Un oiseau sifflait, annonçant le printemps

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Eckard Falskord


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Le périple demeurait long et éreintant. Une bonne dizaine de jours. C'était là l'approximation que le nordique avait faite pour rejoindre ce haut tertre, depuis le lieu où il fit cette rencontre qu'on ne pouvait décidément guère considérer d'anodine. Le petit être en question répondait au nom d'Eien et semblait être ce que les livres pouvaient appeler "fée". C'était tout du moins l'avis d'Eckard, ce dernier n'ayant pas eu l'idée de poser directement la question à la personne concernée.
Durant leur voyage, les sujets de discussion furent maints et variés. Mais c'est en grande partie d'Hyrule et de ses nombreux endroits et climats différents que l'on parla. Le barbu évoqua également à de nombreuses reprises les terres de Fröstvalland, la froideur des Plaines Glacées, l'hostilité de la Forêt de Vakskog, la sérénité du Lac Vann, l'immensité des Pics Bleus... Il parla aussi des lieux de son continent natal qu'il ne connaissait point mais raconta quelques histoires connues à leur sujet comme l'existence d'une prétendue sculpture de glace trônant de l'autre côté des montagnes, sur les Neiges Anonymes, là où aucun humain n'avait mis les pieds. Il y avait aussi cette rumeur qui disait que les femmes de la ville portuaire de Verregivre étaient les plus belles qu'aient connu le Nord ; et aussi la grande, la très grande citadelle de cristal sur l'eau, Lorem Arcis et son seigneur, Ser Aeteriel dont il était dit que le temps n'avait aucune emprise sur lui... Puis vint bien sûr le moment où il évoqua Bourg-Froid, son propre village. L'homme en parla tout en omettant volontairement la tragédie ayant eu lieu ici-bas. La catastrophe qui était d'ailleurs de son fait ne méritait pas que l'on s'attarde dessus, et bien que les différents peuples d'Hyrule semblent entièrement accommodés à l'existence de la magie, il préféra garder sa langue quant au gel du village. Eckard parlait donc de Bourg-Froid comme du lieu d'où il venait et racontait la vie qu'il y menait avec sa femme Elsa et sa fille Olivia.
C'était toutefois le genre de sujet qu'il préférait éviter.

Au fur et à mesure que le voyageur se rapprochait de cette partie de la plaine emplie de basses collines, les animaux se faisaient plus fréquents. Il avait pu se faire une petite réserve de poulets et lapins avant de repartir d'un meilleur pied dans ses rudes pérégrinations, et à présent il ne manquait de rien. Il espérait parfois croiser un sanglier ou même un cerf mais la situation dans laquelle il se trouvait ne lui autorisait guère ces des goûts de luxe. La chasse était, malgré tout, fructueuse. Grand bien m'en fasse.
Les nuits, il les passait dans la mesure du possible à l'abri du vent, près d'un feu de camp allumé au préalable. Eckard dormait peu afin de maintenir ses gardes le plus longtemps possible. Qui sait ce qui pouvait lui tomber dessus ? Des brigands ou n'importe quoi d'autre pouvaient très bien rôder dans les environs. Par chance, son plus gros soucis représentait les papillons de nuit attirés par les flammes. Sales bestioles. L'hiver n'était pas une saison propice au banditisme. Toutefois, au fil du temps passé sur la route, les jours semblaient se réchauffer pour le nordique.
Déjà, la neige semblait fondre par endroits, laissant se découvrir les brins d'herbe de la plaine et les racines des arbres.

Eckard y était donc parvenu. Le tertre par-dessus les collines. Enfin. Une grande bâtisse dominait le sommet de cette haute butte. L'homme continuait de s'avancer. Ses jambes lui faisaient souffrir le martyr ; toutes ces pentes et ces montées à rallonge étaient très vite devenues insupportables pour une si longue marche. Mais enfin, l'objectif était atteint.
En haut, des barricades de bois indiquaient par elles-mêmes le chemin menant à cette fameuse ferme qu'on nommait le Ranch Lon Lon. C'était comme s'il venait de pénétrer dans un tout autre monde. Le chasseur, après s'être prudemment avancé, découvrit plus en détail l'enceinte fermière. Deux bâtiments trônaient devant lui, de poutres, de chaume et de pierres. Et aussi loin que sa vue parvint à se diriger, il distingua un immense enclos remplis d'équidés de toutes espèces. À ses pieds, des poules picoraient les graines qu'on leur avait déposées au préalable. La neige avait été déblayée sur les côtés, contre les murs, pour laisser les animaux vaquer à leur guise au sein de leur demeure. Le soleil brillait ici et une forte odeur de foin embaumait les nasaux du barbu. Il régnait en ce lieu une ambiance très particulière qui rappelait Bourg-Froid à Eckard, une agréable et reposante sensation s'empara de lui dès lors.

Les pas du voyageur continuèrent de l'orienter droit vers l'enclos. Des dizaines de chevaux se trouvaient là, mangeant et buvant dans leurs auges pour certains, galopant en faisant le tour de la barricade pour d'autres. Tous semblaient heureux et sereins. On pouvait voir au loin l'étendue de la plaine hylienne dans un splendide dégradé de vert et de blanc. Eckard déposa son sac à terre et contempla l'horizon, prenant une bouffée d'air. Un arbre se tenait sur sa gauche où, guilleret, un oiseau sifflait, annonçant le printemps.


Eien Paper


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Quand chante les oiseaux, vient le printemps... hein? Pas seulement, se dit Eien en battant des ailes. Il y avait milles autres choses, un foisonnement intense, un scarabée sous l'herbe, un doux vent, l'éclat d'une fleur, les sauts d'un lapin. Mais seuls les oiseaux pouvaient chanter. La fée s'éleva encore plus haut dans les airs et inspira un bon coup. Que l'air était bon!
Elle virevolta en l'air pour ne pas perdre Eckard de vue. Il semblait occuper à faire un petit tour du ranch. Elle pouvait bien le laisser un peu non? Après tout, elle avait toujours fait attention et l'avait emmené jusqu'ici. Maintenant, il était temps de prendre une petite pause. Il ne ferait pas de bêtises, hein?

Les derniers jours n'avaient pas étés de tout repos, il marchait vite le gaillard. Mais les discutions, elles, avaient bien plus à la petite fée qui en avait ainsi pas mal appris en plus sur ce mystérieux pays d'où venait Eckard. Enfin, plus si mystérieux maintenant, puisqu'elle en avait beaucoup appris par l'intermédiaire de l'homme. Beaucoup d'informations qu'elles s'étaient empressée de noter sur son carnet de voyage et qui, sans aucun doute, lui serraient précieux.

Et surtout, la fée comprenait maintenant mieux pourquoi il avait l'air aussi perdu quand elle l'avait rencontré. Son histoire donnait envie de le plaindre. Mais Eien, qui avait pour principe de penser que tout arrivait pour une raison précise, se garda de le faire. De plus, elle pensait que la pitié risquait d'entacher la fierté de l'étranger. Elle espérait seulement qu'il retrouverait la route vers son pays.

Soudain, Eien sentit un frisson parcourir son échine. Quelques chose n'allait pas... vraiment bien. Le petit être descendit à toute allure vers l'homme. Les chevaux s'agitaient, frémirent. Le vent s'était levé. Une tempête de printemps, peut-être? On disait que les temps changeaient vite en cette saison.
La petite fée se posa sur l'épaule de Falskord, soucieuse.


[arf, désolée, manque d'inspiration ><]


Eckard Falskord


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Eien semblait s'agiter alors que le vent se levait de nouveau, sabrant le petit air frais qui faisait un peu plus tôt onduler doucement les cheveux du nordique. La fée paraissait anxieuse, comme si elle ressentait que, dans la nature, quelque chose n'allait plus. Apparemment troublée, elle se posa délicatement sur l'épaule d'Eckard qui lui jeta un bref regard. Un léger sourire soutint ses yeux compatissant, comme pour la rassurer que tout irait bien, maintenant qu'ils avaient quitté l'hostilité de la plaine. Du moins l'espérait-il vivement. Le barbu avait pour sa part eu sa dose d'aventures pour l'année à venir.
De vives et froides rafales, saccadées, venaient de l'est. La rivière. Et là d'où je viens, se dit l'homme dans sa moustache. Les palefrois cessèrent de gambader autour de la clôture et se mirent à hennir. Sûrement fallait-il faire quelque chose. Eckard fit alors volte-face, se dirigeant tout droit vers les bâtiments du ranch. Il frappa à plusieurs reprises à une large porte de bois dotée de deux battants, tout en appelant à l'aide.
« Ohé, du fermier ! Il y a quelqu'un ? Ohé ! »
Voyant que ses efforts semblaient vains, il se résigna. Toutefois la porte s'était entrouverte sous l'effet du martèlement de son poing. En poussant les lourds battants un peu plus vers l'intérieur, il découvrit que la salle qu'elles dissimulaient s'apparentait trait pour trait à une écurie. Eckard tourna le dos à la porte pour courir de nouveau vers les équidés. Le vent soufflait fort et sec à présent et la tâche serait ardue, mais l'homme n'allait pas se laisser abattre. Arrivé auprès des chevaux, aucun ne semblait vouloir se laisser approcher. Que ne pouvait-il les rassurer, lui, un simple inconnu déclencheur des affres et frissons d'une possible tempête.

Eckard retira son épaisse cape de voyage et l'accrocha à une branche de l'arbre qui n'était guère loin et lâcha également sa ceinture qui soutenait le fourreau de son épée ainsi que toutes sortes d'affaires. À présent plus léger et libre de ses mouvements, il entra dans l'enclos et s'approcha doucement de l'un des chevaux, celui-ci était brun avec une crinière de jais.
« Rahoi, rahoi, disait-il tranquillement dans la langue des Anciens de Fröstvalland afin de calmer le cheval. Lekm, insista-t-il plus fort, en voyant le canasson s'agiter de plus belle alors qu'il s'approchait. Ho là ! Rahoi, lekm ! » Le palefroi venait de se cabrer pour se défendre de l'étranger qui était bien trop près de lui à son goût. L'homme fit alors deux pas en arrière pour éviter un coup de sabots qui aurait bien pu lui être fatal. Sur quoi il effectua quelques pas de côté tandis que le quadrupède se remettait sur ses pattes. « Calme, cheval. Rahoi, répéta Eckard encore une fois tout en approchant avec précaution sa main de la crinière. Bon gars. Ce n'est pas moi qui t'ai effrayé, tout de même ? »
Le cheval se laissa alors caresser la nuque, sans pour autant omettre de faire preuve de méfiance. Au début, il continuait de reculer. Puis au bout de quelques instants, le dresseur put enfin passer sa main à travers sa crinière et sur son dos. L'étranger essaya tant bien que mal de faire en sorte que le cheval le suive jusqu'à l'écurie, par le biais de signes et de quelques autres mots de la langue morte qu'il avait prononcé plus tôt.

Le vent soufflait toujours de plus belle, et il fallut bien deux heures au nordique pour parvenir à ramener la vingtaine de chevaux jusqu'aux écuries du ranch. La tâche fut ardue, la plupart des équidés ne semblaient guère prompts à se laisser faire aussi facilement que d'autres. Néanmoins, le seul à se cabrer se trouva être le tout premier, manifestement plus violent que les autres, mais qui s'était tout de même laisser dompter après quelques mots qui semblaient plutôt efficaces sur les chevaux.
Tout ce raffut finit par faire rappliquer un personnage singulier. Ce dernier sortait d'une porte annexe assez proche de celles des écuries, semblant faire partie d'un autre morceau du bâtiment boisé. L'homme était plutôt potelé, de petite taille et était vêtu d'une chemise dont les manches étaient retroussées jusqu'aux coudes. Il avait une moustache brune et un crâne dégarni, un nez occupant la moitié de son visage et des yeux humectés des larmes de la fatigue. Sa mine n'était pour ainsi dire, pas des meilleures. L'homme effectua un long bâillement et aperçut un étranger avec un dernier cheval auprès de lui qui le suivait. Le propriétaire ouvrit la bouche en levant une main comme pour le saluer mais fut interrompu en portant son regard vers l'enclos vide.
« Où sont mes chevaux ? Qui êtes-vous ? Qu'avez-vous fait de mes tout-beaux ? » Son ton se fit à la fois larmoyant et en proie à la colère. Aussi se saisit-il d'une fourche qui traînait contre le mur près de lui, s'apprêtant à faire de grandes menaces. « Veuillez m'excuser ! Un long voyage est derrière moi. Je me suis rendu dans votre ferme dans l'espoir d'y trouver refuge pour une nuit ou deux. Le vent s'est levé lors que j'arrivais et les chevaux se sont agités ! J'ai frappé à votre porte mais personne ne répondait. Découvrant les écuries, je pris donc la décision d'y emmener ces braves bêtes, voici d'ailleurs la dernière...
- Aah ! Viens là ma Pollya, dit l'homme barbu en lui tendant les bras. Là, je suis avec toi, ma belle, continua-t-il tout en lui flattant l'encolure. L'homme la raccompagna ensuite lui-même jusqu'à l'écurie où, à sa grande surprise, se trouvaient tous les autres palefrois. Le propriétaire écarquilla les yeux, dénombrant et nommant chacune de ses bêtes chéries. En voyant que le compte y était, il n'en revenait pas.
« Je... vous remercie de votre aide, étranger. Pardonnez-moi, j'étais en plein... travail ! » L'excuse amusa Eckard qui avait bien deviné au visage du propriétaire qu'il faisait assurément une bonne sieste avant de sortir de chez lui, ce dernier ayant la marque de son oreiller sur la joue droite. « C'est souvent que des personnes qui ne sont pas du pays viennent ici, vous savez. Un vrai moulin, ce ranch... Hyrule vit des temps de folies, croyez-moi ! Je n'aurais pas pris ma fourche s'il n'y avait guère eu d'antécédents ici vis à vis des animaux. Il y a déjà eu des vols. Que je les attrape, ces saligauds, et ils verront ! Le maître des lieux bailla à nouveau en essuyant d'une revers de main une légère gouttelette perlant d'un de ses yeux. M'enfin. Mon nom est Talon, propriétaire du Ranch Lon Lon, dans lequel vous vous trouvez ! Vous me semblez un homme honnête pour un étranger, monsieur... ?
- Eckard Falskord, votre serviteur. Votre ferme est vraiment un endroit fantastique, m'est avis. On s'y sent, ma foi, fort bien.
- Bien mieux que dans cette satanée plaine hein ? Vous vous trouvez dans le meilleur coin du pays ! Eh bien Eckard, je vous en dois une. Je ne saurais dire ce qui se serait produit si personne n'avait rentré mes amis jusqu'à leur abri. Grand merci à vous. Je vous hébergerai volontiers quelques temps si vous mettez la main à la patte ici. Je vous donnerais plus de détails demain si vous le voulez bien.

Le nordique remercia Talon mille fois et fit un sourire à Eien. C'était avant tout grâce à elle qu'il était parvenu jusqu'ici, et il ne voulait surtout pas oublier de la remercier à son tour. Mais que pouvait-il bien offrir à une fée ?


Lyanä


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Une hylienne marche d'un pas lent dans les plaines, sans véritablement se soucier du temps qui passe... Le vent fait virevolter sa cape poussiéreuse, tandis que sa capuche cache intégralement son visage...
Une semaine auparavant

Dans une auberge d'une petite bourgade, le cochon doré, habituellement fréquenté et réputé pour sa préparation exceptionnelle du cochon était bien morose cette soirée. Les musiciens et les troubadours passaient inaperçue alors que la tension entre les clients de l'auberge commençait à monter, vraisemblablement, un villageois et un mercenaire semble être les porte-paroles de deux groupes distinct à polémiquer...

«Vous avez été bien content de manger vos entrecôtes au miel ! Et pourtant vous ne voullez
toujours pas nous aider ! Pourquoi continuez-vous à habiter notre bourgade ?!  »


«Et vous croyez que je le mange avec quoi votre cochon ?! Si vous ne voulez pas payer, on ne peut pas vraiment vous aider... »

«C'est pas qu'on ne veut pas payer, mais vous demandez une somme bien trop importante ! Négocions, au moins.. »

«Négocier ?! Dans ce cas, je pourrais tout autant négocier avec les bandits que vous voulez que j'égorge»

Les mercenaires se mettent à rire aux éclats face à la blague douteuse de leur porte-parole. Du bar, une hylienne enlève sa capuche, dévoilant une chevelure rose qui attire quelques regards, elle se lève et marche dans un bruit de cliquetis que son fourreau exerce en tapant contre sa cuisse. Une fois arrivé à la hauteur du mercenaire et du villageois, elle posa sa main sur l'épaule du villageois et le fixa dans les yeux.
Les mercenaires cessèrent de rire, pour observer la femme qui venait d'arriver, créant un silence de marbre dans l'auberge qui était encore animé de dispute et de moqueries il y a quelques secondes.
L'hylienne prit la parole :

«Villageois, expliquez moi qui vous cause du mal, si ces mercenaires ne sont pas prêt à vous protégez je le ferais de ma lame.»

Le villageois fixa Lyana quelques secondes dans les yeux, cette dernière avait les sourcils froncés et le regard sérieux, il ne pût refuser l'offre qui venait de lui être fait. Et c'est ainsi que Lyana commença son périple dans les plaines d'Hyrules.




Lyana marche d'un pas lent sur une route des plaines, sans véritablement se soucier du temps qui passe... Le vent fait virevolter sa cape poussiéreuse, tandis que sa capuche cache intégralement son visage...
Cette dernière décida de marcher à la recherche des deux brigands décrit par le villageois, elle marcha jusqu'en direction du carrefour le plus proche de la bourgade, seule, et emmitouflée dans sa cape, elle observa les trois directions qui s'offrent à elle, puis un peu les alentours quand tout à coup, un homme sortit des fourrés une lame à la main, ce dernier correspondait parfaitement à la description de l'un des brigands recherché par le villageois.
Ce dernier marcha d'un pas confiant vers la femme enroulé dans sa cape, puis leva sa lame en sa direction face à sa tête.

«La bourse ou la vie ?»

Lyana recula d'un pas vif en détachant sa cape qui tomba au sol, puis dégaina sa lame juste à temps pour parer le premier assaut du brigand. Ce dernier frappait comme un forcené en direction de Lyana qui était forcé d'adopter une position défensive, et endurer les assaut de la lame de son adversaire avec la sienne. Puis, lorsque ce dernier leva ses bras pour donner un dernier coup qui risquerait de briser la garde de Lyana qui était en sueur et à bout de force; cette dernière se dégagea sur le côté en manipulant les fils de fer à son pommeau pour faire sortir la deuxième lame de celui-ci et transformer son épée en glaive.
Durant son mouvement, elle envoya un revers en direction du ventre du bandit, ce dernier, bien trop concentré à frapper avec sa lame ne pût sentir qu'à peine l'incision qu'à faite son adversaire pour voir sa son pull son déchirer en deux et se colorer de sang.
Il posa sa main gauche sur la plaie puis retourna à l'assaut tout en tenant sa blessure fermement d'une main, arrivé à hauteur de Lyana il se prit une poignée de sable dans les yeux avant de se faire balayer à terre.
Lyana attrapa la tête du bandit et la cogna sur le sol, une fois ce dernier sonné, elle le ligota au poteau des panneaux d'indication de route du carrefour.

«Maintenant, tu vas me dire où est ton collègue... N'est-ce pas ?»

L'homme regardait Lyana, ce dernier avait l'arcade gauche qui pendait au dessus de sa paupière, du sang continuait de sortir abondement de la plaie, tout comme l'incision qui ouvrait son ventre en deux, par laquelle les tripes de l'homme pourrait s'échapper si ce dernier se relèverait trop brutalement.

«Tu crois vraiment que je vais parler, gagne du temps et tue moi, catin.»

Il en fût autrement, Lyana décida d'agrandir l'incision faites sur le ventre du brigand, pour enfouir sa main dans ce dernier, elle se saisit d'un organe au hasard, sans doute une viscère, et commença à le presser, augmentant sa poigne progressivement, lui sommant qu'elle abrégerait ses souffrances s'il ne lui donnerait ne serait-ce qu'un indice.

«... Ranch lon lon.»

Lorsqu'elle eût cette information, elle laissa l'homme agonisé pour reprendre son chemin en direction du ranch, tandis que les cris de douleurs et d'insulte résonnait sur sa marche jusqu'à ce que le vaurien poussa son dernier soupir.
Au bout d'un jour de marche, Lyana arriva au ranch et se mit à la recherche du propriétaire de ce dernier.
La femme aux cheveux roses baissa sa capuche et inspira profondément par le nez, les températures se réchauffaient ces derniers temps, mais là ce fût clair pour elle, le printemps avait débuté.


Eien Paper


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(vide)

Pour Eien, le vent était un animal incontrôlable. Quand il était doux, elle aimait aller chevaucher le vent, pour seule direction là où la porterai le vent. Soufflée, elle aimait se laisser porter par la houle. Mais quand il devenait plus incertain, plus furieux, plus sauvage, elle préférait s'en méfier. Après tout elle était très légère et facilement emportée : la moindre bourrasque et elle n'avait plus contrôle de son corps -la fée détestait se retrouver désemparée. Ce pourquoi elle préférait se mettre à l'abri quand le vent montrer ses crocs.

Cependant, elle comprenait aussi quand il fallait se mettre à l'oeuvre. Et Eckard, lui, voulait mettre les chevaux à l'abri ; alors, elle allait l'aider. Et tant pis pour le vent -il ne fallait pas en avoir peur, non? Elle survivrait bien à quelques coups d'ailes à contrevents. Elle était plus forte qu'une petite bourrasque non? Oui... enfin, peut-être. Se faisant violence, la fée alla aider son compagnon de voyage. Bien sur, elle ne pouvait pas faire grand chose : mais rassurer les chevaux en allant se poser derrière leurs oreilles et leurs murmurer dans cette langue de la nature qu'elle connaissait que "tout va bien...", devait déjà secourir l'homme dans sa tâche.

Finalement, tous les chevaux ou presque furent à l'abris et c'est ce moment précis que choisi le propriétaire du ranch pour enfin montrer le bout de son nez. Sur le coup, il apparut quelques peut brutal à la fée, qui alla se cacher avant qu'il ne l'aperçoive. Ne sait-on jamais : parfois, mieux valait être prudente, même si la petite voix dans la tête d'Eien ne marchait qu'un coup sur deux.

Le propriétaire -Talon- proposa finalement à son compagnon de route de rester, comme Eien avait prévu. Super! Voilà l'affaire bouclée, elle n'aurait plus maintenant à s'occuper trop de se gros bonhomme. Elle avait remplie ... cette sorte de mission ! La fée était contente que tout s'était bien passée. Elle s'envola pour rejoindre Eckard et ses ailes étincelèrent. N'était-elle pas une sorte de lumière guidant les égarés à travers la nuit? Tiens, en parlant d'égarés... n'y avait-il pas là une autre personne se dirigeant dans leur direction?


"Ohé, m'sieurdis Eien à Eckard, voilà l'affaire, n'est-il pas? T'as un endroit où rester un peu maintenant. Et moi, je dois te remercier aussi... j'ai beaucoup appris sur des choses que je savais pas. C'est précieux, tu sais. Je pense que je vais écrire tout ce que tu m'as dit sur ton pays ; si j'ai rien oublié! "

Elle alla se reposer sur son épaule, toujours contente d'avoir un appuie confortable, et continua :
"Tu vois la fille qui s'approche par là? Tu pense qu'elle aussi veut du boulot? "


Eckard Falskord


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« Un boulot ? » Eckard s'étonna d'apercevoir au loin une personne dotée d'une couleur de cheveux absolument improbable, si bien qu'il n'avait quasiment pas compris les dernières paroles de la petite fée, tant cela lui paraissait anormal. La personne qui était apparue à l'autre bout du ranch s'approchait lentement mais sûrement, et le chasseur soupçonna qu'il s'agisse d'une nouvelle créature mi-humaine, mi-il-ne-savait-quoi-qui-puisse-avoir-des-cheveux-d'une-telle-couleur. L'homme ayant toutefois effectué son deuil de l'univers simpliste tel qu'il le connaissait autrefois, décida de n'y prêter guère attention. Ce qui fut soutenu par l'interpellation fort insistante du propriétaire moustachu de la ferme.
« Sieur Eckard, l'appela-t-il tout en le poussant vers une porte non loin de celle des écuries. Venez donc vous reposer près du foyer, si vous l'voulez bien. Nous discuterons de toutes ces affaires à l'aube, en espérant que vous soyez matinal. Sinon, tant pis pour vous ! Je vais accueillir ce visiteur. Encore merci à vous pour les chevaux. Seconde porte à gauche après les escaliers. Bonsoir ! »


Le barbu se laissa embarquer dans un des bâtiments de la ferme plus une odeur de peinture, ou d'alcool, s'insinuait dans ses nasaux.
En haut, la première porte, entrouverte, semblait abriter une chambre où régnait le chaos. Des affaires en grand nombre et de la nourriture pour animaux ornaient les lieux de façon très désordonnée. Eckard ne s'y attarda guère et continua dans un étroit couloir jusqu'à la seconde porte dont il se saisit de la poignée.


La pièce était minuscule et ne contenait qu'une maigre couche proprement agencée à même le sol ainsi qu'une petite table de bois et un tabouret dans un coin. Une légère fenêtre donnait sur l'enclos des palefrois à présent vide. L'homme y jeta un oeil furtif avant de s'asseoir sur le tabouret afin de retirer ses bottes, pour le plus grand bien de ses pieds endoloris par la marche.



[HRP]Désolé pour le temps de réponse, je m'arrête ici pour éviter de vous bloquer si vous souhaitez continuer le RP. Merci ![/HRP]