Hyrule's Journey

Djaly avait horreur de cet endroit. Mais elle voulait venir, elle devait... Elle espérait soulever la population, créer un véritable vent de panique, sans qu'elle n'y croive réellement elle même. Et si elle ne provoquait aucunes répercutions, qu'importe, son geste ne pouvait lui être nocife..

Elle s'érigea sur une statue et commença, d'une voix portante, sûr d'elle et de ses convictions :

" 'Le Cochon pour se cacher ira dans le tannière du loup'

Qui ne connaissent cette parole se prononce."

Un bref silence s'installa autour de la Gerudo qui surpris la place. Elle sourit, cela commençait bien. Puis elle reprit, de la même élocution :

"Je constate que comme tout bon esclave de la Reine vous ne réagissez pas ; voilà la résultante d'une éducation que vous qualifiez de 'civilisé' comparait à la nôtre, d'une éducation de soumis et de soumise, votre éducation ! Votre peuple...
Bref! Sachez que derrière ce proverbe se dissimule votre avenir. Le malin est parmis vous, même au sein des plus sceptiques. Croyants, tremblez!
Mon Roi se lèvera de nouveau bientôt, vous faisant prendre conscience de ce qu'est votre vie après vous avoir peint l'immondicité.
Vous supposer que l'avoir abattu suffit à ne plus le faire revivre, mais il se nourrit de vous tous. Le mal est en chacun de vous, les péchés sont des rêves inavouées. Que vous le vouliez ou non, vous le réanimerez. Seul vous pouvez le ramener, surtout lors de votre insu ! "

La Jeune femme marqua un temps d'arrêt et constata l'impact sur la foule ; il lui plut. Sa première partie se déroulait
comme elle l'avait prévue . Elle continua donc :

"Ne pensez qu'au faite qu'il ne soit pas parmis nous qu'il vous a oubliez! Au contraire, malheureux! Oubliez le et il viendra vous écorcher la nuit venue. Vous le fuyez par crainte, car l'on vous a ordonné d'avoir peur. Vous n'êtes maître de vous grâcve à votre pucelle de dirigeante, comment pouvez-vous vivre?
Ma divinité remontera sur terre vous punir de vos actes et de votre comportement... Ou vous féliciter."

A ces mots, La Gerudo se pencha sur un couple en direction de l'homme et rajouta, d'une voix plus basse :

"Toute la citée le sait, que tu fais cocu ta femme avec cette nymphe, affiche toi donc avec.. Notre roi encourage de tel comprtement d'ailleurs.."

Puis Djaly se redressa. Elle avait réussi à avoir un exemple concret sous la main, il ne lui restait plus qu'à enrôler de nouveaux fidèles. Elle poursuivit donc, du même ton, son discours :

"L'on vous dit qu'il viendra vous égorgez à mains nues le soir dans votre lit pendant que vous dormez, et vous osez croire votre Reine aveuglément ! Sa propagande vous est néfaste ! rejoingnez nous, nous ne vous mentons !
Que vous tremblez, pleurez ou riez, je vous affecte et prépare votre terrain émotionnel, et leur puissance se dévoileront quand mon Roi reviendra. Oui. Lui seul peut vous faire voir la vérité et donner un véritable sens à votre existence."

Le guerrière vit des personnes rigoler à son compte ; elle compris bien vite que sa situation actuelle vis-à-vis du Seigneur du Malin était connu de certain, et cela jouer contre sa faveur. Elle décida donc, pour une ultime tentative :

"Les plus mauvaise langue d'entre vous argumenterons au fait qu'il m'a lachée, abandonnée et que je m'obstine à lui tel l'amour aveugle d'une véritable chienne. Je dois malheureusement leur donner raison, mais je ne vois en aucun cas comment cette condition pourrait révolter ; une relation se trouverait donc dans un échange mutuel dans ce cas ? Pourtant, j'ai rarement vu agir votre Reine malgrè le respect -et l'argent!- que vous lui versez...

Je ne suis ni une Messie, ni une voyante. Prenez donc ma parole comme amusante, mais nous nous retrouverons, croyez-moi.. "