Posté le 25/02/2012 23:31
L'air nauséabond et chargé de ténèbres planant sur Hyrule tout entier semblait rendre la populace un tantinet nerveux.
Le ciel arborant un manteau de nuage grisâtre n'arrangeait rien, et là lumière qui en émanait paraissait plus que malsaine.
Alors qu'Ace avait rendu les clés de son magasin un matin pluvieux, il avait trouvé une annonce volant au gré d'un vent omniprésent le soir même. Cette annonce disait que l'armée de la terre sacrée des trois déesses recrutait.
Le blond avait tout d'abord pris ce coup de destin pour une provocation, puisque sa terre natale l'avait façonné, construit et structuré afin qu'il serve de soldat, et de ce fait, le garçon n'ayant jamais pu gouter a une vie normale, il éprouvait une profonde aversion pour l'armée, tout du moins pour être le simple soldat ne servant qu'a être de la chair à gaspiller sur un front de bataille. Cependant, après une longue réflexion quand à sa situation financière, il se résigna à aller postuler le lendemain.
Une fois qu'il eu fini avec les premier tests, les examinateurs voulurent aller plus loin, l'homme pensa qu'ils voulaient sans doutes voir l'étendu de ses capacités, ou plutôt, comment il avait bien pu être construit en homme de guerre. Et bien qu'il pensait avoir échoué pour évité le front de bataille, il se retrouva au final, après un long entretien et des examens approfondis quand à sa situation et a ses idéaux politiques, nommé dans la garde royal.
D'abord surpris de cette affectation, il pris ses fonctions dans le gage d'une confiance en lui.
Cependant, la situation était loin d'être joyeuse, aussi, ils le lui firent comprendre très bien, mais on lui dit aussi que, pour l'instant, il devrait rester au château et étudier les rapports d'activités de ses homologues, ainsi que de veiller quand à ce que le bourg reste en sécurité, puisque qu'une bonne partie de ses semblables étaient partis à la rescousse du Prince.
Ainsi Ace passa d'abord ses premiers jours a comprendre la disposition des pièces au château, il lui arriva de se perdre une fois où il dut alors demandé son chemin à une simple servante pour retourner a ses appartements.
Il étudia nombre de documents, passant une bonne partie de son temps en salle d'archive.
Aussi, une semaine après son affectation, il commençât à patrouiller en ville, toujours sous ce même ciel capricieux et dans cette ambiance austère. Ses journées était toute placés sous un rythme immuable et lent, se levant à l'orée du jour, passant la mâtinée en ville, ne faisant rien de plus que circuler entre les étalages, les ruelles et les habitations, puis le midi il allait prendre un morceau de pain et de soupe à la cuisine, se contentant de peu puisqu'il ne s'entrainait pas aux armes.
Puis venait les long moment à se plonger dans des textes, où il en apprenait beaucoup quand à la situation du royaume qu'il était sensé désormais protégé de toute son âme. Puis il reprenait la patrouille en milieu d'après midi, jusqu'au couché du soleil qui arrivait fort tôt en ces moments sombres, enfin, après un souper quoiqu'un peu plus copieux que le midi, il terminait ses soirées dans sa chambre, aux cotés d'un feu fort agréable et de textes tout aussi austères que la situation dans laquelle était plongé le royaume d'Hyrule.
La matinée du cinquième jour de son ennuyante routine, l'air se faisait d'un froid mordant, l'humidité glaciale passant aux travers de ses habits, cependant, les nuages semblait avoir pris la route, laissant au soleil l'occasion de montrer tout sa splendeur et sa magnificence, ce qui remonta fortement le moral d'Ace, qui n'était pas au beau fixe et qui empirait de jour en jour, puisqu'étant directement affecté par le ressentit de la populace ainsi que de par l'atmosphère du ciel.
Il fit sa patrouille tranquillement, le visage arborant un sourire léger. Il acheta une pomme a l'étalage d'un marchand, qui lui rendit son sourire, car au final, un garde royal présent dans la citadelle, accompagné d'un soleil réchauffant corps et âmes, cela ne pouvait qu'aider au moral de la populace.
Ace but un coup a la fontaine, sentant l'eau glaciale et pourtant pleine de vie coulant tout du long de son gosier. S'arrêtant un instant pour observer le ciel, afin de voir si il y eu quelques nuages pointant le bout de leur nez, il croisa le regard perçant de deux yeux bleus.
Ces yeux portés par une fermière du ranch lonlon lui frappèrent l'esprit, mais il n'eu pas le temps de penser au malheur qui avait frappé la ferme un mois et quelques jours plus tôt, car elle interpella l'homme d'une voie, quoiqu'un peu enroué, mais possédant une sonorité particulièrement étrange, certainement tout aussi étrange que les yeux qui lui appartenait.
« Excusez-moi ! Vous êtes bien … Garde Royal … ? »
La question ainsi posée par cette femme assurément possédé par un profond malheur déstabilisa Ace, il bafouilla pour répondre, se sentant mal à l'aise, puisque sa condition était certainement meilleur que celle de la fermière, et qu'il eu osé pensé que son travail fut ennuyant alors quelle était dans la position la moins désirable du royaume lui fit honte.
"Euh, et bien, oui, je suis effectivement garde royal"
Se sentant profondément idiot et indigne, aussi, car lui qui portait le blason de la royauté restait là, pantois, à protéger une citée loin du danger, alors qu'en des centaines de lieues du bourg, à l'ouest, en plein désert, se jouait la tête du Prince, il baissa ainsi les yeux en direction du sol, se montrant humble et aussi compréhensif que possible envers la situation de la femme face à lui.
"Puis-je vous rendre un quelconque service, ma dame ?"
Il avait prononcé ces paroles sans pour autant reconnaitre sa voix, et il se sentit lâche de ne rester qu'au bourg tandis que certain travaillaient d'arrache pied sous un ciel qui avait été des plus démoralisant et des plus inconfortables pour rester à l'air libre.
Il releva la tête et plongea son regard dans les saphirs qu'arborait la fermière en guise de yeux, et qui perçaient l'âme du garçon. Il tentât de la soutenir au moins de par un regard plein de compréhension et il lui rendit le sourire qu'elle lui offrait malgré sa situation fort déplaisante.