En ces temps troublés...

Vient qui veut.

[ Hors timeline ]

Hyrule avait définitivement bien changé. Trop changé. Néphilis avait perdu beaucoup de choses en très peu de temps. Trop peu de temps. La jeune Prêtresse avait tout d'abord vu son garde du corps mourir sous ses yeux lors de l'attaque de son temple à Rivière Zora. Un groupe de pillards ne cherchant qu'or et richesses afin de trouver de quoi pouvoir voyager hors du Royaume, et retrouver la sécurité. Ils étaient trop nombreux, et la Sainte ne savait pas se battre d'elle même. Les choses avaient mal tournées, et elle s'était retrouvée seule en fuite sur les bords de la rivière. Par chance, elle restait sur son domaine, et savait qu'elle avait l'hospitalité offerte comme elle le voulait chez ses amis les Zoras. Elle avait vécu avec eux une bonne partie de son enfance après tout. Mais voilà, plus les jours passaient, et plus le danger était présent partout. Son devoir n'était pas non plus de passer son temps à se cacher. Ce n'était pas pour ça qu'elle avait endossé le rôle qui lui était désormais incombé. Aussi, prit-elle son courage à deux mains, pour traverser la plaine un jour où le soleil c'était fait clément, espérant que l'astre ferait fuir les monstres. Nayru semblait être en accord avec ce choix, car elle ne croisa absolument personne jusqu'à son arrivée à la Place du Marché. Remerciant sa Déesse, elle franchit le pont levis pour se retrouver dans un Bourg... Beaucoup moins accueillant que d'habitude. Les villageois semblaient rongés par la crainte et le désespoir. Le Prince avait été enlevé, les troupes envoyées dans le désert pour le libérer. La cité était moins défendue, et touts craignait une attaque malvenue.
Néphilis se sentait coupable d'avoir été égoïste. Elle avait endossé le rôle de Prêtresse pour rendre le sourire à tous ces gens. Où était donc la jeune fille souriante, joyeuse, et chanteuse à ses heures perdues ? Au moment où le peule avait le plus besoin de réconfort, elle se cachait, elle aussi, pour sa survit. Réflexe humain, certes. Mais elle ne se considérait plus vraiment comme une simple Hyrulienne désormais.
Elle avant dont les apparitions illuminaient le visage des gens passa aussi inaperçue qu'un chien errant. Résultat, elle ne savait plus quoi faire. Comment les gens allaient-ils réagir à son égard ? Et puis, elle était venue ici, mais où aller ? Elle n'avait jamais habité ici, elle n'avait pas de maison, plus de famille, et on ne pouvait pas dire qu'elle avait vraiment des amis... En effet, elle avait toujours vécue plus ou moins exclue, là-bas, dans son temple, avec ses prières.
Le château peut-être ? Ne disait-on pas que la Déesse de la Sagesse avait accordé sa confiance à la Princesse elle-même ? C'était peut-être un peu exagéré de demandé l'asile au Château alors que des gens semblaient mourir de faim dans les rues, mais avait-elle vraiment le choix ? Oui, bien sûr. Mais en avait-elle le courage ? Elle n'en était pas sûre. Ce n'était pas sa vertu. Cette dernière était réservée à Farore. Aussi, ce qui lui semblait le plus sage était tout de même de tenter de demander de l'aide là où elle était plus apte à l'obtenir.
Ce fut donc d'un pas plus ou moins hésitant qu'elle avança en direction de la demeure de la Royauté.

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Judith marchais, un livre à la main comme à son habitude : légendes et contes d'hyrule. Etant tellement absorbée par sa lecture elle ne se rendit pas compte qu'une jeune fille aux cheveux bleus croisait son chemin et la percuta. Le choc la sortit de sa torpeur et elle se rendit compte de ce qui venait de se passer.
_" Pardonnez moi ! j'étais si prise dans ma lecture que je ne vous avait pas vu ! je ne vous ai pas fait mal au moins ?"
Elle regarda attentivement la jeune fille. Son apparence lui rappelais vaguement quelque chose sans qu'elle sut dire exactement quoi. En même temps cela faisait peu de temps qu'elle était arrivée dans le pays. Elle tourna ensuite son regard vers les grille du palais vers lesquels la jeune fille semblait se diriger avant qu'elle ne la bouscule. Ses yeux se firent interrogateur et revinrent à la demoiselle qui se tenait devant elle.
_"vous êtes du palais ?"


Néphilis était sur le chemin, plongée dans ses pensées. Pourquoi regarder devant elle ? Il n'y avait personne dans les rues... Enfin, c'était ce que la jeune Prêtresse croyait, jusqu'au moment où elle percuta une personne de plein fouet. Ou l'inverse...

"Oh là là je suis vraiment désolée ! Je ne regardais pas devant moi !"

Elle se trouvait désormais face à une jeune fille, qui visiblement avait le nez plongé dans un bouquin avant le choc, et toutes deux venaient de s'excuser en même temps, ce qui fit rire la Sainte. Rire... Elle en avait besoin ces temps-ci ! On ne pouvait pas vraiment dire que la joie était de mise actuellement dans le pays...

"Je vais bien, ne vous en faites pas ! Vous n'avez rien non plus ?"

S'enquit-elle à son tour, ayant aussi une part de culpabilité dans l'affaire. Mais l'inconnue avait porté son regard vers le Château, avant de regarder d'un oeil curieux la Prêtresse de la Sagesse. Cette fille devait être une étrangère, pour ne visiblement pas la reconnaître. Ce qui lui fut confirmé à la question suivante.

"Non non, je n'y vis pas... Tout du moins, pour être honnête, je m'y rendais dans l'espoir de pouvoir m'y loger. Mon temple n'est plus très sûr, j'ai perdu mon garde du corps lors de la dernière attaque de monstres, et je ne sais pas me battre. Alors je cherchais un endroit pour me réfugier. Oh, mais excusez-moi, je manque à la politesse en vous racontant mes soucis ! Je me nomme Néphilis, et on me connait d'avantage ici comme la Prêtresse de la Déesse Nayru."

Elle gratifia ensuite la jeune fille d'un sourire un peu gêné. Néphilis n'était pas du genre à étaler d'elle même ses soucis, bien au contraire, elle était le plus souvent à l'écoute de ceux des autres. Mais en ces temps troublés, et étant humaine avant tout, elle était touchée elle aussi par la détresse, et par ce besoin d'extérioriser un peu la chose...

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La jeune femme s'excusa alors qu'elle n'était en rien fautive de leur accident et posa la même question que Judith au même moment. Cela eu pour effet de la faire rire tandis que Judith esquissa les prémices d'un sourire. Alors elle répondit par la négative d'un signe de la tête à la demoiselle.
Par curiosité, au vu de la direction qu'elle prenait avant leur "rencontre", elle lui demanda si elle vivait au château.
La jeune fille répondit à sa question et elle l'écouta avec la plus grande attention. Il se trouva finalement qu'elle n'était pas noble comme elle le pensait de prime abord.
Elle disait être Nephilis la prêtresse de Nayru : Sacerda a Saegis donc. Apparemment la prêtresse avait été attaquée et s'était retrouvée seule et sans défense, par les temps qui court c'était plutôt risqué et elle devait avouer que sa situation n'était pas brillante... Si l'on ne savait pas se battre par ces temps on avait peu de chance de survivre.
Judith remarqua que la sacerda lui souriait un peu gênée et elle lui rendit immédiatement son sourire.


_"Mon nom est Judith, vous n'avez pas à vous excuser d'avoir des soucis et de les extérioriser ! C'est tout naturel après tout, qui n'a pas de problèmes ? et surtout par les temps qui courent. Je vous aurait bien proposer de vous réfugiez chez moi mais je crains que pour quae sacerda a Saegis ma demeure ne soit inappropriée, le château vous siérait plus. Mais sachez cependant que si vous le désirez, ma lance est à votre service."

Elle n'avait pas l'habitude de parler autant, mais là la situation l’exigeait, elle ne pouvait se résoudre a laisser Nephilis perdue ainsi... Car même si elle n'était pas née ici, elle vivait ici désormais et cela faisait partie de son devoir de protéger quae emissarius a daeris et elle l'acceptait avec le plus grand plaisir.


La jeune femme se présenta à son tour. Une dénommée Judith. Qui lui proposa même son aide. Cependant, il y eu quelques mots que la Prêtresse ne comprit pas... Bien qu'avec le reste des paroles de la jeune femme, elle parvint à deviner que ce terme la concernait. Et "Saegis" était un mot visiblement transparent. Du coup, elle ne montra rien à l'entente de ce terme, aussi inconnu soit-il.

"Oh vous savez, je ne suis pas en droit de refuser quoique ce soit, je m’acclimate un peu partout... Il serait bien malvenu de rechigner vu ma situation..."

Après tout, elle était sans abris, sans protection, dans un Royaume en temps de guerre, et en plein hiver. Elle était venue pour demander de l'aide, un peu à n'importe qui en fait. Le Château lui était venu à l'esprit par défaut, mais elle n'était pas en mesure de refuser ce qu'on lui proposait.

"Si vous me proposez votre aide, je serais ravie de l'accepter. Mais je ne veux pas non plus que vous vous forciez... Aussi, si vous vous sentez obligée de par mon statut, rassurez-vous, je ne vous oblige à rien ! Une Prêtresse se doit au service du peuple, et non l'inverse..."

Bien qu'avec un peu de chance, elle serait en mesure de se débrouiller seule malgré tout. Elle ne pouvait nier les quelques avantages que possédait son grade et sa soi-disant liaison avec la Déesse.

"Sauf votre respect... Vous n'êtes pas native d'Hyrule non ? Vous avez employé des mots étrangers à l'instant..."

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"Oh vous savez, je ne suis pas en droit de refuser quoique ce soit, je m’acclimate un peu partout... Il serait bien malvenu de rechigner vu ma situation..." Lui avait répondu Nephilis.

les prêtresses de ce pays semblait beaucoup plus humbles que celles d'où elle venait. Par la suite Nephilis ajouta que Judith n'avait pas à se sentir forcée de lui proposer son aide. Elle ne se sentait pas du tout forcée, plutôt honorée même que la prêtresse accepte l'assistance qu'elle lui proposait.


"Je ne me force pas à vous proposer mon aide, je le fais car j'en ai envie. De plus vous ne pourrez pas aider les autres si vous mourrez car vous vous refusez à demander assistance quand vous en avez besoin..."

Judith ne voulais pas que quae sacerda a Saegis ressente son offre d'aide comme une obligation. Elle l'offrait de bon coeur. Par ailleurs elle pensait que la jeune femme aurait beaucoup de mal à survivre au vu de la situation actuelle du royaume, car d'après ce qu'elle voyait, elle ne possédait pas d'arme pour se défendre.
Elle fût tirer de sa réflexion lorsque la prêtresse lui demanda si elle était née en Hyrule, à cause de termes étranges. Judith remarqua alors embarrassée qu'elle avait parler antiquis lingua sans même s'en rendre compte.


Veuillez accepter mes excuses si je vous ai troublée ou perdue de par mes propos...
Je ne suis en effet pas native d'Hyrule. Je suis née dans un pays, si on peu encore appeller ça comme tel, du nom de Mauri e Val'drakeîn où l'on utilise un ancien langage pour désigner ce qui à de l'importance. Les termes que j'ai utiliser : quae sacerda a Saegis signifient la prêtresse de Saegis. Saegis est le nom que nous donnons à celle que vous appelez Nayru."


Sur ces paroles elle baissa les yeux. Parler d'où elle venait ne lui plaisait pas trop, et elle avait peur d'avoir offensé la prêtresse en utilisant une autre langue que celle de ses terres pour la désignée. Malgré toutes ses lectures elle n'était pas encore très au fait du protocole d'Hyrule.


La jeune Prêtresse se mit à sourire face aux paroles ô combien véridique de la jeune femme. ll était certain que si elle voulait apporter son aide au peuple, ce n'était pas en allant embrasser la mort qu'elle se rendrait utile comme à son bon vouloir.

"Je ne peux pas vous contredire sur ce point, dans ce cas, j'accepte votre aide avec grand plaisir !"


Judith se mit à lui parler alors de son pays natal, ainsi que des termes ayant sonnés comme étrangers à Néphilis. Elle comprenait mieux à présent, et avait en elle une petite fierté d'avoir vu juste concernant le terme qui la désignait un peu plus tôt. C'était bien peu de choses, mais ça évitait toujours de provoquer cette petite gêne qui pointait toujours le bout de son nez lors des incompréhensions de langage !

"Oh je vois ! C'est une très jolie langue je trouve ! Hélas, je ne suis pas à même de connaître ces autres pays qui entourent Hyrule... En revanche, vous m'avez l'air assez documentée sur le sujet. Rare sont les étrangers qui connaissent nos Déesses."

Certains mêmes ne comprenaient pas l'existence même de ce qu'elle était. Une Prêtresse pour une Déesse soit disant inexistante... Il n'était pas rare que les gens venant d'un pays lointain ne parle de tout ceci comme de fariboles, eux mêmes ne croyant qu'en leurs propres Dieux, et non ceux des autres. Et d'autres encore n'y croyaient pas du tout. Mais cette jeune femme avait visiblement comprit tout de suite qui elle était lorsqu'elle s'était présentée. Elle remarqua ensuite que Judith semblait un peu... Mal à l'aise.

"Pourquoi affichez-vous cette mine toute triste ? Ce n'est pas un mal de venir d'une contrée lointaine vous savez ? J'en ai vu des étrangers dans ma vie."

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Judith sourit lorsque Nephilis accepta son aide et elle lui expliqua par la suite ses terres, son langage...
La prêtresse lui répondit qu'elle trouvait plutôt jolie antiquis lengua ce qui lui fit plutôt plaisir et elle se surpris à sourire face à ce compliment. La jeune fille s'exprima aussi sur le fait que malheureusement elle ne connaissait pas beaucoup d'autre terres que celle où elle était née : Hyrule. Pour ce qui était de Mauri e Val'drakeîn elle ne ratait pas grand chose, pour ce qui est du reste... Judith en savait autant peu que elle.
Nephilis continua ses paroles en lui exprimant la surprise qu'elle avait que Judith connaisse les déesses de son pays, car comme elle l'ajouta par la suite, peu d'étranger savaient des choses sur les divinités d'ici.


" En fait, nous avons les même déesses que vous d'où je viens. Elles portent juste un nom différent. En plus je me suis documentés sur votre pays dès mon arrivée donc j'ai pu apprendre certaines choses."

Malheureusement elle n'avait pas appris le protocole, c'est pour cela que par la suite elle baissa les yeux, elle avait peur d'offenser la prêtresse par sa langue.
Cette dernière remarqua tout de suite que Judith se trouvait mal à l'aise et lui certifia qu'être étrangère n'était pas un mal, qu'elle en avait vu d'autre venu d'ailleurs.
Face à cette remarque Judith laissa s’échapper un petit rire.


"Pardonnez mon rire. En fait j'ai peur de mal saisir le protocole de votre pays et de vous blessez par la même occasion. Je m'excuse donc si vous êtes sentie offensée par mon langage."

Suite a ses mots elle sourit légèrement a Nephilis.


"Je vois je vois ! Vous savez, le protocole d'Hyrule n'est pas très strict, nous avons l'habitude des étrangers. Les Hyruliens sont un peuple accueillant. Et je fais partie du peuple. Je ne suis pas la Royauté où là, il est vrai, il y a plus de choses à prendre en compte. Mais ce n'est pas moi qui vous jugerai sur quoique se soit. Saegis n'est-elle pas la Sagesse ? Et la Sagesse n'est-elle pas la voix du respect ? Il est toujours plus sage de respecter que provoquer. Du moins, c'est ce que j'aime à prétendre !"

Elle fit un nouveau sourire à la jeune femme pendant qu'elle la rassurait. Tout en prenant soin d'utiliser d'utiliser cet autre nom donné à Nayru par le peuple de Judith. Afin de lui montrer qu'il n'y avait pas le moindre risque d'offense à son égard. Néphilis était de toute façon une personne qui se vexait très difficilement de part son caractère.

"Bon et bien, puisque votre aide est entendue, si nous allions chez vous ? Il ne sert à rien de rester par ce froid dans les rues vous ne trouvez pas ?"

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Nephilis lui en appris plus sur Hyrule et ses habitants et elle fût heureuse de savoir qu'elle n'avait pas blessée la jeune femme.

"Excusez moi de vous contredire sur un point: chez moi Saegis est la déesse du savoir et non de la sagesse, même si je dois avouer que les termes se ressemblent, excusez moi de ne pas avoir préciser."

Elle lui sourit gentiment pour lui montrer qu'il n'y avait pas de honte à avoir d'avoir fait cette erreur, a sa place n'importe qui en aurait fait autant.
Nephilis lui rendit son sourire et lui proposa de se rendre chez Judith en raison du froid et il était vrai : elles n'allaient pas rester éternellement dans cette rue.
Elle hocha la tête pour lui exprimer son accord et invita la jeune femme à la suivre d'un geste de la main.
Elles s’engouffrèrent vers la place du marché et Judith la guida jusqu'aux ruelles où elle déambulèrent jusque à s’arrêter devant une porte en bois assez vieille. Judith sortit une clé de la sacoche qui était accrochée à sa ceinture. Elle introduisit la clé dans la serrure, tourna et la porte s'ouvrit sur le salon. La pièce était plutôt simple, une table ronde en bois au centre, recouvert de plusieurs piles de livres avec une unique chaise. A gauche on pouvait voir un lit et une armoire au bout de ce dernier. A droite on distinguait une porte qui menait à la suite du logement, cuisine et autres. Enfin au fond se trouvait un canapé en tissu, assez vieux et usé derrière lequel se trouvait l'unique fenêtre de la pièce.
Judith lui indiqua d'entrer en lui montrant l’intérieur d'un geste de la main.


"Je vous avait dit que ce n'était pas très luxueux... Mais je vous en prie, prenez la peine de vous installez."


Ce fut au tour de la jeune Prêtresse de se sentir gênée par cette correction, bien que moindre, en effet, la confusion étant de mise, les mots se ressemblant vraiment.

"Oh... C'est à mon tour de m'excuser dans ce cas. Je pense en effet que Sagesse et Savoir vont ensembles, toutefois, les trois Déesses sont sources de savoir, disons, chacune dans leur domaine... Tout du moins, je crois..."

Après tout, il était souvent associé aux plus grands sages un immense savoir. Pour ne cité que Rauru, par exemple.
Tout en papotant, elle finit par suivre la jeune femme dans les rues, jusqu'à un quartier plutôt tranquille. Son guide s'arrêta devant ce qui semblait être chez elle, pour inviter la Sainte à entrer par la suite dans la demeure.
C'était petit, mais confortable. Elle ne demandait ni plus ni moins. Un toit et la compagnie d'une personne sachant se battre était suffisant en ces temps froids et sombres.


"C'est parfait vous savez ! Je ne suis pas une adepte du luxe. Il est vrai que mon temple est assez confortable, car se devant d'héberger les voyageurs, mais j'ai passé la plupart de ma vie chez les Zoras, les pieds dans l'eau ! L'important c'est d'être à l'abris !"

Néphilis était heureuse de s'être montrée aussi chanceuse, et ce très rapidement. Car elle ne saurait pas ce qu'elle aurait fait la nuit à venir si le Château n'avait pas été en mesure de l’accueillir. Il y a avait bien les auberges, mais après la dernière attaque de son temple, elle avait du s'enfuir rapidement, n'emportant avec elle qu'une très petite somme de Rubis... Aussi, tout lui semblait extrêmement convenable ici. Son regard s'attarda sur les piles de livres posées sur la table. Judith devait être une passionnée de lecture.

"Au mais au fait, j'y pense... J'ai utilisé le mot Zora tout à l'heure... Connaissez-vous ce peuple ?"

Elle-même avait bien eu un peu de mal quand sa sauveuse avait parlé dans sa propre langue. Et les Zoras étaient originaires d'Hyrule. Le terme également donc. Aussi, la jeune fille venant d'arriver, quoique documentée apparemment, n'en avait encore peut-être pas entendu parler...

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[HRP : je profite de 4h de trou et du pc de mon père pour répondre.]

Comme elle le craignait la prêtresse se sentit gênée par sa correction. Elle fit un sourire à la demoiselle pour lui montrer qu'elle n'avait pas à s'excuser, ce n'était rien. Nephilis s'excusa tout de même et répondit que de son point de vue les trois déesses était source de savoir dans leur domaine respectif. Pour Judith cela lui paraissait bizarre car pas habituée à la vision des déesses en Hyrule, elle se promit alors de demander plus de précisions sur ce sujet quand l'occasion se présenterai.

Elle guida la Saint jusque à chez elle et l'invita à entrer. Malgré l'étroitesse du lieu et de son confort minimum d'après ce que ce que lui disait sa protégée, tout semblait lui aller. Elle lui expliqua qu'elle avait passez une partie de sa vie les pieds dans l'eau avec des... Zoras ? Judith avait lu quelques choses à propos de ce peuple mais n'en savait pas plus. À l'écoute de ce mot elle afficha une mine perplexe pour montrer qu'elle n'avait pas totalement compris mais Nephilis la prit de cours en lui demandant si elle connaissait ce peuple.


"J'ai lu quelques petites choses sur eux mais j'avoue que des précisions seraient les bienvenus. Malgré mes lectures je ne connais pas encore tout d'ici..."

Elle accompagna la parole d'un geste du menton vers les piles de livres gisant sur la table au centre de la pièce.
Elle ferma la porte après que Nephilis fût entrée et invita la nouvelle habitante du logis à se mettre à l'aise sur le canapé, tout en se dirigeant vers la porte qui menait à la cuisine.


Désirez vous quelque chose à boire où à manger ? Si vous vous êtes enfui de votre temple dans la précipitation vous n'avez pas dû manger depuis longtemps.

Lui parler de sa fuite du temple rappela à Judith que la prêtresse ne devait plus avoir beaucoup de choses qui, même si cela paraissait tout bête, pouvait à la longue vraiment faire défaut. Des choses comme de quoi se vêtir, des rubis ou même des objets à valeur sentimental. Il faudrait sans doute aller les chercher. Cela ne la gênait pas, au contraire ça lui donnerai l'occasion de visiter, si on pouvait dire ça, des coins du pays qu'elle ne connaissait pas, et d'en savoir plus sur Nephilis et ces fameux zoras.


[Me revoilà, désolée encore... Enfin, j'ai cru comprendre qu'on a été sans internet presque en même temps, une chance, je dirais, si je puis me permettre XD]

Néphilis répondit à l'invitation et se dirigea simplement vers le canapé afin de s'y asseoir. Suite à quoi, la jeune femme lui proposa quelque chose, ce dont son estomac ne pouvait pas vraiment refuser, elle devait bien l'avouer.

"En effet, ces derniers jours ont été un peu brutaux, et le voyage jusqu'ici assez long, alors j'accepte volontiers cette offre."

Pour le reste, elle n'était vraiment pas difficile. Son éducation était assez distinguée après tout. Bien qu'on lui avait également apprit à ne savoir se contenter que du strict minimum. Malgré ceci, elle n'avait pas oublié le sujet concernant les Zoras. Qu'elle prit plaisir à aborder de nouveau aussitôt après. La Prêtresse adorait plus que tout ce peuple qui l'avait recueillie maintes fois, elle était donc ravie de pouvoir le faire découvrir d'avantage à ce qui semblait être une nouvelle amie.

"Les Zoras sont un peuple aquatique, mi-homme, mi-poisson. Bien que dit comme ça, ça ne fait pas très flatteur, je dois l'avouer ! Beaucoup de voyageurs prennent plaisir à les comparer à des truites ou des daurades !"

Elle ne put s'empêcher de lâcher un petit rire cristallin malgré tout. Combien de fois avait-elle vu la Princesse Ruto être interpellée ainsi, et piquer de suite une crise envers le pauvre voyageur afin de le remettre à sa place ? Oh bien entendu, il était vrai que ce n'était point respectueux, mais Néphilis devait avouer qu'elle trouvait ça assez amusant.

"Mais ils sont en réalité un peuple majestueux, fidèles, et assez pacifistes. Se sont eux qui protègent nos lacs et nos cours d'eau. Et la légende veut qu'ils soient assez proche de Nayru, ou que Nayru serait une Zora elle-même."

Enfin, ça, elle pouvait en quelque sorte le démentir. Bien que... C'était une Déesse après tout. Elle devait pouvoir prendre la forme qu'elle désirait. S'être montrée à ses yeux sous une forme humaine ne signifiait pas forcément qu'elle ne le soit réellement. Qui pouvait réellement savoir et affirmer la réelle nature d'un Dieu ?

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Judith se dirigea vers la cuisine tout en écoutant la prêtresse parler des zoras, après que cette dernière est accepter son invitation à se remplir l'estomac.
Tandis que Nephilis l'instruisait sur cette race d'homme... poisson ? Quelle curieuse chose... La jeune femme ouvrit le garde manger pour voir ce qu'elle pourrait donner ou préparer à la nouvelle habitante du logis.
De la viande, des légumes des fruits et du pain... C'était parfait. Tout en imaginant des dorades pourvus de pieds tenir un discours sur la déesse, suite au explications de Nephilis, Judith prépara le repas de la sainte.
Elle sortit un couteau et découpa aussi rapidement qu'habilement quelques légumes afin de composer une salade qu'elle accompagna d'un pain, d'un verre d'eau et d'une poire.
Lorsqu'elle eût terminé elle emmena le tout sur la table après avoir délester la place quelques ouvrages.

"Je vous en prie essayez vous et manger tranquillement !"

Après ces quelques mots elle prit place sur un coin du canapé et entreprit l'entretient de son équipement au combat. Elle nettoya et aiguisa lance et dague et lustra les parties d'armures qu'elle avait dérobés dans la fuite de ses "terres" natales. Le silence s'installa Judith attendant que la prêtresse termine son repas avant de lui poser sa question.


Judith s'était occupée de la cuisine tandis que la Sainte lui racontait le minimum à savoir sur ce peuple qu'étaient les Zoras. Puis donnant suite à l'invitation, son ventre étant lui aussi de cet avis, elle s'installa et fit honneur au plat préparé par la jeune fille. Néphilis fut toutefois surprise de voir que son hôte ne mangeait pas avec elle, mais bon, il était peut-être un peu tôt... La Prêtresse devait avouer que sa fuite l'avait un peu décalée dans les horaires. Dans tous les cas, la jeune fille s'occupa à autre chose tout en silence. N'y connaissant rien sur les armes, elle ne brisa pas ce silence. Peut-être que son interlocutrice avait besoin de concentration, quand elle aiguisait ses lames, par exemple. Aussi, son repas se passa dans le plus grand calme. Elle se permit néanmoins de reprendre la parole une fois ses couverts posé sur la table, l'estomac de nouveau plein.

"C'était vraiment délicieux, merci beaucoup !"

La Sainte accompagna son verdict d'un sourire et d'une petite voix enjouée. Elle se sentait bien mieux et plus détendue à présent. Dire que quelques minutes avant, elle ne savait pas ce qu'elle allait devenir... A croire que finalement, la chance ne cessait de lui offrir sa compagnie. Ce qui pouvait se comprendre si cette chance se nommait plus couramment "Nayru". Bien qu'elle préférait taire cette pensée, se doutant bien que la Déesse n'avait sûrement rien à voir. Tout du moins, Néphilis se plaisait à croire qu'elle se donnait tous les moyens de se débrouiller seule sans compter sur l'entité, se considérant humaine avant tout. Une Hyrulienne comme les autres, sans aucun avantage. Mais elle ne pouvait pas nier qu'elle s'en sortait plutôt bien tout de même ! Et bien que débrouillarde, elle n'était pas des plus aptes à faire face seule en ces temps de guerre, tout de même ! Alors peut-être qu'en effet, une intervention divine guidait ses pas...

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Le silence s'était installée depuis un bon bout de temps, cependant, une fois son repas terminée, la prêtresse jugea qu'il était temps de le déloger. Elle remercia Judith tout en la félicitant sur ses talents de cuisinière.

"Je vous en prie ce n'était rien. Mais dite moi je me demandais... Vous n'avez aucune affaires autres que ce que vous avez là ? Si tel est le cas ne faudrait il pas aller récupérer vos effets dans votre temple ?"

La question qui lui trottait dans la tête depuis l'arrive des deux jeunes femmes dans le logis était enfin posée.
En attendant la réponse Judith alla à l'armoire pour y déposer armes et pièces d'armures.
En ouvrant la porte elle dévoila tous son attirail.
Des lances, des épées, des dagues et deux haches. Il s'y trouvait aussi d'autres pièces d'armure que ce soit de cuir ou de fer, des cottes de mailles et beaucoup d'autres objets encore destinés au combat ou a la chasse. Il n'y avait qu'un petit coin où se trouvait quelques vêtements, le reste était occupés par la collection d'armes et de protections de Judith. C'était une véritable armurerie.
Elle posa les objets qu'elle avait avait entretenues quelques minutes auparavant puis alla dans une pièce annexe chercher une chaise afin de s'asseoir avec la prêtresse.


La remarque de la jeune femme était très pertinente, et en effet, un petit voyage d'aller retour risquait fort de s'imposer.

"Je dois avouer que les brigands nous ayant attaqué ne m'ont point laissé le temps de faire mes valises... Je peux rester comme ça pour la nuit, ce n'est pas bien grave, mais peut-être que nous pourrions retourner rapidement au Temple demain après-midi, que je puisse y récupérer quelques affaires, et un peu d'argent..."

Certes, l'hébergement de Judith était une très bonne chose, mais la Sainte n'était pas sans moyens, aussi, elle trouvait normal de participer, sans uniquement se laisser vivre. Ce n'était pas très correct.
Pendant qu'elle répondrait, son hôte se mit à ouvrir son armoire pour y ranger certaines de ses armes, et les Prêtresse ne put s'empêcher d'être surprise face à une telle... Armurerie, oui, c'était le cas de le dire !


"Vous devez être une guerrière vraiment avertie au vu de votre équipement."

Et Néphilis ne pouvait pas cacher que ça la rassurait... Tout comme ça l'effrayait un peu. Judith s'était en effet montrée très serviable et gentilles avec elle mais... Dans le fond, elle ne la connaissait pas. Elle pouvait aussi être à la solde du Malin, et cacher entièrement son jeu. Et d'une très belle façon, car même la perspicacité de la Prêtresse ne lui permettait pas de voir quelconque signe alarmant. Disons que c'était là une aubaine si la jeune fille n'avait pour projet que de lui apporter une protection. En revanche, les choses seraient bien plus problématiques si c'était en réalité une ennemie. Enfin, elle garda toutes ses pensées pour elle. La Sainte pouvait très bien faire fausse route, mais en ces temps troublés, un peu de méfiance ne faisait pas de mal !

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Nephilis accepta sa proposition d'aller récupérer quelques effets le lendemain dans l'après midi. Judith accepta d'un hochement de tête. Ce point était réglée.
Par la suite la sainte fît une remarque sur l'armoire de Judith et sont contenus. Pour Judith cette armoire était tout à fait normal, elle avait toujours fait en sorte de palier à tout besoin et d'avoir un bon équipement pour faire face à toutes situations. Personne n'est à l'abris d'un imprévu. Elle expliqua donc à la prêtresse le pourquoi d'un tel amoncellement de fer. Cela pouvait la rassurer au vu de sa situation.



Une partie de ces objets sont achetés, l'autre a été... récupérer dira t-on... Lors de mon périple pour Hyrule. J'ai errer pendant un an et il n'a pas été rare que j'ai à me défendre, et lorsque je gagnais je prenais ce qui me plaisait dans les effets des perdants, comme une sorte de trophée.

Le souvenir de ces combats dessina un sourire sur la visage de la jeune femme. Depuis son arrivée à Hyrule elle n'avait guerre combattu, si on pouvait dire combattre... Que ces proies, qui n'avait pas opposées grande résistance. Les batailles lui manquait.


"Je vois. Vous devez vraiment être une guerrière d’exception."

Conclu simplement la Sainte. Parce qu'au vu de l'armoire, les "trophées", comme Judith disait, avaient dû être très nombreux ! Bon, au moins, elle était à peu près certaine que se rendre au temple le lendemain ne poserai pas de problèmes avec les monstres du coin si elle était accompagnée d'une partenaire expérimentée à ce niveau !

"Et je pense par ailleurs qu'il risque d'y avoir quelques monstres sur le chemin du Temple demain... Connaissez-vous les monstres de la région ?"

en général, les monstre de la Plaine et de la rivière n'étaient pas très forts, ni très présents, en temps normal. Mais avec l'arrivée du Malin sur ces terres, c'était déjà une toute autre affaire. Et tomber sur des Stalfos pourrait être de mauvaise augure si on ne connaissait pas ces monstres. D'autant qu'il faisaient partis des plus forts, étant directement liés à l'armée de Ganondorf... Donc si la jeune femme n'avait pas eu l'occasion de se renseigner là-dessus, c'était peut-être le bon moment !

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La sainte complimenta Judith en la qualifiant de "guerrière d'exception". Elle sourit à cette remarque. Elle n'aurait pas été jusque là... Disons simplement qu'elle savait plutôt bien se défendre. Après tout elle maniait les armes depuis sa plus tendre enfance. Chez les Val'drakeîn on ne rigolais pas avec ça, ils mettaient un point d'honneur à l'entrainement aux arts de la guerre. Cependant, même si elle avait appris à manier toutes sortes d'armes, la lance restait son moyen de défense favoris. Le tranchant de l'épée, avec une portée bien plus importante.
En plus des années passées à s’entraîner, le voyage de Judith l'avait bien endurci aussi. Elle avait put améliorer et développer ses compétences en combat.
Nephilis lui demandât par la suite, à juste titre, si la chasseresse connaissait les monstres d'Hyrule. Elle se mit à réfléchir sérieusement à la question... Elle en avait rencontrer c'était certains, ne serait-ce que lors de ses parties de chasse quotidienne. Mais elle était incapable de donner leur nom. Malgré toutes ses lecture aucune ne contenait un bestiaire. La prêtresse l'avait prise au dépourvu si bien que lorsqu'elle voulu répondre elle ouvrit la bouche sans prononcer un son avant quelques secondes.


"Eh bien... J'ai défait des sortes d'araignées bondissantes... Des squelettes bizarres, mais ceux ci n'ont l'air d'apparaître que la nuit... Et une fois j'ai combattu un homme bizarre, très maigre avec un masque en bois, il m'avait paralysé d'un cri, très aigu soit dit en passant... J'ai eu énormément de chance de retrouver ma mobilité avant qu'il ne me saute dessus... Mais j'ignore les noms de toutes ces bêtes et ce sont les seuls monstres de votre pays que j'ai rencontrer."

Elle se sentait un peu honteuse de cet aveu. Elle voulait protéger la prêtresse alors qu'elle ne connaissait même pas ses ennemis. C'était pourtant une des premières choses qu'on lui avait appris : "repérer le point faible de l'adversaire et l'exploiter pour le défaire !"
De plus les informations que pourrait lui donner Nephilis s’avérerait autant utile pour leur expédition prochaine que pour ses balades dans le pays. Si jamais Judith rencontrait un monstre inconnu elle pourrait se retrouver dans une position très dangereuse. Il fallait qu'elle écoute la jeune femme très attentivement, c'est donc avec le regard le plus sérieux que Judith attendit la réponse de la sainte.