Spectacle et réjouissances, pièges et préjudice

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Sen Hime


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Après un bref coup d'oeil pour s'assurer que rien ne trainait à terre, Sen s'assit dos au pont-levis pour attendre. Elle appuya sa tête contre la grande planche de bois et ferma les yeux. Le temps était doux malgré une légère brise qui soufflait. Le Prince avait eu raison, la place du marché était encore animée, d'autant plus avec la présence des troubadours, mais l'allée qui donnait sur le pont-levis restait déserte ou très peu fréquentée une fois ce dernier fermé. En l'occurence elle était actuellement déserte à l'exception de Sen.

Elle était arrivée à l'avance au rendez-vous, non seulement parce qu'elle souhaitait être déjà sur place quand le jeune homme arriverait, mais aussi parce que ses pas l'avaient naturellement portée là en essayant de rester un peu à l'écart de l'agitation. Elle était rentrée du Village Cocorico quelques instants avant que le pont-levis ne soit fermé, puis elle était passée chez elle pour se changer. Elle avait mis une robe qui restait sobre et élégante, mais avait choisi celle qui lui donnerait le plus de liberté de mouvement. Au cas où. Elle était ensuite allée sur la place du marché pour quelques achats, mais elle avait rapidement fini par battre en retraire face à la foule qui pullulait autour d'elle. Elle avait cherché un coin tranquille.

Elle ne s'en était finalement pas trop mal tirée à l'Auberge. Certes elle avait reçu un bon savon et écopé de plusieurs heures de travail supplémentaires, mais sa bonne humeur n'avait pas été entamée pour autant. Ce soir, quoi qu'il arrive, que ce jour soit ou non celui de la disparition du Prince, elle était décidée à passer une bonne soirée.

Un bruit de pas sur l'allée de pierre, distinct du léger brouhaha étouffé qui émanait de la place, parvint alors à ses oreilles et elle interrompit ses rêveries. Elle ouvrit les yeux et se releva en époussetant sa robe, guettant du regard la source du bruit pour voir qui arrivait.

C'était lui ! Elle accourut à sa rencontre et avant même qu'il ait eu le temps de la saluer, elle déposait déjà un baiser sur sa joue. Comme si ce geste avait été le simple coup d'une impulsion et qu'elle retrouvait sa timidité, elle recula avec un air gêné et un léger sourire aux lèvres. Elle passa distraitement sa main dans ses cheveux avant de prendre la parole.

"Contente de t.. de vous revoir..."


Dun Loireag Dragmire


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L’air frais de la nuit s’engouffrait dans le cabinet de Chancelier où Dun avait décidé de se changer. La journée avait été plus que remplie comme en témoignaient les documents éparpillées sur son bureau ainsi que les caisses recouvertes de poussière qu’il avait déclouées : reliques et vestiges de la magie du pays s’y trouvaient depuis des années dans l’attente d’une main charitable prête à les examiner. Néanmoins, la contrariété de ne pouvoir les faire parler ne quittait pas l’esprit de l’ex-Chancelier et c’est en jetant un œil à l’horloge accrochée au mur qu’il s’aperçu de l’heure déjà tardive. N’ayant pas vu le temps passer tant il était absorbé dans ses travaux, le jeune homme se détourna enfin de ces derniers afin de se rafraichir et de se changer.
Cette sortie nocturne lui faisait l’effet d’une bouffée d’air dans sa vie de tous les jours, mais même s’il ne pouvait que s’en réjouir, le jeune Prince savait tout au fond de lui que quelque chose clochait -bien qu’il ne puisse mettre le doigt dessus-… Bah ! Inutile de s’en soucier pour le moment. Revêtant ensuite un ensemble bleu marine ainsi qu’un manteau léger à capuche, Dun hésita une seconde à employer un sort d’anonymat… mais son art lui étant inaccessible et les parchemins chargés de magie ne pouvant être dilapidés, cela n’aurait pas été raisonnable : Encore une fois les évènements ne s’emboitaient que trop parfaitement, dessinant une unique trame à suivre.
Ainsi, le temps que le Prince se prépare et passe enfin les portes du château, le ciel arborait une teinte or-orangée. Le soleil n’allait pas tarder à disparaître définitivement et les festivités de la place du marché débuteraient sous peu. Rabattant la capuche sur son visage, le jeune homme se dirigea alors d’un pas nonchalant vers la ville, inutile de se presser après tout…
________
Impressionné par la foule de personnes qui se formait sur la pace centrale, Dun jeta un œil critique à la scène. La venue de ces troubadours de renom avait attiré bien plus de personnes qu’il ne l’aurait cru et de petites échoppes s’étaient formées aux alentours. Là où il y avait un rassemblement, il y avait en effet de l’argent à se faire. S’il avait été encore marchand officiel, se serait-il retrouvé à leurs côtés ?
Ignorant l’atmosphère festive qui s’installait déjà, Dun se dirigea alors vers l’allée du Pont Levis en quête de Sen, la jeune fille qu’il avait rencontrée quelques heures plus tôt. Devinant sa silhouette dans la lumière blafarde des torches, le jeune homme s’approcha alors d’elle en levant sa main en guise de salut. Mais à peine le remarqua-t-elle qu’elle accouru à lui et déposa un baiser sur sa joue !


"Contente de t.. de vous revoir..."

Reculant de quelques pas, comme gênée par son geste, Dun ne fut toute fois pas choqué ce dernier et il se contenta de lui répondre. Non pas qu’il y soit insensible, mais une simple bise ne signifiait rien ou presque à ses yeux.

« Nous pouvons très bien nous tutoyer si c’est ce que tu préfères, ça ne me dérange absolument pas. J’espère que tu ne m’as pas trop attendu ? Le spectacle ne semble pas avoir commencé, mais les divertissements sont nombreux, nous ferions mieux de ne pas tarder. »

Joignant le geste à la parole, il l’invita alors à le suivre tout en essayant de meubler la conversation.

« Alors, comment NuttyK a-t-il réagit lorsque tu es rentrée à l’auberge ? »

Une pointe d’amusement perçait dans la phrase bien que cela ne soit pas un sujet à plaisanterie, mais si l’ex chef des gardes pouvait se montrer effrayant, il n’irait pas jusqu’à punir réellement une employée.
Un jet de lumière.
Le spectacle ne tarderait pas à débuter, et déjà des saltimbanques préparaient leurs prestations. L’un d’eux, recouvert de tissus de la tête aux pieds, s’était avancé sur l’estrade tandis qu’une jeune femme chantonnait une mélodie. Dégainant les deux lames fixées à sa taille, elles s’enflammèrent soudainement tandis qu’il effectuait une danse mystérieuse. Les trainées de lumières formèrent ainsi des formes qui s’évanouissaient aussitôt. Le regard du Prince s’y était attardé quelques secondes de par la beauté de la mise en scène, tout en croyant que cela lui rappelait quelque chose… Comme s’il les avait vus dans un autre monde où des vampires proliféraient, où des Reines se combattaient afin de prendre le pouvoir, et…
Mettant fin à cette rêverie, il se concentra à nouveau sur la jeune femme.


« Bien, que préfère-tu faire ? Nous pouvons nous installer en attendant le spectacle ou voir ce que proposent ces échoppes, certaines possèdent des produits introuvables en Hyrule, cela peut être intéressant ! »


Sen Hime


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Sen acquiesca lorsque le jeune homme lui proposa qu'ils se tutoient, et secoua la tête pour lui signifier qu'elle ne l'avait pas attendu trop longtemps. Elle ne prit pas la peine de détailler plus sa réponse, puisque le Prince l'invitait à le suivre pour se rendre sur la place, et elle-même était assez pressée de voir ce qui s'était dévoilé depuis qu'elle avait quitté le bruit et l'agitation. Il engagea la parole alors qu'elle s'avançait à sa suite.

« Alors, comment NuttyK a-t-il réagit lorsque tu es rentrée à l’auberge ? »

Le jeune homme semblait s'amuser de la question, et elle ne lui en tint pas rigueur. Même si l'expérience n'avait pas été la plus agréable de la journée, elle était maintenant passée, et elle préférait elle aussi en plaisanter. De toute façon ce n'était pas comme si elle ne s'était pas attendue à cela dès qu'elle avait demandé à ce que la tâche lui soit confiée. Lorsqu'elle lui répondit, elle montrait elle aussi un certain amusement par rapport à la situation.

"Eh bien ... C'était un peu comme un Dodongo en colère, je crois que s'il avait pu cracher du feu je serais actuellement complètement carbonisée.. ! J'ai des heures de travail supplémentaires et je ne suis pas près de repasser livrer au château. Mais.. Etrangement je ne regrette pas pour autant la façon dont les événements se sont déroulés..."

Elle ne détailla pas plus ses propos. Et elle porta plutôt son attention sur ce qui se déroulait autour d'eux alors qu'ils venaient de pénétrer sur la place. Elle ne savait plus où donner de la tête et dans quelle direction observer. D'un côté le spectacle se préparait, de l'autre de nombreux marchands avaient profité de l'occasion et hélaient les passants en promettant des merveilles et découvertes insoupçonnées.

Elle tourna fréquemment la tête d'un côté puis de l'autre, se laissant tour à tour captiver par la danse de l'homme aux épées enflammées puis par le mystère des articles exotiques des marchands, jusqu'à ce que le jeune homme à ses côtés énonce tout haut son dilemme.

« Bien, que préfère-tu faire ? Nous pouvons nous installer en attendant le spectacle ou voir ce que proposent ces échoppes, certaines possèdent des produits introuvables en Hyrule, cela peut être intéressant ! »

La curiosité remporta finalement son débat intérieur. Elle regrettait le fait qu'elle ne pourrait pas acheter n'importe quoi devant le jeune homme, et encore moins quelque chose qui servirait trop explicitement à sa mission, mais elle tenait tout de même à voir les étales des marchands, et elle se débrouillerait si elle tenait vraiment à acheter quelque chose. Elle tira doucement sur la manche du Prince en prenant la direction de la zone occupée par les marchands.

"On ne ratera pas le début du spectacle hein... ?"

La question était simple rhétorique pour se rassurer et demander qu'il ne traîne pas trop devant les étalages - ou qu'il l'empêche de trop traîner elle-même - mais lui permettait de se conforter dans son choix. La foule ne tarda pas à s'épaissir. Les gens passaient dans un sens ou dans l'autre, se bousculant par moment. Elle se tint plus fort au jeune homme pour ne pas le perdre de vue, en promenant son regard d'un côté et de l'autre.


Dun Loireag Dragmire


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Le petit interlude de la galerie marchande permit au jeune homme de se changer les idées, coupant net avec les préoccupations du château. Sans doute ne fut-ce qu’un effet de son imagination mais il eut l’impression que cela dura fort, fort longtemps… A tel point qu’il en oublia totalement l’anxiété que lui causait son incapacité à user de son Art. La petite mélodie entonnée par une boite à musique d’un marchand, les lueurs féériques provoquées par les torches d’un autre… Tous contribuaient à rendre l’instant fantastique, et il se surprit lui-même à s’orner d’un sourire oublié depuis l’enfance. Le Mage qu’il était aurait déjà décortiqué le fonctionnement de ces articles, mais cette partie de lui-même sommeillait cette soirée là et il pu s’imprégner de l’atmosphère de fête à ce moment-là.
Mais bientôt, des roulements de tambour se firent entendre alors qu’une voix de ténor commençait à interpeler les péquenauds de la foule. C’était signe que le spectacle allait sans nul doute débuter et déjà les alentours de la scène étaient en ébullition. Levant la tête pour inspecter les alentours, le jeune Prince désigna alors un passage entre les stands.


« Viens, nous irons plus vite en passant par là ; autant avoir une bonne place après avoir fait tout ce chemin ! »

Réaffirmant la prise qu’avait la jeune fille sur lui en lui prenant la main, le jeune homme l’attira dans un passage sombre d’entre deux échoppes (nyark ?) pour déboucher presque directement au devant de la scène. Les places assises commençaient à se remplir, mais ils purent finalement s’installer confortablement cinq bonnes minutes avant le début du spectacle.
Ce dernier commença d’ailleurs rapidement sur un rythme enjoué, et bien qu’il s’agissait là d’un spectacle de rue à la base, Dun dû admettre que ces troubadours n’avaient pas volé leur réputation. Commençant par quelques pitreries, ils emboitèrent rapidement le pas sur des tours plus impressionnants qui firent retenir leurs souffles aux spectateurs.
Chose rare, aucun son ne se faisait entendre hormis les acclamations ou les applaudissements du public. C’est d’ailleurs lors d’une démonstration d’adresse - un lancer de couteaux les yeux bandés lors d’un salto arrière le tout sur une corde de funambule (XD) - que Dun se rendit compte qu’il n’avait plus adressé un mot à celle qui l’accompagnait.

Comment s’appelait-elle déjà ? Lui jetant un regard du coin de l’œil, il se rendit à nouveau compte qu’il la connaissait à peine, comme s’il s’agissait là d’un élément nouveau… Lentement mais sûrement, ses paupières se fermaient peu à peu… Depuis combien de temps n’avait-il pas pu dormir d’un sommeil lourd et réparateur ? La détente et l’amusement que lui inspirait ce spectacle étaient-ils ce qui lui faisait défaut au château ?
Se concentrant à nouveau sur la scène, il y vit l’homme masqué aux langues de feu qui narrait l’histoire d’un Seigneur Obscur, Higame, enlevant la fille d’un jeune homme nommé Harima. Il entreprit alors de narrer leurs péripéties respectives et… et ensuite… ? Le Prince aurait souhaité connaître la suite de cette chronique, pourtant…


*pouf*

… déjà sa tête reposait sur l’épaule de Sen, endormi. C’est ainsi qu’il vécu le spectacle des troubadours… rêvant de contrées lointaines qu’il avait visité, de personnes qu’il avait rencontré… Bien en vérité, le meilleur des spectacles.

[Désolé du retard, plein de choses d'un coup, j'me rattrape ! ]


Sen Hime


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(vide)

Sen apprécia tout autant que le Prince les découvertes faites sur le petit marché. Pour sa part, elle n'avait jamais eu de don particulier pour la magie, à vrai dire elle n'avait jamais vraiment eu de professeur non plus, ainsi était-elle toujours aussi impressionnée par ce que cette dernière pouvait produire. Elle se contenta d'admirer et essayer plusieurs articles, mais elle ne put finalement résister à faire l'acquisition des quelques objets qui retinrent le plus son regard. Ils n'avaient absolument aucun rapport avec sa mission, donc elle n'avait pas à se retenir devant le Prince.

Lorsque les tambours annonçant le début du spectacle retentirent, elle était toujours en train d'admirer une des échoppes. Les yeux fermés, tenant un petit coffret ouvert entre ses mains, elle écoutait le doux bruit de criquets et de grillons produit par le ce dernier. L'ambiance d'été reproduite ainsi était parfaite, le petit coffret en question était pourtant totalement vide. Le bruit des tambours eut tôt fait de dissiper les images présentes dans son esprit et elle referma le petit coffret. Sur l'étalage se trouvaient encore plusieurs autres boîtes, chacune correspondant à un son particulier. Elle n'avait pas encore fini de toutes les essayer. Cependant, elle ne voulait pas non plus rater le spectacle, et le jeune homme ne lui laissa de toute façon pas le temps d'hésiter. La saisissant par la main, il l'entraina à travers les échoppes par ce qui semblait être un raccourci et leur permit de trouver des places assises malgré les gens qui s'amoncelaient déjà de part et d'autre de la scène.

Bien assise, elle put profiter pleinement du spectacle. Elle était tellement captivée et émerveillée, qu'elle en oublia presque où elle se trouvait. Elle dévorait la scène des yeux, et fut surprise de sentir tout à coup un poids sur son épaule. Tournant légèrement et délicatement la tête, elle remarqua que le Prince venait de s'assoupir en prenant appui sur son épaule. Elle se retint de hausser les épaules et reporta son attention sur le spectacle, bien décidée à ne pas en rater une miette.

Elle ne put cependant s'empêcher de s'interroger sur la prudence du jeune homme. Il la connaissait à peine, lui faisait-il déjà assez confiance pour se montrer si désarmé devant elle? Il était Prince après tout et un Prince avait forcément des ennemis, devait se montrer prudent, peut-être pas au point d'être paranoïaque mais tout de même... Et encore, il était peut être sorti du château de façon anonyme, mais même elle qui avait peu de prétentions et pas d'ennemis publics, elle n'aurait jamais pu s'endormir ainsi sur une place publique. Enfin, peut-être était-ce elle qui était trop soupçonneuse...

Néamoins, une fois le spectacle terminé, et au fur et à mesure que la place se vidait, elle dut modifier sa théorie. Pour dormir autant, il était plus probable que la cause de ce sommeil soit, non pas de la confiance, mais plutôt l'épuisement. Elle ne savait pas exactement comment étaient remplies les journées du jeune homme, mais elles ne devaient pas être de tout repos. En plus de ça elle avait monopolisé une partie de son temps cet après-midi pour porter les caisses de sa livraison.

Elle jeta un regard circulaire autour d'elle. Les troubadours étaient déjà en train de ranger leur matériel, les sièges étaient à présent tous vides à l'exception de ceux qu'elle et son compagnon de soirée occupaient, et la place commençait à se vider. Elle pouvait même entendre les clopinements des petits chiens errants qui sortaient de nuit sur la place.

C'était bien joli tout ça, mais il était temps qu'elle rentre chez elle, lier travail et amusement était une chose, mais elle estimait en avoir fini pour ce soir. Elle avait décidé de ne pas intervenir trop vite, elle avait un mois, et précipiter les choses risquait seulement de lui apporter des ennuis étant donné qu'elle avait choisi une approche plus directe. Elle était consciente qu'il y avait peu de chances pour qu'elle soit seule à s'être vu proposer ce contrat, son employeur avait l'air décidé et elle aurait été étonnée qu'il laisse tout reposer sur elle, mais aller trop vite c'était risqué. Non pas que les circonstances ne soient pas belles, il semblait épuisé, il avait quitté le château en cachant son identité, il n'avait peut-être dit à personne où il allait, et on n'avait pas de raisons de faire le lien avec une livreuse passée l'après-midi au château, elle pouvait même l'emmener ailleurs, cacher le corps, on ne le retrouverait pas avant un moment... Avait-il pour habitude de s'éloigner du château longtemps et souvent?

Elle soupira et cessa de penser au fin couteau qui était attaché à sa cuisse sous la jupe de sa robe. La précipitation c'était mauvais. Des suppositions ce n'était pas assez pour une affaire de cette ampleur, et elle sentait les regards interrogatifs de certains des ménestrels en train de démonter la scène. Il n'était pas non plus impossible qu'on remonte jusqu'à elle, et si elle voulait obtenir sa récompense, elle ne pouvait pas s'enfuir en effaçant ses traces.

Elle attendit donc ainsi, perdue dans ses réflexions, ne souhaitant pas le brusquer, se demandant s'il allait encore dormir longtemps. Lorsque la scène improvisée eut complètement disparu de la place et que le dernier des ménestrels fut parti dormir, projetant sûrement de terminer de ranger les sièges restants le lendemain, elle dût se rendre à l'évidence que si elle souhaitait finir la nuit dans son lit, elle allait devoir intervenir.

Elle se tourna alors lui pour l'observer un instant.

*C'est fatiguant à ce point le château?*

Peut-être devrait-il penser à changer de travail. Si elle lui parlait des merveilleuses conditions de travail d'un chasseur de primes? Réprimant un rire, elle passa la main dans les cheveux du jeune homme et secoua délicatement sa tête.

"Ne compte pas sur moi pour te raconter l'histoire."

Elle avait pris un ton boudeur, comme si le fait qu'il se soit endormi était un signe qu'il trouvait sa compagnie ennuyante et l'avait vexée.

"Si tu veux te faire pardonner, tu me devras un autre rendez-vous."

Déplaçant délicatement la tête du jeune homme pour se libérer, elle se releva et regarda tout autour d'elle. Vide, pas étonnant à une heure pareille.. Quelle heure était-il d'ailleurs ? La place semblait complètement déserte. À l'exception de ces joyeux petits toutous. Ce qui était parfait. Elle saisit un des petits chiens qu'elle approcha du visage du Prince, elle avait eu la chance de tomber sur un chien des plus démonstratifs. Quoi de mieux pour achever de se réveiller que quelques léchouilles affecteuses?


Amar Sundi


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(vide)

[Bon, je m'excuse, je suis pas très bon en RP U_U]

La nuit douce et chaude, aucun nuage venait troubler le cadre idyllique que donnait les étoiles et surtout la lune qui resplendissait de toute ça rondeur. C'était une nuit parfaite, dommage que cette magnifique atmosphère fut gâté par la fête du Bourg d'Hyrule et ses lumières agressant. Funafuty était chanceux, il ne verrait pas cette affreux massacre de nuit étoilées; il avait une mission.
Il y à quelque semaine de la, il avait ouïe dire qu'un homme cherchait un assassin pour une mission, spécial. L'homme vêtue rouge, n'hésita pas une seconde, la récompense était alléchante et il ne s'agit que d'un homme, le prince Dun. Se soir,cette belle lune sera tachés de rouge.
Son plans était parfait, grâce à un grouillot, il put savoir que le prince occupait une chambre qui donnait sur les douves, une aubaine ! Il pouvait s'introduire par une fenêtre, abattre Dun et fuir d'un plongeons dans les douves.
Tout était près, il n'attendait que la nuit, mais hélas, il le vit sortir du château encapuchonner et enrouler dans un manteau tel le plus simple des voleurs. Cela ne plu pas du tout à Funafuty qui vu tout ses efforts fournis en une semaine partir en fumée,il suivit le prince qui semblait totalement inconscient de tout les dangers qui planait sur sa tête, bien des fois il aurait pu lui planter sa rapière dans les omoplates si cette foules de gueux n'était pas présente. Une femme, il allait rejoindre une femme, un rictus se dessina sur le visage de Funafuty qui considérait l'ironie de la scène, Dun, l'homme le plus influent de Hyrule avait rendez-vous avec une femelle. Rapidement, L'homme décida de s'écarter de la masse grouillante, si il s'arrêtait, il serait vite repérable, sans lâcher des yeux ça cible qui semblait se complaire à être incognito dans cette infâme masse d'inconnue,il monta sur un toit et s'assit sur les tuiles pour attendre la fin des emplettes du prince. Funafuty perdit vite le prince dans la foule grouillante et se m'y à rêver, son visage trouva une légère quiétude rendant sa physionomie pratiquement normal, son chapeau rouge lui tomba sur les yeux et il fini par s'écrouler sur les tuiles d'un toit quelconque. Les étoiles bougèrent, perdu dans ça rêverie, il perdit le compte du temps, des secondes, des minutes, des heurs qui s'était écouler pendant sa somnolence perdu dans les tréfonds de son imagination . Il se releva bien vite quand il comprit quand le temps repris ses droits sur le pauvre homme qui sauta de l'abri pour se mettre à chercher dans les rues désertes, soudain, devant la scène des troubadours, une masse difforme attira l'attention de l'homme au lunette teinter. Quelle chance, s'était Dun et sa maîtresse qui, formant une même entité, l'homme semblait dormir. Funafuty enleva son chapeau, le dépoussiéra et le leva le plus haut possible en l'agitant, c'était sa manière de remercier les déesses pour leurs don : une prime facilement empocher.
S'approchant à grand pas des deux tourteaux, il senti la peur, cette affreuse peur quand il sait que le sang va couler, il la savait sa pire ennemie et ça meilleur ami. Ses poumons furent pris dans l'étau froid et il du s'arrêter.


« Bonsoir ma demoiselle, vous ami à un problème? »

Funafuty eu honte de sa ruse minable pour s'approcher sans éveiller trop soupçon, plus il s'approchait du couple, plus il sentait le pois de l'arme caché dans sa veste d'une vif rougeur. Il ne pouvait plus reculer maintenant. Quand il fut assez près pour frapper, il se mit à parler seul, une phrase sortit du tas de parole incompréhensible

«N'ai crainte, les enfers ne sont pas si terrible qu'on le dit» Murmura t'il. Derrière ses lunettes, ses yeux de fou tournoyait gaiment.

Funafuty passa sa main dans sa veste et sortit lentement son épée qu'il plaça d'un mouvement rapide au dessus de ça tête, près à abattre l'homme se trouvant juste en face de lui.


*Je suis un idiot, j'ai même pas inspecter la fille.* Pensa t'il dans un juron mentale.


Dun Loireag Dragmire


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[LOL si ça c’est pas très bon, l’avenir d’HJ est radieux XD]

« Me permettrait-on de me reposer en Enfer ? »

Une simple phrase qui témoignait simplement du simple réveil du jeune homme. Bien que le sommeil de ce dernier ait su résister au brouhaha de la foule qui assistait au spectacle, les léchouilles d’un chien affectueux l’avaient réveillé en sursaut. Et pensant qu’il s’agissait là des doux baisers de sa femme, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir une truffe humide contre son nez ! Encore trop endormi pour réagir brusquement, le Prince s’était contenté d’ouvrir grand les yeux en essayant de comprendre le pourquoi du comment. Que s’était-il passé ? Que faisait-il là ? Rassemblant peu à peu les souvenirs qu’il avait du spectacle, le jeune homme eut l’impression que des mois s’étaient écoulés avant son réveil (XD).
Les troubadours étaient partis, la musique s’était tût et même les marchands avaient quitté la place. Combien de temps s’était-il assoupi ? Voilà un bien piètre galant homme ! Sans doute Sen s’était-elle offensée du manque apparent d’intérêt qu’il avait manifesté à l’encontre du spectacle ; les danseurs l’avaient-ils aperçu ? Bah… Après tout, il s’en fichait. Le mal de crâne qui lui martelait l’esprit avait maintenant complètement disparu, non pas que la fatigue en eut fait de même, mais il se sentait tout de même mieux qu’en début de soirée.
Cependant, la simple position dans laquelle il se trouvait était confortable, et il choisit –non sans une certaine malice- de rester ainsi. Après tout il était bien, quel besoin avait-on de sortir d’une position agréable pour se remettre à marcher, on vous le demande ?

Néanmoins, Dun ne pourra sans doute jamais avoir droit à un véritable instant de repos. Car quelques secondes à peine après avoir pris cette décision de grande importance, une voix se fit entendre derrière eux deux.


« Bonsoir ma demoiselle, votre ami à un problème? »

Il est vrai que, vue de l’extérieur, la situation paraissait plus qu’étrange. Seuls au milieu d’une place vide où les chiots régnaient en maître, un homme endormi contre cette damoiselle, cela avait de quoi intriguer ! Pourtant, un sentiment malsain s’était imposé au Sorcier dès l’approche de cet inconnu. Nul besoin de fouiller dans ses souvenirs, cette sensation s’était ravivée lors de l’attaque du château : L’odeur du sang l’imbibait. Impossible de se tromper, cette flagrance ferreuse caractéristique de l’hémoglobine et de la graisse humaine émanait fortement de cet homme. Sans doute cela aurait-il passé inaperçu dans une foule, mais au beau milieu de la nuit lorsque l’odeur de jasmin prédomine, elle s’imposait comme un Dodongo au beau milieu de la Forêt Kokiri.

Un murmure, un susurrement.


« N'aie crainte, les enfers ne sont pas si terribles qu'on le dit»

Ainsi la boucle est bouclée ; tant au niveau de ce texte que des déductions de Dun. Le laisserait-on se reposer en Enfer ? Plus qu’une véritable interrogation, il s’agissait là d’une réplique témoignant de la lassitude qui l’habitait. Bien qu’il restait nombre de zones d’ombres –Etait-ce lui ou Sen qui était visé ? Le témoin gênant allait de toute façon partager le même sort que la victime-, le jeune homme ne pouvait se permettre de rester passif alors que l’on essayait de l’occire bien sûr !
Se relevant et se retournant rapidement, l’ancien voleur fit volte-face afin d’examiner l’assassin en sûreté. Ce qu’il vit alors le déstabilisa momentanément. Vêtu tout de rouge ainsi que d’un chapeau ne correspondant pas à la culture Hylienne ; le meurtrier était plus que voyant. Du temps de son arrivée en Hyrule, le Prince –alors voleur- avait pu côtoyer les cercles de banditisme des bas quartiers, et cet homme ne correspondait pas au profil exigé. Il n’était dans ce cas pas un simple brigand ? Bah, cela ne changeait rien, sa lame pouvait ôter la vie d’une personne, c’était tout ce qui comptait ! Dans tous les cas, il semblait être l’objet de ses convoitises, cela il le savait maintenant au moins…


« Je te remercie de cette invitation, mais je me dois de refuser : Il me reste trop de choses à accomplir pour que je puisse me permettre de m’arrêter ! Mais plus encore, je n’affectionne pas combattre un adversaire dont j’ignore tout… Que me veux-tu ? Je gage que tu ne me donneras pas ton nom, mais de grâce, épargne moi la répartie du futur défunt qui n’a besoin de ne rien savoir avant de mourir… »

En ne considérant pas son interlocuteur comme un simple assassin, le jeune homme augmentait considérablement ses chances d’en savoir un peu plus sur l’animosité dont on lui faisait preuve.
Mais tout en parlant, le jeune Prince avait jeté de temps à autre un regard à sa cavalière. Par habitude, Dun fut tenté d’user de la Sorcellerie afin de se défendre, mais il eut tôt fait de se rappeler que cela lui était actuellement impossible. De rage il serra son poing tout en pensant à la dague qu’il possédait. Cela lui suffirait à peine pour se défendre face à une épée longue, et certainement pas à protéger une autre personne.
Quand bien même il pourrait s’en tirer avec quelques blessures, Sen, elle, devrait s’en sortir seule.


Sen Hime


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(vide)

Voyant que le Prince ne bougeait toujours pas malgré ses tentatives, elle pesta intérieurement. Cet homme sortait-il d'une semaine de nuits blanches ou était-il si insupportable pour ses colocataires du châteaux qu'ils avaient glissés un somnifère dans son repas !? Même après un copieux nettoyage du visage par le petit chien, le jeune homme à ses côtés restait impassiblement appuyé à elle et somnolent. Pourquoi n'avait-elle pas acheté sur le petit marché cette corne qui faisait un bruit si fort et strident ? Toutefois, avant qu'elle ait eu le temps de penser à sa prochaine contre-attaque, bien décidée à le sortir de sa torpeur, elle entendit quelqu'un arriver. L'oreille tendue, elle ne bougea pas mais tourna la tête autant qu'elle put pour regarder en direction de l'homme qui s'approchait et distingua une forme rouge qui s'avançait.

« Bonsoir ma demoiselle, votre ami à un problème? »

Elle faillit lui répondre que oui, ce type avait un sérieux problème pour ne pas être déjà debout malgré ses efforts, mais elle ravala ses paroles, surtout en présence de son "ami" . À la place, elle se contenta de détailler l'individu, se tournant autant qu'elle le pouvait sans laisser le Prince se cogner la tête, ce qu'il risquait de moins lui pardonner. Louche. Cet homme tout de rouge vêtu était louche, c'était la meilleure façon qu'elle voyait de le décrire, et elle n'avait pas besoin de plus que cela pour savoir qu'elle devait se montrer méfiante.

« N'aie crainte, les enfers ne sont pas si terribles qu'on le dit»

L'étranger venait de confirmer que ses intentions étaient loin d'être attentionnées, et en écho à ses paroles le jeune homme à ses côtés se leva rapidement pour faire face à l'inconnu. Tiens, ça le réveillait ça.

Elle se releva aussi à la suite de son compagnon, mais elle ne put s'empêcher de se mordre la lèvre. C'était pire qu'un simple individu louche qui aurait voulu les détrousser, il lui semblait que c'était un assassin, et avec ce qu'elle savait, elle ne doutait pas qu'il soit venu pour le Prince. Les implications étaient nombreuses... Elle n'était donc pas seule à en avoir après la vie du jeune homme, l'envisager était une chose, le constater en était une autre. Et le jeune homme aurait toutes les raisons d'être soupçonneux et sur ses gardes à présent ! Qui plus est, en temps normal elle se serait éclipsée. C'était sans doute un comble pour elle, mais elle protégeait sa vie avant tout et elle n'aimait pas avoir affaire à d'autres assassins. C'était des gens peu recommandables après tout. Or là... Si sa vie passait en premier dans sa liste de priorités, ce que pouvait lui rapporter celle du Prince était en bonne place aussi, assez pour la faire hésiter et la retenir tant que la situation n'était pas désespérée. Elle voulait s'assurer qu'il vive assez longtemps pour lui rapporter son dû, et ne souhaitait pas non plus perdre sa confiance en l'abandonnant seul au milieu de cette place. Aurait-il seulement envie de la revoir après s'il s'en sortait ? Qui plus est, rester et surveiller la scène n'était pas une mauvaise idée. Il y avait au moins un avantage à ce qui allait se produire, elle verrait comment le Prince réagissait si on l'attaquait de front. Elle ne comptait pas vraiment laisser le moindre risque qu'il riposte si elle pouvait l'éviter, mais on ne sait jamais ! Quand viendrait son tour, elle serait bien informée. S'il vivait jusque là évidemment.

Elle n'eut pas beaucoup de mal à feindre l'inquiétude. Elle était réellement inquiète en fait. Elle ne savait pas ce qu'il valait au combat, ni comment il pourrait se défendre, quant à elle, elle n'avait aucune envie de se battre devant lui. Malédiction ! Elle était une jeune fille douce et délicate, ou c'est en tout cas ce qu'elle devait rester à ses yeux ! Elle fut d'abord rassurée en entendant le ton confiant sur lequel le Prince s'exprima, mais elle ne su comment interpréter les regards qu'il lui lançait parfois entre deux mots. Attendait-il quelque chose d'elle ? Autant pour jouer son rôle que pour l'ennuyer, elle accentua son regard apeuré pour lui répondre. Il pourrait faire un petit effort et faire preuve de galanterie non !? Bon, c'était mesquin, elle n'avait pas envie de compter sur quelqu'un pour veiller sur elle de toute façon, s'il défendait sa propre vie c'était déjà bien. Pour sa part, elle devrait sans doute faire attention à sa façon de se battre devant lui, mais elle pourrait toujours trouver une excuse pour justifier qu'une frêle jeune fille ait jugé plus prudent d'avoir une arme sur elle. Elle resta sur ses gardes, observant silencieusement la scène, prête à saisir sa lame au cas où les choses tourneraient mal. Elle attendrait de voir comment la situation évoluerait.


Amar Sundi


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Funafuty était un idiot. Pris dans un tourbillons de pensé diverse, il n'examina pas la femme et en plus, il rata ça cible avec un coup qui l'aurait sans doute trancher en deux si l'homme n'était pas d'une rapidité surprenante. L'homme rouge avait sous estimer son adversaire, il s'en voulait d'avoir agit si précipitamment.

« Je te remercie de cette invitation, mais je me dois de refuser : Il me
reste trop de choses à accomplir pour que je puisse me permettre de m’arrêter ! Mais plus encore, je n’affectionne pas combattre un adversaire dont j’ignore tout… Que me veux-tu ? Je gage que tu ne me donneras pas ton nom, mais de grâce, épargne moi la répartie du futur défunt qui n’a besoin de ne rien savoir avant de mourir… »


Funafuty fut effrayer et fit un
petit saut en arrière, très vite il réfléchie à une phrase classe qui puisse répondre avec style au interrogation du Prince. Un
silence s'installa pendant que des penser extérieur l'empêchait, soudain, une petite voix chuchota à son oreille, Funafuty se contenta de répéter :


« Qui suis-je? Le redresseurs des tords, le purificateur des âmes, et je viens pour toi, pauvre insensé que tu est. Tromper ça femme est un pêcher qui mérite la mort ! Maintenant, si tu ne veux pas mourir,concentre toi, et évite toute mes attaques. »


D'où lui venait ses mots? Il s'en savait rien, il s'était laisser porter par cette sensuel voix qui murmurait, il n'avait plus peur du tout, qu'il soit deux, trois, cinq, dix, il les abattrait sans pitiez. D'un mouvement sec, il redressa son chapeau, tendit son bras et sa rapière pour ne faire qu'une longue droite qui,sans aucune hésitation, ira chercher et extraira le cœur de sa victime.


Un long mouvement circulaire de la lame fit vrombir l'air, et son sourire démoniaque se dressait fièrement sur ses zygomatiques comme une provocation un peu folle.

«Je lui rapporterais uniquement ta tête. »

Dit t'il dans un murmure des plus fous, il se sentait libéré de toute règles, la voix dans ça tête lui expliquais comme le sang est beau mélanger à la pluie et au larme d'une femme.
Il se mit à rire comme un dément, ses rire se répercutait sur les murs des maison dans un écho lugubre. Faisait t'il méchant? Soudainement,ses rires s'arrêtait d'eux même, laissait sur le visage de Funafuty une expression ébahie

« Tu sait, je suis pas fou, mais j'pense quand même que je vais te tuer »

Il martela les pavés dans pas de claquettes, puis, il ne bougea plus, comme figé dans une ça position, releva la tête et souri. Quelque instant plus tard, il attaqua , l'épée en avant, le même affreux sourire sadique.


Dun Loireag Dragmire


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« Qui suis-je? Le redresseurs des tords, le purificateur des âmes, et je viens pour toi, pauvre insensé que tu es. Tromper ça femme est un pêché qui mérite la mort ! Maintenant, si tu ne veux pas mourir, concentre toi, et évite toute mes attaques. »

Pourquoi tous les assassins, épéistes, et autres joyeux compagnons de taverne avaient-ils besoin d’annoncer leurs prochaines actions? Lorsque l’on cherche à tuer une personne, un simple coup au cœur suffit ! Souriant à cette pensée, le jeune homme s’en arma afin de garder son calme dans cette situation quelque peu… critique. La pire réaction possible aurait en effet été de laisser la panique prendre le dessus. Un assassin ? Le Prince avait échappé à la Mort face au Seigneur du malin ! Certes cela l’avait cloué au lit pendant des semaines, mais se laisserait-il alors pourfendre par un tueur rencontré lors d’une fête du Bourg ? Voilà une bien piètre épitaphe !
De toute évidence, cet homme pensait qu’il « trompait » sa femme et que cela méritait la mort, chose qui surprenait Dun au plus haut point. Tout d’abord parce qu’il n’avait pas vu les choses sous cet angle et qu’il ouvrait maintenant les yeux sur le quiproquo de la situation ; et ensuite car être infidèle méritait apparemment une peine capitale : Heureusement qu’il ne l’était pas ! Mais il eut été futile d’essayer de raisonner cet individu qui se serait empressé de trouver une autre excuse toute aussi légitime pour l’occire.


«Je lui rapporterais uniquement ta tête. […] Tu sais, je ne suis pas fou, mais j'pense quand même que je vais te tuer »

Ses funestes paroles ne faisaient que confirmer les déductions de Dun, mais il n’eut pas le loisir d’en profiter : Déjà son ennemi fondait sur lui, l’épée en avant et prêt à transpercer les entrailles du Prince.

* CLINK *
-crack-

Le bruit distinctif de deux lames s’entrechoquant raisonna alors dans le Place Centrale, ne parvenant néanmoins pas à réveiller les riverains ayant largement profité de leur fête. Car si l’un d’entre eux avait ouvert ses volets et jeté un œil par sa fenêtre, il aurait vu un spectacle bien singulier le convainquant de se recoucher !
Trois silhouettes, dont deux qui se collaient bien plus que le permettait la bienséance : en effet Dun ployait légèrement sous le poids de la lame que son ennemi avait abattue sur lui… Et bien qu’il avait pu parer son attaque à l’aide de sa dague – Déesses ! Ses doigts lui faisaient un mal de chien ! – il avait clairement le désavantage en termes de force brute.

Mais alors que son corps tout entier tremblait afin de ne rien céder à son adversaire, le jeune homme serra des dents en fixant le centre de la croix créée par les deux armes respectives. Certes il était d’usage commun dans tout roman de fixer les yeux scintillants de son adversaire, mais il devait tout de même sa vie à la Science dans le cas présent, alors le regard chevaleresque de son adversaire ……………………………………… !
La Science ?

La Science.

Chancelier des Sciences et des Magies.

Beaucoup faisaient l’erreur d’omettre les Sciences de cette branche de la Chancellerie… Non, en réalité ce pays tout entier accordait une plus grande importance à la Magie qu’à la Science souvent à tort et à travers. Ainsi au fil des années - que ce soit lors de ses voyages ou de ses responsabilités au château - le jeune homme avait découvert que cette dernière pouvait se révéler fort utile, voir indispensable en cas de besoin.
Or la meilleure preuve se tenait sous ses yeux, et alors que son Art l’avait abandonné, la seule protection qu’il possédait venait d’éviter à sa gorge de connaître un triste sort. Car si la lame de son agresseur semblait maintenant jointe à la sienne, la cause en était un simple objet… un simple aimant.
Ainsi à l’image du troubadour qui enflammait ses doubles lames à l’aide de silex, l’ex-Chancelier s’était armé d’une dague au fourreau aimanté. Certes un aimant commun n’aurait jamais pu être assez puissant afin d’assurer pareil dessein, mais lorsqu’il s’agissait des pierres des Grottes Goron… On disait qu’elles pouvaient arrêter net le parcours d’une flèche si l’on parvenait à la heurter.
Le problème de pareil équipement étant bien sûr la lame en elle-même : Elle était aussi tranchante que longue, et inutile de préciser que la taille du fourreau était ridicule. De plus, si elle convenait parfaitement à la défense, le jeune homme savait qu’il était futile de tenter une attaque létale : Elle serait irrémédiablement attirée par toute protection métallique de son assassin.

Jetant un dernier regard foudroyant à sa cavalière, le Prince tentait tant bien que mal de retenir l’arme de son adversaire afin de gêner ce dernier au maximum quitte à prendre des coups au corps à corps. Car NuttyK ne pouvait qu’employer des serveuses qui savaient se débrouiller face aux clients trop « insistants » à la taverne…

Et n’importe quelle cruche aurait compris qu’il fallait profiter de l’occasion pour se débarrasser de l’intrus. Car le craquement qui s’était fait entendre lorsque le tintement des épées raisonnait dans la Place avait sans doute disparu de tous les esprits, sauf de celui de Dun… qui ne faisait qu’y penser.


Sen Hime


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Sen eut du mal à ne pas laisser transparaître sa surprise. Elle était solitaire et avait toujours travaillé seule, raison pour laquelle elle ne connaissait pas d’autres assassins. Découvrir des méthodes qui différaient complètement des siennes la surprenait et elle n’aurait jamais imaginé énoncer un jour pareil texte à la personne qu’elle devait tuer. L’inconnu lui paraissait de plus en plus étrange.

Elle en voulait toutefois à cet homme, non seulement il avait confirmé au Prince que « quelqu’un » souhaitait sa tête, de quoi le rendre plus méfiant, mais à insister sur des histoires d’infidélités elle avait peur que le jeune homme ne se sente obligé par la suite de prendre ses distances. Il ne tenait qu’à elle d’insister et de s’y prendre correctement évidemment, mais pour peu que l’homme se soucie de l’opinion générale ou ne craigne les rumeurs, son travail de persuasion ne serait pas facilité. Par Din, si elle n’obtenait pas un prochain rendez-vous, elle n’aurait plus sa chance de mettre un terme au contrat ! Une chose était sûre, elle devrait régler tout cela plus tôt que prévu. Elle ne voulait pas de rivaux dans les pattes.

Enfin, elle envisagerait la suite quand ils seraient tirés d’affaire… Ils le seraient n’est-ce pas ? Elle sursauta au tintement des deux épées, tirée de ses réflexions. Les batailles de front elle les évitait en général, c’était dangereux ! Mais où était la Garde ? Pour une fois qu’elle aurait souhaité la présence des forces de l’ordre… Se retenant de jeter un regard derrière elle pour voir si le repli était envisageable – ce geste aurait sans doute été mal perçu par le Prince maintenant aux prises avec son adversaire – elle ne répondit néanmoins pas immédiatement au regard insistant du jeune homme, bien décidée à conserver son air apeuré, masque qui lui évitait d’attirer l’attention. Ce n’était pas bien grave si son compagnon s’inquiétait un peu.

Toutefois elle sentait bien qu’elle n’avait plus le choix. Bien qu’elle ne comprenne pas sur le moment pourquoi leurs épées restaient ainsi collées, au moins le Prince lui évitait-il une confrontation directe en retenant l’homme bizarre et en accaparant son attention. Les attaques fourbes et lâches, au moins, elle s’y reconnaissait plus. Au diable le regard de sa cible qui pouvait à tout moment être posé sur elle, elle préféra ne pas prendre de risques et ne joua pas la carte de l’improvisation ou du geste maladroit, elle avait trop à y perdre et elle trouverait de quoi se justifier plus tard. Ses gestes étaient habiles, sa seule concession fut de ne pas viser un point vital. À vrai dire, que leur ennemi souffre seulement ou meure lui était égal, tant qu’elle l’éloignait de sa proie, elle se contenterait de l’amocher le plus possible. C’était ça la légitime défense non ?

Prestement, d’un geste maintes fois répété et travaillé, ses doigts glissèrent sous la jupe de sa robe pour décrocher la fine lame collée à sa cuisse. Il ne fallut que peu de temps avant qu’elle n’ait fait le pas qui la séparait de l’homme au chapeau rouge et que le poignard, petit mais aiguisé ne fonde vers les intestins de ce dernier. De la main qui ne tenait pas d’arme, elle serra le poignet de l’inconnu pour lui faire lâcher son épée. Certes, elle n’avait pas énormément de force brute, mais combiné à la surprise de voir ses tripes perforées par une lame tranchante, ça devait fonctionner non ?