Nouvelle rencontre.

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Ange Krystaleen


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[Prochains posts pour Inu et Eivinnd =) ]

Après avoir finalement quitté Cororico, et être passée rapidement au Temple de Nayru pour rendre visite à la Prêtresse suite à son absence de la nuit dernière (Elle avait soi-disant prétexté un petit soucis au Bourg, l'ayant empêchée de rentrer, plutôt que de parler du Temple de l'Ombre, mais Néphilis, loin d'être idiote, avait quand même eu quelques soupçons, qu'elle avait fini par mettre de côté), Erinyes, accompagnée d'InuYasha, se dirigeait maintenant en direction du Bourg d'Hyrule pour y reprendre ses fonctions de garde.
Ceci dit, elle prenait quand même son temps comparé à d'habitude. Après une nuit aussi mouvementée, elle n'avait pas vraiment envie de se jeter dans l'épuisante foule du Bourg. La journée de la veille avait déjà été pénible pour elle, et du coup, elle n'avait pas vraiment pu récupérer. Résultat, la motivation n'y était pas. Mais alors pas du tout ! Seulement, elle n'avait pas trop le choix. Elle l'avait promit...

Seulement, l'avantage d'être garde permettait de ne pas avoir des horaires fixes et précis. En cas de retard, il était facile de prétexter d'avoir eu un combat à faire sur la route, où un paysan à aider. C'était d'autant plus vrai quand il n'y avait aucun témoin dans les environs, autre garde de préférence, pour venir vous contredire par la suite.
Aussi, voulant vraiment éviter de se rendre dans la ville tout de suite, Erinyes songea d'abord a passer vers la Zone de Combat de la plaine. Lieu précis où la plupart des combattants se donnaient rendez-vous pour s'entraîner, mais où, quelques fois, il y avait des débordements... Et dans ce genre de cas, les gardes devaient intervenir.
Voilà qui ferait un bon prétexte. Se serait toujours plus calme que dans le Bourg lui même... Et elle ne pouvait pas non plus prétendre qu'elle ne faisait pas son boulot, car la surveillance de cette zone en faisait partie.

De plus, elle n'était pas vraiment affecté à d'autres tâche au niveau du Bourg, comparés aux autres gardes. Le fait d'être en priorité la garde du corps de la Prêtresse de Nayru lui donnait quelques libertés supplémentaire... Chose sur laquelle elle n'hésitait pas à jouer quand vraiment, elle n'avait pas envie de se prendre la tête avec les plaignants du Bourg...
Elle avait beau faire des efforts, elle n'en gardait pas moins une certaine façon de penser envers les autres pour le moins... Égoïste. Il ne fallait pas trop lui en demandé non plus, vu qu'elle prenait déjà beaucoup sur elle même, bref.
Elle arriva à la dire zone... Et fut déçue de constater qu'à cette heure, il n'y avait encore personne... Du coup, elle n'avait rien à faire ici. Mais elle était têtue quand elle s'y mettait. Aussi, elle sortit un prétexte, totalement stupide, certes, mais elle n'avait pas trouvé mieux.


"Hem... Je vais laisser ma jument se reposer un peu à l'ombre de cet arbre... Elle est un peu essoufflée suite à cet... Aller retour... Et je préfèrerait qu'elle soit en forme pour le Bourg... Au cas où..."

Inutile de dire que la bête en question se portait parfaitement bien, et qu'elle était plus endurante que ça ! Mais bon au pire, elle pourrait aussi dire que même les animaux ont leur moment de faiblesse. Quitte à avoir choisi la mauvaise fois, autant l'assumer jusqu'au bout hein... Et puis, ce n'était pas vraiment Inu qui serait le mieux placé pour la critiquer là-dessus. Lui et elle étaient pareils donc... Elle était certaine qu'il avait déjà comprit la manœuvre, mais tel était un peu le "code" instauré entre eux. Faire genre. Même si l'autre en face comprenait.
Elle descendit alors de sa monture, et alla attacher cette dernière au dit arbre. Puis, elle fit tout de même mine de surveiller les alentours. Au cas où une personne arriverait. Par contre, elle ne souhaitait pas être surprise en train de ne rien faire...

Et justement... A peine eut-elle commencé à faire le guet qu'elle aperçut au loin une silhouette... Qui scintillait au soleil. Une armure. Donc, dans un sens plus précis... Un garde. Elle soupira. Pourquoi justement maintenant ?
Et pourquoi "ce" garde ?
Car oui, elle ne connaissait qu'un garde, outre ceux des troupes, à se balader toujours en armure, hormis elle en dehors du bourg. Les autres en général arboraient des tenues moins voyantes. Et ce garde, elle ne l'avait jamais vraiment apprécié. Et elle avait cru comprendre que c'était aussi le cas d'Inu. Bon, au moins, il n'aurait rien à dire sur son comportement, vu que niveau boulot, il n'était pas mieux, ce garde là.
Seulement, son comportement était tel qu'il était possible qu'un affrontement ai lieu. Surtout avec le caractère provocateur d'InuYasha. Et ce garde, Eivinnd, était justement du genre à répondre à la provocation...

Inutile de partir maintenant, les deux "partis" s'étaient déjà aperçus. Plus la peine donc de faire genre, et d'ignorer. L'autre garde avait déjà dû les voir arriver, car il était assez proche de la zone quand Erinyes l'avait aperçu. Partir maintenant signifierai comme le fuir, et pourrait, peut-être, donner lieu à quelques hostilités. Et ce n'était pas le moment. Du coup, elle espérait faire le bon choix en restant ici tranquillement. Au pire, elle pourrait prétexter attendre du monde pour son entraînement quotidien, rien de plus... Si le garde voulait alors croiser le fer avec elle, elle ne refuserait pas. Ne l'appréciant pas trop... Déjà la dernière fois, face à la Princesse, présente sous une autre identité, qu'elle avait reconnue uniquement parce que la Prêtresse l'avait mise dans le secret, elle s'était retenue de dégainer son épée pour le remettre en place... Ses mots ne lui avaient définitivement pas plus.
Dans le cas contraire, ils s'ignoreraient, ou peut-être échangeraient-il quelques mots. Et elle pourrait alors quitter les lieux sans problèmes... Enfin, ceci avait une condition...


"Évitons de le provoquer..."

Dit-elle à l'intention d'Inu, et de manière à ne pas être entendu du garde. Elle, elle saurait l'ignorer, mais InuYasha était beaucoup plus impulsif, et pouvait réagir suite à un simple regard... Du moins, de part ce qu'elle avait déjà pu observer...


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Ils avaient quitté Cocorico, dès qu'Erinyes fut prête à voyager. Bien qu'ayant eu unpeu de mal à intégrer le concept de "faut faire des préparatifs avant de voyager", il n'avait fait aucun commentaire. Personne n'était pareil, de toute façon, rien ne tournait autour d'une seule pensée. Disons que lorsqu'on était habitué à vivre avec pratiquement rien, juste avec ce qui nous tombait dessus, forcément, le mode "j'ai la facilité", ça lui était peu commun.

Il n'y avait pas que ça, il y avait aussi une petite part de Sheikah dans ça : quand ils "voyageaient", ils le faisaient léger, les guerriers de l'ombre ne manquant pas à leur réputation : ils agissent dans le dos des autres, souvent sans se faire remarquer. Et l'agilité, vitesse et précision étant de mise, forcément, ils avaient adapté leur équipement en fonction : légers, mais pas moins meurtriers. Il n'était d'ailleurs jamais étonnant de voir un Sheikah faire surgir une arme cachée.

Une fois prête, ils partirent en direction du bourg d'Hyrule. Sauf qu'elle fit un détour. Inuyasha eut un petit air interrogateur. Erinyes devait avoir un autre objectif, car il ne pouvait absolument pas croire qu'elle était capable de perdre son chemin. Mais se disant qu'elle ne répondrait pas, vu le genre, il préféra ne pas poser de question et de reporter son attention tout autour d'eux, par pure habitude. Si elle avait voulu en parler, elle l'aurait fait, d'elle-même. Exactement comme elle l'avait fait en lui racontant son histoire.
S'il prenait son mal en patience, c'était tout simplement parce qu'il comprenait parfaitement ce genre d'attitude. Dans une situation comme celle-là, on lui aurait posé la question, il aurait peut-être eu du mal à répondre, et aurait balancé une excuse absolument bidon pour s'en sortir. Mieux ne valait pas forcer les choses. Elle parlerait bien en temps voulu, et quand elle le souhaiterait, il ne la forcerait pas, ça ne lui traversa pas l'esprit. Surtout qu'il découvrirait certainement le pourquoi du comment plus tard.

Après un petit moment de marche, il sentit une présence avant même de l'apercevoir, ce qui ne l'étonnait pas du tout, vu que c'était habituel. C'était celui de cet homme étrange...non par son aspect, parce que les apparences, Inuyasha s'en fichait éperduement, puis bon, avec tous les monstres qu'il côtoyait pratiquement tous les jours, les tronches bizarres, il avait l'habitude, alors ça ne serait pas l'autre qui le surprendrait à ce niveau-là.
Mais étrange par son comportement. Difficilement cernable. Mais du peu qu'il avait pu voir...l'hybride le considérait comme un taré de première. Comme il avait fait la réflexion à Conan quand il l'avait recroisé :
"Parfois...il arrive que les êtres les plus vils ne sont pas les démons ou les monstres...mais bien les humains. Crois-moi, de tous les ennemis que j'ai pu rencontrer jusqu'à ce jour, ce sont eux, qui peuvent parfois se montrer plus dangereux que des monstres...on en a bien une preuve, avecle Seigneur du Malin, non ? Alors je te dis juste de faire gaffe, okay ?"

Bon, certains monstres/démons n'étaient pas mieux à côté, certes. Disons qu'il y avait un peu de tout dans les deux camps.


"Hem... Je vais laisser ma jument se reposer un peu à l'ombre de cet arbre... Elle est un peu essoufflée suite à cet... Aller retour... Et je préfèrerait qu'elle soit en forme pour le Bourg... Au cas où..."

D'abord surpris par la réflexion, surtout que bon, ils étaient partis d'un pas plutôt tranquille. Mais percutant ensuite là où elle voulait un peu en venir, alors au lieu de "l'enfoncer", il lui répondit simplement, faisant genre "j'y crois" alors qu'en vérité, pas du tout :

- Si tu y tiens.

Parfaitement neutre, c'était juste leur façon de parler à eux. En sous-entendu du style "je ne veux pas que tu saches le véritable fond de ma pensée mais en fait si, quand même". C'était un concept pouvant certes paraître étrange et idiot, mais quand on avait eu des antécédents un peu comme les leurs, il était souvent assez difficile de dire directement le véritable fond de sa pensée, à cause d'un ressentiment idiot : le jugement extérieur. Donc à force, même en sachant que l'autre ne vous jugerait pas, ça restait assez présent, d'où cette attitude, pas forcément pour être mauvais, loin de là, de se parler sous forme de divers sous-entendus de toutes sortes, traduisibles par seulement les concernés...

D'où sa réplique. Simple, mais il n'y avait rien à dire de plus.

La silhouette du garde se dessina donc quand ils arrivèrent, Inuyasha demeura parfaitement silencieux, se mettant instinctivement sur ses gardes. Parce que ce type, il avait beau être garde, on aurait beau lui dire que ce poste n'était pas donné à n'importe qui, ça n'allègerait pas sa méfiance envers les gens. Son respect et sa confiance, il fallait la gagner. Inuyasha n'était plus du genre à les accorder en premier. Petit, oui, il le faisait. Mais à force d'être déçu, de s'être fait avoir...depuis, il mettait du temps avant d'accorder ces deux choses-là. Un peu comme Erinyes, il jugeait pas les actes des personnes.


"Évitons de le provoquer..."

Revenant à la réalité, il regarda Erinyes d'un drôle d'air, avant de lui répondre simplement, mais en se murant de nouveau derrière ses grands airs, mais la différence, c'est qu'il gaffe cette fois à ne le dire qu'à elle, et pas en mode "je m'en fous qu'on m'entende", détournant un peu le regard tout en croisant les bras :

- Comme si j'allais m'abaisser à ça ! J'en ai rien à faire, ça ne m'intéresse pas !


Lanre


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Il était le vieux lion esseulé à la crinière de glace. Le tigre albinos des Montagnes enneigées, l'égoïste et solitaire lynx boréale, parcourant les blanches et vastes vallées. Un vieil animal, seul. Seul depuis toujours, seul pour l'éternité.
Un vent puissant soufflait ce jour là, malmenant ses cheveux, libérés de tout heaume de fer, qu'il lui arrivait de porter. Ses yeux -d'un blanc nacré, percés au centre d'une pupille aussi froide que la glace, aussi dure que le marbre, et aussi incisif qu'une serpe- se promenaient, lentement et durement sur les plaines qui s'étendaient devant lui.
Son regard ne quittait pas cette verdure qui naissait. Le printemps avançait, gagnant des terres, jetant sa verdure, sa chaleur et sa joie sur les habitants d'Hyrule. L'hiver avait été rude, et nombres d’évènements mémorables avaient eu lieu. Comme l'union sacrée entre Ganondorf et la Prêtresse de Din.

C'est cette union qui lui avait offert sa libération, et son poste de Garde Royal. Mais il ne le savait pas. Il ne savait rien de tout ce qui se tramait dans son dos. Et n'en saurait sans doute jamais rien. Cela valait mieux pour lui.

Il posa sa main gauche sur sa hanche -son bras droit encore bandé sur toute la longueur était un boulet à se traîner plus qu'autre chose, car paralysé.- et fronça les sourcils. Les muscles de son visage, en se contractant, tirèrent la peau qui recouvrait sa tête, et les cinq balafres causées par les ongles de ce charmant Faust ondulèrent, créant des vagues rouges, qui parcouraient tout le visage du garde.
Au loin, il distinguait vaguement des silhouettes qui s'approchaient. Un cavalier. Accompagné d'un fantassin. Plus par réflexe que par désir de se battre, sa paume se referme sur la hampe de sa hache. Et, à mesure que la silhouette se précise, il distingue Erinyes, une collègue, et l'Hybride qu'il a souvent vu en sa compagnie, mais dont il ne connait le nom. Sa main s'éloigne donc de son arme, ne voyant pas là nécessité de se mettre en garde. Quoique la lueur de méfiance dans ses yeux ne disparaît pas. Mais y'a-t-il raison de se battre contre quelqu'un du même bord ?
D'autant plus qu'en cas d’affrontement, il n'avait pas une chance. Blessé comme il était, il lui aurait été difficile de vaincre un marcassin.


Il ne connaissait aucun des deux réellement. A peine de vue. Il a bien du parler avec Erinyes, une fois, où son intervention a évité une rixe entre Sheik et lui. Mais rien de plus. Il baisse les yeux, avant que le couple n'arrive, et jette un bref regard à la cuirasse d'acier qui entoure son torse. Rayée par les lames, enfoncée par les haches, ternie par le temps, souillée par le sang. Bien loin de l'image du preux chevalier, à l'armure rutilante, et brillante au soleil. La sienne ne donne qu'un sombre reflet de la haine qui consume actuellement le pauvre gaillard.
Voyant
bien que rien ne se passera, et calme pour le moment, il décide de faire le premier pas.

"Salutations, Hylien. Erinyes, bonsoir."

Néanmoins, s'attendre à autre chose qu'un ton froid -d'une froideur naturelle, sans animosité quelconque- eut été vain. Le Nordique est ce qu'il est. Froid, distant, méfiant.


Ange Krystaleen


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Le garde arriva. Contrairement à la dernier fois où elle l'avait croisé, il ne semblait rien y avoir d'hostile de sa part. Au contraire, il sembla au premier abord ne pas s'occuper d'eux. elle en profita pour l'observer discrètement. Il était blessé. Son bras droit arborait un bandage sur sa longueur, et son visage dévoilait quelques balafres. La garde se souvint alors de ce jour où la zone de combat avait été très animées, et où les combats avaient prit une tournure bien plus sérieuse. Elle avait fait en sorte ne de pas s'y retrouver mêlée, mais il y avait eu des blessés ce jour là. Dont lui. Bon, au moins, ça limitait les risque de combats. Et si combat il y avait, il serait sûrement plus facile de maitriser la situation.

Vu qu'aucun échange ne se fit dans les premières minutes, elle pensa alors qu'Eivinnd ne dirait, ni ne ferait rien de plus. Ne portant pas vraiment le garde dans son cœur, et ne désirant, par conséquent, pas rester dans la même zone que lui malgré tout, Erinyes allait s'apprêter à partir, quand le silence fut brisé.
Le garde, avec un ton calme et poli, venait de s'adresser à eux. Ayant en première idée d'éviter avant tout tout potentiel conflits, elle décida de lui rendre sa politesse, non sans méfiance... De plus, elle pouvait en ressentir venant de leur interlocuteur. Le moindre faux-pas pourrait engendrer quelques complication, aussi, elle répondit le plus calmement et le plus neutre possible.


"Bien le bonsoir Eivinnd."

Elle ne savait toutefois pas quoi dire de plus... Elle n'avait plus vraiment l'impression d'avoir en face d'elle cet homme sombre et froid qu'elle avait pu croiser de temps à autre. Ce qui lui faisait dire ça ?
Le fait qu'il lance de lui même la discussion, alors qu'en tant normal, il était comme elle : du genre a éviter le contact. Du moins, c'est ce qu'elle avait pu observer les rares fois où elle l'avait vu. Quelques exceptions, mais elle ne s'y était jamais vraiment attardée. Son regard se posa de nouveau sur sa blessure.


"Comment va votre bras ?"

Demanda-t'elle alors simplement, comme tout autre personne aurait, de son point de vue, posé cette question.
Après tout, il était garde, elle aussi. La discussion entre "collègues" ne pouvait pas être mauvaise... Et puis, elle pouvait imaginer les contraintes dues à cette blessure.
Dans un sens, ça partait de bons sentiments, peut-être pour tenter d'apaiser les différents de ces derniers jours...


Invité

Invité
Erinyes ne répliqua pas, de toute façon, cette "conversation" était sans intérêt.

Puis bon. Oui, il se méfiait de cet homme. Mais d'une, c'était par pure réflexe habituel, vu son milieu, et deux, bah c'était tout simplement à cause de ce qu'il avait surpris quelques jours plus tôt.
Même si franchement, il était loin d'être blanc dans l'affaire. Parce que vu ce qu'il avait vu, il aurait pu tout de même intervenir. Il n'en avait rien été, considérant qu'il ne s'agissait pas de ses affaires, et tellement habitué à affronter monstres en tout genre, du coup, les bains de sang, il y était plutôt accoutumé, réagissant plutôt comme un démon, sur ce coup-là.
Mais justement, ce type blessé, ça en avait été un. Et Inuyasha les connaissant plutôt bien, il avait su que dans le fond, il s'en serait sortit, ce qui avait été le cas. Même s'il aurait pu intervenir tout de même. Mais non. Que d'al. Il n'y avait même pas vraiment prêté d'attention, comme si de rien n'était. C'était un peu son quotidien, alors forcément, il réagissait ainsi...parfaitement naturellement, le pire. Après tout...il était pratiquement toujours seul dans un danger, et s'en sortait seul, personne ne venait l'aider. Du coup, il réagissait un peu comme les monstres sauvages sur ce coup-là : chacun pour soi, dém*erde-toi".
Sauf qu'après, il y avait bien évidemment des circonstances exceptionnelles...après tout, il n'avait pas hésité à protéger Erinyes plusieurs fois, sans réfléchir, sans hésiter une seule seconde, quitte même à encaisser les blessures à sa place quand c'était trop tard pour riposter. Il pouvait se le permettre, après tout.

Il n'aurait pas été banni, il serait resté encore parmi les Sheikah qu'il aurait agit bien autrement. En effet, à ce moment-là, il serait intervenu, sûrement. Mais bon, le sujet n'était pas là.

Le garde s'approcha d'eux, envoyant un simple :


"Salutations, Hylien. Erinyes, bonsoir"

***"Hylien"...?***

Pris au dépourvu aussi sur ce coup-là, bien qu'il n'en montra absolument rien, comme souvent.

Oui, ça avait souvent tendance à un peu le surprendre. Tout simplement parce que ça le changeait sérieusement des insultes en tout genre souvent "très recherchés" dont il avait l'habitude.
Alors c'était certes simple, mais déjà, pour lui, ça signifiait déjà que l'autre ne le classait pas directement dans la classe d' "être inférieur" ou le genre dès la première conversation, si on pouvait appeler ça ainsi.
Et il n'allait certainement pas s'en plaindre. Bien au contraire. Pour une fois qu'il avait à peu près droit au fait d'être considéré à peu près sur un pied d'égalité, il n'allait pas s'emmurer derrière ses grands airs froids. Certainement pas.

Inuyasha passa largement au-dessus du ton froid du garde, car il n'était pas en position de critiquer ce genre d'attitude. Lui-même avait tendance à se montrer sous ce genre d'angle quand il ne connaissait pas la personne qui l'abordait. Même si, aujourd'hui, il essayait de faire quelques efforts, bien que restant très distant au début.
Alors il n'allait certainement pas critiquer cette attitude, tout simplement parce qu'il pouvait comprendre.


- Mh. Bonsoir.

lui répondit-il simplement, quand il lui adressa la parole. Peu habitué à ce genre de chose, il avait toujours encore un peu de mal à converser de cette manière, du moins aussi directement au début, mais ça ne lui donnait pas une raison pour être hostile. Loin de là.
Puis zut, il n'était pas doué dans les mots. Alors là, au moins, c'était simple et clair, suffisamment compréhensible, fallait pas trop lui en demander non-plus.

Erinyes répondit à son tour, avant de lui demander comment est-ce qu'il se portait. Il était vrai que l'homme était blessé, et pas qu'un peu...

Qu'est-ce qui avait pu le blesser ainsi...? Enfin, cette question, Inuyasha doutait que cet "Eivinnd", puisque c'était apparemment ainsi qu'il s'appelait, ne serait pas du genre à étaler sa vie, exactement comme Erinyes et lui-même.
Mais n'empêche...avec tous les moyens d'Hyrule...et cet homme faisant parti de la garde, en plus...pourquoi ne s'était-il pas procuré de quoi effacer ses blessures, comme des potions rouges ou des fées ? Les "civilisés" en avaient la facilité, après tout, contrairement à lui qui devait faire des recherches chaque fois.
Ce qui ne lui posait généralement pas trop de problème, mais en plus, il ne le faisait que rarement, à cause de sa constitution qui était bien plus solide que celle d'un humain : en effet, il était capable d'encaisser des coups pouvant être mortels pour des humains, et guérissait beaucoup plus vite qu'eux, alors souvent, il laissait le temps faire. Et quand c'était grave, bah il cherchait de quoi se guérir. Purement et simplement.

Et un garde devant normalement toujours être d'aplomb, vu que leur fonction première était de protéger Hyrule...il se posait la question, pour la peine.

Mais bon, après, pour ce qu'il en savait sur leur vie...

Il n'intervint pas dans la discussion, elle était entre les deux gardes, après tout, il n'allait donc pas s'immiscer. Pour lemoment, du moins, peut-être...


Lanre


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Osfrid Stigand arqua un sourcil, tendant de nouveau la peau de son crane. Encore une fois, ses cicatrices -qui disparaîtraient d'ici la fin de la semaine, dans le pire des cas- prirent vie, et se mirent à danser, gaiement sur son visage. Son bras ? Qu'était-il arrivé à son bras ? Oh. Pas grand chose, à vrai dire. A vaincre sans périls, on triomphe sans gloire, voila tout.
Néanmoins, à l'évocation de son membre blessé. Mort, peut être même. Quoique non, pas encore. Mais bientôt, et bientôt, les onguents d'Astrid n'y pourrait rien.
Il ne le savait pas, mais bientôt la magie serait de nouveau de mise. Ah; satanée magie.

Cela semble assez évident, mais le barbare n'a jamais trouvé d'intérêt pour cet art. En fait, pour être tout à fait précis, la magie provoquait en lui un certain dégoût. Solution facile, sans mérite quelconque. Bien entendu, il était loin d'imaginer le sacrifice que celle-ci pouvait coûter au sorcier, ou au magicien. De là où il venait, la magie était un art exercé par les rejetés, les marginaux. Ceux qui étaient trop faibles pour porter les armes du Clan. Rares étaient ceux qui se mettaient d'eux même par passion, ou volonté, à la magie.
Et les mages étaient respectés. Non pas par respect de leur art, mais par la crainte mystique qu'ils inspiraient au bas peuple de Brëmnnir.

Cela n'avait pas empêché le guerrier de cracher au visage du shaman de son Clan. Celui-là même qui était responsable de sa mâchoire supérieure sur la joue droite.
Et c'était aussi la magie -doublée d'une schizophrénie des plus courante, banale, usuelle, sans originalité, commune, en somme- qui avait laissé son bras dans pareil état. Ce dit mage du feu était ressorti sans aucune blessure de leur affrontement. Son "démon" était si puissant..! Il fallait le reconnaître, que peu auraient pu l'arrêter.

Un petit silence c'était installé, tandis que le Nordique s'était perdu dans la contemplation de son bras -qui quoi que bandé laissait voir des lambeaux de "peau" d'un brun-noirci, et permettait, grâce au pli du tissus, de deviner des crevasses, parfois imposantes-, et, enfin, il sembla se réveiller. Replongé dans des souvenirs parfois lointain, il en avait comme oublié la question.


"Comment..?" Lâcha-t-il, un peu décontenancé, perdu. Ces pertes de pieds dans l'univers du réel lui arrivait de plus en plus souvent, et même s'il avait sut ne pas s'immerger plus que jusqu'au genoux dans un subconscient en pièce, il lui arrivait bien régulièrement de tomber plus bas.

Il concentra son regard sur l'Hybride, dont il ignorait encore le nom. Les rares fois où ceux-ci s'étaient croisés, s'étaient toutes déroulées à la plaine, et encore une fois, ils ne dérogeaient pas à la règle. Quoique cette fois-ci, le demi-Sheikah en rouge ne semblait pas désireux de dormir dans un arbre, ou au prises avec Wind. Sans attendre la réponse d'Erinyes, il prit les devant, et se présenta.


"Osfrid Stigand. Eïvinnd."

Un instant, il pensa a tendre sa main vers l'homme, mais n'en fit rien. Ils ne se connaissaient pas. Aucune raison de se comporter d'une telle façon, presque hypocrite, en somme. Et puis, il n'avait pas envie de lui serrer la main, comme il n'avait pas envie de ne pas lui serrer. C'était un geste, si anodin pour beaucoup, qui signifiait quelque chose pour le soldat. Lui pour qui les mots n'étaient pas la chose la plus naturelle, s'exprimait aussi -beaucoup- par la gestuelle. C'était une part de son langage, une part de son être.

Saisissant enfin l'interrogation d'Erinyes, il arqua de nouveau un sourcil. Quel intérêt avait-elle pour son bras. Lui raconter son combat contre le monstre qu'ils connaissaient tout trois n'avait aucune utilité que de leur faire perdre leur temps à tous. Aussi lâcha-t-il, froid, et blasé, sur le même temps qu'auparavant, en fait.

"A se battre sans arrêt, on finit par récolter ce que l'on sème."

Et ça ne l’empêcherait pas de recommencer. Oh, non.


Ange Krystaleen


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(vide)

Décidément, elle avait du mal avec cet homme. Il y eu un silence d'assez longue durée après sa question. Pendant ce temps, il semblait ailleurs. Elle craignait alors de l'avoir offensé d'une certaine manière. Il n'avait pas semblé comprendre ce qu'elle lui avait demandé, en tout "sympathie" en premier lieu. Il restait là, à observer son bras blessé.
Du coup, elle se mit à faire de même, par curiosité. Elle remarqua alors qu'il semblait vraiment ans un sale état. Les bandage était irrégulier, dévoilant des crevasses, et une matière ressemblant à de la peau dépassait par-ci par-là.
Celle vision ne l'écœura pas. Pour avoir souffert de graves brûlures dans son passé, elle avait eu l'occasion de voir des blessures similaires sur elle même. Du coup...

Mais avant de répondre à sa question, il se présenta d'abord à InuYasha. Sur le coup, la garde se dit que visiblement, il ne souhaitait pas lui répondre à ce sujet. Elle allait laisser tomber, et se taire pour le coup, mais il finit par lui adresser de nouveau la parole. Il lui parla alors du combat qui lui avait amené cette blessure, et qu'elle avait pu suivre en partie, même si elle n'y avait pas prêté trop attention...
Elle réalisa alors, au vu de l'état du dis bras, que ça question avait été pour le moins idiote. Non, cette blessure ne semblait pas aller bien...


"C'est un fait que j'ai pu constater. Même si ce jour là, je n'ai pas prêté attention à tous les combats..."

En effet, il y en avait eu plusieurs à la fois cet après-midi là, et elle, elle s'était tenue à l'écart, les ignorant, pour la plupart, sauf quand la situation avait commencée à devenir dangereuse pour un homme, juste après le départ du garde, justement.

"Toutefois, ce n'est pas comme si ce genre de blessure ne pouvait pas être soigné non ? Je veux dire... Il existe des potions, ainsi que certaines magies..."

Elle ne savait pas si les mages étaient capables de telles prouesses, mais elle avait entendue parler des Grandes Fées, des êtres aux grands pouvoirs se cachant dans certain recoin d'Hyrule. Les légende disaient même qu'elles avaient aidé le Héros du Temps à plusieurs reprises.
Après, elle ne savait pas trop si le garde désirait ce genre de méthode ou non, mais elle n'avait rien à perdre que ce citer ce genre de chose. Dans tous les cas, elle ne pensait pas en mal, donc après tout, le garde n'aurait rien à lui repprocher, ou du moins, rien pouvant créer un quelconque conflit...


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Le guerrier le regarda pendant un moment, Inuyasha se demanda alors bien ce qu'il était en train de penser. Aussi soutint-il son regard sans ciller, comme il faisait souvent dans ces cas-là, mais sans être hostile, loin de là. C'était juste qu'il avait pris pour habitude de ne jamais reculer, de ne jamais se laisser impressionner par qui ou quoi que ce soit, du coup, ça lui était devenu naturel, il faisait ça presque sans s'en rendre compte.

Et attendit. Vu les attitudes de l'homme, Inuyasha se revoyait un peu il y a de ça quelques mois.
Bon, pas vraiment comme le garde, car il n'attaquait quand même pas les gens ou les monstres sans raison.

Il ne restait pas vraiment taciturne non-plus. Au contraire, autrefois, étant vraiment seul, il était un véritable cactus, montrant les crocs dès qu'on lui adressait la parole. Fallait dire aussi que chacue fois, il avait droit à des "menaces", si on pouvait appeler ça comme ça, ou à des "surnoms" qui lui déplaisaient, et qui le mettaient souvent hors de lui.
Il y en avait dont il s'en foutait complètement, car n'ayant aucune importance pour lui. Mais d'autres...

En gros, il agressait, pas pour le plaisir de le faire, juste dans le but de se protéger lui-même contre tout élément extérieur. Comme il le disait, il préférait être celui qu'on craignait plutôt que celui qu'on attaquait...même si dans le fond quand il disait cela...il avait l'impression que sa solitude lui pesait encore plus lourd. Il faisait souvent genre que ça ne le dérangeait pas plus que ça, mais au final, une fois qu'il s'attachait à quelqu'un, il redoutait après de la perdre et...de se retrouver seul de nouveau, dans un monde de ténèbre.

Et il avait l'impression que c'était un peu la même chose pour ce garde. Bien qu'il ne sache pas pourquoi. Cet homme était garde, après tout, non ? Il était donc entouré. Il avait donc l'occasion de s'intégrer à un groupe de personnes, non ? Enfin, pour ce que l'hybride en savait...


"Osfrid Stigand. Eïvinnd."

Il ignorait ce qui poussait le garde à se présenter, mais il n'allait pas s'attarder sur ce sujet.
En temps normal, il aurait juste retenu le nom puis basta. Sauf qu'Erinyes lui avait en quelques sortes appris lors d'une rencontre à la plaine avec une certaine "Astrid" qu'il s'agissait d'une manière déguisée de faire les présentations, et qu'en conséquence, il devait y répondre aussi.
ça faisait encore parti des choses, des codes de la vie humaine qu'il avait du mal à intégrer. En même temps, ne vivant plus parmi eux mais plutôt comme les monstres sauvages...forcément, niveau manières, parfois, ça coinçait, sans pour autant être "mauvais", loin de là.
Ayant donc du coup retenu la leçon, et surtout essayant de faire des efforts pour Erinyes, il répondit donc simplement :


- Inuyasha.

Il ne savait pas trop quoi dire de plus, il n'avait pas trop l'habitude de ça, mais bon, pour lui, c'était déjà ça. Si on faisait un pas, il en faisait un aussi. Puis le reste venait petit à petit, avec le temps. Le temps pour lui d'apprendre à refaire petit à petit confiance à autrui.

Puis la discussion revint sur sa blessure. Habitué à aligner des cadavres d'ennemis pour survivre, Inuyasha ne craignait pas vraiment ce genre de vision. C'était presque comme quelque chose de..."normal", "logique", "quotidien".

Sauf que ce genre de blessure, c'était un peu ce que lui était capable de faire, en partie. Du coup, il se disait qu'Eîvinnd devait se méfier, vu son apparence...bien qu'Inuyasha n'ait (pour le moment, du moins) aucune raison d'être hostile envers le garde. Tant que celui-ci ne lui donnait pas une raison de le faire, il ne le serait pas. Puis bon, il n'était pas comme ça. Et généralement, il ne s'attaquait pas vraiment aux humains...ça lui arrivait, quand ceux-ci étaient vraiment hostiles, mais d'une façon générale, il ne les tuait pas. Bien qu'il aurait tendance à le nier...

Il laissa donc aller la conversation entre les deux gardes. Après tout, il n'était pas concerné, il était juste prêt à intervenir en cas de problème, mais il n'y avait pas de raison pour ça. Puis bon, au début, il n'était jamais trop du genre à parler tant qu'il n'était pas sollicité...bien qu'il n'en pensait jamais moins derrière, même quand il ne disait rien, demeurant réservé.


Lanre


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Ses sourcils se froncèrent, son regard se fit dur, et ses lèvres découvrirent légèrement ses crocs -quoi que n'étant que des dents, pousser l'image jusque là est bien plus parlant.- tandis que son visage se tordait dans un rictus de prévention. Pas encore menaçant, mais pas non plus rassurant.
La magie... A cette pensée, il fourra les bras dans ses poches, et détourna la tête en arrière, pour lâcher un glaviot. Cette action de cracher -bien qu'assez habituelle chez le personnage- marquait là tout son ressenti pour cette forme de combat, de soin, de faire, de vivre en somme. Il ne voulait, et ne pouvait pas placer de mots dessus.

Damné magie. S'il le pouvait, jamais, non, jamais, il ne lui ferait appel à nouveau. Il était à des lieux de s'imaginer que d'ici quelques jours, si on ne lui venait pas en aide, il irait rejoindre Sigfried -son vieux père- et les deux-cents vingt-sept autres hommes tombés dans la bataille.
Il ne savait pas non plus à quel point il avait été amoché. Oh que non. En réalité, Zelda seule, et son fragment de la Triforce pourrait ré-insuffler la vie dans son bras. Mais, ce jour là, il pourrait cracher tant qu'il voudrait. Il est des fois où il faut mettre la fierté au placard, pour vivre. Ce serait le cas ce jour là.

Tout son être s'était raidi, à l'entente du mot qu'il rejetait autant qu'il est possible de rejeter quelque chose. Autant, si ce n'est plus que tout ce qui est rejetable. Toute son attitude trahissait son dégoût, sa haine, sa crainte (?) de cet art mystique, légendaire, puissant, dangereux, et horriblement lâche. Quoique traduire serait plus approprié, comme terme, ne s'agissant en aucun cas d'un secret, et encore moins d'un appriori bien gardé. Peu importait Eïvinnd Osfrid Stigand que l'on sache qu'il n'aimait pas la magie.
S'il existait bien une seule et unique qualité à l'homme, c'était sa "franchise". Franchise est un terme bien étrange pour le qualifier, mais le Fauve n'allait jamais contre ses principes. Aussi n'avait-il pas honte de dire ce qu'il pensait -ou du moins le faire comprendre-.

InuYasha. Un nom pour le moins original. Il n'avait pas vu un seul dénominatif semblable, parmi les Hyruliens qu'il avait croisé. Astre, Abigaïl, Conan, Erinyes, Sheik... Non, définitivement, InuYasha ne sonnait pas très Hylien. Et le style vestimentaire de l'homme ne lui rappelait pas celui de ceux qu'il avait vu. Ainsi donc, en deux coups d'oeil et un nom, le barbare savait qu'il avait affaire à un individu quelque peu marginal. En marge, de par ses origines, sans doute.

Il reposa son regard, toujours aussi sévère -sans pour autant être menaçant, juste le regard d'un homme naturellement froid, dur, stricte- sur sa collègue. Sa présence en la plaine par cette heure et ces temps l'interpellait. Mais il ne releva pas, et lança tout simplement, assez sec.


"Quelles nouvelles ?"

Il ne réagit pas quand au silence du compagnon -de route ?- de la jeune femme, et l'apprécia. Rare étaient ceux qui ne se perdaient pas en palabres inutiles, et rares étaient ceux qui appréciaient le silence. Il y a beaucoup de gens dont la facilité de parler ne vient que de l'impuissance de se taire.


Ange Krystaleen


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Encore une fois, il ne répondit pas à sa question. Elle en conclu donc que ce n'était pas un sujet à aborder, et décida de passer outre. De plus, la réaction, enfin, disons le regard, qu'il avait eu quand elle avait parlé de magie ne lui avait pas échappée. Ce n"était pas un art qu'il semblait porter dans son cœur. Ce qu'elle pouvait comprendre, elle même ne l'utilisant que très peu, en général, dans les situations critiques. Et la plupart, elle ne l'utilisait pas sur les autres en combat, mais sur elle même, pour se donner un peu plus de champs d'action.

Dans tous les cas, ce bras ne semblait pas au meilleur de sa forme. En fait, il était sûrement déjà mort. Mais bon, qu'est ce que ça pouvait lui faire à elle ? Ce n'était pas elle que ça handicapait. Et puis, elle ne travaillait jamais avec Eivinnd, ce n'était pas comme s'il était un compagnon qui pourrait la déranger, loin de là. Elle ne l'avait jamais trop apprécié.
Si elle lui avait posé cette question, c'était plus par politesse que sympathie. Elle ne voulait pas de confrontation, aussi, elle n'avait rien trouver de mieux à dire. Ça ne semblait pas convenir à l'homme. Et bien tant pis, on ne pourrait pas lui reprocher à elle de n'avoir rien fait. Ni même d'avoir été désobligeante.

Une fois InuYasha présenté à lui, le garde ignora l'Hybride, avant de lui demander à elle ce qu'il y avait de nouveau.


"A ma connaissance, rien d'anormal. Les journées au Bourg se suivent et se ressemblent les unes des autres. Quand au reste, je ne suis pas des plus informées."

A la base, elle n'était pas vraiment garde, aussi, elle recevait surtout des ordres concernant la sécurité de la Prêtresse, avant ceux concernant les villageois. Du coup, elle n'était pas vraiment au courant de la situation, et ne se fiait qu'à ses propres ressentis sur la question.
Hormis cette mésaventure au temple de l'ombre la veille, il n'y avait rien qui concernait directement le Seigneur du Malin. Il semblait être terré quelque part depuis sa défaite aux temples.
Aussi, elle osa lui demander, sur le ton de la conversation, en espérant qu'il ne change pas de sujet cette fois-ci :


"Mais peut-être avez vous d'autres éléments ?"


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La conversation reprit son cours...entre les deux gardes. Comme souvent dans ce cas, Inuyasha ne s'y mêla pas, ne connaissant pas vraiment l'homme qui était en face d'eux. Néanmoins, ça ne l'empêchait pas d'écouter, comme souvent, il parlait très peu, mais n'en pensait jamais moins. Il était vrai qu'en même temps...tant qu'il ne connaissait pas la personne, il ne se dévoilait pas. C'était un peu ce que lui avait "reproché" Conan au Mont du Péril. Il ne l'avait pas dit directement, mais au ton de sa voix, Inuyasha l'avait sentit. Et Conan n'avait pas été le seul à lui faire la remarque : autrefois, sa seule parente lui avait fait la même observation.

Et le mieux, c'était quand Erinyes lui avait reproché une fois de se braquer directement dès la moindre "offensive", haussement de ton ou le genre, et d'embrayer directement, au lieu de réfléchir avant d'agir.

Alors oui, il l'avouait, c'était vrai que ce n'était pas très bien comme attitude, mais d'une, ça faisait parti de sa nature, et deux, bah...il avait ses raisons, d'être ainsi.
A cause de la vie qu'il menait. Un monde où il n'avait pas le droit à la moindre faille. La loi du plus fort. Où Inuyasha mettait complètement de côté son côté "gentil", si on pouvait dire cela ainsi, et se montrait sous de très mauvais airs. Il s'était déjà fait sa "réputation" parmis les monstres sauvages, d'ailleurs.

Et il assumait. Après tout, mieux valait être le chasseur que le chassé. Question de survie.

Sauf que vu le dégoût que semblait avoir cet Eivinnd pour la magie, Inuyasha avait du mal à saisir sa logique. Pourquoi, s'il refusait de se faire soigner, gardait-il un membre mort qui ne lui servirait plus...? Pourquoi ne s'ne débarrassait-il pas ?

Si, si. Sérieusement, il pensait ainsi, avec ce genre de logique. Il n'était pas tout à fait humain, donc, à des moments, ses modes de pensées et d'agir...ne l'étaient pas vraiment non-plus.

Il pouvait comprendre le dégout de la magie d'Eivinnd, au moins un peu. En effet, Inuyasha, par son sang de monstre, était parfaitement incapable de produire de la magie avec ses mains, comme les humains. Même sous forme humaine. Et par cette ascendance aussi, ça faisait qu'il avait plus ou moins le même point faible que les monstres : les attaques magiques, justement.

ça lui faisait effectivement plus de dégâts qu'en version humaine. Et puis bon, la belle preuve, il était incapable de s'approcher des lieux saints sans perdre ses pouvoirs naturels...

Donc, en ce sens, il pouvait comprendre. Parce que ça lui arrivait aussi de jurer quand quelqu'un utilisait la magie contre lui dans un combat. La seule source réellement "magique" qu'il avait, c'était son arme, spéciale.

Concernant le membre du gard,e il était vrai qu'il s'agissait de son problème, même si Inuyasha faillit demander carrément un "Pourquoi vous ne le vous coupez pas dans ce cas puisque vous refusez de le soigner et que vous savez qu'il ne guérira pas ?", parfaitement sérieux, sauf qu'il se tut, Erinyes ayant enchaîné sur une autre question.

De toute façon...ce n'était pas important.


Lanre


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Il y a beaucoup de gens dont la facilité de parler ne vient que de l'impuissance de se taire. Ce n'est pas le cas d'Eïvinnd, qui sait se faire aussi muet qu'une carpe. Parler au Nordique donne parfois l'impression de s'adresser à un rocher. Véritable mur de briques rouges, il n'est pas rare de se voir rester dans l'ignorance. Beaucoup éludent les questions génantes. Cela lui arrive aussi, quoique lui préfères ne simplement pas répondre. Qu'elle soit génante ou non, si la question ne nécessite ou n'appelle pas explicitement à une réponse; il préfère économiser sa salive.

Aussi, il se contente de fermer, étirer son bras gauche vers le ciel, avant de remplir ses deux poches, de ses deux mains, et de secouer brièvement, mais intensément la tête, en un "Non." clair, net, concis, précis. Simple. Il n'avait pas besoin d'en dire plus.

Tout ce qu'il savait, c'est que depuis qu'il avait quitté les Chevaliers, et l'Armée du Phénix, depuis qu'il est revenu, de cette expédition, au Nord du Mont du Péril, il trouve que les ennemis de la Royauté se font bien silencieux. Il ne se demande pas pourquoi, il ne se demande pas comment, il attends.
Il attends le jour où il se retrouvera sur le champ de bataille, vivant. En plein combat contre n'importe lequel de ces hommes. Voir contre Astre.

Son demi-frère. Une rancœur monte dans sa gorge, et lui tire un feulement sourd, bas, inaudible. Il a été trahis une fois de plus, et rien ne pourra plus réparer ce qui est brisé. Satanée sensibilité -pour ce qu'il en montre, il est parfois dur de le penser réellement sensible- qui l'a fait tomber droit dans le panneau. Damné comédie. Il en assez qu'on se rie de lui.


"Vous comptiez vous entraînez ?" Lâche-t-il sur un ton particulièrement intéressé, par rapport à tout à l'heure. Comme si la perspective d'un affrontement le tire enfin d'une somnolence désagréable.


Ange Krystaleen


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[Fightez vous si vous voulez, moi j'fais l'arbitre ! 8D *Brique into the head* x') ... Désolée xD]

Décidément, ce garde n'était pas du tout du genre bavard... Pas que ça la dérangeait, elle était pour ainsi dire pareille.
Dans tous les cas, ce n'était pas vraiment à lui qu'il fallait s'adresser pour les nouvelles visiblement.
Il leur demanda alors s'ils étaient ici pour s'entraîner, avec un air différent. Plus.. Intéressé par cette situation. La question que finalement, elle aurait préféré éviter. Quelque part, il était logique de venir dans cet endroit pour ça. Elle ne pouvait pas vraiment mentir. Dire qu'elle surveillait juste les lieux ne serait pas crédible, il n'y avait personne. Outre la vérité qui était qu'elle ne souhaitait pas se rendre directement au château, la seule solution était encore de dire qu'ils attendaient là des combattant.

Dans un autre contexte, croiser le fer n'aurait pas vraiment été un problème. Mais, tout comme lui, elle n'était pas au top de sa forme à cause du temple, et de surcroit, elle n'aimait pas se battre avec un adversaire déjà blessé, même dans un affrontement amical. C'était quelque part une perte de temps. A quoi cela servait-il se s'entraîner si l'adversaire n'était pas au plus fort de son potentiel ? Ne serait-ce pas un entraînement erroné au final ? Alors à quoi bon...
Elle décida donc ne répondre, incluant une part de vérité dans sa réponse.

"Pas exactement. Nous nous rendions au château, quand j'ai décidé de faire un détour afin de voir s'il n'y avait pas de problèmes en ce lieux."

La seconde partie était inventée. Vrai, elle ne souhaitait pas combattre. Mais le détour avait été avant tout pour retarder cette arrivée au Bourg. La surveillance n'étant que le prétexte qu'elle avait choisi dans ce genre de situation, qui bien sûr, avait fini par arriver...

"Ne me dite pas que vous avez l'intention de vous battre même dans cet état ? "

Ça ne la regardait pas vraiment en fait. Après tout, elle aussi pouvait être très têtue quand elle s'y mettait. Mais elle voyait là un argument prétextant bien l'inutilité de se battre, même pour un entraînement, ici et maintenant. Bien que s'il le fallait pour rester un minimum crédible, elle le ferait.


Invité

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Le garde sembla pendant un moment comme perdu dans ses pensées, certainement désagréables, à en juger par son expression. Comme si les deux autres n'étaient plus là.

Jusqu'à ce qu'il semble enfin reprendre conscience, et de leur demander, comme si de rien n'était, s'ils étaient venus là pour s'entraîner.

Inuyasha ne put pas s'empêcher de glisser un regard légèrement interrogateur à Erinyes. Il connaissait un peu son jeu, après tout. Elle lui avait prétexté que sa jument avait besoin de se reposer, juste pour retarder son arrivée au bourg, ce dont il ne connaissait toujours pas la raison.
Et se connaissant TRES BIEN, il savait que s'il répondait, il risquait de mettre Erinyes dans une situation "glissante" sans le vouloir. Il faisait suffisamment de gaffes comme ça au milieu des humains pour se permettre d'en refaire d'autres. Enfin, quand il le voulait.

Parce que selon les circonstances, il était vrai qu'il ne se gênait pas vraiment, provoquant parfois des incidents pouvant se révéler de temps en temps...dangereux.

Non, dans ce domaine, il était un véritable boulet sans faire exprès, il le savait. Pourtant, ce n'étai pas faute d'essayer d'y remédier. Sauf que ce n'était jamais de la bonne manière...provoquant du coup d'autres gaffes souvent pas très discrètes...du genre exploser une partie d'une baraque, ça lui était arrivé.

Alors il se tut. Erinyes répondit rapidement, de toute façon, avant de lui faire une réflexion sur son état.

Enfin. Là, cette affaire ne le concernait pas, il était juste un peu de trop, accompagnant juste Erinyes. Puis bon, tant qu'il n'avait pas de raison pour se mêler de l'histoire...


Francis


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Je me leva... Tant de choses s'étaient passé depuis mon arrivé en Hyrule, j'avais commis tant d'erreur, provoqué malgré moi tant de souffrance. Mais à présent, c'était terminé: j'avais mis du temps à faire le point, passé de longue journée au seins de ma maisonnée mais ça en valait la peine: j'avais pu analyser les différents évènement survenue au cours de ma vie et comprendre mes erreurs. Si j'étais tombé dans tant de piège, si j'avais mis tant de personne en danger, c'est parsque je mettais laissé aller à mes émotions: je n'avais pas su garder la tête froide, mais maintenant, ça ne se reproduirait plus.

*Je suis enfin près à défendre Hyrule.*

Il était de mon devoir de prendre la relève de mon père, pas seulement pour le venger lui ou mon honneur bafoué, mais pour permettre aux habitants d'Hyrule de vivre dans un monde meilleur. C'est ce que mon père avait tenté d'accomplir, ce pour quoi il avait sacrifié sa vie, c'était mon devoir de poursuivre son œuvre: mon héritage.
Je quittais mon domicile, verrouillais la porte et quittais la forêt par le pont des bois perdu, me retrouvant donc dans la plaine d'Hyrule. Il y avait si longtemps que je n'étais pas sortie, et pourtant, rien n'avait véritablement changé. J'avais décidé de me rendre au QG des chevalier du phénix afin de me mettre au courant des dernières nouvelles.

*InuYasha.*

Je m'arrêtais: au loin se tenait l'hybride accompagné de deux hommes que je n'avais encore jamais rencontré.


Lanre


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L'homme laissa ses yeux traîner un instant sur la jeune femme, une petite lueur amusée dansant dans les pupilles. Si l'occasion se présentait, il ne cracherait pas sur un affrontement. Quoiqu'il préférait ne pas se battre contre les femmes. Il savait faire fi des apparences, et jauger un tant soit peu ses adversaires, mais on lui avait appris à se battre pour tuer, pas pour s’entraîner.
Et quoi qu'on en dise, un certain code de l'honneur existait chez lui, chez eux. Ils étaient des guerriers, là-bas, par delà les montagnes. Pas des assassins. Ils ne tuaient pas sans raisons, mais une fois le combat engagé, le vainqueur avait droit de vie ou de mort sur le vaincu. Un combat n'était pas un échange de courtoisies, de galanteries. Non, un défi était un duel. Un duel était un affrontement, et les règles et détails d'un affrontement se réglaient avant celui-ci. Le plus souvent, les combats du Nordique étaient à mort.

Mais ce sens de l'honneur lui avait aussi appris à ne pas s'en prendre au femmes. En théorie, du moins, il arrivait parfois que lui et ses frères bafouent cette loi. Car il arrivait parfois quelle ne soit pas justifié. Les apparences peuvent-être trompeuses, et les femmes de véritables serpents, aux crocs piquants et venimeux. Et aux mots acérés. Comme aux lames tranchantes, et a l'esprit affûté.
Il arrivait aussi que l'homme s'emporte. L'humain est ce qu'il est, imparfait, faillible, bourré d'erreurs. Et certaines femmes étaient tout simplement insupportables, si bien qu'il en venait aux mains. Mais ce cas là n'était pas spécifique aux femmes. Une petite pensée pour Anselme, à qui il avait bien failli casser les lunettes.

Non. Non, non, et non. Il n'allait pas se battre comme ça. Il ne pouvait tout bonnement pas. Le moindre contact avec son bras effritait la peau cramoisie, qui tombait en petit morceaux comme cartonnés de son membre, mort. Mort, et donc inamovible. Il n'avait plus aucun pouvoir sur son bras, les connexions faite entre son esprit et ce dernier n'existaient plus, rongées par les flammes de Faust. Qu'importe. Il apprendrait à se battre sans. Le voila qui devenait handicapé, sévèrement.

Il ne savait pas que si son bras n'était pas amputé, ou "soigné" -la greffe de peau étant le seul soin possible, bien qu'inexistant à l'époque, et l'état plus qu'avancé de ses blessures, la magie apparaissait comme seul recours.- il en mourait, lui aussi. En fait, il n'avait pas peur de la mort. On lui avait suffisamment dit dans son enfance qu'il ne s'agissait que d'un passage inévitable, qu'il avait appris à vivre sans la craindre, ou s'en soucier réellement. Il l'attendait, sans la désirer, tout simplement. Il restait à même de sa condition.

La réponse de la jeune femme paraissait cohérente, et de toute façon, il ne venait pas lui chercher des crosses. Ce n'était que pour rester en observateur, et se documenter sur leur façon de se battre, des fois qu'il ai à les affronter. Mais si les jeunes gens n'avaient pas ça en tête, il n'allait pas perdre son temps à faire durer une conversation qui relevait de la courtoisie -satané courtoisie. Hypocrisie, peut être, plutôt ?- que de l'envie de parler, et qui de plus tournait en rond.


"Soit. Bonne soirée."

Il termina sur ces mots, et d'un pas rapide -marche. Pas de course.- il laissa le couple seul, en compagnie du troisième homme qu'il n'avait pas vu.


Ange Krystaleen


Inventaire

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(vide)

La rencontre fut finalement courte, et sans accrochage. Elle répondit d'un simple signe de tête au départ du garde, ayant un peu d'antipathie en moins à son égard. Il s'était montré plus respectueux que de coutume, même si elle n'en restait pas moins méfiante. Mais le principal était là : rien ne s'était passé.
Ce sûrement grâce à une certaine hypocrisie des deux côtés toutefois. Mais tant que le résultat était celui voulu, pourquoi s'en plaindre ? Elle regarda le garde s'éloigner, avec le sentiment qu'ils ne tarderaient pas à se recroiser.

Enfin pour le coup, il était peut-être temps pour elle de finalement regagner le Bourg, et de reprendre son travail plus au sérieux. Au final, la "pause" n'aura pas été si calme que prévue. Mais rencontre ou non, le temps était indéniablement passé, et elle le pouvait pas en abuser d'avantage.
Par ailleurs, la zone risquerait fort d'être bientôt animée. Déjà au loin, elle remarqua qu'une autre personne arrivait, mais ne s'en occupa pas.

"On ferait mieux d'y aller aussi..."

Dit-elle simplement, n'ayant pas envie de recroiser d'autres personnes pour le coup. Elle détacha alors sa jument, puis se remit en selle, ne se doutant pas vraiment que l'inconnu se trouvant plus loin et l'hybride se connaissaient déjà.
Elle fit faire quelques pas à l'animal, puis s'arrêta, regardant alors Inu d'un drôle d'air.


"Que se passe-t'il ? Tu viens ?"


Invité

Invité
[HRP : désolée, sujet terminé aussi ^^' ]

Et ayant perdu mon post avec cette fichue connexion qui foire, pas la motivation de le refaire, alors en gros, Inu part avec Erinyes, et comme il était dans la lune, il n'a pas détecté la présence de Francis X___x...

Et encore désolée >_<'