Le crieur public annonce la Grande Folie.

( Le crieur public est lui même fou )

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Franc


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C'était à se demander, en lisant à droite et à gauche ( et au milieu, on oublie toujours le milieu ! ), s'il existait une seule journée de pluie à Hyrule. Il y fait en permanence beau, c'était attristant. Pauvres paysans creusant leur terre ... Bah, c'était sans compter la Magie qui rendait leur lopin fertile malgré le beau temps perpétuel. La vie est bien faite. Même si, la pluie, c'était parfois très divertissant. Divertir ... divertir ... Cela faisait un baille, n'est-ce pas ? Ne gâchons pas votre plaisir ou déplaisir et commençons ou plutôt, finissons cette introduction longuette.

Ainsi, il faisait beau. Pas un temps parfait comme souvent, mais une météo nuageuse avec quelques éclaircies éblouissantes ça et là. Les marchands alourdis en rubis de leurs ventes fructueuses et souvent malhonnêtes remballaient lourdement leur victuailles sous le soleil, un peu faiblard en ce mois, de la fin du midi. Les vieilles dames se trainaient vers leur modeste domicile dans les ruelles silencieuses et à l'ombre. Certains prêtres aimables retournaient vers leur méditation au Temple, souillé à jamais par quelque rituel sanglant, après la messe dominical(e). Le gros Talon, insulté par sa peste de fille pour sa lenteur épique, transpirait abondamment en transportant son délicieux lait invendu. La routine semblait anesthésier les citadins, ni joyeux, ni triste, seulement absents, presque inhumains. Des petits garçons mirent fin à leur étrange jeu de balle aux règles obscures pour pointer d'un doigt moqueur le plus inhumain des humains : l'être blanchâtre, sourieur, venimeux et implacable aux habits brillants de couleurs grotesques.

Les gamins suivirent des yeux l'homme loufoque marcher avec grâce. Il lévita ainsi jusqu'au centre de la place. D'une cabriole, le marginal se lança au sommet de la grande fontaine. Atterrissant sur une main, en position de poirier, il éclaircissait sa voix cristalline en se frappant le haut du torse. La tête à l'envers, fixant le peu de passants présents à cette heure de sieste ou de repas pour les plus gourmands et gras des Hyruliens.


« Hum hum ... hum ? Hum ! Him ham hum hum him ham ! »

Le drôle de personnage semblait découvrir qu'il pouvait créer un semblant de musique rythmique avec des bruits sans sens. Ragaillardi par la découverte, il entama enfin son discours, devant une quasi absence d'auditoire.

« Oyez. Oyez. Nobles gueux, écoutez le stupide Fou qui vous parle, que dis-je, qui vous hurle ceci ! Utilisez votre cerveau atrophié par votre quotidien hideux. Regardez vous ! Que votre routine est nauséabonde. Ouvrez les yeux sur ce château ... »

En équilibre sur une main, hurluberlu montra le château de la Famille Royale de l'autre sans trembler. Qu'il était agile, cet adulte aux vêtements stupides, pensèrent les enfants du bourg.

« ... J'y habite héhé ... Plus fou encore, je connais très biens ses habitants. Ne vous êtes vous pas interrogez sur votre dirigeante ? Non, bande de mollusques Zoras. Princesse Zelda. Une princesse mariée à un prince ... Sans père ... Ne devrait elle pas être Reine plutôt ? Ah ! Je vais alléger votre cerveau en réfléchissant à votre place. Si elle n'est pas Reine, c'est qu'il y a déjà un Roi caché et inconnu de tous. Et ce Roi, c'est Moi ! »

Il se tut. Laissant le silence magnifier son effet.

« Prince du Rire, général des Pitres, élite de la Folie ... mais Fol Roi d'Hyrule !

Il se mit assis sur la fontaine, le paisible jet glaçant ses fesses, le menton reposé dans la paume de sa main, songeur et faisant la moue.

Je laisse ma cousine, Zelda, diriger l'administration. Je vais m'occuper du reste, du plus essentiel : le rire, l'intelligence et la joie ! Hé oui, votre vrai héros, mes bonnes gens, est de retour. Fol se réveille et vient pour vous ravir de ses bon mots ! »

Il sourit et balaya des yeux son public.

« La grande nouvelle est propagée, votre salut est annoncée. A présent, votre sauveur va maintenant acheter des patates, faites place. »

Il sauta de son piédestal et alla faire ses emplettes d'une démarche pleine d'importance, à nouveau incognito dans la petite foule.


Thor Odinson


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[hrp] Je n'ai pas vraiment eu le temps de tout corriger, aussi, je vous demande d'être indulgent dans l'orthographe :)[/hrp]

Daych était venu faire des courses avec sa belle, courageuse et fidèle arme: Kabu Tsuchi. Il faisait partie des rares personnes présentes à l'heure qu'il était. Quand tout à coup, ils entendirent des rires d'enfant, pointant de leur doigt, un adulte qui, il faut dire, n'avait pas l'air habillé comme les autres. Les deux amis le fixèrent d'un regard curieux. Et s'est alors, que l'homme, d'un bon (assez spectaculaire) s'équilibra avec une seule que ses mains sur le sommet de la fontaine.
Eh bien, drôlement agile cet homme, tu ne trouves pas Kabu Tsuchi?

Ah, oui, ça, il faut le reconnaitre!

Enfin... encore un qui veut faire son intéressent...


Sur ses mots, ils poursuivirent leur chemin, vers un autre commerçant, jusqu’à ce que la mystérieuse personne se mit à prendre la parole

Oyez. Oyez. Nobles gueux, écoutez le stupide Fou qui vous parle, que dis-je, qui vous hurle ceci ! Utilisez votre cerveau atrophié par votre quotidien hideux. Regardez vous ! Que votre routine est nauséabonde. Ouvrez les yeux sur ce château ...

Daych et Kabu Tsuchi se mirent a l'écouter.

... J'y habite héhé ... Plus fou encore, je connais très biens ses habitants. Ne vous êtes vous pas interrogez sur votre dirigeante ? Non, bande de mollusques Zoras. Princesse Zelda. Une princesse mariée à un prince ... Sans père ... Ne devrait elle pas être Reine plutôt ? Ah ! Je vais alléger votre cerveau en réfléchissant à votre place. Si elle n'est pas Reine, c'est qu'il y a déjà un Roi caché et inconnu de tous. Et ce Roi, c'est Moi !

A peine avait-il dit ses paroles que nos spectateurs éclatèrent de rire.


Quoi?, lui, un roi?

Certes il y a un peu de vrai dans ce qu'il a dit mais, il exagèrent!

Puis, au moment où il reprit, ils se turent, et se remirent à écouter:

Prince du Rire, général des Pitres, élite de la Folie ... mais Fol Roi d'Hyrule !
Je laisse ma cousine, Zelda, diriger l'administration. Je vais m'occuper du reste, du plus essentiel : le rire, l'intelligence et la joie ! Hé oui, votre vrai héros, mes bonnes gens, est de retour. Fol se réveille et vient pour vous ravir de ses bon mots !


Puis il ajouta:


« La grande nouvelle est propagée, votre salut est annoncée. A présent, votre sauveur va maintenant acheter des patates, faites place. »

Daych chuchota alors, à l'oreille de Kabu Tsuchi:

Eh, viens, on va l'approcher, "notre roi"

Elle hocha la tête avant de se transformer en arme, que Daych rengaina. Ils s'approchèrent alors du "roi" qui passait sa commande. Lorsqu'il eut terminé, Daych l'attrapa par le bras avant de dire:

Bien le bonjour messire, je m'appelle Daych. Dis-donc, vous êtes sacrement gonflé pour aller vous auto-proclamer roi. En tout cas, vous m'avez bien fait rire! Mais dites-moi mon brave, qui êtes-vous vraiment?


Franc


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Les patates, rien ne vaut les patates. La potée royale aux mets fins et rares du Château est bonne, mais rien ne vaut une bonne patate. Ce féculent a une mauvaise réputation car cultivée principalement par et pour des gueux. Pourtant, elle nourrit, la patate. Fol aimait les patates. Il venait de débourser quatre rubis pour une pomme de terre qu'il eut, durant plusieurs minutes, prit le soin de choisir avec attention. Le cultivateur semblait perplexe lorsque son acheteur aux étranges manières avait récupéré son produit dument acheté avec beaucoup de cérémonie, comme s'il venait de lui vendre une véritable pépite d'or. Pour Fol, c'était de l'or, ça il en était persuadé. Un objet, capable de nourrir pauvres comme riches et qui déclenche un feu d'artifice de gouts aux palais les plus exigeants, était forcement de l'or.

Le Bouffon caressa avec gentillesse les tubercules en trop de son féculent. Avant qu'il n'ait pu entamer une ode à cette nourriture, un rustre l'interrompit.


« Ô Déesses de la Terre ! Ô Reines des Profondeurs, fruits de l'argile des Dieuuuux ... GARDE GARDE ! On agresse le Roi des Fous ! »

Tel un étau, les doigts calleux d'un guerrier habitué aux rixes s'enfoncèrent dans le bras maigrelet du Bouffon de la Reine. Avec courage, il tourna sa tête grelottante coiffée d'un chapeau à grelots. Qu'il était laid son tortionnaire ! Non pas par son visage sévère, mais par sa verve digne d'un illettré. Face à cet affront intolérable envers un descendant des Dieux, Fol aurait très bien pu casser ce grossier personnage en trois. On dit souvent en deux, mais le clown préférait le chiffre trois car il aimait les contes et la magie. Et tout le monde sait que ce chiffre est magique ! Hé bien oui, sachez que casser trois pattes à un canard, c'est possible uniquement pour le plus grand sorcier de tout les Temps. A sa décharge, le rustre appréciait la folie du Fou. Un bon point. Ce qui empêchait Fol de détruire cet insecte, c'était également l'absence totale de muscle autours des os du Bouffon. Seule sa langue était musclée !

« C'est toi qui est gonflé, gras du bide. Un peu de respect, tu contemples un chef d’œuvre d'intelligence ! »

Fol fourra sa patate dans une des poches de son interlocuteur, près de son épée. Il frémit d'ailleurs à l'idée d'apercevoir le métal froid et mortel de son arme. Il détestait toute forme de couteau. Plus jeune, les bandits s'amusaient régulièrement à lui couper les grelots ... Tombant à genou, il éclata en sanglots. Passer du rire aux pleures sans explication surprirent les passants alentours.

« Quant à toi, manant, tu devrais t'incliner devant Fol le Roi Bouffon. »

Fol planta son regard fourbe vers son adversaire puis désigna le sol avec ses yeux. D'ordinaire on se courbe devant la Royauté par respect, afin d'être plus bas que le Sang Bleu. Ici, le Roi, Fol, était à genou. Il était donc normal que ce gueux rampe devant lui, non ?

« A plat ventre où je te rosse de mes mots ! »

Vous remarquerez que Fol n'offre pas ses célèbres et incroyables jeux de mots. Hé bien la réponse à ce fait exceptionnel était qu'il était triste. Le Bouffon avait perdu ses lettres de noblesse, il ne possédait plus son glorieux titre de fou de la cour. Et puis Fol ne se voyait pas offrir ses traits d'esprit de qualité à un homme sans manière, attrapant avec force les gens qu'il accoste.


Thor Odinson


Inventaire

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« Quant à toi, manant, tu devrais t'incliner devant Fol le Roi Bouffon. »
« A plat ventre où je te rosse de mes mots ! »


Sur ces mots, Daych changea de regard pour laisser paraitre un regard plutôt menaçant. Il attrapa le bouffon agenouillé et le souleva comme il soulève une plume.


Pour qui vous prenez-vous?! Je ne suis ni votre sujet et vous n'êtes pas mon roi!

Puis il le projeta vers l'arrière, s'avança vers lui en ajoutant

Je répète: Qui êtes-vous vraiment, quel est votre nom?

L'homme n'avait pas l'air de vouloir répondre, alors Daych passa aux choses sérieuse: Il dégaina son arme la pointant sur le menton de son hôte, puis répéta:

C'est la dernière fois: Quel est votre nom?


Alors, la foule se regroupa derrière, puis devant, puis à gauche, puis à droite, puis tout au tour! Et pour le forcer à répondre, Daych menaçait de plus en plus le menton du "bouffon roi"

Depéchez-vous ou je vais perdre patience!


Franc


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Beaucoup de choses se passèrent en un clin d'oeil. Regard niais et agressif d'un stupide guerrier, poigne d'acier déchirant le col en soie douce puis enfin menace. Classique. Fol ne s’amusait plus à dénombrer ces tristes spectacle de bêtises. Qu'importait, des villageois daignaient enfin s’intéresser à son cas, ou plutôt à cette comédie. Sachez que les représentations théâtrales sont le privilège des riches. Ce modeste dialogue tournant au vinaigre offrait au peuple un divertissement gratuit et donnait du grain à moudre pour les diseuses de potins. Pas n'importe quel grain en plus, mais du café rare, de l'épice unique : Fol !

Où il en était déjà ? Ah oui ! Dans le poing du rustre imbécile. Ah non le gueux, il avait sortit son arme, impossible. Le Bouffon se sentit heureux d'avoir provoqué ainsi un inconnu aussi simplement. Cependant il commençait à s'agacer des manières belliqueuses du guerrier. Il se contenta de sourire à son tortionnaire.



« Décidément, je suis trop naïf. Je te croyais doué d'une certaine culture. Je me suis trompé. Cela prouve encore que je ne suis qu'un fou ! »


Fol pointa son doigt ganté faire son interlocuteur et l'agita, comme pour réprimander un garnement désobéissant. Il posa ensuite son index sur la pointe de la lame tranchante et cria à l'assemblée ces quelques mots.


« Regardez, mes amis, comment cet imbécile traite les artistes et les vendeurs de bonheur tel que moi ! Il m'a applaudit de coup d'épée dans le flan ! »


Le public s’intéressa au discours de l'ahuri royale, qui continua sa prose. Cette fois, après avoir indigné le peuple, il allait l'amuser. Le Fou chercha du regard quelque chose sur le sol, lorsqu'il trouva l'objet de sa quête.


« Tenez, regardez tous et toutes, braves travailleurs. Voyez cet excrément canin fumant, dans toute sa splendeur. Connaissez vous les croyances paillardes à son égard ? Celles qui font croire aux non croyants qu'écraser ce noble rejet organique avec la chausse gauche procure la chance ? »


Fol laissa un silence s'installer, donnant le temps aux gens de réfléchir et de se souvenir de cette superstition. Enfin, le Fou montra du doigt son pied, chaussé d'un magnifique chausson à grelot unique, puis désigna le front de son vilain tortionnaire.


« Hé bien, croyez moi ou non, athée comme je le suis, je suis certain qu'en marchant sur le front de cet imbécile, je ferai fortune à la loterie ! »


Fol s'empressa avec grâce et agilité de toucher le crâne du rustre personnage avec sa jambe gauche. Il sauta enfin en arrière pour éviter toutes représailles et laisser libre court aux rires des spectateurs. Traiter en public un être ingrat de déjection animale était un passe temps aussi dangereux qu'exquis.


Thor Odinson


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[hrp] FOL> Dis moi, j'espère que tu ne pense pas vraiment ce que tu écris xD [/hrp]

« Hé bien, croyez moi ou non, athée comme je le suis, je suis certain qu'en marchant sur le front de cet imbécile, je ferai fortune à la loterie ! »

Daych fit un petit pas en arrière, mais rien d'autre, il contempla son interlocuteur d'un autre oeil avant de lâcher un petit sourire. Il rengaina son arme et dit:

Dites-moi mon cher, ne seriez-vous pas le dénommer "Fol"?

Le visage souriant, il s'approcha du bouffon, et lui dit:

Je ne connais qu'un seul homme capable de faire de tel anneries, et cet homme est le dénommer "Fol"

Daych posa son bras sur l'épaule de l'homme et dit:


Je suis ravi de faire votre connaissance. Et....pardonnez-moi pour mon agression je suis vraiment confus. Alors, je peux quand même avoir des explications sur votre représentions de tout à l'heure?


Franc


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Fol, quelque peu déconcerté par le changement soudain de réaction de ce cochon de paysans, regarda attentivement la main maladroite de ce dernier sur sa propre épaule. Un sentiment de dégout déforma les traits crayeux du Bouffon de la Royauté. Cependant, la gentillesse apparente de ce garçon de ferme était sincère, le Fou fut touché, profondément. Une larme, créée selon un processus de comédien de génie, se matérialisa contre la patte d'oie naissante de Fol. Il posa alors à son tour une main sur l'épaule du rustre.

« Tu ne vas quand même pas m'embrasser, jeune folasse ! »

Fol éclata d'un rire de cristal et colla une petite claque sur la joue de son interlocuteur. Il reprit son sérieux, si l'on pouvait réellement lui attribuer cet état, puis entama un bond en arrière avec grâce et volupté.

« Non, je te pardonne pas, petite fillette. Encore moins puisque tu considères mon art comme une guignolade grotesque. Une honte ! Ma Cousine-Zelda sera très attristée de connaitre tes avis négatifs sur ma prestation. »

Fol cessa d'un seul coup de parler, sans crier gare. Il gratta son menton imberbe et très pâle, en signe de réflexion.

« Mais ne te méprends pas, inculte sous fifre ! Ne pense pas que je t'ai administrée mes meilleurs pitreries. Je n'affiche ma grandeur que devant les Grands de ce monde ! Tu n'en fais pas partie, je le crains, ma petite. »

Le Fou des Rois tourna le dos à l'homme qu'il ne connaissait guère et entama à nouveau un poirier. Il partit enfin, tout simplement, sur les mains et la tête à l'envers.

« Ah ! Je voulais simplement rappeler ma présence aux gens du quotidien. Leur rappeler que moi, la meilleur arme contre le Seigneur du Malin, en digne Prince des Coquins que je suis, je les protège toujours. »

Il tira la langue de moquerie. Bien qu'il n'était pas en face de son interlocuteur, on entendit clairement le flot continue de postions émanant de sa grimace.

« Oui, je fais toujours des phrases trop longues. Je ne suis pas synthétique ! »


Thor Odinson


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Daych fut surpris de la petite claque du bouffon. Il glissa un petit sourire lorsque le moqueur dit:
« Non, je te pardonne pas, petite fillette. Encore moins puisque tu considères mon art comme une guignolade grotesque. Une honte ! Ma Cousine-Zelda sera très attristée de connaitre tes avis négatifs sur ma prestation. » « Mais ne te méprends pas, inculte sous fifre ! Ne pense pas que je t'ai administrée mes meilleurs pitreries. Je n'affiche ma grandeur que devant les Grands de ce monde ! Tu n'en fais pas partie, je le crains, ma petite. »

Et alors que le pitre était en train de s'en aller sur les mains tel un véritable acrobate, il le rattrapa avant de lui dire:

Attendez mon cher, vous dites ne montrer vos véritables pitreries qu'à des personnes au-placé. Or, je ne suis peut être pas un membre au-placé, mais je détiens quand même le rôle d'écrivain d'Hyrule. Je pense donc que le rôle de "paysans" n'est pas vraiment attribué... Et ayant toujours voulu voir un véritable spectacle du très célèbre Fol, j'espérai que mon grade d'écrivain serait suffisant pour pouvoir vous voir à l'oeuvre.

Sur ces paroles, le clown resta sur place comme s'il allait prononcer quelque chose...


Franc


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Bien qu'à l'envers, Fol avait réussi l'exploit de pouvoir se gratter la partie charnue de son corps avec un pied. Il était soulagé de cette gène mais une autre était toujours là, cinglante, inatteignable, horriblement agaçante. En effet, comment se gratter le nez dans cette position d'équilibriste ? Impossible. Fol possédait beaucoup de talents de cirque, mais il n'avait certainement pas le don de désarticuler ses membres frêles. Il brisa donc sa posture loufoque pour revenir les pieds sur terre. Qu'on ne se méprenne pas, il avait les pantoufles ancrées dans le sol, mais son esprit lui, était toujours perchée à des jours de marche d'Hyrule, dans le ciel.

Un doigt fourré dans un naseau, l'autre frottant son menton pour réfléchir, Fol se tourna vers son nouvel ami. Ce dernier avait le regard pétillant, il bavait littéralement d'impatience d'admirer la Grande et Immense Drôlerie du Fol de Zelda. Cela fait beaucoup de majuscules, on le remarque facilement. Mais le génie du Fou vaut bien quelques grosses lettres non ?


« Je n'aime pas beaucoup ceux qui écrivent. Leur manque de talent déforme la réalité et bafoue mon Œuvre. Penses tu que je pourrais accepter de t'amuser, alors que tes yeux sont incapables de capter l'essence de mon Art ? »

Fol agita son doigt crotté, répondant à sa question rhétorique par la négative. Le Bouffon tenta d'anticiper les futures pleures et les cris de pitié de l'écrivain suite à ce refus catégorique. Il soupira comme s'il acceptait de faire quelque chose, simplement pour faire plaisir.

« Bah ! Puisque tu insistes ...

Il se retourna, se baissa rapidement et se caressa le croupion. Fol n'oublia pas bien sur de rire avec fausseté. Un bon comédien savait magnifiquement mal jouer la comédie, c'est la preuve du talent.

Ceci n'est pas un spectacle, je te rassure. Je me moque simplement de ta naïveté ! Si tu souhaites me voir jouer avec les mots, il va falloir me suivre partout. Je suis aussi imprévisible que talentueux. Comme je t'aime bien, tu auras droit de me faire de la publicité dans ta feuille de chou de quotidien ! Tu peux devenir mon disciple ou mon lad, à toi de choisir mon biquet. »


Thor Odinson


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« Je n'aime pas beaucoup ceux qui écrivent. Leur manque de talent déforme la réalité et bafoue mon Œuvre. Penses tu que je pourrais accepter de t'amuser, alors que tes yeux sont incapables de capter l'essence de mon Art ? » « Bah ! Puisque tu insistes ...

Daych allait prononcer un mot mais se fit devancer par le talentueux Fol:

Ceci n'est pas un spectacle, je te rassure. Je me moque simplement de ta naïveté ! Si tu souhaites me voir jouer avec les mots, il va falloir me suivre partout. Je suis aussi imprévisible que talentueux. Comme je t'aime bien, tu auras droit de me faire de la publicité dans ta feuille de chou de quotidien ! Tu peux devenir mon disciple ou mon lad, à toi de choisir mon biquet. »

Il répondit tout de suite:

Que suis-je pour refuser de voir jouer le talentueux, que dis-je le prodigieux Fol. J'accepte donc de vous accompagner jusqu'à ce que je me soit assez amuser, et je ferais effectivement de le pub sur ma euh...

Il eut un instant d’hésitation puis reprit:

...feuille de chou. Qu'attendons-nous messire, allons-y, j'ai une très forte envie de m'amuser!

Il suivi alors son ami et allèrent d'un pas joyeux (enfin l'un d'eux était sur les mains).