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Nouveau départ

RP Libre

[ Hors timeline ]

    « Alors, c’quoi vot’nom ma p’tite dame ? »

    Le gros homme assis dans la charrette, tirée par un pauvre âne, s’était retourné vers la rouquine. Emmitouflée dans une grosse couverture de laine, la jeune femme avait le regard perdu à l'horizon. Elle se trouvait confortablement assise à l’arrière malgré les fins flocons, dans la chaume et les quelques caisses de fruits et légumes que le marchand allait vendre. Elle ne savait pas où il se dirigeait, et peu lui importait. Tout ce qu’elle voulait, c’était gagner la civilisation.

    L’ex-fermière était tombée sur le camp du vieil homme à la tombée de la nuit. Il se reposait d’un long voyage, elle revenait de visiter son frère au Ranch Lonlon, mais n’avait eu les moyens de se payer une chambre lui avait-elle raconté. Il n’avait pas hésité à lui offrir quelques couvertures pour se réchauffer et de quoi passer la nuit. À l’aube, ils avaient tous deux partagés une miche de pain et un peu de fromage avant de reprendre la route, ensemble

    Malon était pratiquement méconnaissable. La fermière avait coupé ses longs cheveux de feu : s’ils lui arrivaient pratiquement aux reins, maintenant, ils effleuraient à peine ses frêles épaules. Elle n’avait pas non plus hésité à se tartiner la figure de terre. Elle se sentait nerveuse à l’idée de posé les pieds au bourg d’Hyrule, ou encore au village Cocorico. Elle avait peur que les gens la reconnaissent sans difficulté. Avant de partir, elle avait cru que ce serait facile, mais maintenant, elle hésitait, mais pas question de faire demi-tour. Il lui faudrait sûrement changer sa manière de s’exprimer et arrêter de chantonner l’air que sa mère avait composé.


    « Hey, ho ? »
    « Oui ? Pardon, vous disiez ? »
    « J’vous d’mandais vot’nom. » continua le gaillard, impatient. Déjà qu’il avait eu la bonté de la faire monter pour même pas un rubis (peut-être était-ce pour ses beaux yeux), il était normal de lui répondre quand il posait une question, aussi simple soit-elle.

    Mais pas question d’utiliser son vrai prénom.


    « Marine ! Je … je m’appelle Marine. » s’enquit-elle à double vitesse.

    Marine. Ce fut le premier nom qu’elle avait eu sur la langue. Elle le regrettait, d’ailleurs. Maintenant, elle ne pourrait s’empêcher de penser à la jeune fermière du Ranch. Lorsque Malon avait quitté la maison, son état était relativement stable. Malon avait hésité à lui parler de sa fugue, mais au final, elle avait préféré n’impliquer personne. Elle avait demandé à Béranger de s’occuper d’elle et de veiller par le fait même à ce qu’Adrian ne remette plus les pattes sur ses terres, sans éveiller le moindre soupçon chez l’impressionnant garçon de ferme.

    D’ailleurs, quand Marine s’était éveillée (elle était restée quasiment trois jours dans le coma), elle avait hésité à confirmer la version des faits de Nabooru. Un Adrian soûl comme une botte avait failli tuer la jeune fermière, enflammer Feu-Follet et s’en était pris à la Reine des Voleuses. Et ce n’était certes pas la première fois qu’il fouillait dans la réserve d’alcool de Talon, ni qu’il faisait des âneries. Mais c’était la première fois qu’il créait autant d’émoi au Ranch.

    Après que le jeune homme ce soit lui aussi remit de ses émotions (Nabooru l’avait salement amoché), il n’avait pu échapper à un entretien avec la rouquine. Si au début la jeune femme s’était tenu d’être calme, plus les faits incompétents du jeune homme défilaient, plus elle s’emportait. Il n’était qu’un pauvre homme impuissant, une ordure.


    « … tu n’es qu’un misérable chien. Marine aurait pu mou… »

    Il s’était tenu tranquille, mais c’était la goutte qui fit déborder le vase : Adrian s’était levé de sa chaise, cognant son poing violemment contre la table à laquelle ils s’étaient installés.

    « Et toi tu n'es pas foutue de veiller sur les tiens! Tu n'as pas la carrure d'une femme forte, tu ne fais que subir : subir le joug de ton père alcoolique, subir la disparition de tes proches et la destruction du ranch, subir la dépression de Marine, subir les mensonges de ce foutu héros, subir sa mo... — »

    Il fut subitement coupé : la main de Malon venait de rencontrer brutalement sa joue.

    « J’en ai vu et entendu assez, Adrian. Tu dégages. » lui avait-elle dit entre les dents, poings fermés, les yeux plein d’eau. Il avait raison : elle ne faisait que subir, alors que le monde autour d’elle s’écroulait littéralement. Il avait tenté de s’excuser, bredouille, mais sa joue fut violentée de nouveau. Au lever du jour, il devait avoir quitté les terres de la demoiselle: la jeune femme n’hésiterait pas à le chasser, fourche en main.

    Les jours après le départ d’Adrian, Malon s’était sentie impuissante. En plus, le dernier journal paru n’annonçait que de mauvaises nouvelles. Aucunes nouvelles de Link. Du vrai Link. Ce Link aux apparats noirs ne pouvait être le vrai. Ce n’était qu’une copie, une faible, qui réussissait tout de même à mettre la rouquine dans le doute. Mais son instinct lui disait (lui ordonnait) de ne pas croire ces sonnettes.

    Elle avait envie de retrouver Link, mais pas seulement : elle voulait aider Hyrule. Certes, la jeune femme l’aidait déjà en nourrissant les gens de la Reine, mais ça ne lui suffisait plus. Elle avait envie de faire plus. Malon avait attendu trop longtemps, laissé les gens lui dire ce qu’ils voulaient et ce qu’elle ne devait pas faire. La jeune femme ne savait pas par où commencer, si ce n’était quitter le Ranch, sans se faire prendre. Et puis pas question d’emporter avec elle la fortune de papa : elle prendrait le peu d’économie qu’elle avait. Et bien sûr, Epona resterait ici. Si jamais Link revenait …

    Pendant des jours, elle avait réfléchi. Elle ne pouvait partir tôt le matin : il y avait toujours un ou deux fermiers qui se mettaient au travail avant le lever du soleil. Il lui faudrait quitter la nuit, même si elle était noire et pleine de terreurs. Elle devrait prendre son courage à deux à main. Et puis, tout le monde finissait par mourir, un jour ou l’autre, non ? Si au début cette phrase la rassurait, plus elle se la répétait, plus les mots semblaient incertain.


    « Hep, p’tite dame, n’est t’arrivés à Cocorico. Une chance : la pauvre Brandy com’çait à être essoufflée. » fit-il en donnant quelques tapes amicales dans les côtes de l’âne. Malon ne l’avait même pas vu débarquer de la charrette.

    Le voyage avait été court. Le soleil n’avait pas encore passé son zénith. Malon avait peu parlé avec le gentilhomme : penser avait occupé tout son voyage. Elle regarda aux alentours et pu se rendre compte que son voyage l’avait mené au village Cocorico : elle se trouvait au pied de l’imposant Mont du Péril. La jeune femme s’extirpa de son doux nid.


    « Merci, brave homme. Je n’ai malheureusement rien à vous donner pour vous remercier. »
    « Bwah ! C’rien. Fa’ toujours plasir d’aider une jolie dame. »

    Il ne put s’empêcher de lui lancer un clin d’œil, alors que Malon lui souriait de franc cœur. Court au revoir : Malon entreprenait déjà de gravir les escaliers menant au village.

    Un vent froid souffla alors que Malon faisait ses premiers pas en tant que Marine au village Cocorico. Malon resserra la laine autour de ses épaules alors qu’un frisson la prenait de cours. Le grand arbre à l’entrée avait eu le temps de perdre toutes ses feuilles depuis la dernière fois qu’elle était venue. Elle réalisait tranquillement, qu’ici, elle pouvait être qui elle voulait. Elle n’avait qu’à se mêler à la foule. Elle pouvait devenir invisible.

    C’était le premier jour de sa « nouvelle vie ». Et pour dire vrai, elle était un peu perdue.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



La fraîcheur de l'hiver avait surpris bien des habitants de Cocorico, mais la Sheikah s'assura bien vite que tout le monde avait de quoi subsister. Couverte de son épaisse cape, elle alla de droite à gauche, ramenant les plus démunis à la taverne pour les protéger du froid. Heureusement, le petit village était presque déserté lors de la période blanche, comme si les hyliens préféraient la sécurité et le confort du bourg, ou bien la migration vers des régions plus clémentes. Les visages qu'elle croisait étaient essentiellement connus pour elle, bien qu'elle n'aurait jamais la prétention de dire qu'elle connaissait tout le monde. La Sage gardait ses distances et se contentait d'offrir son aide autant qu'elle le pouvait.

Le froid avait rosi ses joues lorsqu'elle rentra une nouvelle fois dans la taverne, pour cette fois-ci commander de quoi se rassasier et se réchauffer le corps et l'esprit. A l'écart de tous, Impa déjeuna alors que son repas restait maigre. Il faudrait rapidement assurer un moyen de distribuer les vivres et de s'en procurer de nouvelles. Elle observa le lieu, totalement dans ses pensées. Tous les caractères se rencontraient ici, allant du plus serviable et du plus aimant à la plus vile crapule.

Lorsqu'elle ressortit, rassasiée, elle remarqua l'attitude de certains gardes. Ils semblaient enjoués, désignant une personne -une femme très probablement- de loin. Elle s'avança, entendant juste quelques échos sur l'allure de la nouvelle venue. Et il était vrai qu'en s'approchant, la Sheikah ne put nier à la fois la singularité et la beauté de la jeune femme. Mais plutôt que de s'arrêter sur le physique de cette dernière, Impa cru comprendre que l'étrangère n'était pas du coin. Avenante, elle adressa un grand sourire à Malon -bien qu'elle ne connaissait pas cette dernière-.


"Bonjour, vous semblez égarée, je peux vous aider ? Dans tous les cas ne restez pas ici, la taverne est plus accueillante ou tout du moins un peu plus chaude. Vous m'avez l'air d'avoir fait long voyage, un bon feu et un repas chaud vous ferons le plus grand bien, allez-y et dites que vous venez de ma part."

Le froid ne faisait pas perdre toute raison à la Sage pour qu'elle laisse rentrer quelqu'un sans chercher à en savoir plus. Cocorico restait son village et elle tenait à assurer la sécurité de ceux qui y avaient trouvé refuge. Mais le peuple était toujours plus démuni lors de l'hiver, et elle ne voulait pas non plus renier son caractère protecteur et chaleureux. Sa langue se déliait avec le froid, car la chaleur humaine était toujours bienvenue quand tombait la neige.

"Je vous demanderais juste ce qui vous amène par ici. Peu de gens restent ou rejoignent Cocorico pendant l'hiver, et nous ne sommes pas à l'abri de nouvelles menaces."

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    Malon s’enfonça un peu plus dans le village, faisant craquer la neige sous ses pas. Le son lui était drôlement agréable, et lui rappelait son enfance au Ranch sous la neige. Le village semblait être désert, seules quelques personnes traversant les allées au pas de course trahissaient l’état fantôme de la localité. Drôlement, les gens semblaient tous se diriger vers le même endroit, si bien que Malon décida de se fier à son ouïe, et de se diriger vers les échos de voix.

    Suivant son ouïe et bientôt son nez – les arômes de poulets et de bière faisaient crier son ventre – la rouquine se retrouva face à une grande bâtisse grouillante de monde. À croire que les gens s’étaient tous diriger à la taverne. C’était fort compréhensif : à l’intérieur, il devait y avoir de quoi chauffer et de quoi se nourrir. D’ailleurs la boucane qui émanait de la cheminée le démontrait bien.

    Ses premiers pas se firent décisif, puis bientôt, plus lent : et si il y avait quelqu’un qu’elle connaissait à l’intérieur ? Et si cette personne la reconnaissait ? Elle devait avoir l’air d’une idiote plantée là. Si bien qu’une dame s’avança vers elle, une dame qui, par chance, ne lui disait absolument rien (sinon, elle aurait probablement pris ses jambes à son cou).

    Elle dégageait une aura bien étrange. Étrange et agréable, pour dire vrai. Elle semblait avoir un fort instinct maternel partagé à une figure d’autorité bien puissante. Sur le moment, Malon resta bouche-bée, fixant la dame dans les yeux. La rouquine n’avait pu rien enchaîner à la suite des salutations, bien trop surprise. La fatigue ne faisait pas que toucher ses membres endolori : elle semblait aussi affectée sa capacité à interagir avec les autres, il fallait croire.


    « Mhh oui … merci pour … les indications. » fit-elle en sortant finalement de sa torpeur.

    Malon lui adressa un grand sourire, à nouveau dégourdie. Elle s’apprêtait à faire quelques pas en direction de la taverne lorsque les paroles de la femme la figèrent sur place. Qu’est-ce qu’elle faisait ici. Elle fuguait, oui, mais elle n’était pas pour le lui dire. Après tout le chemin qu’elle avait fait.


    « Je … »

    Il fallait que son histoire se tienne. Rapidement, son esprit analysa tout ce qu’elle avait dit sur sa nouvelle identité. Elle se nommait Marine, avait un frère travaillant au Ranch … fille d’un pêcheur au lac Hylia. Oui oui : la pêche se faisait dure par un hiver froid comme celui-ci. Peu d’argent rentrait dans les coffres de la maisonnée. Pauvre Marine du donc partir amasser de l’argent pour aider à faire vivre son père. Ça sonnait comme un bon début.

    « Je cherche un travail, pour dire vrai. Je pêche avec mon père à l’abord du lac Hylia, mais avec l’hiver, nous devons trouver une autre source de revenu … pour vivre. Vous voyez ? » s’enquit la jeune femme en se retournant vers son interlocutrice. Elle détestait mentir, mais cette fois-ci, c’était pour son bien.

    « D’ailleurs, recommença-t-elle de sitôt, si vous avez une idée où je pourrais trouver un boulot, j’apprécierais grandement. Je sais faire à manger, nettoyer les vêtements, faire le ménage, m’occuper des animaux … mais pas me battre. »

    La liste était longue, mais la dame aux cheveux d’argent devait avoir compris. Et rien ne servait de continuer, car peut-être la dame ne saurait lui indiquer un chemin à suivre.

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Arise


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(vide)

Second jour en Hyrule, et malentendu

Il jouait décidément de malchance, en se rendant au bourg d'Hyrule, il avait voulu faire deux choses. La première était de reprendre des vivres et des boissons pour pouvoir reprendre son voyage, la seconde était de trouver une auberge. Ce qu'il n'avait su faire.
Il avait pensé à dormir à même le pavé mais le peu de noblesse qui lui restait l'en avait empêché et il était parti vers le village de Cocorico.

Et c'est avec une vive douleur aux jambes qui allait crescendo et elle n'avait jamais été aussi puissante. Puis depuis quelques heures pour quelques dizaines de kilomètres, elles avaient dû supporter un sac rempli qui avant ne l'était pas.
Le sang comme le pu continuait de couler de ces jambes et l'infection qu'il y avait lui faisait un peu plus mal chaque jour.

Et c'est un énorme sourire aux lèvres qu'il arriva finalement à un grand escalier taillé à même la montagne. Et là-bas, il finit par tomber sur une auberge qui convenait enfin où il pourrait se poser le temps de récupérer. Puis il n'avait plus la force de chercher de toute façon.
Il se coucha finalement, content de retrouver un lit et pour se lever au plus tôt au midi de la prochaine journée.

~~~~~

Et le lendemain, lorsqu'il se réveilla, il s'attendait à une certaine ambiance en sortant de l'auberge. Celle d'un village un minimum vivant. Et c'était cette ambiance qu'il y avait, jusqu'à ce qu'il mette un pied en dehors du plancher de l'auberge. Et lorsqu'il sortit, tous les cris devinrent des murmures et tous les yeux étaient braqués sur lui...


« -Vous avez vu ?... Il est revenu.
-Et il se balade tranquillement dans le village ?
-Il faut appeler des gardes !
J'avais entendu dire qu'il avait une allure un peu plus glorieuse... Là, il est couvert de poussière et pas mal amoché... »


Pourquoi, alors qu'il ne connaissait personne et n'avait commis aucun acte méprisables sur ces terres, avait-il un accueil aussi peu chaleureux. Certes, il ne s'était pas attendu à un grand Bienvenue souhaité par tous mais de là à l'accueillir comme ça.
Il resta perplexe quelques seconde face la réaction collective.

Rassemblant tout son courage, il alla voir une des personnes qui se tenait dans le tas. Presque tous s'écartaient plus il s'approchait. Il posa sa main sur l'épaule de la personne auprès de laquelle il voulait se renseigner mais il la rejeta violemment et le vieillard tenta d'assigner au jeune noble un coup de poing dans le ventre sans effets.



« -Ne m'approche pas, dégage Valheim ! »


*Valheim ?*, Ils le confondraient alors avec un autre ? Mais il n'était qu'un voyageur, un noble exilée de passage et voilà qu'on l'agressait de la sorte. Il avait pensé à un moment aux armes et à la magie mais il avait abandonné l'idée pour se défendre avec les mots quitte à devoir y laisser le peu de fierté qu'il lui restait.
« -Je n'ai rien à voir avec ce Valheim ! Je ne suis qu'un voyageur de passage ! »


Quelques insultes fusèrent suite à cela, aussi également beaucoup de « menteur », puis le petit et dodu homme à qui appartenait l'auberge dans laquelle il avait payé une chambre proposa qu'on aille prendre ses affaires.

Et Angeel se jeta sur l'homme qui se retrouva face contre terre avec le front ouvert duquel dégoulinait le liquide rougeâtre.

De la foule retentit quelques cris, comme quoi il avait tenté de l'assassiner. Puis de cette même foule sortirent deux gardes qui avaient visiblement peur. L'un d'eux était grand, bien plus que tous les autres, maigre, une peau pâle, un corps à peine capable de porter son armure et était tout tremblant. L'autre, aussi grand (moins que son ami) mais était plus enrobée à tel point qu'il avait une forme de carré et il semblait plus sûr, brandissant son arme vers le noble déchu.
Les deux se jetèrent sur lui, chacun avec une volonté plus ou moins grande lui correspondant.

Il venait d'infliger un coup d'épée -qui n'avait pas été mortel pour aucun des deux- mais les avez envoyés au sol. Le grand avec une lame de sang tout le long de la colonne vertébrale, le gros en avait une au torse lui.

À nouveau, des cris d'effroi fusèrent venant de dames dans la foule. Même foule qui se dispersa en restant assez proche de la place du village par curiosité de savoir ce qu'il se passerait alors que les deux gardes venaient de se relever.

Le vacarme causé devait se faire entendre dans tout le petit village.



[spoiler] [M'incruste simplement en copiant mon précédant RP. Vu que les deux se ressemble pas mal au niveau du contexte =p Et que personne répondait à l'autre u_____u][/spoiler]


La jeune femme lui parut hésitante, presque pressée d'arriver à la fin de ses explications. Mais la Sheikah ne chercha pas à en savoir plus : tout le monde avait ses secrets, ses démons à fuir, et elle n'était surement pas celle qui acculerait la rousse pour l’oppresser et tout savoir. Elle lui sourit chaleureusement -son visage doux et lumineux lui inspirant assez confiance pour ne pas aller plus loin- et lui répondit calmement.

" Je comprends, les temps sont relativement durs... J'ai même entendu dire que le domaine zora avait été gelé, ce qui ne doit pas rendre la tâche facile à votre père.
La taverne vous fournira alors surement plus qu'un repas chaud. Le village se désemplit, aussi je pense que le tavernier a du perdre quelques serveuses, cuisiniers et cherchera à les remplacer. Et vous n'aurez aucun mal à le convaincre de vous prendre si vous le souhaitez.
"

Elle s’apprêtait à laisser la jeune femme quand des bruits éclatèrent à ladite taverne. Les sourcils de la Sage se froncèrent, et elle se dirigea vers l'établissement. Elle ouvrit la porte vivement, et avant même de savoir ce qui se passait, elle prit la parole.

" Que se passe-t-il ici ? Etes-vous devenu fou ou bien le froid n'a-t-il pas assez refroidi vos ardeurs ? "

Elle observa alors la scène et remarqua que deux des gardes étaient blessés, en sang. Un troisième homme se distinguait du reste de la foule, autant pour son visage inconnu que pour sa lame tachée de rouge. La Sheikah le détailla, mais préféra ne pas porter de jugement avant d'avoir les détails de ce qui venait de se passer. Elle fit signe à un de ses jeunes sheikahs, qui la rejoignit et lui souffla à l'oreille le compte-rendu des évènements. Ses sourcils se froncèrent un peu plus, et l'air grave elle s'adressa à l'inconnu.

" Quel est votre nom, étranger ? "

Si ses gardes avaient fait fausse route -certains noms déchaînaient encore les peurs les plus primaires et faisaient perdre raison au villageois- elle saurait réagir. Mais s'il s'avérait que l'homme n'avait pas d'intention amicale...


[ No soucy ! :3 Par contre j'ai pas bien compris si tu étais toujours dans la taverne ou pas, du coup tu me corrigeras °° ]

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    Les mots, et surtout le sourire, de la dame à la chevelure d’argent lui firent l’effet d’un baume sur le cœur. Il y avait quelque chose dans sa voix et dans sa manière d’être. Elle était douce et rigide, comme une mère. D’ailleurs, les nouvelles qu’elle lui donna lui firent un bien de fou : la rouquine n’aurait point de misère à se trouver un boulot. Malon lui rendit son sourire fort chaleureux. Elle jeta ses perles bleutées au loin : la taverne devait être cette bâtisse juste en face d’elle. Tous les gens semblaient s’y rejoindre, afin de se protéger du froid. Elle ne devrait pas tarder non plus à y entrer : ses petits membres commençaient à geler ici à l’extérieur.

    « Merci beaucoup. » s’enquit Malon, en faisant les premiers pas vers l’établissement. Mais à peine ses premiers pas entamé que des cris divers se firent entendre. Certaines femmes et hommes quittaient la taverne au pas de course.

    Si la gente dame de tout à l’heure s’élança avec une rapidité surprenante vers les lieux, le temps de réaction fut plus lent pour la rouquine avant qu’elle ne la talonne … de loin.

    La foule dans la taverne était assez dense. Malon se fraya un chemin jusqu’au spectacle sans trop de mal. Un homme à la chevelure laiteuse faisait face à la foule, ainsi que la dame de tout a l’heure. Malgré la scène, elle restait d’un calme perturbant. Une bagarre semblait vouloir ébranlée les murs de l’endroit. Alors que tous semblaient médusés par l’homme au centre, Malon ne put s’empêcher de sortir de la foule pour aider le pauvre homme blessé, appelée par les gémissements et les mouvements désespérés de se décoller du sol. En se dirigeant vers l’homme dodu, Malon agrippa une serviette de table qu’elle plaqua sur la blessure ensanglantée du malheureux. Pas question qu’il se remette sur ses deux pieds immédiatement : il risquerait de retomber, toujours sonné par le coup reçu. Malon l’aida à s’asseoir, alors qu’une femme, plus éveillée que les autres, emmenait une chaise. Malon préférait restée dans l’ombre : ce n’était pas son combat, et si elle s’impliquait trop, elle finirait peut-être bien comme l’homme rondelet, voir pire.

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Arise


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(vide)

Ces deux hommes avaient une chance immense, car si cette femme ne s'était pas avancée, ils ne seraient certainement plus de ce monde. Et la lame noire qu'il brandissait au ciel, on l'avait stoppé juste à temps, disparu dans un nuage noir, âcre qui brûla les naseaux des spectateurs les plus proches et qui étonna tout le public qui ne devait pas souvent avoir l'occasion de voir une magie autre que celle des charlatans.
Et c'est en affichant un sourire qu'il entreprit de répondre à la femme de la manière la plus impertinente qu'il put, comme il avait toujours aimé le faire en tant que noble.



« -Je me prénomme Angeel, et, si vous me permettez de vous donner un conseil, c'est de ne jamais vous mêler des affaires qui ne vous regardent pas. Cela pourrait vous attirer nombre de problème, mais je ne suis pas ici pour me causer des soucis. -Il jeta un regard noir aux deux femmes qui aidaient les gardes, tout en essayant de se cacher de l'autre- Eh bien, il semble également que ces deux-là soient dans un jour de chance. Ha ha.» -Qu’ils recroisent donc son chemin...-


Il n'oubliait jamais. Ceux qui lui ont un jour causé misère ne sont plus là pour en parler. Et maintenant, il fallait qu'il se dégage de cette situation, donc quitte à avoir menti, autant continué pensa-t-il.


« -Je ne suis pas venu chercher les ennuis, sachez-le. Simplement qu'avant d'accuser, faites attention à ne pas vous tromper. Maintenant, j'aimerai récupérer mes objets et prendre congé si cela ne vous dérange pas. » -C'est un sourire malicieux emplit de sens qu'il jeta aux gardes qui fit parcourir leurs corps d'un grand frisson-


Angeel... Rien à voir avec Valheim. Et qui plus est, s'il s'était avéré qu'il s'agisse du véritable Valheim, il ne se serait surement pas caché derrière un faux nom. Elle glissa un mot au sheikah qui l'avait rejoint, lui sommant de prendre congé tout en s'assurant que personne n'entre pour profiter de la confusion pour faire des étincelles. Puis, elle aperçut alors la jeune rousse qui donnait déjà un coup de main aux gardes, entraînant avec elle une autre femme. La Sheikah fut rassurée des bonnes intentions de la jeune fille, qui allait jusqu'à transmettre sa vertu aux personnes présentes. Impa devrait veiller à ce qui ne lui arrive rien ce soir. Elle regarda ensuite l'étranger.

"Sachez Angeel, que toutes les affaires qui se déroulent à Cocorico me regardent. Aussi, excusez mes gardes, je me chargerais d'eux. Si vous ne cherchez pas les ennuis -et je suis ravie de l'apprendre- tout le monde vous laissera récupérer vos affaires et partir d'ici."

Elle posa son regard sur l’assistance afin d'être sur que le message soit clair. Elle jeta un regard noir aux gardes, autant pour appuyer ses mots envers ses hommes qu'envers Angeel. Elle voulait qu'il comprenne qu'elle était sincère, mais elle rajouta aussi.

"Mais attention. Même si mes gardes sont en tord sur cette histoire, que je vous revoie sortir votre lame, ou que j'ai des échos sur de nouveaux exploits sanglants, et nous nous reverrons. Je vous le promets."

Si le ton impertinent de l'homme ne l'avait pas touché, elle refusait que Cocorico, dernier refuge pour certains, ne devienne un lieu de carnage et de combat. Elle jeta un nouveau regard aux gardes indemnes, et ils s'éloignèrent, laissant place à Angeel. Elle-même se dirigea vers les blessés. Le temps du sermon viendrait plus tard. Elle s'adressa à Marine.

"Merci. Votre bonté est louable, mais faites attention à vous."

Elle s'éloigna ensuite, allant ouvrir la porte de la taverne pour bien signaler à Angeel qu'il était libre de partir. C'était même... souhaitable. Elle le fixa avant qu'il n'aille récupérer ses affaires, inquiète. Depuis quand l'hiver entraînait ce genre de débordement...?

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    L’homme s’expliqua, nonchalamment. Il croyait avoir le contrôle sur la situation et à ce que Malon savait, il l’avait, tout comme la femme qui l’avait accueillie tout à l’heure. Mais bien vite, il chercha à se dégager de la situation, alors que la rouquine assoyait le vieillard sur la chaise. Le mieux était encore de le coucher, de le laisser se reposer dans une pièce moins bondée. L’étage devait au moins avoir un lit encore libre pour coucher le blessé pour le reste de la journée. L’homme marmonnait des insultes équivoques, que la rouquine chut d’un murmure réconfortant. Il n’était point temps de se mettre encore plus dans le pétrin.

    Malon avait fait dos à la scène depuis un moment, toujours accroupi prêt de l’homme. La femme qui était venue à son aide s’occupait maintenant de la blessure du pauvre homme : elle semblait en avoir l’habitude. C’est en sentant la présence de la dame aux cheveux d’argent que la jeune femme s’était à moitié retournée, relevant ses yeux d’azurs vers la figure maternelle du village. Malon hocha la tête : elle tenterait d’être prudente, mais ne pouvait rien lui promettre. Elle regarda la femme ouvrir la porte, avant de se relever à son tour. Elle allait proposer à sa nouvelle collègue d’emmener le blessé dans une chambre, mais cette dernière la devança. Ensemble, et grâce à un groupe d’homme un peu costaud, elle monta à l’étage, dans la chambre d’un des hommes qui voulait bien prêter sa chambre.


[ C’est fini ici pour Malon. Merci à vous deux :3 ]

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De toutes manières, n’étant que de passage dans ce pays, il n’avait aucune envies de s’attirer des ennuis qui ne lui serait pas favorables. Il pensait donc plutôt bien s’en tirer. Car malgré le fait qu’il ait blessé et peut-être tué ces deux gardes et ouvert le front d’un autre, il pouvait tout de même aller chercher ses affaires dans sa chambre et s’en aller.
Il quitta tout ce beau monde quand il passa l’escalier qui menait à l’étage, là où était la chambre qu’il louait, pour aller récupérer toutes ces affaires. Précipitamment, il rangea tout dans un drap qu’il improvisait sac et qu’il jeta par-dessus son épaule, tenant l’extrémité avec sa main gauche.

Quand il redescendit, il ne lui semblait pas qu’une seule personne ait quitté l’endroit. Tous étaient silencieux, n’attendant sûrement seulement qu’il s’en aille. Tout cela le faisait esquisser un sourire, il trouvait amusant ce silence et tous ces yeux -pour la plupart empli de colère ou de peur- qui le fixaient.
Il prit la poignée de porte dans sa main, la tourna et poussa la porte de bois mais juste avant de sortir, rattrapée par son propre caractère, il ne put s’empêcher d’ouvrir sa bouche pour ne faire certainement qu’empirer la situation...


« -J’ai simplement oublié de le dire, mais ces deux messire sont certainement empoisonnés tout comme mes lames le sont aussi. Je ne peux dire s’ils survivront ou pas, ha ha ha ha. Malgré tout cela, je vous souhaite une bien agréable journée. »

Le sourire qu’il affichait avait fait froid dans le dos à n’importe qui de l’assemblée, tant il était facile de comprendre qu’il était joyeux que les deux gardes soient empoisonnés, et vraiment, il n’avait aucune idée s’ils s’en sortiraient ou pas.
Se retournant, il fit des premiers pas en dehors de l’auberge, se demandant si quelqu’un viendrait le rattraper.


[spoiler][Je finis le RP là, sauf si tu veux que l’on continue. C'est comme tu veux Et encore désolé pour le retard >.<][/spoiler]