Invité
Posté le 21/04/2012 22:27
L'astre diurne se leva en même temps que la chasseresse, s'étirant et baillant. Elle sortit du confort de ses draps et se prépara à une petite visite matinale. Pas de chasse en ce matin là , les derniers jours s'étaient fait clément, beaucoup de bête avaient daignées sortir et Judith s'était fait un plaisir de s'occupée d'elle, dans tous les sens du terme Une fois morte et dépecée, elle vendait peau et viande aux quelques marchands de la place.
Elle s'était donc parée de sa tenue habituelle, robe noire, doublée pour combattre la morsure de givre hivernale, équipement habituel, cape en fourrure. Sortant, une partie de sa cargaison dans un vieux panier, elle s'emmitoufla dans sa pèlerine.
Ses pensées filèrent avec le vent en une terre lointaine, la sienne, celle qui l'avait vue naître. Le froid constant provoqué par les force du mal maîtresses en ces temps lui rappelait lorsque l'hiver s'abattais telle une hache sur les remparts de Katoamaton, dernière cité Val'drakeîn, elle portait bien son nom, l'impérissable, mais pour combien de temps encore. Comme la vilenie de Ganondorf rongeant Hyrule, l'élitisme du peuple Val'Drakeîn l'avait ronger et décimés, entre les rejetés, les exilés, et autre ayant eux même décider de tourner talons à leur nation, cette dernière n'était plus que l'ombre, le squelette de ce qu'elle avait été.
C'est en se dirigeant vers son premier client, l'esprit à des lieux d'où elle se trouvait, qu'elle percuta un rouquin qui tomba à la renverse quand elle, ne cilla pas. Elle eu un air surpris et baissa les yeux sur le pauvre malheureux qui la questionnais sur son état.
" Ah, non je n'ai rien rassurez vous, ce serait plutôt à moi de vous demander ça."
Souriant au jeune homme elle tendit sa main gantelée de fer pour l'aider à se remettre sur ses pieds.
"Excusez moi de vous avoir percutez, j'étais perdue dans mes pensées."
Le patron de l'étale vers laquelle se dirigeant les pas de la femme à la crinière dorée, ayant aperçut la jeune femme au loin, lui faisait grands signes et sourires pour qu'elle s'approche, il devait attendre patiemment sa livraison, la viande se faisait rare ces derniers temps et la visite de la chasseresse se faisait, en apparence, attendre. Elle leva une main pour salutation et d'un signe de tête lui demanda de patienter.
"j'aimerai me faire pardonnée, je peux quelque chose pour vous monsieur ?"