Le Prince Déchu et le Prince Révolutionnaire [RP privé]

[ Hors timeline ]

Ivaens Nerodin


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(vide)

Le misérable vagabond traversa le pont-levis avant d'arriver sur la place du marché. Son voyage n'avait pas été de tout repos et semblait épuisé. On pouvait le deviner à sa démarche peu convaincante, mais volontaire.
Il semblait également tenir fermement la capuche de sa cape, comme pour cacher son visage. Cette attitude ne manqua pas de le rendre suspect aux yeux des gardes locaux, et pouvait voir du coin de l'oeil que ceux-ci le regardaient avec une certaine insistance pour le moins désagréable. S'il ne faisait rien de suspect et ne s'approchait pas trop près des commerçants, leurs doutes finiraient bien par s'estomper peu à peu.
L'idée d'être pris pour un voleur de bas étage ne manqua cependant pas de le faire sourire.

Arrivé sur la place du marché, il put s'apercevoir qu'elle était restée la même qu'autrefois. Cette place était toujours aussi agitée et insouciante. Les voix hyliennes résonnaient toutes entre elles en un brouhaha assourdissant... Tous étaient joyeux et cela ne manqua pas de le rendre nostalgique.
Mais quelque chose semblait le déranger.
C'était comme si tout ceci n'était qu'une vaste plaisanterie. Une mascarade. Les sourires des gens ne semblaient pas véritables, comme s'ils refoulaient au fond d'eux quelque chose. Soren n'avait rien d'un expert en psychanalyse, il avait simplement vécu en ces lieux. A ce titre, il pouvait porter un tel jugement.

Il jeta un coup d'oeil au château afin de confirmer ses doutes, qui s'avérèrent véridiques. Une bataille semblait avoir fait rage il y a peu, car la forteresse était partiellement détruite. Plusieurs personnes au loin semblaient procéder à des réparations sur cette partie du château.


*J'avais raison de m'inquiéter. Il s'est passé quelque chose ici, mais ça ne semble pas dater d'hier.*

Il se hâta de rejoindre la passerelle des gardes afin de pouvoir regagner le château au plus vite, mais commença à ralentir progressivement jusqu'à ce qu'il finisse par complètement freiner sa course.

*C'est vrai... Je n'existe plus ici. Je doute que la Garde ne me reconnaisse depuis tout ce temps.*

Le vagabond réfléchissait à un quelconque moyen de passer au travers, sans se faire remarquer. Mais la sécurité semblait avoir été renforcée et se frayer un quelconque passage sans se faire débusquer n'était pas dans ses cordes. Il se maudit de ne pas avoir en lui l'âme d'un Sheikah refoulé.


[HRP : RP privé avec Dun]


Dun Loireag Dragmire


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(vide)

En contraste avec le tumulte de la place du marché qui reprenait peu à peu son train de vie normal, les alentours du château étaient quant à eux pratiquement déserts. C’est d’ailleurs dans un silence quasi complet que Dun ouvrit à nouveau les yeux dans la pièce immaculée qui l’accueillait depuis l’affrontement. Combien de temps s’était-il écoulé ? Se comptait-ce en jours, en semaines, voir en mois ? Lui-même ne le savait pas réellement… Car après avoir fait l’effort de solliciter une audience à sa femme, les forces du jeune homme le trahirent le soir même et il fit une rechute qui l’obligea à rester alité tandis qu’Hyrule se reconstruisait. Par la suite, les rares moments de lucidité qu’il eut ne furent que succession de douleurs et de vomissements ; et maintes fois le jeune homme préféra plonger à nouveau dans l’inconscience pour y échapper.
Toutefois l’état de Dun s’améliora peu à peu, et c’est après des jours de divagations et d’hallucinations causées par la fièvre que ce dernier pu enfin se lever à nouveau sans ressentir une douleur sourde au sein de son corps. Mais cela signifiait-il pour autant qu’on aller le laisser sortir à sa convenance ? Non, et loin de là. Outre les besoins vitaux tels les ablutions ou les repas qu’il prenait en compagnie de sa femme, le jeune homme était sommé de rester alité afin de reprendre des forces. Cette mégère de Soigneuse-En-Chef ne le quittait que rarement des yeux et peu importait cette dernière qu’il fut Prince ou esclave –comportement qui amusait Dun plus qu’autre chose-. Mais aujourd’hui, il était temps.
Profitant d’un moment d’inattention de la part de son infirmière, Dun se faufila hors de sa chambre et s’engouffra alors dans les couloirs menant aux niveaux les plus bas des servantes et Gardes. L’ex-Chancelier visitait souvent ces quartiers avant sa période de convalescence et c’était avec ces simples personnes qu’il se sentait le plus à l’aise ; bien loin des manières des hautes sphères. C’est ainsi qu’il ressortit revêtu des habits –bottes, bas, haut et cape– d’un écuyer avec qui il avait souvent eu recours à ce stratagème de par le passé… Ce même écuyer égorgé pendant l’attaque du château, avait-il appris le matin même. Mais le sourire mi-figue mi-raisin présent sur son visage jusque là s’estompât alors qu’il sentit la chaleur du soleil sur son visage alors qu’il sentait se renaître.


*Inutile de rester ici à se morfondre sur ce qui s’est passé, cela fait déjà trop longtemps…*

Serrant son poing comme pour se convaincre lui-même, l’ex-Chancelier se mit en marche vers la Place du Marché. Les stigmates de la bataille n’étaient plus aussi visibles qu’avant, mais pour une personne l’ayant vécu, ils se dévoilèrent à chaque tournant en se mélangeant aux souvenirs. Chassant de son esprit ces idées noires, le jeune homme arriva enfin à la place du marché qui débordait d’activité.
C’est alors qu’il aperçu cette personne.

La foule vaquait à ses occupations et l’on aurait dit qu’un flot de personnes s’écoulait perpétuellement en menaçant d’emporter Dun, mais ce dernier n’en avait cure : Le temps s’était arrêté pour ce dernier et seul un visage retenait son attention. Un seul visage parmi une foule, une foule de personnes ? Non, de souvenirs. De souvenirs ? … Le Temple de l’Ombre semblait si loin, ainsi que celui de l’Esprit ; cette mission requise par Zachachariel fut la dernière occasion qu’il eut de le voir, de même que plusieurs compagnons de cette époque. C’est sans réfléchir il se mit à avancer, le regard toujours fixé sur cet homme : avait-il peur qu’il disparaisse ? Qu’il ne soit qu’une invention de son imagination ? Mais était-ce vraiment possible après tout ce temps ? Accélérant le pas, il bouscula l’un des Gardes postés en faction en laissant se rabattre sa cape ; ces derniers eurent pour première réaction de dresser leurs armes contre lui mais se raidirent en reconnaissant le jeune homme. Poussant un léger cri de surprise devant la soudaine apparition du Prince, ils furent rapidement imités par la foule environnante qui se retira du passage de Dun.
… Ce dernier ne s’était même pas préoccupé du changement manifeste provoqué par sa soudaine apparition publique et arriva bientôt juste devant le vagabond. Malgré le temps qui s'était écoulé et l'apparence miteuse de ce dernier, cette vision provoqua chez lui un sentiment de nostalgie jadis oublié... Et une voix serrée se fit bientôt entendre dans le silence incongru du Bourg.


« Est-ce… »

‘Est-ce toi ?’ ‘Est-ce vraiment toi ?’ serait ce que la majorité des personnes se trouvant à sa place aurait sans doute tenu comme propos.

« EST-CE SEULEMENT MAINTENANT QUE TU REAPPARAIS?! »

…Mais pas lui.

*BAM*

Réunissant toutes les forces qu’il avait recouvrées depuis le début de sa convalescence, Dun avait asséné un coup de poing au visage de l’inconnu en présence de toute une foule… Le Prince frappant de toute sa rage un clochard, voilà qui ferait sans doute les titres des journaux de demain.


Ivaens Nerodin


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(vide)

Cet instant sembla durer une éternité. La foule alertée par la présence de Dun, avait retenu sa respiration au moment précis de l'acte de rage émotionnelle de ce dernier. Un tel silence sur la place du marché ne s'était encore jamais fait entendre auparavant.
La douleur provoquée par le coup de son ancien ami était vive et déchirante. Sa réelle souffrance n'était pas physique, mais sous-jascente. Ce coup l'avait blessé directement de l'intérieur.
Cette action parvint à dévoiler son visage, et seuls ses cheveux mal coiffés plongeaient à présent sur son visage, masquant toujours son identité. Son oeil gauche filtrant néanmoins au travers. Cet oeil, duquel Dun pouvait lire la honte comme si elle avait une incarnation.
Soren ne dit rien, Aucun mot ne lui venait à la bouche. Il allait certainement être envoyé en prison pour avoir déserté son royaume.
Dans sa situation, avait-il seulement droit à la parole ? Pouvait-il seulement demander pardon pour son crime ?

Il n'avait pas à être pardonné.

Soren, qui tenait à peine debout vint à se relever difficilement après plusieurs longues secondes d'absence.

« Ça faisait longtemps, Dun. »

Fort à présent d'une assurance malhonnête, l'image du clochard soumis se brisa en l'espace de quelques instants. Seuls ses habits trahissaient vraisemblablement sa situation.
Dégageant ses cheveux de son visage à l'aide de sa main gauche, la balafre arborant sa joue du même côté fut visible de tous.
Plusieurs cris de surprise se firent entendre, le visage tristement célèbre du Prince déserteur fut reconnu. Des commérages, de la haine, de la surprise, un amas de paroles déferlèrent en un instant. La polémique s'était emparée de la place.

« Je me suis dûment préparé à recevoir mon châtiment. » dit-il avec un sourire quelque peu dérangeant.

Hué par la foule, il parvenait à garder une totale maîtrise de lui. Il ne les voyait pas, ne les entendait pas. Seul Dun semblait se tenir devant lui.

« Mais avant cela, Dun, j'aimerais que tu m'accordes une ultime faveur. Emmène moi devant Zelda. »

Les propos du malheureux ne pouvaient être entendus que par son interlocuteur, tant la place était devenue tumultueuse. Son retour était loin de faire l'unanimité.

*Si tu as encore ne serait-ce qu'une once de respect pour l'homme que je fus, s'il te plaît, accepte ma requête...*


Dun Loireag Dragmire


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(vide)

[Nouveau titre, powa ! XD]

La scène était risible, les deux hommes se regardaient l’un en face de l’autre mais n’étaient plus que les vestiges d’eux même : L’un épuisé par un trop long voyage et l’autre par une convalescence difficile… Où étaient donc ces deux jeunes combattants emplis de rêves d’il y a quelques années ? Il ne restait là que deux fantômes se fixant au milieu d’une foule qui commençait à s’agiter. Le souffle court, Dun reprenait peu à peu le contrôle de son corps éprouvé par l’effort physique qu’il avait dû fournir. Son esprit était confus, l’attaque de Ganondorf, sa blessure grave, le retour de son ancien ami… La tête lui tournait ; et ce n’était pas la foule environnante qui allait le soulager. Comme se réveillant soudain d’un rêve, il émergea dans la réalité et remarqua enfin les gens qui –pour une raison inconnue- huaient. Ayant l’impression que son crâne allait exploser de par les cris de la foule, c’est en se massant les temps qu’il entendit les premières vraies paroles de son interlocuteur. « Je me suis dûment préparé à recevoir mon châtiment. » Mais de quel châtiment parlait-il ? Etait-il le seul à ne pas savoir ce qui se tramait ici ?!
Regardant tout autour de lui, le jeune homme chercha les Gardes du regard ; ces derniers se rapprochaient de Dun et de Soren en se frayant un chemin dans le flot maintenant refermé des personnes. Bien… Dans son état, l’ex-Chancelier ne pouvait procéder à aucune forme de son Art, et était donc sans défense si un forcené décidait de s’en prendre à eux dans l’anonymat de la foule. Mais alors qu’il soupirait de soulagement, le vagabond prit à nouveau la parole, sa voix se détachant distinctement de celle de la foule. Ce dernier demandait à voir Zelda, à l’image d’une dernière volonté que l’on accorderait à un condamné à mort. Restant silencieux quelques secondes, le jeune homme finit par lui répondre en ayant le regard toujours focalisé sur les gardes.


« N’est-ce pas évident ? Notre souveraine ne me pardonnerait jamais si je ne la prévenais pas immédiatement de ton retour. »

Le saisissant par le bras afin de l’entrainer vers les gardes qui les atteignaient enfin, si son ancien compagnon avait parlé à nouveau, il n'en entendit rien de par la foule. Peut-être ne voulait-il rien entendre en réalité, ou était-ce simplement que les évènements se bousculaient les uns après les autres… Profitant de la brèche ouverte par les soldats, l’ex-Chancelier le tira du bras sans véritable force mais plus pour l’inviter à le suivre. Il était plus que temps de quitter cette place pour aujourd’hui…
________

Marchant sous bonne escorte et accompagné de quatre gardes, Dun s’aidait d’une lance empruntée à l’un d’eux afin de parcourir la distance les séparant du château ; jamais cette pente ne lui avait paru aussi longue…

« Tu sais toujours aussi bien soigner tes entrées à ce que je vois, Efelron… Les villageois sont assez instables ces jours-ci, non qu’ils éprouvent véritable haine envers toi, mais ils sont tous à crans … Depuis combien de temps es-tu en Hyrule, quelle frontière du royaume as-tu traversé ? »

Encore légèrement sous le coup de la surprise, le jeune homme ne préférait pas aborder les questions qui l’intéressaient véritablement. Et c’est en lui parlant négligemment qu’il avait abordé la conversation. Peut-être Efelron déciderait-il de s’ouvrir à lui durant la marche ?
Les gardes, eux, les accompagnaient tout en restant à bonne distance ; et d’aucun n’avait pris la parole, ne serait-ce que pour désigner le Prince… Sans doute avaient-ils compris que le silence était réellement d’or à ce moment-là.


Ivaens Nerodin


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(vide)

Soren se laissa entrainer par Dun qui lui saisit le bras. Ils allaient enfin quitter cet endroit, sous l'escorte de quatre gardes. Peu bavards d'ailleurs.

Soren fut surpris de constater l'état dans lequel son ami se trouvait, il ne l'avait encore jamais vu comme cela auparavant. Il le regarda quelques secondes, visiblement inquiet. L'envie de lui demander ce qui lui était arrivé le démangea, mais il finit par se raviser. Au fond, il avait sa petite idée.
Plus ils se rapprochaient du château et plus son coeur battait la chamade. Ce paysage autrefois habituel, les gardes, Dun... Et Zelda, qu'il allait maintenant revoir après toutes ces années... Cette idée ne manqua pas de le mettre mal à l'aise. Qu'allait-il bien pouvoir lui dire ? Il avait soumis sa requête de façon impulsive, mais maintenant qu'il avait franchi le cap, il regrettait déjà de se tenir là. Il se ressaisit. Il n'était pas revenu par plaisir.
Dun prit finalement la parole, brisant ce silence malaisé.


« Tu sais toujours aussi bien soigner tes entrées à ce que je vois, Efelron… Les villageois sont assez instables ces jours-ci, non qu’ils éprouvent véritable haine envers toi, mais ils sont tous à crans … Depuis combien de temps es-tu en Hyrule, quelle frontière du royaume as-tu traversé ? »


« Voyons, tu me connais ! Tu sais que j'aime susciter polémique. » dit-il sur un ton rigolard.

Dun se montrait indiscret, mais ne se laissait pas berner. Il attendait clairement la suite.
Il soupira et détourna le regard de son compagnon.


« Je viens à peine d'arriver. J'étais... Ah si tu savais. Les frontières de notre royaume sont mal connues, et nous réservent bien des surprises... »
lui confessa-t-il, évasif.

Il ne pouvait en dire plus, sous peine de perdre tout crédit. Dun ne semblait pas entièrement satisfait de sa réponse, mais n'insista pas. Soren lui sourit.
Plus ils avançaient, plus le paysage ressemblait à un vieux champ de bataille. Des armes jonchaient le sol, et une infime odeur de sang était clairement perceptible. Le terrain était ravagé, ainsi que les fortifications du château qui ne pouvaient plus être appelées ainsi.
Le vagabond, choqué par cet odieux spectacle, ne manqua pas de demander à son interlocuteur des explications quant à ce carnage.


« Dun... Que s'est-il passé au juste pendant mon absence ? Depuis que je suis arrivé, tout ce que je retrouve est différent. Tout à l'heure les villageois, et maintenant... Ça.»

Soren regardait autour de lui tout en prononçant ces mots.

« Le seigneur du malin serait-il de retour ? »


Dun Loireag Dragmire


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(vide)

« Je viens à peine d'arriver. J'étais... Ah si tu savais. Les frontières de notre royaume sont mal connues, et nous réservent bien des surprises... »

A ces mots, l'esprit de Dun vagabonda hors de la réalité : Il se revit alors enfant, accompagnant "cet homme" dans ses recherches archéologiques des tréfonds du Désert Gérudo où il avait vu le jour... Oui le jeune homme le savait fort bien, les frontières du royaume réservaient encore moultes surprises, et certaines plus mauvaises que d'autres...
Perdu dans ses pensées, le jeune Prince ne remarqua pas tout de suite qu'ils avaient atteint le cœur de l'ancienne bataille et ne revint à la réalité que lors Soren reprit la parole : Son ancien compagnon s'enquérait de l'état des lieux, et de ce qu'il était advenu en son absence.
Mais par où commencer? Tant de choses s'étaient produites et Dun ne savait même pas à quand la disparition d'Efelron remontait exactement : Lui-même était absent du royaume en cette période, désorienté et errant dans des contrées lointaines. Bien sûr, en tant que Chancelier des Sciences et Magies, il avait eu accès à la bibliothèque royale où se trouvaient les rapports de disparitions de personnalités importantes. Mais le jeune homme avait toujours soigneusement évité pareils tomes, sans doute par crainte de donner une substance réelle à leur absence; voir par espoir.
Toutefois, avant qu'il n'ait pu prendre la parole, le vagabond hasarda une réponse qui fit mouche : Le Seigneur du Malin était de retour. A l'entente de cette phrase à l'apparence si banale, l'un des Gardes eut un léger sursaut tandis qu'un autre afficha une mine inquiète. Parler de Ganondorf devant ses hommes au lendemain d'une bataille si sanglante n'était certainement pas la meilleure chose à faire, mais Dun finit par prendre la parole.


"En effet il est de retour... Ses forces s'agitaient déjà lors de notre rencontre, mais il devient de plus en plus puissant chaque jour, et nous avons récemment subi une attaque empreinte d'une rare violence. Au beau milieu de la nuit, son armée assiégeait le château alors que celui-ci ne contenait que le minimum de soldats."

Son ton se faisait de plus en plus grave au fur et à mesure qu'il se remémorait la bataille à laquelle il avait participé; mais relevant la tête, et un étrange reflet dans le regard, il continua son discours.

"Mais alors que tout semblait perdu, des combattants sont venus prêter main forte tels les Chevaliers du Phoenix ou même de simples civils. Toutes personnes présentes voulant protéger leur patrie se sont unies sans distinction, et le château a résisté jusqu'à l'arrivée des renforts menés par l'un des Gardes Royaux. L'armée de Ganondorf s'est faite repousser à partir de cet instant."

Une fierté perçait dans sa voix, nettement perceptible par les personnes environnantes, et qui n'échappa pas aux gardes les accompagnant. Dès lors, ces derniers se reprirent et se tirent la tête haute et droite, marchant avec une détermination qu'il avait depuis quelques temps oublié. Du coin de l'œil, le jeune Prince acquiesça intérieurement et se dit que le moral des troupes se relèverait dès que ces quatre là iraient se prélasser dans une taverne.
Continuant à marcher pendant leur discussion, le groupe de personnes quittèrent les lieux dévastés pour atteindre les premiers signes de reconstruction : Des structures en bois nouvelles, des ouvriers s'activant à amener des matériaux, et même des parterres de fleurs nouvellement plantées! Le jardinier royal avait apparemment réagit à l'écrasement de ses Roses Blanches... Bizarrement, des buissons se dressaient toujours fiers et intacts tout autour du château, étaient-ils habitués à quelques violences ? (o.O)


"... Nous sommes arrivés."

Arrivant enfin devant les portes du château, Dun congédia les gardes d'un signe de mains et se retrouva seul à seul avec Soren. Une sensation de nostalgie l'envahit alors, qu'il chassa bien vite de son esprit tandis qu'il lui indiquait la Cour Intérieure.

"Comme que tu me l'as demandé, je m'en vais informer la Princesse de ton retour, et tu peux en attendant te reposer à l'ombre des arbres de la cour. Nous verrons plus tard pour tes habits, mais si tu désires te rafraichir, il y a là une fontaine d'eau fraiche que j'affectionne particulièrement et épargnée durant l'assaut."

Attendant quelques instants afin de répondre aux autres attentes -s'il en avait- de Soren, l'ex-Chancelier se retourna enfin et se dirigea vers l'entrée. Il allait la surprendre, c'était clair et net, mais...

[Suis au stage, donc je ne peux pas vraiment vérifier les fautes et autres, désolé XD Envoie moi un MP si besoin de précision ou changement]