Posté le 18/02/2008 20:45
En effet, l’armée de Ganondorf était plus qu’impressionnante, et les habitants du Bourg ne pouvaient que s’enfuir, sans vraiment savoir trop où aller. La Princesse n’était pas là actuellement, et avant que cette crise ne puisse lui être communiquée, la place du Marché serait sans doute rasée. Pourtant, un jeune homme se dressait là, en fixant l’horizon qui commençait à s’assombrir. Plusieurs fois, des hommes apeurés qui couraient dans tous les sens le bousculèrent, mais tous… Tous, sans exception, poussèrent un cri en voyant l’expression de son visage. Plus encore que la terreur du Seigneur du Malin qui se situait encore à des kilomètres, l’effroyable sourire malsain qu’il arborait n’était lui, qu’à quelques mètres. Certains mêmes, sous le couleur de la peur, coururent vers les troupes de Ganondorf, avant de se rendre compte de l’absurdité de leur geste, et de rebrousser chemin.
Toutefois, le garçon n’y pouvait rien : Car la voix du Seigneur du Malin résonnait jusqu’ici, et semblait si fière. Les troupes, elles, semblaient aussi prête à tout détruire. Néanmoins, Dun, car c’était lui, se contenta de parler calmement à la personne présente à ses côtés, tout en levant la main.
« Tu sais Lliude… Toute aussi nombreuse et puissante qu’une armée peut être, si elle se contente de se rassembler et de vouloir tout casser, elle échouera… Plus importante que l’armée, c’est le stratège qui défini l’issue d’une bataille. »
Ainsi, tout en faisant un sourire sadique, le jeune Prince abaissa la main, tel un Général ordonnant à ses troupes d’avancer, et dès lors, la plaine se mis à briller… En effet, là où se trouvait maintenant les troupes du Malin, des sceaux avaient été tracés à l’avance, qui venaient d’être activés. Car derrière les murailles de l’imprenable forteresse, les Mages-Guerriers, les soldats étant sous les ordres directs du Prince, et non de la Princese, venaient de commencer à réciter les incantations. Oh, ils n'étaient pas nombreux, quelques dizaines tout au plus, mais ce qu'il faisait était par contre, plus qu'important.
« Te souviens-tu de cette Garde traîtresse qui nous a quitté pour rejoindre le Seigneur du Mal? Avant son départ, j’ai eu la bonne idée de lui placer un cristal de la Nonne à l‘intérieur de son corps… Ce qui m’a permis d’être au courant des jours à l’avance de cette attaque, et de tout préparer…. Nyark… »
En effet, une armée de cette ampleur ne pouvait se mouvoir sans en communiquer l’information à toutes ses troupes, ce qui avait conduit Dun à découvrir les mouvements grâce à l’espion tant adoré. Et enfin, lorsque les sceaux furent enfin complètement brisés, ils révélèrent leurs vraies fonctions : Car maintenant, se tenant dans les airs et lévitant grâce à la magie, se dressaient de gigantesques miroirs qui étaient placés suivant un ordre précis.
Mais surtout, ce qui importait maintenant était que le soleil se reflétait dans chacun d’eux… Et comme chaque miroir se reflétait dans d’autres, un effet de loupe se mis en place, créant des rayons dévastateurs pour ceux qui se trouvaient sur leurs passages… Et malheureusement pour les anges, dragons, orcs et autres, ils avaient été délibérément visés. Car quelques minutes à peine après le début de la manœuvre, la lumière était suffisamment concentrée pour réduire en cendre la plaine elle-même, et tout ce qui se trouvait sur cette dernière. Ainsi, pendant que la Science -et non la Magie- menait à perte l’armée de son ennemi, le jeune Prince monta sur une muraille, où il hurla à l’aide d’une incantation de voix :
« Seigneur Ganondorf, vous ne m’intéressez aucunement…Je vous laisse le choix : Où vous prenez conscience de la futilité de cette attaque et vous vous retirez; ou nous vous détruirons. »
Une pointe de sadisme était perceptible dans sa voix, car il savait pertinemment que la réponse de cet homme ne l’intéressait pas… Qu’ils se retirent ou non, le jeune Prince d’Hyrule n’avait aucune intention de les laisser s’en sortir indemnes. Le seul… Le SEUL qui avait le droit de détruire ce pays serait Dun, et personne d’autre…!
C’est ainsi qu’en descendant de son piédestal, le jeune homme descendit de ses murailles, tout en murmurant au milieu des cris de la foule; qui étaient maintenant apeurée par l’attaque de Dun.
« Au Nord… les Mages Guerriers… Au Sud… »
Il murmurait ces quelques mots, en les chantonnant à l’image d’un enfant qui s’amuserait à martyriser un autre gamin plus faible que lui. C'est ainsi qu'il profita du mouvement de panique des Hyliens pour se perdre dans la foule, afin d'aller procéder à la prochaine action qu'il avait prévu.