Tout ce qui est or ne brille pas

[Temple du temps] Le Sceau Céleste

[ Hors timeline ]

Fallavier de Monmouth


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(vide)

"Prends garde aux Éléments, Chevalier au Loup."

Évidemment, intervenir comme cela, en prétendant savoir se défendre, était légèrement peu réfléchi, surtout que cela attirerait l'attention de potentiels ennemis. Et ceux-ci se trouvaient en face du chevalier, l'un d'eux brandissant une bannière où était représenté un lion rampant. Il n'eut point reconnu ces couleurs sombres de prime abord, mais le chevalier ne tarda pas à les identifier. Les couleurs du Seigneur du Désert. Du Seigneur du Malin, comme l'appelait souvent des citoyens trop apeurés.

Ce fut la première que Fallavier de Monmouth faisait face à des Dragmire, et ce fut la première fois qu'il représentait réellement le Phénix. En effet, il ne fallait pas l'oublier, le Phénix et le Lion étaient ennemis jurés.

Alors que le chevalier s'apprêtait à passer à l'attaque, aussi peu furtivement soit-il, une flamme passa juste au dessus de sa tête, avant d'être dévié de sa trajectoire par un bouclier invisible. Il ne savait pas pour l'instant qui était son sauveur, mais il était sûr que sans son aide, il n'aurait pu continuer le combat. Une "fière chandelle", c'était ce qui lui devait. Le Chevalier au Loup leva la tête vers le haut, à la recherche du jeteur de sorts. Ou plutôt DES jeteuses de sorts... Deux horribles vieilles femmes volaient côte-à-côte, sur un balai. Fallavier cracha par terre. Il aurait adoré en faire ses adversaires, mais il n'en était capable. Il n'était pas capable de toucher les deux femmes, sans son arc.

De plus, il n'était rien d'autre qu'un homme ordinaire. Un banal chevalier qui n'avait aucun pouvoir magique. Est-ce qu'un homme ordinaire pouvait rivaliser avec des adversaires pareils ? Il n'en était pas sûr. Il était loin d'en être sûr, à vrai dire.

Puis, une énorme lumière éclata dans le Temple. Une lumière éclatante qui brouilla bien des vues. Puis une voix d'homme, qui leur ordonnait d'attaquer.

Ni une ni deux, le Chevalier au Loup s'élança en direction des Dragmires, tout en prenant soin d'éviter les épines de glaces qui s'écrasaient par terre. Bouclier brandi en avant, il courrait aussi vite qu'il le pouvait.


"Au mieux, je percutes quelqu'un...", songea-t-il.

Il ferma ses deux yeux, la lumière se faisant de plus en plus intense.

"Au pire, ma tête roulera sur le sol..."

À cette pensée, il ricana.


Yume Dragmire


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[HRP: Je suis vraiment très très très désolé pour mon retard!]

La soudaine lumière fit tressaillir la vampire qui ne put retenir un léger cri. Elle ferma vivement les yeux, ne supportant pas cette vive luminosité, puis jura. Dans l'incapacité de voir quoique ce soit pour le moment, Yume ne pouvait qu'attendre. Or, la patience n'était pas vraiment son point fort...

L'ex-sheikah inspira pronfondément avant de tenter d'ouvrir ses yeux, qui d'ailleurs la faisait légèrement souffrir à présent. Mais cela n'était pas étonnant, elle était avant tout une créature nocturne. Elle parvint ainsi à recouvrer la vue, mais sa vision était devenue sombre. Très sombre.


*Sûrement un effet secondaire dû à cette lumière...* fut ce qui traversa l'esprit de la vampire.

Ne cherchant pas plus longtemps la cause de ceci, elle reporta son attention sur l'Avatar de Din. Cette dernière ne semblait pas avoir trop souffert de cette éclat, et exécutait déjà quelques mouvements qui ressemblait à ceux d'une danse. A cet instant précis, seul l'admiration brillait dans les yeux meutris de Yume. Puis un léger crépitement parvint à ses oreilles, et se fut le soudain enflammement de l'entrée qui attira l'attention de la vampire. Ainsi, même sa Grande Soeur était passé à l'action. Il était peut-être temps pour elle de l'imiter...

Elle balaya des yeux le champs de bataille et aperçut un homme (Fallavier), enfin, elle ne vit que la silhouette de ce dernier, et comprit que sa vision actuelle lui poserait quelques problèmes. Néanmoins, voyant que cette homme avançait dans leur direction, elle quitta la côté de sa soeur pour aller à sa rencontre au pas de course. Plus elle s'approchait de l'individu, plus sa vue s'assombrissait. Et finalement, quand elle parvint a portée de ce dernier, elle n'y voyait presque plus rien.


*Oni, je compte sur toi pour me diriger!*

Le petit chat noir, ou plutôt la faux, s'empressa de répondre mentalement à sa maîtresse par un "oui". Rassurée, Yume se mit en postion d'attaque et fendit l'air de sa lame. Elle doutait d'avoir toucher son adversaire et se prépara donc à recevoir une contre-attaque. C'est pourquoi elle lâcha Oni -qui se retransforma en petit chat et fila vers la Prêtresse, pensant qu'observer à distance serait un meilleur moyen d'orienter la vampire.- et se saisit d'une de ses dagues, jugeant que ce type d'arme serait plus adapté au combat à venir.


Eckard Falskord


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Le flash du guerrier nonchalant à l'épée démeusurée n'eut que peu d'effet sur le blondinet. Ce dernier s'étant largement habitué à la lumière du soleil durant de nombreuses années à crouler sous sa chaleur intense, y faisant face comme à un adversaire de notoriété certaine. L'éclair aveuglant ne fit donc que plisser légèrement les yeux du garçon du désert. Aussi eut-il rapidement fait de profiter de la cécité momentanée de chacun pour armer sa chaîne et l'expédier droit vers un des pilliers plus au fond dans le temple. La lueur qui scintillait autour d'Orichalcum eut pour effet que ceux qui n'eurent pas fermé les yeux virent un long trait bleuté se dessiner dans l'immaculée pièce. Et en un bref instant, le jeune homme fut transporté aux côtés de la dame aux cheveux enflammés. Définitivement, il l'avait prise pour cible. Elle semblait être l'un des seuls membres Dragmire à ne pas tenter de risquer sa vie dans l'immédiat. D'autant que restant en retrait, il s'agissait bien là de la personne que l'équipe de ce Ganondorf cherchait à protéger par-dessus tout. La chaîne se rétracta puis disparut en un éclair. Et le flash commençait à se dissiper.
Situé à environ trois mètres de la Prêtresse de Din -ce nom lui semblait avoir été prononcé un peu plus tôt par quelques paysans- il n'avait plus qu'à passer à l'attaque.

Les yeux d'Endë se posèrent, et ceci automatiquement, sur le brassard doré de cette femme. Les globes du garçon ne s'en détachèrent plus pendant un temps qui semblait une éternité pour lui. Ce bijou... cette aura... avait quelque chose de peu familier. Des questions innombrables tournèrent en vain dans son esprit, puis il se reprit brusquement. Quatre secondes avaient passé depuis qu'il avait atterri aux côtés de la prêtresse, mais bien plus que cela semblait s'être déroulé pour lui.
Son épée fermement empoignée dans sa main gauche, il s'avança calmement vers la demoiselle de feu. Marchant d'un pas serein, ne cherchant plus à se battre pour l'instant qui allait suivre. À moins que la prêtresse ne possède un tempérament en convenance avec l'élément qui la faisait brûler d'une beauté à donner chaud aux femmes elles-mêmes !
Enfin près d'elle, le blond put la regarder plus attentivement. Inutile de cacher qu'il se plaisait à détailler chacune de ses magnifiques courbes, tant elles lui rappelaient celles des Gerudos avec qui il était -semblait-il- lié d'amitié.


" Je ne comprends que trop peu l'intérêt que vous éprouvez envers une refonte de ce pays. Je ne vous demanderais pas plus d'argumentations là-dessus, cependant... je pense que trop de grabuge a déjà été fait sur ces lieux. Aussi devrait-on éviter de semer le trouble plus encore au sein de la ville, et ce, avant même que ce sanctuaire religieux soit détruit ou profané. Qu'en pensez-vous, dame de feu ? " fit-il en s'inclinant légèrement, insistant bien sur la formule de politesse.

La solution diplomatique n'allait probablement pas porter ses fruits, pensait Endë. Mais il n'avait rien à perdre à user de ce procédé. Si cela ne fonctionnait pas, le combat serait de mise, bien évidemment... mais tant qu'à faire, le garçon souhaitait éviter d'autres représailles futiles. Ses récentes blessures lui ordonnaient même d'éviter de combattre, ce qui était bien évident. Son corps était encore momifié de bandages sous ses vêtements, ce qui le mettait d'ailleurs quelque peu mal à l'aise pour effectuer certains mouvements, sans parler des plaies coagulées en elles-mêmes.
Toutefois, son visage était impassible, aucune expression ne se dessinait sur la face du blondinet. Une neutralité parfaite, faisant abstraction de la peur qu'il éprouvait au plus profond de lui, en raison d'une tentative de discussion probablement vouée à l'échec.


[spoiler]Je me permet d'avancer un peu rapidement car le RP a pas mal traîné. Et je pense qu'on ne devrait pas respecter l'ordre des tours, ceci étant un RP de masse... D'autant plus que le timer n'a au final pas été instauré ici, ce qui a grandement retardé le RP. À bon entendeur ![/spoiler]


Arise


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[ Excusez moi du retard, je n'avais pas vu le message de Ende et ne savait même pas que c'était à moi... ]

Même si la lumière semblait baisser d'intensité, il ne rouvrit pas les yeux, sachant parfaitement qu'une tâche noire viendrait le gêner, d'autant plus qu'Elza, à la base, ne sortant que très rarement, n'était que peu habitué à cette lumière, plus à celle des chandeliers à dire vrai (il suffisait de constater son teint sans cesse maladif).
Ce qui lui valut de devoir continuer à tout suivre avec sa magie, bien qu'il ne voie que les âmes. Quant au reste, principalement les bruits, il ne pouvait imaginer que ce qu'ils représentaient.

Aussi, visiblement, les festivités avaient commencé, Yume s'étant jeté vers un des défenseurs de l'aigle, sans savoir qui s'était. Toutes les âmes se ressemblaient assez, certaines se différenciaient -comme celle de la prêtresse de Din, sûrement à cause du bracelet-.

il resta donc, sans bouger, attendant patiemment. Il prit sa faux lorsqu'un homme vint à la rencontre de la prêtresse (Ende). Echo se tenait juste à ces côtés, n'ayant pas bougé. Il l'écouta patiemment, mais peu de temps avant qu'il eût fini, il leva sa faux au ciel, prêt à la rabattre, ce qu'il ne tarda pas à faire. Même que le guerrier à l'armure d'or s'était incliné, une cible parfaite!
D'autant plus que cet homme, sans savoir pourquoi, lui avait semblait être un meilleur choix que les autres (ne se voyant pas le moins du monde affronter le chevalier ou encore l'homme à l'épée démesurée). Puis, pensant la prêtresse plus apte à s'occuper des autres plus puissant.
Il espérait simplement qu'elle allait excusait Elza...


Il sourit, il ricana,
Il abattit l'arme mortel...


Une jeune femme avait défendu l’homme visée par l’attaque. Koume détestait par-dessus tout que l’on s’opposa à ce qu’elle avait décidé. Elle entra dans une rage folle et se mit à envoyer autant de boule de feu qu’elle le pouvait sur la Dame aux cheveux noirs qui avait osé s’opposer à elle.
La rage l’empêchait de lancer correctement ses orbes de feu. Bien que considérablement grossies par le sentiment qu’elle ressentait, la sorcière de feu les envoyait au hasard sans savoir si elle touchait réellement leur objectif.

Kotake quant à elle décidât de s’en prendre à l’homme qui possédait la longue épée. Elle ne supportait plus la douleur lancinante au fond de ses yeux provoquée par la lumière aveuglante. Il fallait que cela cesse et la seule manière était d’attaquer directement la personne qui avait émis cette diversion. Elle lui lança un pique de glace dans le dos. Ce dernier n’avait pas pour but de blesser grièvement sa victime mais seulement de provoquer une douleur qui lui ferait cesser immédiatement sa supercherie.
Kotake aimait le défis, et il eut été inconcevable pour elle d’infliger une blessure mortelle à son adversaire dès le premier coup. Elle préférait jouer avec lui et lorsqu’elle se lasserait, alors elle finirait par le tuer mais pas avant de s’assurer qu’il aurait bien souffert.
Après tout cela n’était que justice. N’avait-il pas fait souffrir la plupart des gens de cette salle avec sa maudite lumière ?

Ne doutant pas que le jeune homme se retournerait, Kotake prépara une nouvelle attaque. Il fallait à tout prix que cet homme reste son adversaire, déjà trop d’ennemis c’étaient lancés en avant du temple où se trouvait la prêtresse.

Ce compte est un compte narrateur : les personnages joués par le narrateur ne peuvent pas être utilisés par les joueurs ou joueuses dans leur post (sauf autorisation d'un admin) et les jets de dé du narrateur sont contraignants.



Lloyfell


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Paroles, cris et autres sons non-identifiables arrivaient aux tympans du vagabond. Néanmoins il savait que grâce à son intervention, la bataille débutait et de manière plutôt irréfléchie. Il ne connaissait aucun de ses partenaires et n'avait pas eu le temps de leur demander d'assurer ses arrières. Les yeux du porteur de l'épée colossale étaient fermés, et ceci depuis le début de l'apparition de l'éblouissant éclat. Il évitait ainsi assez efficacement la temporaire cécité que ses adversaires aussi bien que ses alliés devaient supporter. Bien dommage pour ces derniers, mais la façon la plus rapide de déstabiliser les opposants était de procéder comme il l'avait fait.
Il restait très désavantagé, gardant les yeux clos et n'ayant l'assurance d'un bouclier humain pour le couvrir, le temps que que l'éclat cesse de jaillir des mains du guerrier.

Alors qu'il s'apprêtait à stopper ce halo, il reçut un pic de glace dans le dos. Il avait raison, c'était trop risqué de tenter d'éblouir les ennemis tout en restant sans défense... Il tomba en avant et la lumière cessa enfin. C'est avec étonnement que sa joue droite se retrouva collée au sol. Il se releva rapidement et jeta un coup d'oeil furtif aux alentours. Le blond qu'il avait rencontré dans la foule se rapprochait lentement de la femme aux cheveux incandescents et se faisait en même temps attaquer par l'homme bizarre, qui brandissait sa faux dans son dos.
Sans faire ni une ni deux, Light s'élança aussi vite qu'il le put à leur rencontre. Toujours sans hésiter, il emboutit Elza, espérant sauver le blond à temps.
« Uh ! » , cria-t-il dans son élan. Le combat venait de débuter, et il en était déjà à trois coups, dont un volontaire mais nécessaire. Risquer à nouveau sa vie aussi rapidement ? C'était sa spécialité, apparemment. Sans parler de son impulsivité ! Light s'était de nouveau mis en danger, puisque les deux mégères semblaient fixées sur lui.


Cecilia Iole Mentina


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Tout le monde avait trouvé son adversaire. L'homme que Cecilia avait aidé quelques secondes auparavant s'était éloigné dans le temple, elle se retrouvait donc seule devant les deux sorcières. Néanmoins, elle n'eut pas le temps de s'attarder davantage sur l'état des autres combattants car l'une des vieilles femmes commença à lancer plusieurs orbes de feu de manière désordonnée, chose qui était assez surprenante. Les sorts qu'elle avait utilisé juste avant avaient été plus précis et ils cherchaient à atteindre la cible alors que celui-ci ne faisait que détruire de plus en plus ce lieu sacré. Profitant de cette erreur venant de son adversaire, la danseuse esquivait facilement et avec élégance les orbes de feu. A ce moment là, elle jeta un regard sur l'autre vieille femme qui venait de lancer une pique de glace en direction du mage de lumière. Impossible de dire si le sort avait touché sa cible ou non, la lumière intense s'était brutalement stoppée, levant l'hypothèse que l'attaque avait peut-être atteint sa cible mais la jeune femme tentait de se persuader qu'il allait bien. Une chose était tout de même sûre, elle ne pouvait pas laisser cette femme se focaliser sur lui.

Volontairement, Cecilia se dirigea vers l'une des orbes de feu. Lorsqu'elle avait tenté de stopper l'attaque de la sorcière de feu, elle n'avait pas pu la dévier comme elle l'aurait souhaité. Sachant maintenant ce dont étaient capables les sorcières, la danseuse se concentra et lança une rafale de vent sur l'orbe de feu qui se dirigeait vers elle de façon à ce qu'elle se dirige vers la sorcière de glace. Étant donné qu'elle était focalisée sur quelqu'un d'autre, cette situation allait sûrement la surprendre. Mais elle ne s'arrêta pas là, le temple du temps était déjà bien détruit suite aux multiples orbes de feu qui se fracassaient sur le sol et les murs qui commençaient à noircir alors que les bancs, tapisseries et poutres prenaient feu. Il fallait stopper cette sorcière et le plus vite possible avant qu'elle ne détruise entièrement ce lieu !

A nouveau, la danseuse profita de la colère aveuglante de la sorcière pour l'attaquer directement. Elle sortit son fouet et s'en servit pour attraper le manche du balai de la sorcière de feu puis elle se précipita près du mur pour ainsi rebondir et faire un salto. Durant la figure, Cecilia attrapa l'une de ses deux dagues avec la main gauche, la main droite tenant toujours fermement le fouet avant qu'elle arrive sur le balai. Ayant tenté de créer un effet de surprise, elle lâcha rapidement son fouet et prit rapidement son autre dague avant de frapper son ennemi. Elle ne visait pas vraiment les points vitaux, tout ce qu'elle cherchait de faire, c'était lui faire stopper le carnage qu'elle faisait dans le temple, voire la neutraliser si elle y arrivait.




[HS : Désolée pour ce post médiocre, j'avais pas du tout d'inspi >.>]


Kuro


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[ Toutes mes excuses pour le monstrueux retard ! ]

Le corps de la jeune femme avait enfin émit une mélodie, sourde certes, mais mélodie tout de même. Pourtant, la déception fut de mise lorsque quelques mètre plus loin, elle retrouva son équilibre sans vaciller. La jeune femme aux cheveux sombres n’en était pas à sa première bataille. Pour preuve, le fait de se faire frapper sans savoir manifestement d’où avait bien pu venir le coup, ne semblait pas l’avoir perturbée à outrances. Une impressionnante arrivée de chaleur et de lumière fit son apparition à la porte de temple. Le jeune homme était resté immobile mirant le spectacle avant de reporter son attention sur son adversaire qui avait, elle aussi, détourné le regard un court instant.

C’est alors que sans crier gare, la jeune femme s’activa : elle sortit une nouvelle fois ces maudits bouts de papier. A leur vue, le sheikah prit immédiatement ses distances par quelques bonds prêt à esquiver l’attaque du mieux qu’il pourrait. Son bras paralysé avait à peine recommencé à se mouvoir. Recevoir à nouveau une de ces bourrasques électrique pourrait s’avérer critique. Mais rien de ce qui était attendu ne se produisit. Une simple brise s’installa alors autour d’eux. Avant même que Kuro ne se pose la moindre question, elle prit de nouveaux morceaux de papier qu’elle envoya en l’air. Ces derniers disparurent presque immédiatement. L’enfant du clan était attentif au moindre mouvement que ferait cette charmante faucheuse autoproclamée. Mais une fois encore rien ne se produisit. La jeune femme était simplement immobile au milieu de la place. Il était inutile d’avoir étudié les plus grandes tactiques de guerre pour comprendre que cette dernière était sur la défensive et attendait manifestement un mouvement de sa part. La tournure des événements ne lui plaisait guère. Son adversaire, au vue des précédents échanges n’était manifestement pas une néophyte dans l’art du combat. Il était donc impossible que ces cartes ne soit là qu’en guise d’ornement. Mais bien qu’il ne comprenait pas les intentions de celle qui lui faisait face, chose oh combien risquée, la position défensive pour laquelle la jeune femme avait opté lui accordait automatiquement celle de l’offensive. Un atout considérable quand il est bien pensé. Kuro ne trouvait aucun plaisir à faire "chanter" la peau de la gente féminine sous ses lames mais au vue des circonstances, il devrait mettre ses envies de coté. Savait –elle qu’iI était invisible ? Ou bien avait – elle imaginé qu’il attaquait à distance caché parmi les gens présent sur la place ? Cela, il l’ignorait. Il devait au plus vite mettre un terme à ce combat !

Il prit alors ses dagues empoisonnées. Il en dissimula une dans la manche du bras, qui bien qu’il se mouvait de mieux en mieux, prodiguait une douleur cinglante au jeune homme. C’est armé de son autre dague dans la main droite que Kuro se dirigea, en silence et avec prudence, pas à pas, sur le flan droit de la jeune femme. Et comme le messager de la dernière heure s’approchant de celui ou celle dont le nom a été écrit en lettre de sang, il était à présent, arrivé à distance respectable. Il bondit alors pour trancher la gorge de la jeune femme, la dague bien en évidence en promettant un coup net.


L'esprit de la prêtresse devenait peu à peu imperméable au monde extérieur, si bien que lorsque le jeune homme blond arriva dans un éclair bleu, elle n'entendit que le début de son monologue. La sphère sombre que formait ses pensées se fissura en multiples éclairs blancs de lumière pure, et elle explosa. La puissance de l'artefact à son bras se libéra entièrement, engloutissant l'âme de l'épouse de Ganondorf. Dans un brasier spirituel, son identité commença sa lente disparition, afin de laisser place à la puissance nécessaire pour accomplir son devoir.

Tout n'était plus qu'un jeu d'ombres dans les yeux de la prêtresse. Elle vit un homme à la faux se charger du parleur blond, et d'autres combats se dérouler dans tout le temple. Toujours assise, elle n'esquissa aucun geste envers le guerrier proche d'elle, certaine des capacités d'Elza -bien qu'elle ne connaisse pas son nom, ou du moins qu'il commençait à se consommer comme la plupart de ses souvenirs-. Elle ouvrit la bouche, et dans un long cri, elle projeta une vague de flammes. Les quelques tentures à l'effigie de la triforce et des déesses alimentèrent le brasier qui se propageait. Sans faire de distinction -son esprit altéré par le Sceau qui cherchait uniquement à retrouver son possesseur originel-, elle avait décidé de réduire le temple à un simple prison de flammes qui emprisonnerait pour l'éternité les plus audacieux et les moins raisonnables. Le combat prenait en intensité, en même temps que grimpait la température. Tout serait bientôt fini.

Elle se releva, s'éloignant des deux hommes à ses côtés, les laissant régler leurs différents. Elle s'enfonça dans le fond du temple, à l'écart des flammes et des combats faisant rage. Le Sceau chercha à guider ses pas pour la consumer, mais elle reprit une dernière fois le contrôle afin de faire face aux téméraires qui auraient réussi à se défaire des autres Dragmires, les bras en croix, et deux flammes dansant dans ses paumes ouvertes.



[ Juste pour vous prévenir, le prochain post de PdD sera le dernier :3 ]

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Swann

Cygne Noir

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  • Tout allait se jouer en quelques secondes. Et alors que l'instant paraissait plus que critique, la décontraction de la jeune femme étonnait. Elle avait connu de nombreux combats avant celui-ci, aussi il était évident pour elle qu'elle en ressortirait plus que vivante ; voir en vainqueur. L'homme invisible avait raté son unique chance d'envoyer le Cygne Noir dans l'au-delà, et il lui avait laissé suffisamment de temps pour élaborer sa stratégie. Le seul petit problème était qu'il fallait attendre qu'il lance l'offensive, ce qu'elle ne pouvait pas faire, à son grand damne. Elle avait rarement eu affaire face à ce genre d'ennemi, mais n'était nullement impressionnée ou même perdue. C'était à la limite d'un nouveau challenge pour elle, bien que l'animal qu'elle tentait de piéger semblait encore un peu tendre pour un dragmire.
    Mouvement sur la droite. Elle ne broncha pas. Aussi risqué que cela puisse paraître, elle devait impérativement attendre le dernier moment avant de se mouvoir. D'abord, pour inciter le jeune homme à s'avancer davantage. Ensuite, parce qu'elle avait besoin de le savoir à proximité pour le visualiser, ne serait-ce qu'un minimum.

    Lancé. Sa proie fonçait tête baissée dans la gueule du loup. Il était maintenant assez proche pour qu'elle le visualise parfaitement. Le bras gauche pour l'offensive et le bras droit... inactif. Sûrement était-ce dû à sa toute première attaque ? Qu'importe, ça ne lui facilitait que plus la tâche. D'abord, l'une des cartes envoyées dans les airs un peu plus tôt s'activa lorsqu'elle passa à proximité ; elle envoya un éclair sur la cible, peu puissant. Le but n'était pas d'abattre, mais de bloquer le mouvement une demi-seconde. Tout ce qu'il fallait à l'assassin. Du coup, elle n'eut aucun mal à esquiver l'offensive du dragmire. Un pas sur la gauche, en diagonale, de façon à passer derrière lui. Elle attrapa alors son bras à moitié paralysé et le fit passer dans son dos. Enfin, un chassé bien placé permit à Swann d'agenouiller l'étrange jeune homme. Tout avait été très vite, mais également très fluide. Elle resserra sa clef de bras, de façon à l'immobiliser totalement et lui passer l'envie de tout nouveau mouvement.

    " Ça te plait, enfoiré ? " Lâcha-t-elle sous l'effet de l'énervement. " C'est l'heure de la sentence ! "

    Elle voulut le lâcher, sortir sa lame, et frapper dans le dos. La manière de tuer ne la dérangeait pas. Il fallait, disait-elle souvent, des mesures expéditives et extrêmes en temps de guerre. Mais la question ne se posa même pas, en fait, car un nouveau cri retentit à l'intérieur du Temple du Temps, à la suite duquel les flammes redoublèrent de hauteur. Plus que jamais, le Temple prenait feu sou les yeux de milliers d'hyliens qui ne pouvait que regarder la scène, et attendre. Un déluge de feu semblait avoir condamné les malheureux qui se trouvaient encore à l'intérieur.
    Elle lâcha sa cible, presque horrifiée - elle l'aurait été si elle n'avait pu contempler pareil spectacle auparavant -. Il ne restait qu'une possibilité d'entrer, et c'était par la fenêtre qu'avait emprunté le garçon dragmire. Elle tourna le dos à celui qu'elle comptait tuer, puis grimpa aussi vite que possible jusqu'à voir ce que seuls les guerriers prisonniers des flammes pouvait voir. Au rythme auquel se propageait le feu, le Temple allait très vite se transformer en un tombeau.

    Son regard chercha l'origine de tout ce mal : la Prêtresse de Din. Lorsqu'elle l’aperçut se retirer de la salle principale, l'ex-Numéro XII se mit aussitôt à sa poursuite. Tous les autres bien trop occupés à se battre, elle doutait que quelqu'un l'ait vu s'éclipser. Traversant le champ de bataille à toute vitesse, et en évitant soigneusement les sorts des uns et les flammes, elle atteint vite l'autel. La chaleur devenait insoutenable, et la fumée commençait à devenir particulièrement épaisse. Suffoquant, elle parvint tout de même à rejoindre la Prêtresse au fond du Temple.
    Celle-ci se tenait droite, prête à se battre si elle le devait. Swann soutint autant qu'elle pu son regard, mais se lancer dans un combat dès maintenant se révélerait quasi-suicidaire : elle retrouvait à peine son souffle perdu à cause de la fumée, et ses yeux, dont les blancs étaient injectés de sang, pleuraient de chaudes larmes. Néanmoins, elle était toujours armée de sa lame, par précaution.

    " Pourquoi... tu as fais ça ? " Regretta l'assassin, presque dépitée.

    Ses yeux furent alors attirés par le sceau, un bijoux qu'elle portait. Elle n'avait aucune idée de l'importance de cet ornement, en fait. Elle en ignorait tout le pouvoir et sa capacité à altérer le jugement de son porteur. Seulement... rares étaient ceux qui partaient au combat sans retirer leurs objets précieux. Et celui-ci brillait tellement... La Prêtresse en portait bien d'autres, il est vrai. Mais Swann sentait qu'il ne s'agissait pas d'un objet ordinaire. Une étrange énergie en émanait.
    Affaiblie, le Cygne Noir n'en demeurait pas moins téméraire et son regard se plongea dans celui de la Prêtresse. Elle n'osa pas se lancer directement sur l'ennemie. Peut-être parce qu'elle n'aurait jamais penser devoir faire face à ce genre de menace. En d'autres mots : elle n'était pas du tout prête. Et savoir ça lui faisait peur... au moins un peu.


Fallavier de Monmouth


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Ce qui l'attendit au bout de ce vaste rayon lumineux ne fut que le fracas d'une arme sur son bouclier et une cuisante douleur à l'épaule droite. Pendant quelques instants, le Chevalier au Loup regretta amèrement cette offensive peu réfléchie. L'arme de son ennemi avait rebondi sur son écu et avait légèrement touché l'épaule du chevalier. Rien d'alarmant pour l'instant, heureusement, mais si l'épaule droite de Fallavier venait encore à être touchée, il ne pourrait manier son arme correctement. Et dans une lutte comme celle-ci, ce n'était jamais de bonne augure...

Néanmoins, son offensive lui avait permit de se rapprocher dangereusement de l'ennemi. Il allait en profiter. La lumière magique s'affaiblissait, et tout le monde commençait déjà à reprendre peu à peu sa vue. Ainsi, Fallavier de Monmouth put ouvrir l'un de ses oeils et voir lequel des Dragmires était devant lui. Grande fut sa surprise lorsqu'il vit les courbes incertaines d'une jeune femme. Il n'allait tout de même pas s'en prendre à une femme, lui, un chevalier ! Ce serait briser l'un des grands principes de la chevalerie... Il s'interdit durant quelques centièmes de secondes de contre-attaquer, avant de remarquer les yeux rouges de la femme. Cela ne pouvait appartenir qu'à un vampire.

Il donna un coup de pied dans le vide, censé faire reculer son adversaire, avant de tenter une estocade de son épée. Il n'allait pas se retenir...

Comme adversaire, le Chevalier au Loup ne pouvait pas rêver mieux. Pour avoir lui-même chasser tant de vampires et sorcières dans sa jeunesse, il connaissait très bien leurs points faibles...


Le membre 'Le Narrateur' a effectué l'action suivante : Puissent les Déesses guider votre destin...

'Dé à 2 faces' :

Résultat :

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Le lustre grinça. Dans le silence qui précédait la bataille, le nombre de mailles cliquetants indiquait presque le nombre de cadavres que l'on retrouverait après. Les rares Hyruliens suffisamment touchés par les Déesses pour officier encore dans la Sainte Cathédrale intemporelle s'étaient soit terrés, soit avaient eu la chance de n'être là lorsque s'avança la procession Dragmiroise dans l'enceinte du Sanctuaire.

Quand la Souillée s'installa devant l'Autel comme en terre conquise, le Temple du Temps était pratiquement aussi désert que ne l'étaient les ruelles de Cocorico, passé le couvre-feu. Pratiquement. Dans les sous-sols se terraient soeur Clothild, frère Grimoald et frère Jean-le-Lourd. De chaque côté du large socle de granit et de marbre (qui accueillait autrefois les pierres ancestrales) se situait une trappe vers les caves. Les trois êtres de foi se cachaient, certains indignés, d'autres pieux, tous aussi apeurés que ne peut l'être la brebis quand chez elle le lion l'acule.

Et le lustre grinça. Encore et toujours. Mélodie de malheur. Un guerrier s'était posté à la fenêtre. Et le le fer noir du lustre chanta à nouveau.

Soeur Clothild se risqua à passer la tête au dessus du sol. Ses beaux yeux vert-de-gris ne rencontrèrent q'une paire de bas-de chausses dont l'odeur révulsa ses narines. Elle ne savait pas à qui ils appartenaient, mais les Déesses n'auraient jamais approuvé qu'encore une fois leur résidence sur Terre soit profanée. En un sens elle approuvait le discours que jetait la Souillée à la tête d'autres gens que la nonne ne pouvait pas voir.

« Menteuse », pensa-t-elle néanmoins, dans un accès de violence qu'elle ne se connaissait pas. « Tu dénatures notre Demeure-à-tous autant qu'eux. » Ajouta-t-elle mentalement. Le sang coulerait tant suite aux coups des Dragmire que de ces "vertueux barbares" dont parlait l'avatar (illégitime aux yeux de la petite) de Din. Sa voix fluette manqua de ne s'élever pour les maudire, tous autant qu'ils étaient. Heureusement pour elle, une main s'était enroulée autour de son mollet, puis l'avait tiré vers le bas.


"Serais-tu folle, ma soeur ?!" Le timbre de Jean lui valait son surnom. Toutefois, le vieil homme des Trois avait su étouffer sa voix pour que rien ne perce, au dessus. « Lâchez moi, frère Jean..! » Lança l'enfant, du haut de ses treize printemps, profondément exaspérée.

Et le lustre grinça. Le lustre avait toujours grincé.


"Entendez vous ?" Souffla Grimoald. « Ils se battent. C'en est fini d'Hyrule, Les Bienveillantes nous ont abandonnés. » Souvent, la vérité s'échappait des lèvres sèches de Frère Grimoald. Et il avait raison. En haut, les Sorcières Jumelles frappaient de givre et de feu ; en haut chantaient les épées, faux et autres armes de fer et gloire. En haut, le lustre grinçait.

"Bandes d'eunuques !" Les fustigea la gamine, sans savoir à quel point elle pouvait toucher juste. Dans ses yeux brillaient courage et fureur. « Vous n'avez pour vous que couardise, mes Frères ! » Ajouta Clothild, au bord des larmes. Les Frères la regardèrent sans s'insurger de l'insulte, tandis que la pauvre se réfugiait dans un coin, ramenant ses jambes contre sa poitrine. « Certes. » Concéda Jean-le-Lourd.

Et le lustre grinça.

Le lustre avait subi l'assaut des flames. Koume avait, autrefois, été précise, mais ses nombreuses gerbes de feu frappèrent plus la structure de la Basilique qu'elles ne s'en prenaient aux combattants. Le fer hurlait sans que personne n'entende. En bas, les doigts filiformes de la sacerdoce s'enroulèrent avec autant de force qu'il ne l'était possible sur la petite chose ronde qu'elle avait si longtemps conservé. Elle fulminait.

Les cris parvenaient jusqu'à leurs oreilles, effrayant plus encore les vieillards qui l'accompagnait. Elle aurait voulu qu'ils meurt, tous. Et il faisait si chaud. Comme si le temple brûlait. Elle leva les yeux et vit le feu.

Et la gamine hurla.
En une seconde, elle fut là haut, à peine. Les combats faisaient rage, mais la Prêtresse de Din avait disparu. Qu'importait ? Le feu la tuait, le lustre la rendait folle. Avant de s'en aller, l'épouse du Malin avait pris le soin de faire flamber l'ensemble du bien aimé Temple du Temps. Clothild plongea le bras dans les langues rouges-orange qui dévoraient tout. Elle passait au dessus des brûlures qu'elle subirait, au dessus de la mort qui l'attendait. Immédiatement après que la mèche eut pris feu, la jeune fille jeta sa grenade sur le lustre. Avant même que ne tombe celui-ci, pour mieux se purifier, Clothild s'immola par le feu. Sa douleur raisonna dans le hall.


...Alea Jacta Est...

Et le lustre grinça.

Un D2 est lancé pour lire les choix des Trois. Le hasard voudra que tel ou tel autre combattant soit victime du sabotage de Soeur Clothild, prise de folie fanatique. Ne vous posez pas la moindre question sur l'acquisition de cet explosif (pour ceux qui l'oublieraient, il s'agit d'un item du jeu). Les deux scénarios ici exprimés ont pour but de permettre l'avancée d'un RP qui n'a que trop duré.


° Si le résultat du Dé s'avère être un 1 :
La chaîne qui maintenait ce lustre millénaire se brise sous l'explosion, et le pesant fer s'effondre sur Endë et son adversaire Elza. Les deux hommes sont assommés pour toute la durée restante à ce RP. Le brasier allumé par la Prêtresse de Din est partiellement soufflé sur Yume Dragmire et Fallavier, provoquant leur incapacité à continuer un combat. (Brûlures graves.) Auquel cas, le tour de Yume peut être sauté. (Si d'aventure celle-ci revenait avant la fin du RP, elle serait tout à fait en droit de poster.)
° Si le résultat du Dé s'avère être un 2 :
Ici aussi, la chaîne est brisée, mais le lustre s'écrase sur le Chevalier au Loup (qui peut encore se protéger comme il l'entend), assommant Yume pour la durée totale du RP. Les gerbes de flames sont alors projetées contre Cecilia et son adversaire. Ici aussi, le tour de Yume peut être sauté.

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Eckard Falskord


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La prêtresse n'avait aucunement daigné répondre à son interlocuteur. En fait, beaucoup de choses s'étaient passées sur le même instant. Alors que le garçon effectuait une révérence envers la dame de feu, une sorte de cri rauque résonna dans son dos, et quelque chose le bouscula. Il se retourna immédiatement pour voir deux hommes. L'un avec une faux, un des Dragmires. Et l'autre, le guerrier à l'épée démeusurée semblant être un allié ; c'était assurément cet homme qui avait produit l'éclair luminescent de tout à l'heure. Apparemment, l'homme à la faux aurait voulu s'attaquer à Endë furtivement, dans le dos. "Un lâche" se dit-il alors, lui qui avait appris par feu son père à ne jamais frapper un adversaire autrement que de face. Heureusement que l'homme à l'épée titanesque lui avait sauvé la vie, le Londëyantien n'aurait pas fait long feu si son corps avait été tranché par la faux obscure de l'adversaire.

Quand le blond souhaita porter à nouveau son attention sur la prêtresse au regard de braise, celle-ci lui avait déjà tourné le dos, n'important que peu d'intérêt à la présence du garçon. Ce qui l'agaça quelque peu. Mais il n'était pas temps de se focaliser là-dessus. L'envoyée de Din faisait déjà danser d'innombrables flammes dans ses paumes, flammes qui voltigèrent en tous sens dans la chapelle divine, brûlant tout sur leur passage. Le spectacle était désormais plus qu'horrible, chacun assistait à un théâtre embrasé, une fournaise bien pire encore que le soleil cuisant du désert, lui-même.
Bien qu'Endë soit habitué à la chaleur, ce dernier n'en pouvait déjà plus. Qui le pouvait, d'ailleurs ? La température était intenable, on aurait pu aisément se croire à l'intérieur même d'un volcan.

Endë ne savait que faire. Les deux hommes derrière lui se battaient entre eux, de même que la plupart des autres personnes présentes ici. La chaleur lui montait à la tête. Le guerrier d'or et de blanc porta ses yeux sur l'immense porte de la cathédrale, heureux que celle-ci soit encore ouverte. Au moins ils n'allaient pas tous mourir intoxiqués, quoique la prestance d'un tel brasier put démentir avec bien des facilités cette affirmation. Il y avait bien là de quoi rendre la sorcière de glace complètement impuissante, fusse assurément le cas. Mais le guerrier ne la voyait plus, de même que sa soeur jumelle ayant participé à la majeure partie de cette canicule artificielle. Mais que voyait-il réellement ? À part des silhouettes floues et des flammes dansantes comme lors des grands banquets Gerudos ? Rien. Le feu, et rien.

Une explosion retentit alors parmi le vacarme que produisait déjà le brasier. Puis un bruit de chaînes cliquetantes. Cela n'avait duré que quelques fractions de secondes seulement. Et tout devint noir.
Le lustre logeant au sommet de la salle venait de s'écrouler, chutant de toute sa masse au centre de la pièce. Un bord percuta le crâne du garçon, entre le pariétal et l'occipital. Aucune douleur ne fut ressentie en l'instant. Endë chuta immédiatement vers l'avant, lâchant son épée qui tomba avec lui. Il gisait à présent aux côtés du chandelier massif, inerte. Bientôt, le blondinet allait finir sa courte vie sur ce bûcher infernal.
Il n'y avait plus rien, maintenant. Sinon le feu. Le feu, et rien.


Arise


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Une immense douleur lui parcourut l'intégralité du bras gauche, entre le coude et l'épaule plus particulièrement. Et de ce, il s'ensuivit une lourde chute, l'autre épaule ayant rencontré le mur de pierre et le dos le marbre du sol.
Faisant fi du mieux qu'il le pouvait de la douleur, ne laissant même pas passer un rictus, il se releva immédiatement, et, supportant la douleur de ces deux bras et celle minime lui parcourant la colonne, il releva son arme de mort vers les déesses, l'adversaire aux cheveux de jais étant semblait-il sonné, et l'abattu une seconde fois.

Grâce à l'énorme lame qu'il portait, il réussit à parer le violent coup. Echo ne manqua pas d'être impressionné, une si lourde charge -du moins si elle l'était- manié aussi facilement...
Alors que les deux fers étaient toujours côte à côté, le Dragmire se servit de sa magie de l'esprit pour infliger un violent choc mental à son adversaire, une sorte de peur (ou du moins qui y était semblable) devait désormais envahir son corps

Un premier bruit de chaîne résonna...

Il devrait être choqué et inattentif quelques secondes, Echo en profita pour le repousser avec une facilité déconcertante, le faisant reculer quelques mètres plus loin.
Il leva pour la troisième, fois, qui se devait d'être la bonne, une si grande malchance ne pouvait exister et l'abattit.

D'autres chaînes se mirent à chanter, avant de laisser place à un fracas assoursissant...

La lame n'avait rien touché, le lustre qui venait de s'effondrer l'en avait empêché, les déesses avaient laissé la vie sauve aux guerrier à l'épée. Et sans le vouloir, Echo, en le repoussant, l'avait sauvé...
Seul l'autre à l'armure doré devait être dans le même état.


Tout était rouge, puis noir et rouge, puis seulement noir, juste noir...


L’adversaire de Koume avait fait preuve de tactique, ce qui à l’évidence avait manqué à la sorcière. Son balai, retenu par le fouet, elle n’avait pu s’envoler pour échapper à l’attaque mordante de la jeune femme. Elle se retrouvait maintenant avec une entaille plutôt profonde au niveau du bras. Elle avait cessé ses attaques constituées d’orbes de feu.
Pendant ce temps la prêtresse avait enflammé toutes les tentures du temple. Le brasier ne s’éteindrait plus qu’une fois qu’il aurait tout consumé.

De son côté, Kotake avait failli être percutée de plein fouet par une boule de feu, intelligemment déviée par l’opposante à sa sœur.
Une bruit de détonation avait résonné dans le temple suivit de prêt par la chute du lustre sur deux guerriers.

La prêtresse n’était plus visible. Elle avait dû reculer dans l’une des salles annexes.

Sentant que les choses se gâtaient les sorcières décidèrent alors de quitter le temple. Elles ne souhaitaient pas mettre leur vie en danger inutilement. Visiblement la prêtresse n’était plus elle-même. Elle ne semblait même pas craindre sa propre incinération.

Koume et Kotake s’élevèrent vers le haut du temple et se dirigèrent vers la fenêtre restée ouverte après l’entrée de Kuro.
Elles se retrouvèrent ainsi dehors et s’éloignèrent un peu de la scène pour la contempler dans son entièreté. De la fumée noire sortait par tous les orifices du temple…


[Les sorcières se retirent du Rp ^^ ]

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Lloyfell


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La chaleur montait sans cesse. La sorcière des flammes avait changé ce lieu morne en une cathédrale incandescente, une atmosphère plutôt peu commune pour un tel endroit.
Lloyfell observait les alentours. Il ne vit que flammes danser et armes s'entrechoquer, il n'entendit que les épées se fracasser et la bâtisse crépiter. Il arrêta soudainement son analyse des lieux pour revenir à son combat. Le vagabond eut à peine le temps de croiser le regard de son adversaire que celui-ci pénétra dans son esprit, amenant dans ce dernier frayeur et pusillanimité.
Lloyfell tenta de lutter contre l'emprise de son adversaire, mais la puissante magie du faucheur prit rapidement le dessus. L'Immaculé ne put résister trop longtemps, n'étant que trop peu résistant face au pouvoir de son opposant. Son visage changea d'un coup, passant d'un visage hargneux à un visage craintif, au visage d'un couard. Il fit un bond en arrière tout en jetant son épée un peu plus loin. Il tomba sur le dos et suréleva son corps grâce à ses bras pour pouvoir reculer face au Dragmire, d'un regard tout aussi apeuré en fixant le faucheur qui brandissait son arme au-dessus de lui pour l'abattre.
Le vagabond ne voyait plus que lui. Les flammes et les autres combats alentours n'existaient plus. Ceci dit, un seul bruit persistait à parvenir à son esprit, une nuisance qu'il avait déjà rencontré auparavant : le cliquetis des maillons de fer. D'où venait-il ? Qu'appelait-il ? Les yeux du paladin restaient fixés à ceux du Dragmire, et il ne pouvait s'en décrocher.
Alors que le faucheur s'apprêtait à transpercer la chair du brun, une explosion retentit, cessant le cliquetis. L'énorme lustre qui ornait si richement le Temple du Temps chuta sur le faucheur dans un vacarme de fer assourdissant, qui tomba à son tour sur l'Immaculé. Certainement assommé ou peut-être même mort, l'emprise mentale qu'Elza avait sur Lloyfell s'estompa. Ce dernier repris donc ses esprits rapidement, tout en analysant à nouveau la situation.

Beaucoup de guerriers et sorciers avaient commencés à fuir de la Sainte Maison, afin d'éviter d'y rester. Le vagabond, en trop mauvais état pour espérer continuer à se battre sans échapper à la mort décida aussitôt de suivre le mouvement. Ses jambes étaient bloqués par le corps de son ennemi qui était tombé sur lui quelques secondes plus tôt. Il se dégagea et en profita pour défigurer le Dragmire d'un bon coup de talon franc et sec.

Il était l'heure de partir, ou son corps et son âme resteraient à tout jamais dans ce lieu. Les poutres enflammées qui maintenaient la structure commencèrent à s'effondrer sur le guerrier et sur le sol du bâtiment, qui commença à prendre feu dans sa totalité. Cependant, il ne pouvait partir sans son épée. Malheureusement ne sachant pas où l'avait-il jeté quand son esprit était manipulé, il ne put retrouver son arme qui avec ces quelques minutes était peut-être déjà ensevelie sous le bois et les flammes. En tournant dans la pièce, il remarqua une autre silhouette sous le lustre à présent silencieux. Il s'approcha lentement afin de pouvoir mettre un visage sur ce corps peu visible dû à la lumière rouge du gigantesque brasier. Des cheveux blonds et une épée plutôt bizarre à ses côtés ? C'était Endë, le jeune et courageux combattant qu'il avait sauvé tout à l'heure. Lloyfell ne connaissait pas cet homme ni son nom d'ailleurs, mais il savait déjà qu'il risquait d'être un poids, si jamais ils devaient à nouveau se battre côte à côte.

La structure commençait à s'effondrer entièrement, et le guerrier commençait à tousser. Si le paladin ne partait pas dans la minute il y laisserait la vie, étouffé ou écrasé comme un vulgaire insecte sous les pieds de roc d'un Goron. Il n'allait néanmoins pas partir les mains vides. Quitte à se sauver, autant emmener quelqu'un avec lui ! Il prit l'épée du blondinet pour l'attacher à sa taille... Sans succès.
D'une quelconque magie que l'Immaculé ne comprenait absolument pas, l'épée s'était changée en sable, réduite en poussière et destinée à être consumée par les flammes. Tant pis, l'épée était plutôt belle, il aurait pu la revendre pour une bonne poignée de rubis au premier venu.
Lloyfell ne chercha pas à comprendre ce qui s'était passé et prit le pouls d'Endë. Il était encore en vie ! Il le tira rapidement du lustre et le mit sur son dos. Il se retourna pour observer la sortie, qui fort heureusement était suffisamment dégagée pour qu'il puisse sortir sans trop de problèmes.
Alors qu'il approchait de la sortie, un rocher tomba juste derrière lui. Sa boîte crânienne évita le choc de peu, mais son mollet n'eut pas le temps. Une grande éraflure et des saignements abondants le faisaient souffrir une fois de plus. Il n'avait pas eu le temps de se remettre totalement de ses anciennes blessures qu'il s'en était déjà faites de nouvelles...

Enfin, il sortit de la fournaise qu'était dorénavant ce Temple. Il est certain que beaucoup d'Hyliens seront prochainement mobilisés pour rénover les lieux...
Lloyfell, blessé et toussant emmena Endë dans la plaine tout en faisant attention à ne pas se faire voir à travers la foule présente sur la Place du Marché.



[Je précise pour ceux qui ne l'avaient pas compris que Lloyfell et Light sont la même personne. Il y a juste un changement de physique et de nom qui a été effectué chronologiquement juste avant ces évènements.]


Cecilia Iole Mentina


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Cecilia avait prit un risque fou en s'attaquant directement à la sorcière de feu. Avec de la chance, la précédente boule de feu qu'elle avait déviée pouvait faire diversion et la sorcière de glace ne pourrait pas l'empêcher d'assener un coup à sa sœur. Restait à voir si cette attaque "surprise" allait fonctionner ou non. De toute façon, c'était elle ou cette femme qui allait tomber. Par chance, son attaque avait atteint son ennemie au bras et sans perdre une seule seconde, la danseuse rangea son fouet et sauta instantanément du balai. Une fois à nouveau au sol, un étrange bruit la déconcentra et elle eut juste le temps de se retourner pour voir cette femme rousse au fond du temple projeter des flammes dans tout le temple, consumant progressivement l'édifice. La puissance du sort était impressionnante mais elle ne semblait pas du tout naturelle et si cette folle continuait dans ce sens, ce lieu serait très rapidement en ruines.

Se souvenant alors qu'elle affrontait les sorcières et qu'elle venait de se mettre sans défense, Cecilia se tourna vers ses adversaires et se mit en garde au cas où l'une d'entre elles tenterait de l'attaquer. Mais au final, elles décidèrent de quitter les lieux. Tous les autres adversaires et alliés commençaient également à partir, l'endroit était devenu beaucoup trop dangereux et tous préféraient sauver leur vie. La danseuse pourrait faire pareil car rien ne la retenait ici et la température commençait à devenir élevée. Même si elle était habituée à des températures élevées, celle-ci devenait extrême au point de devenir étouffante. Elle regarda l'endroit où se trouvait auparavant la responsable de tout ce carnage mais elle n'était plus là non plus et pourtant, Cecilia était sûre de ne pas l'avoir vu quitter le temple. Malgré le danger, elle se précipita plus profondément dans le temple, vers le dernier endroit où elle avait aperçut cette femme. Il y avait encore quelques personnes dans le temple mais elle était sûre que dans quelques minutes, ce lieu serait totalement désert. Un lustre était tombé à terre, sûrement sous l'intensité des combats, et la jeune femme stoppa brusquement son chemin lorsqu'elle vit un homme sous le lustre. Elle l'avait reconnu, il faisait partit du cortège qui s'était dirigé dans ce temple. Mais même si cet homme était un ennemi, elle ne pouvait pas se résoudre à le laisser mourir dans cet endroit. Difficilement, elle tenta de le sortir de sous le lustre avant de prendre son pouls. Il était toujours en vie mais il ne se réveillerait pas avant un long moment. Sachant qu'elle allait tôt ou tard regretter ce geste, elle sortit d'un petit sac une fiole contenant un liquide de couleur pourpre et tenta bien que mal de lui en administrer. Dans quelques minutes, l'effet de la potion ferait effet et il devrait se réveiller et quitter les lieux rapidement, il valait donc mieux pour Cecilia de ne pas se trouver dans le coin lorsque cela arrivera. Elle se releva et sans attendre, se dirigea au fin fond du temple.

Il n'était pas compliqué d'éviter les quelques flammes qui venaient dans sa direction et plus elle avançait, plus elle sentait un étrange pouvoir, ce qui signifiait que la prêtresse ne devait pas être bien loin. Elle arriva finalement dans une salle bien éloignée de celle où s'était déroulée tous les combats et contre toute attente, ce fut une silhouette bien familière qu'elle vit dans un premier temps devant elle.


"Swann..."

Cecilia ne s'attendait pas à voir son amie devant elle. La seule chose dont elle se souvenait, c'était qu'elle l'avait vu sortir du temple pour combattre. A aucun moment elle ne l'avait vu revenir dans le temple et encore moins se diriger jusqu'à cette pièce. Au moins elle pouvait constater qu'elle avait l'air d'aller bien mais ces retrouvailles furent de court répit lorsqu'elle vit la prêtresse au fond de la salle, dans une position qui laissait suggérer qu'elle était prête à combattre. Le pouvoir de cette femme était grand certes mais ce n'était pas pour autant que la danseuse allait reculer, surtout que Swann était à ses côtés alors elles avaient toutes leurs chances. Elle fixa la prêtresse avant de prendre la parole.

"Vous disiez que ce lieu était souillé par la corruption, et c'est en détruisant tout le temple que vous avez décidé lui redonner tout son éclat ?" Elle serra les poings et prit un ton un peu plus haut. "Les choses vont beaucoup trop loin ! Si vous continuez comme ça, ce ne sera pas cet endroit qui sera détruit par les flammes mais le bourg tout entier !"

Qui sait, peut-être qu'elle avait encore un peu d'humanité en elle et qu'elle allait enfin arrêter avec son élan de folie. Ce fut à ce moment là que Cecilia se souvint de cet homme qu'elle avait aidé quelques minutes auparavant et des quelques ennemis qui étaient encore présents à l'intérieur du temple. Si elle était vraiment une personne censée, elle ne tenterait pas de les mettre davantage en danger, à moins qu'elle soit vraiment inconsciente. Reprenant ainsi son calme, la danseuse termina avec une simple remarque, cherchant à faire réagir la prêtresse.

"Vous avez quitté bien rapidement l'autel, vous n'avez donc pas vu que certains combattants sont déjà partis mais qu'il en reste, et notamment quelques personnes appartenant à votre groupe. Vous allez tuer tous ceux qui restent avec votre folie."

Elle n'avait pas pesé ses mots et c'était risqué, elle le savait. Mais vu tout ce qui venait de se passer, il était hors de question qu'elle ait de la quelconque sympathie avec une femme comme elle. De toute façon si elle voulait vraiment continuer de détruire le temple, Cecilia allait l'en empêcher.


Kuro


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La chaleur qui se dégageait du bâtiment embrasé avait fait prisonnière la conscience du jeune guerrier, comme étant à présent sur un autre plan. Il avait fixé son adversaire durant son escalade aussi stupide que folle. Il aurait bien pu lui planté une dague dans le dos mais était ce la honte ou bien l’inutilité apparente de prendre la vie à un être qui manifestement ne souhaitait que la perdre : il n’avait cependant fait le moindre mouvement, restant ainsi à même le sol où ses membres inférieurs avaient malgré lui flanché.

L’ambré avait disparu de son champ de vision depuis maintenant un certain temps. Kuro arborait pourtant un sourire, sourire vide, sourire stupide. Il n’accordait plus aucune importance à ce qui l’entourait, concentré sur cette remonté amère qui lui suppliait de s’arracher l’organe de rage. Le bruit du vent frotté le tira de sa léthargie : deux êtres volants s’enfuyaient au loin. Il lui semblait les avoir vu dans le camp des Dragmire. Le jeune homme se mit alors à rire d’un rire léger et très certainement, plus nerveux que volontaire. Ce dernier ne tarda à être interrompu par le bruit de son point se fracassant de colère contre la dalle sous ses pieds. Le sang se mit alors à filer de la plaie comme une purge nécessaire à l’esprit torturé du novice belliciste. Une brise se leva. Kuro soupira à cet instant précis laissant la fille d’Aiolos faire corps avec son vent expiation. Puis il disparut aux yeux de tous, sans laisser la moindre trace…


[spoiler][/spoiler]

Son heure de gloire arrivait à grand pas, se jetant sur elle. L’esprit totalement englouti, elle réussissait quand même à jouir de tout ce qui se déroulait devant ses yeux aveugles de puissance. Comme une démente, elle se mit à rire, presque de bon cœur. Tout était fini pour ces crétins, tous autant qu’ils étaient, et même le Temple semblait l’aider dans sa quête purgative. Le Lustre tomba dans une mélodie divine tandis que la foule continuait ses mouvements incessants. Et une inconsciente lui offrit même le plaisir de la rejoindre, cible parfaite et presque trop facile. Il était temps de mourir pour la jeune Swann. Ses mains se joignirent pour ne former qu’une seule et unique flamme, et ses paumes ouvertes aller signer l’arrêt de mort de l’hylienne. Sa rage l’aveuglait tellement qu’elle ne vit pas plus qu’elle n’entendit Cecilia.

Puis il y eu cette douleur, le liquide chaud se répandant sur son visage, et ses souvenirs. Une comptine enfantine, et des rires. La stature des gorons souriant à la jeune femme lorsqu’elle dansait pour eux. Ses longs cheveux brillants l’auréolaient, sublimant ses formes et son sourire. Elle valsait, laissant Din la Magnifique guider ses pas de danse, et tout le reste de son corps. Elle serait une prêtresse différente, dont le peuple se souviendrait toujours ..!

Et il y avait eu ces doutes, qui n’éclipsèrent jamais son sourire franc et bienfaiteur. Elle s’entraînait dur pour ne pas être un poids, pour être un réel avatar de Din et de sa force. Travaillant sa magie et son pugilat, elle avait toujours donné le meilleur d’elle-même, pour que le peuple sache qui elle était. Elle aidait ses concitoyens, leur apportant son aide, son écoute, ses forces.

Mais il était arrivé. Plantant la graine de la suspicion dans son cœur, il l’entraina dans un univers totalement différent, et pourtant si commun. Din l’obnubilait, et la prêtresse aussi. Il était son champion, elle était son avatar. Elle devint sa femme et sa flamme, et il devint son ombre et sa foi.

Le désert l’engloutit. Elle fut entrainée, éduquée, dressée. Elle était l’épouse parfaite pour un roi parfait. Elle trouva ses maitres, et devint toujours plus puissante. Elle devenait inoubliable pour le peuple à chacune de ses apparitions. Elle était une prêtresse unique sachant défendre l’honneur des siens. Elle était une mère pour sa famille, et une arme pour son époux. Les gérudos en sœurs d’adoption, elle devint toujours plus orgueilleuse, plus belle, plus oisive, plus traitre.

Elle marcha sur le Ranch. Elle défendit la citadelle de son clan. Elle mena sa famille au Temple, porteuse du symbole de la déchéance et de la faiblesse du Héros. Elle était la fougue.

Mais le Sceau remonta en arrière. Toujours plus envahissant, il retourna à ce fameux jour, balayant dans un souffle brulant les sentiments qui avaient germés pour le gérudo, balayant son corps puissant contre le sien, balayant tout.
« Je souhaite servir Din et lui consacrer ma vie. »
« Vous lui consacrerez bien plus que ça mon enfant, vous lui offrirez même votre nom en signe d’allégeance. »
« Alors je lui offre sans hésiter, et je lui voue mon âme. »

~~~~~~

« D…., lève toi sinon Din va venir te croquer les orteils ! »
« Noooooooon ! » faisait l’enfant en riant tout en se libérant des draps.

La flèche finissait de fracturer son crâne, tranchant dans le vif de ses souvenirs et de son encéphale. La seconde s’enfonçait dans son cœur, qu’elle avait perdu quand elle avait cessé de s’occuper du bien-être du peuple. Sa gorge se chargea de sang tandis que les flammes de ses mains moururent dans un seul et unique souffle.
« Da… Dahlia… »

Son corps sans vie heurta les dalles du Temple qui l’avait vu sous toutes ses coutures. Le Sceau émit un tintement clair et mélodieux dans la fournaise qui se propageait toujours, se brisant en deux. La prêtresse dansait dans les flammes de Din, et bientôt les flammes emporteront son nom.





[Merci à tous de votre participation ! ]

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