Une bonne bière, il y a que ça de vrai !

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[Hrp : J'ai eu aucune réponse ou personne intéressé pour le rp. Donc, je l'édite et je le clos. Deuxième fois déjà... >.<[/Hrp]


Des bruits de conversation, des bruits de pas, l’odeur des victuailles. La place du marché ne pouvait pas mieux porter son nom en ce jour. De nombreux commerçants se pressaient pour décharger leur marchandise. Beaucoup d’hommes avaient été engagé. Et certain marchand, payaient bien, même très bien. Mais seuls certains hommes réputés réussissaient à obtenir ces postes. Déchargeant de lourds sacs de farine pour un boulanger assez réputé, Roxas et quelques autres hommes étaient en sueur. Le fardeau pesait une vingtaine de kilos, et l’artisan était à une centaine de mètre du chariot. Le conducteur n’avait pu mettre son véhicule plus près, les gens étant trop nombreux. Son sac sur l’épaule, Roxas essayait d’éviter tant bien que mal les passants. Ses mouvements lui semblaient lents et grossier.

*Trois jours déjà que je fais ce travail. J’ai le dos en compote et les muscles endolories. Je ne devais pas me sentir bien quand j’ai postulé pour ce poste. Je pensais me faire un peu d’argent et me faire les muscles, tu parles. J’ai surtout fait une belle conneri ! *

Bien que maugréant dans sa barbe, l’homme continua sa tâche. La journée de travail touchait à sa fin et il serait payé. Il pourrait même se faire à nouveau embaucher si son patron le trouvait efficace. Roxas savait qu’il ne pouvait qu’accepter. Il avait besoin de se travail pour s’endurcir et surtout gagner l’argent dont il avait besoin. L’or coutait cher.
Arrivé devant la boulangerie, il entra, s’avança jusque dans l’arrière boutique, puis lâcha son fardeau. Le sac tomba lourdement et une poussière blanche s’éleva un peu. Le patron de Roxas, qui parlait avec le boulanger, l’appela. Comme l’homme si attendait, on lui proposait de travailler entre trois à sept jours de plus. Lorsqu’il demanda pour le salaire, le boulanger, voyant son aspect vagabond, coupa le patron et donna gentiment quelques pièces à l’ouvrier. Roxas le remercia. Cependant, cette intervention avait gêné le patron. Celui-ci poussa son employer dehors et ils parlèrent quelque instant affaire. A la fin de la conversation, l’homme donna la paye et s’en alla. Roxas souriait tristement. Il était assez content de lui, mais si fatigué que la pensé d’utiliser la magie, juste pour un simple exercice, le décourageait. Il se dirigea alors vers une auberge, et avec les pièces du boulanger, s’offrit une bière au comptoir. De nombreux client se trouvaient dans la salle et certains étaient assis à côté de lui. Perdu dans ses pensées, l’homme bu une longue gorgé du liquide brin. La boisson le désaltéra un peu et l’alcool lui réchauffa un peu la gorge. La bière était bonne ici. A cette pensée, il se retourna et sourit largement. Un client, une chope vide devant lui, semblait aussi apprécier la boisson. Ses gestes imprécis et la manière dont il parlait à la serveuse, probablement pour lui demander de le resservir, attestait de son penchant pour la boisson. L’homme était soul, et pas qu’un peu. Un rire léger échappa à Roxas. Il prit sa choppe et la vida.


« La bière est vraiment excellente ici. Serveuse, une deuxième s’il vous plait. »

Le liquide arriva bien vite devant l’homme. Celui-ci en était presque surpris. La serveuse méritait bien son salaire. Paya sa consommation et commença à boire. La fatigue s’en allait peut à peut ainsi que la mauvaise humeur. Les gens semblaient paisibles et rieur en ces lieux. La soirée s’avançait doucement, la lune aussi. Roxas commanda un ragoût de montons et une dernière bière. La serveuse l’emmena à une table. L’homme la suivit et remarqua qu’elle avait un joli déhanché. Il se mordit aussitôt la lèvre inférieure. Il était marié, de plus Luna était loin d’avoir quelque chose à envier à cette demoiselle. La garde était aussi belle voir davantage. Sa gentillesse et sa tendresse auraient de toute façon beaucoup de mal à être égalé. Il se remémora une phrase du protecteur :

*Dans ce monde, il n’y a pas qu’une femme belle, il y en a des milliers. Ce qui les différencie, c’est leur beauté intérieure et les sentiments que tu leur porte. Ainsi, sache que dans ta vie, tu pourras être attiré par d’autre créature, mais rappelle toi que seul une sera toujours bien au dessus. Car elle sera celle que tu aimeras.*

Roxas acquiesça silencieusement. La serveuse était belle, mais il n’éprouvait aucuns sentiments pour elle. Ses pensées ramenées dans le droit chemin, l’homme se remit à réfléchir sur certaine de ses idées. Son travail, bien qu’harassant, lui laissait énormément de temps pour réfléchir. Pour palier à ses faiblesses, l’homme réfléchissait énormément à sa magie. Aux manières dont les anciens mages avaient créé leur propre sorts, tissés leur magies d’une façon unique, propre à eux même. Roxas pensait très souvent au griffon, et au séraphin, qui n’obéissaient pas aux règles que lui avait le protecteur. Il existait donc certaine manière de contourner les lois universelles. Le problème était de trouver cette route…

* Tu cherches une chimère mon ami, rien n’est possible ainsi. Augmente ta propre force, ne cherche pas d’autres chemins…*

*J’augmente déjà ma propre force. Mais que des entités si puissantes puisses transgresser ces règles, qu’elles m’ habitent, et que je ne puisse pas utiliser cette avantage me frustre énormément. C’est comme si une porte était à côté de moi, que derrière se trouvait la liberté, mais que je ne sache pas tourner la poignée…*

* Enfonce la alors…*

*Ah Ah Ah, très drôle. Comme si je pouvais briser mes propres limites.*

* J’ai une question, le séraphin et le griffon brisent bien ces limites. Mais le font-ils avec ton énergie ou avec la leur ? *

*Le séraphin le fait avec la sienne… Mais pas le griffon. Ce qui signifie…*

* Que les tu peux faire cela par toi-même si tu manipule correctement ta magie. Regarde la magie lumineuse de Léo. Elle ne se fiait pas toujours à ces règles.*

*Je viens de comprendre ! Le griffon ne modélise pas la lumière, il l’attire ! *

* Ça fait une différence ? *

* Oui ! Car je ne créer rien, et plus j’attire, plus j’ai de lumière. Les sorts sont donc plus puissants pour moins d’énergie. Je vais te donner un exemple. Dans un océan, créer un endroit où tu n’aura tout à coup plus d’eau. Cet endroit va se remplir aussitôt. La nature n’aime pas le vide et le comble à l’instant même. J’ai l’intention de faire la même chose pour la lumière. Faire un aimant pour l’attirer. L’aimant aura la forme et l’intensité du sort, sans pour autant avoir créé de la lumière. Désolé si je ne suis pas clair. Mais j’ai trouvé une autre manière de manipuler la lumière ! *

La chimère se tut. L’enthousiasme de Roxas était contaminant, et il sentait qu’une limite venait d’être franchie. L’homme allait avoir près d’une semaine pour apprendre de nouveaux sorts et maitriser sa nouvelle forme de magie. Le délai risquait d’être cours avant la prochaine bataille. Mais si cette forme tenait ses promesse, les dures moments d’entraînement qui s’annonçait serait plus que récompenser…