait désormais rajouter la possibilité qu'un voir plusieurs Dragmires viennent à son secours...

Et le Gerudo démentit une fois de plus les dire à son encontre. Il se leva, tourna dos à la foule -foule désormais divisé- et descendit le toit de l'autre côté avant de rejoindre le cimetière, peut être le seul endroit encore vraiment calme. D'ailleurs, il n'était pas le seul à partir. Et puis il ne servait à rien de rester, le débat tournerait en rond jusqu'à ce que tous les hommes présents se lassent et se décident à partir.


Withered


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(vide)

Elle ecouta l'echange entre Lenneth et le Gerudo, un peu surprise de ce que chacun ennoncerent. Elle garda le silence, tandis que la foule se dispersait, le Gerudo s'eloignant dans une sortie presque theatrale. On ne pouvait nier qu'il savit se comporter en empereur, ou du moins qu'il jouait a merveille la comedie. Elle ne prit pas la parole, jetant juste des coups d'oeil sur la foule tandis aue les principaux protagonistes s'eloignaient. Elle meme resta un moment silencieuse, immobile, avant de se diriger vers le stand encore brulant. Elle saisit un journal a moitie devore par les flammes, et tenta de l'eteindre. On pouvait juste lire " Nouvelles des Dunes ", et le reste tomba rapidement en cendres entre ses doigts. Pourtant elle n'etait pas triste, malgre le fait que son travail soit reduit en poussiere. Leurs ecrits avaient touche du monde, et etaient meme venu aux yeux du gerudo. Elle sourit discretement, restant plantee devant le stand tandis que les idees pour le futur numero germait dans son esprit.


Le silence était retombé sur ce marché miteux et boueux que certains quittaient déjà. Ganondorf avait observé la jeune fille rousse qui avait été si fougueuse à son égard s'en aller rageusement. Sans doute supportait elle mal le changement qui s'opérait chez le peuple...Si elle savait ô combien ce ne serait qu'un début. Le temps où Zelda était aimée des hyliens touchait à sa fin. Elle avait eu son heure de gloire et de popularité mais la roue du destin tourne en permanence. Aux Dragmire d'être acclamés à présent.
Et tandis que le stand des journaux achevait de se consumer, préfigurant la destinée de ses adversaires, Ganondorf s'en retourna. Suivit de prés par sa garde, il se dirigea vers la porte du village sans laisser un seul regard en arrière. Satisfait de lui même et de ce "jeune" homme qui l'avait rejoint. Ce Dorian Paracelse Dragmire, un enfant plus qu'intéressant pour le clan. Une promesse de lendemains toujours plus éclatants.

Lorsqu'il parvint à la plaine, l'envie de galoper à bride abattue afin de retourner le plus vite possible dans son désert se fit sentir...mais il n'y céda point. Car une curieuse silhouette s'approchait de lui et son instinct lui commandait de ne pas l'ignorer.


[hrp]Fin de ce rp pour moi, merci d'avoir participé ! C'était sympa ![/hrp]

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