Posté le 09/09/2010 00:32
[HRP: Aria viens de débarquer à Hyrule et choisie le bourg comme première place d'exploration- puisque c'est la qu'on y retrouve le plus d'activité!]
Le soleil se levait sur la plaine d’Hyrule; accompagnant cette matinée, une douce brise fraiche flottait dans l’air. Comme l’habitude le voulait en semaine, de petits marchands se pressait sur la grand allé afin d’installer leur stands et autre marchandises diverses. Produits de récolte, objets courants de la vie, ou encore bricoles magiques servant à arnaquer les crédule; on pouvait trouver un peu de tout et y faire son bonheur.
Jucher sur le toit plat d’une haute maison, ce petit spectacle d’hylien se mouvant dans tout les sens à parfaite vue, Aria était étendue sur le ventre et regardait paisiblement la scène. Ses yeux d’un rouge ardant restaient fixes et sans émotion tandis que le bas de son visage demeurait camoufler dans l’épaisse écharpe et que les mèches rebelles sur son visage virevoltait, laissant à découvert son cache œil en soie. Le bout flottant de son foulard pris soudainement vie, tel un serpent près de son maitre. Lui aussi, semblait-il, fut en quelque sorte fasciné par la scène; pour cet étrange duo, cela paraissais si différent de leur village de glace. Contempler les villageois vogué à leurs affaires leur faisait brièvement oublier les malheurs du passé : la joie remplaçait les éclaboussures permanentes de sang sur le tapis de neige et l’animation remplissait leur cœur d’un sentiment de chaleur indescriptible. Dans leur plus grand malheur, ces émotions qui disparaissairent au bout d’un moment ne suffisait pas à faire oublier à la jeune femme la raison pour laquelle elle fut priver d’une tel vie dans sa jeunesse.
''Remarques-tu quelque chose?''
La douce voix d’Aria fut suivie d’un étrange murmure doté de paroles dans une langue inconnue qui se fondait dans la brise.
''Tu as probablement raison.''
Elle détourna la tête brièvement vers un passage menant vers le château; endroit qu’il lui était probablement hors d’accès.
''Par contre, je ne crois pas que de telles archives seraient à disponibilité de simples paysans…''
D’un bond discret elle s’éloigna de son coin de confort et d’observation. Aria continua son chemin en se promenant dangereusement sur les rebords de maison, histoire de voir ce que les rues pratiquement vide en ce matin recelaient. Elle fit de nouveau un arrêt prêt d’une cheminer afin de s’y adosser et réfléchir dans ce silence parfait.
''C’est chose du passé maintenant. Oui…ce cauchemar est fini…''
La jeune femme découvrit son visage hors du tissu et leva la tête vers le ciel en fermant les yeux dans une expression paisible. Elle se mit à chanter, la douce mélodie sans paroles se perdant dans le vent…