Invité
Posté le 30/06/2008 16:27
Edit : Comme personne a répondu au rp, je l’ai clos.
Roxas marchait d’un pas calme dans la place du marché. Le bruit des conversations et l’odeur des produits lui montaient à la tête. Il avait l’habitude d’endroit calme et peut bruyant. Cet endroit était peu propice à sa nature solitaire. Il s’était néanmoins résolu à y venir par besoin. Il devait acheter poignard qui lui manquait à sa ceinture, les derniers jours ayant été assez animé. Il voulait aussi trouver un cadeau pour Luna, il ne savait pas vraiment quoi. Vu le nombre d’étalage, il devrait bien réussir à trouver son bonheur. Tous ces visages qui défilaient le troublaient cependant. Il avait cru à plusieurs reprises distinguées un visage familier. D’autre avait de drôle de comportement et étaient armés.
*Je ne suis vraiment pas fait pour la foule. Je vais rester tendu jusqu’à la fin de cette visite. Je préfèrerait voir un adversaire que de douter de chaque personne. Et puis cette impression d’être observé… C’est vraiment étrange, vivement que je puisse m’en aller. *
Roxas se dirigea vers l’étalage d’arme le plus proche. Il avait du mal à se frayer un passage parmi tous ces gens. Arriver devant l’étalage, il admira la finesse de certaines épées. Les boucliers paraissaient eux aussi excellents. Il s’attarda sur les poignards et en prit un dans la main. Le manche en bois était très lisse. Il passa son doigt et le côté. Il serra les dents quand une douleur vint soudainement. Quelques gouttes de sang coulèrent sur la lame. Il entendit le marchand dire :
« faite attention, ils sont très aiguisé, fait aussi bien pour le corps à corps que pour le lancer. Une arme mortelle aisément capable de se glisser entre deux côtes. »
Roxas regarda longuement le marchand. Il paraissait puissant, il maniait les armes qu’il vendait aussi bien qu’il ventait leur mérite. Expert en arme et probablement dans le combat, Roxas déduisit qu’il devait être un ancien soldat. De plus il était arrivé aux mêmes conclusions sur la lame. Il acheta le poignard avec lequel il s’était coupé ainsi qu’un autre semblable. Le marchand lui fit un grand sourire lorsque les rubis changèrent de main. L’homme appréciait autant l’argent que les armes apparemment. Roxas continua à vagabonder, allant d’étalage en étalage. La diversité des produits l’impressionnait. La place devait être le plus grand carrefour de commerce du royaume. Un sourire éclaira le visage de l’homme. Il venait de se rappeler les murailles et le château. Toutes ces vivres et ces armes si proches pouvaient permettre de tenir un siège, du moins si les défenseurs n’étaient pas pris par surprise. Le château en ces temps de paix pouvait aussi trouver facilement de quoi s’approvisionner. L’endroit était parfait. Roxas se demandait qui avait bien pu être l’architecte. Et de qui avait-il peur surtout. Son regard s’arrêta alors sur une babiole. Une ange vêtu de blanc avec de longs cheveux blond. Son visage semblait emprunt de joie. Il la prit il l’admira à la lumière. Les détails étaient saisissants. Il demanda le prit et l’affaire fut rapidement conclu. Il glissa l’ange dans sa poche. Il allait partir quand un éclair blanc l’attira. Il tourna son regard vers la source, des voiles blanches. Elles appartenaient à une maquette d’un bateau. Elle lui rappela l’incident au temple de l’ombre, lorsque qu’il avait sentit son âme s’écarter et laisser place à celle de son passé. Il repensa au combat, à la vitesse et la précision meurtrière dont il avait fait preuve. Il réprima un frisson. Il n’avait toujours pas trouvé de solution. Il avait cependant terminé ses achats. Il se dirigea vers la sortie de la ville, l’impression qu’on l’épiait lui restait en tête. Comme si il avait un détail qui lui avait échappé et qui lui aurait fait comprendre d’un coup. Il voulu comprendre et se dirigea vers les ruelles, à l’abris de la foule. Malgré tous, ça méfiance était un peu endormie, ses pensées fixé se les souvenirs du temple. Il continua ses recherches, épiant chaque ruelle, cherchant la source de se malaise. Il entendit alors des murmures. Tel un serpent, il se faufila sans un bruit, sournoisement, vers leurs origines. Deux hommes parlaient, leur voix audible, l’endroit leur ayant fait oublier la méfiance. :
« Tu va pas me croire, on parle d’une rumeur comme quoi une nouvelle guilde semble émerger. Apparemment Profondes Ténèbres se reconstruit dans l’ombre, mais elle n’a toujours que l’ombre de son ancienne puissance. Une guilde nommée l’Akatsuki chercherait à émerger. Je n’ai pas compris tout, mais leur puissance augmente assez rapidement, il faudra peut être compter avec eux dans les mois qui viennent. »
Le second pris la parole, confiant :
« Toute les guildes peuvent essayer, de toute façon, Les chevaliers du phénix sont bien trop puissant. Il faudrait arriver à renverser cette guilde d’abord je pense. Non, l’ordre va continuer à régner, notre petit commerce restera florissant. »
Roxas comprit alors, c’était des contrebandiers, ils devaient avoir des espions dans la ville, d’autre professions assez illicite aussi. Il prit le chemin du retour, ne cherchant même pas à leur causer du tort. Les gardes les trouveraient probablement. Il existerait de toute façon toujours des hommes comme eux tant qu’une occasion de se faire des rubis se présentait. La nuit commençait à tomber. Il ne sortie de l’enceinte des murailles que quelques minutes avant la fermeture. Une question demeurait, quels étaient les motivations de cette guilde et deviendrait elle si puissante…