Posté le 06/12/2010 21:58
Il n'eut pas beaucoup de mal à comprendre que le jeune homme était méfiant. Il ne voulait -ou tout du moins évitait de- répondre à ses questions, et sa voix se fit légèrement moins assurée. De plus, il fronça les sourcils, signe qu'il réfléchissait. Sans doute cherchait-il a déceler quelconque deuxième sens dans les mots du garde.
"Que sais tu exactement sur ma guilde ? "
En fait, Seldeus Nathaniel ne savait que trois choses sur cette guilde. Son nom, son affiliation, et son chef, qui, avec sa langue bien pendue -peut être un peu trop- lui avait donné toutes ces informations. Le mage n'était que moyennement intéressé. En fait, il doutait actuellement de l'ampleur de cette confrérie n'en ayant encore jamais entendu parler. Mais il lui fallait des guerriers pour tenir tête aux sinistres individus des Profondes Ténèbres. Car eux, commençaient à inquiéter le peuple, qui s'attristait de ne plus voir ses fiers défenseurs à l'oiseau de feu pour emblème. Bien qu'il pensait que ce Wind ne pourrait pas tenir très longtemps contre de vrais adversaires, sans foi, loi, ou conventions de combats, il n'en dit rien. S'il pouvait l'utiliser un peu pour redonner espoir aux Hyliens, et ainsi ne pas a avoir à régler une guerre civile en plus d'une guerre contre Ganondorf, lors de son putsch, ça l'arrangeait.
"Je sais de ta guilde ce qui s'en dit, ici, dans les ruelles et les rues du bourg." L'Hylien s'accorda une seconde, pour restructurer ses pensées, et ne pas sortir quelque chose tout à fait à côté de la plaque."Et l'on dit que cette guilde est née de la main et de la volonté d'un homme au coeur pur. Tout du moins, désirant voir la lumière prendre le pas sur les Ténèbres."
Le garde ne croyait absolument pas ce qu'il disait. Selon lui, lumière et ténèbres n'existaient pas dans une guerre. Seulement dans les contes pour enfants. Et dans quelques autres situations, que nous ne citerons pas ici.
"Ce quel chef," Reprit-il, "rechercherait actuellement de grands guerrier, pour l'accompagner dans sa tache, si ardue soit-elle, et de rendre espoir aux pauvres Hyliens, ces honnêtes artisans, comme tu les désignes."
Là, Seldeus spéculait. Il ne voyait aucun homme en compagnie de Wind, et en avait déduit bien rapidement qu'il n'en avait pas pour le moment. En chercher devenait donc logique. Encore une fois, il s'en sortait avec sa tête.