La décadence.

[ Hors timeline ]

La récente dissolution de profondes ténèbres et la disparition de leur fils les avait laissé pleine d’effroi. Personne n’avait soupçonné les intentions de Ganondorf et peu de gens les comprenaient. Certains étaient tout simplement heureux et ne chercheraient pas à savoir. D’autres comme les 2 sœurs jumelles se sentaient trahis, par leur propre fils qui plus est. Après cette dissolution les 2 sœurs c’étaient retirées dans leur temple, rongées par la honte.
Pourtant il allait falloir sortir de nouveau, et affronter le regard des autres. Les 2 sœurs le savaient, ça ne serait pas facile. Tout le monde se moquerait d’elles. Elles n’auraient plus grande valeur aux yeux des gens mais peu importait. Il fallait montrer à ces hyliens que tout n’était pas fini et qu’il restait une once de mal dans cette contrée que rien ni personne ne pourrait enlever. Finalement le héros du temps avait eu raison. Ganondorf était une nouvelle fois tombé et c’était sur elles, ses mères dévouées, que toute la honte allait se retourner car le bougre avait fuit. En cet instant peut être le bien triomphait il mais cela ne durerai pas bien longtemps.
Ainsi les 2 sœurs se dirigèrent vers la plaine se demandant qui elles allaient bien pouvoir rencontrer en cette soirée de printemps.

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Ruto avait décidé de quitter son Domaine en fin d'après midi pour une petite promenade, histoire de se changer les idées après tous les soucis qu'elle avait eu à régler au sein de son peuple. De simple soucis quotidiens de mésentente pour la plupart, mais qui avaient fichtrement don de l'énerver de part leur stupidité. Elle ne voyait en tout ça qu'une belle perte de temps, aussi, prendre l'air était quelque chose de bienvenu !
De plus, une rumeur circulait depuis peu comme quoi Ganondorf s'était encore prit une baffe, pour des raisons qu'elle ignorait. Les conséquences était que celui-ci avait fini par se retiré, et que ses fidèles partirent. Elle n'allait pas s'en plaindre, il n'avait que ce qu'il méritait !

Malgré tout, elle n'était pas sortie seule, et se trimbalait avec deux garde du corps, assez fous pour la supporter. Mais ça, elle n'en tenait pas compte... Après une journée à régler des gaminerie, elle ne pensait qu'à son petit confort à elle ! Et puis, avec un peu de chance, elle croiserait Link sur sa Plaine...
Mais à sa grande déception, ce ne fut pas sur le Héros du Temps qu'elle finit par tomber, mais sur ces deux marâtres de sorcières, volant sur leur balai à basse altitude. La Princesse Zora n'allait pas dans la même direction qu'elles, aussi, le croisement était inévitable...

Elle ne craignait pas vraiment les deux soeurs crochues. Et puis bon, en cas de soucis, ses deux gardes s'en occuperait pendant qu'elle prendrait la fuite... Un peu lâche comme méthode, certes. Mais bon, sa vie était la plus importante, elle était Princesse tout de même !
Arrivée à la hauteur des deux jumelles, elle leur lança.


"Alors Mesdames... Il parait que le fiston a encore échoué ? Mes pauvres ! Si vous étiez mortes, vous vous retourneriez dans votre tombe n'est ce pas ?"

Elle y avait mit un ton bien provocateur, se moquant à moitié. Elle n'avait pas la langue dans sa poche, et c'était amusant de converser de la sorte avec ces deux là... Surtout quand elles se contredisaient !

"Toutefois, je me demande toujours pourquoi ce n'est pas le cas en fait..."

Fit-elle avec en regardant vers le ciel avec un air interrogateur, un doigt devant la bouche, comme le ferait un jeune enfant.

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Anselme s'était promené toute la journée, les mains dans le dos. Il n'avait envie de voir personne, ou du moins, il n'avait le choix qu'entre ceux qu'ils ne voulait pas voir et être seul aujourd'hui.

Il avait fait le tour de la Plaine par trois fois, l'air légèrement ailleur.
Il pensait.

Il pensait à beaucoup de choses.

L'Alchimiste imaginait sa vie si sa famille était toujours là.
Oh, il voyait bien ce que ça donnerait... Et ça ne serait pas un si grand bien, malheureusement !

Quelques sons se créerent dans son esprit. Une mélodie au violon qu'il reconnaitrait entre toutes. Celle que sa mère jouait souvent, trouvant toujours un quelconque problème, elle s'entrainait pour parfaire cette chanson.
Comme elle se sous-estimait ! Voilà pourquoi il appréciait Faust... Il lui ressemblait.

La voix de son père arriva également. "Je suis..." et ça se coupait. Le blond ne voulait de toute façon pas savoir ce qu'il lui disait...
Lui, c'était Eivinnd. Le froid, le vide, mais la chaleur d'un homme.

Et puis, la silhouette de sa soeur se dessina au loin. Ah ça, il ne voulait pas la voir !

Il secoua la tête comme pour s'enlever cette image, et il remarqua donc...


"- Alors Mesdames... Il parait que le fiston a encore échoué ? Mes pauvres ! Si vous étiez mortes, vous vous retourneriez dans votre tombe n'est ce pas ?"

Il ne s'était même pas rendu compte qu'il n'était qu'à quelques mètres de la Princesse Ruto et des jumelles Koume et Kotake.
Bien que la première citée ne l'intéresse que pour son rang, Anselme portait presque les deux secondes dans son coeur.
Comme des grands-mères.
Ou arrières-grands-mères.
Au choix.


"- Toutefois, je me demande toujours pourquoi ce n'est pas le cas en fait..."

Il ne put retenir un sourire. Elle s'y prenait bien, pour une noble ! D'habitude, ces gens -sauf lui- étaient tout sauf ainsi.

Lentement, l'Alchimiste Caustique s'approcha des trois femmes et s'inclina. Oui, il s'incrustait. Absolument.


"- Mesdames !"

Que dire de plus ? De toute façon, s'il se risquait à quoi que ce soit, il sentait qu'il allait se faire arracher la tête.

[HRP : Je préfère faire comme si Anselme connaissait les trois, parce que si jamais je ne le fais pas, Anselme connaitra pas beaucoup de monde, et ça n'aura plus vraiment d'intérêt XD Mais si ça ne convient pas à l'une de vous deux, alors dites le moi je changerais =)]


Les deux sœurs n’avaient pas vu la Princesse Ruto arriver et elles furent piquées au vif lorsque cette dernière leur adressa la parole. D’une même voix elles dirent :
« Bonjour Princesse Ruto » avec un sourire et un ton qui ne se voulaient pas sympathique du tout.
Kotake prit la parole en premier,

« Sachez que tant qu’il y aura des personnes dans votre genre nous seront là. Nous sommes ici pour défendre une chose que vous nommez à tord « le mal ». D’ailleurs veillez à ne pas trop nous importuner car vous pourriez très bien être la prochaine Nabooru. Le spectacle n’en serait que plus merveilleux. Le princesse Ruto ensorcelée tuant son mari. Un très beau titre pour le journal ! »

Koume enchaina ne laissant pas à la princesse le loisir de répondre
,
« Eh bien Koume je dois dire que pour une fois je trouve cette idée brillante ! »
Et elle ajouta comme pour elle-même, « Ca ne m’étonne pas que tu sois ma sœur jumelle. »
« Quand à mon très cher fils, voyez-vous il est une chose qui me console dans cette tragédie. C’est que ce n’est pas votre empoté de bon à rien de mari qui l’a fait partir. A vrai dire il doit sans doute avoir quelque plan en tête ou peut être simplement que votre peuple de mièvres ne l’intéresse plus. Quand à ses fidèles il me semble que Messire Astre est encore des notre autant que nous-mêmes. Vous devriez plutôt vous préoccuper de ce que votre mari ne s’empâte pas à force de ne rien faire. Il n’a déjà guère trop d’élégance alors qui lui vouerait le respect s’il s’enlaidissait encore plus ? Vous à force de regarder sous l’eau votre vue est troublée m’enfin ce n’est pas le cas de tout le monde. »
Elles se détournent de la princesse pour s’intéresser au nouveau venu qui semble plus agréable.
« Bonjour Anselme. »

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[Hu, juste un truc, il me semble que Link devait participer au RP du Temple... Et vu que ça a été abandonné, et qu'on soit sous-entendre la bataille malgré tout, je ne sais pas si dire qu'il était absent soit correct, sauf erreur de ma part ^^']

Ruto arqua un sourcils en entendant les idées des deux sorcières. Elles étaient complètement dérangées, mais ce n'était pas nouveau. Et ça n'impressionna pas la Princesse Zora. Elle avait confiance en Link, et elle n'était pas la seule.

"Dites ce que vous voulez Mesdames, mais le fait reste que votre fils a disparu, pendant que Link est toujours présent, loin de lui l'idée de se laisser aller, sans compter qu'il y a un bon nombre de personne prêt à le soutenir. Et pour parfaire votre culture générale, sachez que les Zoras ne passent pas leur temps sous l'eau... Sinon, je ne serais pas là, ou vous seriez déjà morte noyées... Ce qui n'aurait pas été pour me déplaire !"

Et de son point de vue, les sorcières parlaient plus qu'elle n'agissaient réellement. Certes, quand l'ennemi frappait, ça frappait fort, mais il était aussi beau parleur. Parce qu'au final, il avait toujours finit par échouer...
Ses réflexion furent interrompue par un jeune homme qui se joignit à elles. Elle l'avait croisé plusieurs fois à la zone des combattants, et se souvenait ne pas avoir apprécié certaines de ses manières...


"N'est ce pas imprudent de venir seul, en siiii charmante compagnie ? "

Fit elle en jetant un oeil furtif aux deux soeurs. Bon, elle même n'était pas vraiment mieux placée pour faire des remarques de ce genre, mais elle n'était pas seule. Elle avait des gardes du corps. Et puis bon, son grade était tel qu'en cas de soucis, sa disparition serait vite remarquée, et son Héros du Temps viendrait la sauver. Résultat, elle était assez, voire trop confiante...

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ENCORE ce sujet ?!

Mais les habitants d'Hyrule arrivaient-il a faire une phrase sans dire "Ganondorf", "Link", "Héros du Temps", ou toute chose s'y rapportant, dans une discussion sérieuse ?

C'était certainement l'un des sujet de débat que l'Alchimiste détestait le plus.
Déjà, parce qu'il n'avait pas été là quand "l'action" était présente.
Ensuite, parce qu'il n'était ni dans un camp ni dans l'autre.

Enfin, officiellement, il était dans la guilde du Bien. Mais au fond, et il l'avouait, il s'allierait à ceux qui lui garantiront la survie.
Que pouvait-il y avoir de plus précieux dans la vie que la vie elle-même ? Rien, aux yeux du blond.


"- Bonjour Anselme."

Le fait que les jumelles parlent en même temps était un peu effrayant.
Mais, la voix légèrement... Enérvante de la Princesse Ruto parvint à ses oreilles.


"- N'est ce pas imprudent de venir seul, en siiii charmante compagnie ?"

Anselme posa sa main au niveau de son coeur, et s'inclina légèrement.

"- Avez-vous pensé une seule seconde que j'étais peut-être ici justement pour cette fameuse charmante compagnie...?"

Il avait dit cela sans aucune méchanceté, terminant sa phrase dans un petit souffle, rendant sa voix légèrement plus grave.

Il n'avait jamais vraiment apprécié les membres de quelconques familles royales. Sauf au niveau des "intérêts", bien sûr.
Alors, le simple fait de pouvoir dire une chose pareille, qui au fond était une vérité, à une princesse le mettait en joie.

Pourtant, en dehors, rien ne pouvait laisser deviner la totale auto-satisfaction et l'envie incroyable qu'il avait d'éclater d'un rire diabolique et méchant, balançant quelques "HAHA" psychopathe au visage de la Princesse des poissons, montrant ainsi sa supériorité écrasante...

Et c'était dur de continuer à le cacher ainsi, vraiment !

Il se redressa et remit ses mains dans son dos, sa boucle d'oreille tintant.
Que faire d'autre à part continuer d'observer ?


[Désolée pour l'attente mais je suis en période de partiels et j'ai peu de temps en ce moment j'espère ne pas vous avoir frustré toutes les deux.]

Elles ne connaissaient pas l’avorton aux manières courtoises qui était apparu plus tôt. Les deux sœurs ne firent guère attention à la micro-conversation de la Princesse des Eaux avec ce prince des protocoles royaux. Koume et sa sœur montèrent d’un geste gracieux et habile sur leur monture de bois détruisant ainsi tout préjugé sur leur âge avancé. Elles étaient en forme. Les jumelles décollèrent du sol puis entamèrent une course à la verticale, se croisant et se coupant la route dans un spectacle d’étincelles et de flocons de neige, telle une parade amoureuse. Soudain elles s’arrêtèrent nette et entamèrent une descente vertigineuse et stoppèrent leur course juste devant la Zora.

Que nous sommes sexy ! Hurla Kotake
Que nous sommes agiles ! Cria Koume.

Leurs yeux de braise et de givre fusillèrent ceux globuleux et poisseux de la princesse, elles s’amusaient. Elles tournèrent sèchement le dos à Ruto pour regarder vers le jeune éphèbe appétissant.

Vous m’avez l’air charmant, jeune prince ! Bien plus noble que cette truite au sang bleu.

Koume ricana et enfonça son vieux coude aux articulations douloureuses dans les côtes boucanées de sa partenaire. Cette dernière se mit à rire exagérément et voleta autours de Kotake puis lui lança un sort givré, contré facilement par une gerbe de flamme. Une fumée se dégagea de l’impact, masquant les sorcières. Le duo maléfique sorti en trombe du nuage avec volupté en riant aux éclats. Elles pointèrent toutes deux leur index crochu et usé par les poisons et autres mixtures magiques.


Parlez nous de vous, jeunot ! Êtes-vous un des culs terreux de l’Usurpatrice de la sagesse ?

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[Aucun soucis ! =) Ton post m'a bien fait rire au passage XD]

Ruto haussa un sourcil en entendant la réponse de l'homme. Il fallait être fou pour avoir envie de traîner avec ces deux... Folles dans les parages. Pour elle, s'était différent, elle était tombée un peu dessus par hasard...

"Si vous le dites..."

S'en suivit alors un ballet aérien mêlé à des rires anciens, qui ne manqua pas de faire bailler la Princesse des Zoras d'ennuis. Toujours tout pour se faire remarquer ces deux là... Elle ne put toutefois s'empêcher de rire en les entendant s'auto-proclamer elles-mêmes. Elles se valorisaient beaucoup, ces deux là...

"Vous voilà bien prétentieuses, pour oser croire que vous pouvez charmer les hommes... Mais si cela vous amuse..."

Et en parlant d'homme, justement, il y en avait un, et les sorcières s'y attardèrent, par la même occasion. Ruto ne releva pas la remarque à son sujet. Venant de leurs bouches, c'était presque naturel, tout comme elle les traitait de vielles peaux, ou autres appellations ramenant au fait qu'elles devraient plutôt être dans une tombe, au lieu de faire des cabrioles...
Elle décida alors de rester là, à regarder ce qui allait suivre, plutôt intéressée. Après tout, si Anselme était là pour leur "compagnie" comme il le disait, alors il ne refuserait probablement pas leurs... Avances... Et ça, la Princesse était très curieuse d'y assister, juste pour s'amuser. Tant que la situation ne se dégénérait pas...

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[Aucun souci, effectivement, et moi aussi, j'ai explosé de rire XD]

Que nous sommes sexy ! Hurla Kotake
Que nous sommes agiles ! Cria Koume.

Tiens. C'était vraiment comique.
Anselme se retint de rire et de faire des remarques. Il ne fallait pas vexer une femme, encore moins deux. Alors qu'il les observait tout naturellement -enfin presque-, les deux anciennes se retournèrent vers lui, ce qui le fit légèrement sursauter -c'est à dire bouger de quelques milimètres-.


Vous m’avez l’air charmant, jeune prince ! Bien plus noble que cette truite au sang bleu.

"Jeune prince" ? Il espérait que c'était une expression, ou une façon de parler. Sinon, il serait obligé de corriger cette faute, et sincèrement, vu comment les deux soeurs se comportèrent juste après lui avoir dit cette phrase, il n'en avait pas très envie.
Elles pointèrent leurs index vers lui. En voilà des manières.


Parlez nous de vous, jeunot ! Êtes-vous un des culs terreux de l’Usurpatrice de la sagesse ?


La deuxième partie de la phrase lui échappa totalement. Il allait, à nouveau, devoir parler de lui, et cela lui déplaisait fortement.

Parce que oui, bon, dire son nom et son prénom était simple. Son métier également. Son âge, si besoin. Mais que dire à part cela ?
Enumérer les meurtres qu'il avait commis ? Mauvaise idée.
Parler de comment il était arrivé ici ? Mauvaise idée.
Ses opinions "politiques" ? Ouh là. Très mauvaise idée.

L'Alchimiste sembla se concentrer, si bien, qu'il ne répondit pas immédiatement aux jumelles. Il fallait qu'il cache des choses.
Encore.

Sur ses lèvres se dessina un sourire un peu plus grand.


"- Mesdames, je ne vois pas quoi vous dire ! Je ne suis qu'un noble et riche Alchimiste, rien de plus, et rien de moins !"

Décidément, il allait souvent devoir laisser des choses dans le vague... Mais ce n'était pas plus mal, après tout, il adorait attirer l'attention, la curiosité des gens aidant, il n'avait pas trop de mal à le faire.
Ca faisait partie de lui.

Il pencha légèrement la tête sur le coté, et atténua son sourire pour qu'il paraisse plus "vrai". Pas qu'il craignait que Koume et Kotake remarque ses fausses gentillesses, non, ça ce n'était pas le plus grave. Mais par contre, si c'était Ruto qu'il les voyaient...


Le sourire de l’alchimiste réchauffa quelque peu le cœur glacé de Kotake. Il était fort probable que ce soit un sourire faux. Un sourire qui ne cherchait qu’à ne pas attirer des ennuis à son propriétaire. Kotake observa instinctivement la commissure des lèvres du jeune homme. Ça ne faisait aucun doute. Son sourire était faux. Il y avait un léger tremblement qui trahissait une certaine appréhension ou autre chose. Mais peu importait. Car pour une fois ce sourire n’était pas un sourire moqueur comme elles avaient l’habitude d’en recevoir.
Oh bien sûr les deux sœurs n’étaient pas candides. Elles savaient bien que ce jeune homme ne leur prêtait attention que par pur respect et qu’il avait certainement contenu son rire à la vision de leur « somptueuse » parade. Toute fois c’était fort agréable de se voir respecté par certains.



« N’ai pas peur mon garçon. Un jeune homme de ta trempe ne peut pas être qu’ « un noble et riche Alchimiste, sans rien de plus ». Si la guenon que voici n’a de cesse d’aller raconter tout et n’importe quoi, tu peux être sûr que tes secrets seront bien gardés avec nous. Cela se voit dans tes yeux. Tu es différent. Tu n’es pas naïf. Tu n’es pas comme ces maudits villageois sans cervelle. Il y a quelque chose d’autre. Qui nous intrigue. Fais croire à qui tu veux que tu n’es qu’un simple alchimiste mais il est une lueur qui recèle au fond de tes yeux et qui crie de toutes ses forces « j’ai vu le sang couler ». Nos parades te font peut être rire. Mais au fond tu t’en soucis peu. Je suis sûr que tu as une idée derrière la tête. Libre à toi de ne pas nous la partager mais rappelle toi bien que 2 grands-mères vivent dans le désert gérudo et qu’elles s’ennuient à un tel point que n’importe quel plan machiavélique les intéresserait. Tu peux duper qui bon te semble avec ton visage et ta chevelure angéliques. Mais on ne la fait pas à 2 vielles mégères de notre espèce. Réfléchit bien gamin. »

C’était Koume qui avait parlé. Son discours était enflammé, passionné. Kotake ne savait guère quoi rajouter. Elle avait pour habitude de ne pas parler pour rien dire bien au contraire de Ruto pensa t’elle. Aussi elle attendit la réponse de l’Alchimiste espérant fortement ne pas être dérangé par la princesse.

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Ruto écouta leurs paroles, sans vraiment s'y intéresser. Les deux vieilles semblaient vouloir recruter l'alchimiste apparemment. Bah, si elles le voulaient, qu'est ce que ça pouvait lui faire ? Elle ne pouvait pas décider non plus des choix des autres. Un ennemi serait un ennemi, point final. Et puis elle ne connaissait pas vraiment cet Anselme pour juger si oui ou non, il était digne de confiance. Surtout qu'au premier abord, il avait des manière plutôt bizarre à ses yeux qui semblait dire qu'il jouait double jeu. Koume y fit d'ailleurs allusion. A partir de là, il pouvait bien faire ce qu'il voulait. La Princesse Zora n'appréciait pas vraiment assez cet homme puis lui faire la moindre recommandation, et il s'en ficherait probablement.

"Eh bien, les forces du mal semblent avoir été bien touchées pour que vous tourniez autant autour de cet homme avec d'aussi belles paroles... Enfin, faites ce que vous voulez, je me fiche pas mal de qui peut être dans vos rangs."

Elle tourna les talons pour rejoindre ses deux gardes du corps, qui attendaient, un peu tendus.

"Bon, je vais vous laisser régler vos petites affaires, je n'ai de plus à faire ici. Bonne continuation à ous Sire Anselme. Quand à vous les vieilles, je ne vous présentent pas mes respects, vous n'en valez pas la peine..."

Elle claqua des doigts, et ses deux soldats la suivirent comme deux bon toutous au garde à vous, en direction du domaine Zora.

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"- N’ai pas peur mon garçon. Un jeune homme de ta trempe ne peut pas être qu’ « un noble et riche Alchimiste, sans rien de plus ». Si la guenon que voici n’a de cesse d’aller raconter tout et n’importe quoi, tu peux être sûr que tes secrets seront bien gardés avec nous. Cela se voit dans tes yeux. Tu es différent. Tu n’es pas naïf. Tu n’es pas comme ces maudits villageois sans cervelle. Il y a quelque chose d’autre. Qui nous intrigue. Fais croire à qui tu veux que tu n’es qu’un simple alchimiste mais il est une lueur qui recèle au fond de tes yeux et qui crie de toutes ses forces « j’ai vu le sang couler »."

A ces mots, son sourire disparut d'un seul coup.
"J'ai vu le sang couler". Ce n'était pas exactement cela, mais ça s'en rapprochait... Dangereusement.


"- Nos parades te font peut être rire. Mais au fond tu t’en soucis peu. Je suis sûr que tu as une idée derrière la tête. Libre à toi de ne pas nous la partager mais rappelle toi bien que 2 grands-mères vivent dans le désert gérudo et qu’elles s’ennuient à un tel point que n’importe quel plan machiavélique les intéresserait. Tu peux duper qui bon te semble avec ton visage et ta chevelure angéliques. Mais on ne la fait pas à 2 vieilles mégères de notre espèce. Réfléchit bien gamin."

"Plan machiavélique" ? Ca aussi, ça se rapprochait dangereusement de ce qu'il pensait. Bon, on ne pouvait pas vraiment parler de plan machiavélique... Seulement un... Petit plan qui risquerait de nuire fortement à une ou plusieurs personnes, oui, voilà !

Se rendant compte qu'il ne souriait plus, il se plaqua un sourire un peu forcé aux lèvres. Mais, avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit :


"- Eh bien, les forces du mal semblent avoir été bien touchées pour que vous tourniez autant autour de cet homme avec d'aussi belles paroles... Enfin, faites ce que vous voulez, je me fiche pas mal de qui peut être dans vos rangs. dit Ruto en se retournant. Bon, je vais vous laisser régler vos petites affaires, je n'ai de plus à faire ici. Bonne continuation à vous Sire Anselme. Quand à vous les vieilles, je ne vous présente pas mes respects, vous n'en valez pas la peine..."

Il s'inclina tout de même.

"- Ce fut un plaisir !" lança-t-il sur un ton joyeux.

Il fallait être franc. A part pour sa richesse et son rang, la Princesse n'intéressait absolument pas l'Alchimiste. Ce dernier se retourna d'un coup vers les deux sorcières, son sourire étant passé de "amical" à "scientifique psychopathe".

"- Ne tournons pas en rond, et soyons francs...! Qu'attendez-vous de moi, mes Dames ? Un "fils de substitution" dont vous suivrez les moindres ordres et réaliserez les moindres désirs, pendant que votre véritable enfant n'est pas là ? Ou peut-être cherchez-vous simplement un moyen de vous occuper pendant que les Ténèbres et ses disciples sont endormis ?"

Pour une fois, c'était lui qui cherchait la franchise. Amusant...
De toute façon, il ne risquait rien. Ces femmes semblaient bien trop "intéressées" par lui pour ignorer sa question, ou pour être malhonnêtes. Mais... Il ne pouvait s'empêcher d'avoir un peu peur. Elles avaient su lire en lui sans aucune difficulté, et si jamais il ne faisait ne serais-ce qu'un faux pas, et malgré que les sorcières lui aient assurer que ses secrets seraient bien gardés...

Il se contenta d'attendre patiemment la réponse des deux femmes, sans effacer son étrange sourire, avec quand même l'espoir que quelqu'un arriverait pour "le sauver".


Franc


Inventaire

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(vide)

Fol avait laissé tomber dans ses laides esgourdes usées par les calomnies royales cette rumeur de réunion au sommet. La Plaine était ouverte à toutes et à tous dans ce pays pleins de libertés. Il avait écouté une bonne partie de la conversation derrière un rocher. Sa peau avait d'ailleurs bien rougit appuyée de la sorte contre une rocaille bouillante du soleil. Il entendit la Princesse partir avec des propos extrêmement choquants.

Il se leva d'un bond et se mit à s'asseoir en tailleur sur la roche brûlante, réprimant une moue de douleur à la sensation de son séant ingrat commençant déjà à faisander.


« Cette Princesse ne mérite point son titre. Toute personne qui rejoint les Sombres Ordres est une défaite dans la guerre de la Princesse Zelda. Chaque corrompu est une abomination à en faire pleurer les Déesses, un affront envers le Bien. »

Fol, dans son esprit de justice implacable, pensa immédiatement à transmettre les dires suintants de haine de la Princesse Ruto. Que ce bouffon aimait être objectif en rapportant comme un enfant les méchancetés de quelqu'un auprès de sa Maman-Princesse d'Hyrule ! Il était intolérable qu'un dirigeant se fiche qu'un citoyen tombe entre les mains du terrible Sire.

Il examina patiemment la scène, c'était un régale. La discussion était déjà passionnante, mais maintenant qu'il pouvait voir les acteurs de ce théâtre, il jubilait d'être là en ce moment important autant pour lui que pour le Bellâtre.


« Ah ! Te voilà Bellâtre ! Etonnant que tu te laisses amadouer par de si laides sirènes, toi qui refuse toute avance des plus belles femelles de ce Royaume. Tu es épatant ! »

Pourtant, il sentait le blondinet tendu, non pas dans ses chausses à la vue de ces sorcières si sexy et délurées, mais dans sa tête ! Une tempête devait détruire ses remparts de comédie, car son double jeu commençait à s'effriter devant les yeux experts du Bouffon de la Reine.

Le Fol était sans doute inconscient d'interrompre les Génitrices de la Fin des Mondes. Mais pour lui qui connaissait si bien ces deux Gérudos, il se savait plus en sécurité près d'elles que près de paysans incultes insensibles à ses blagues. Fol les connaissait parfaitement, leurs personnalités étaient tranchantes et amusantes, comme ceux des fous. Fol ne pouvait mourir de leur coup s'il user correctement de sa langue pleine d'humour et de fantaisie.


Koume et Kotake regardèrent d’un air sombre la princesse s’éloigner. Le vautour allait donc chercher d’autres charognes décharnées. C’était tant mieux. Les jumelles pourraient se concentrer sur l’une des choses qui leur tenait tant à cœur. Déstabiliser les gens. Qu’il était agréable de voir que l’on pouvait provoquer le malaise chez les autres. C’était pour elles une sorte de reconnaissance de leur suprématie.
Mais voilà. Elles n’étaient plus seules à jouer à ce petit jeu. La gueuse était à peine partie qu’un drôle de personnage apparut. Il laissa tout juste le temps à l’angelot de répondre et s’immisça dans la conversation. Il semblait sûr de lui avec sa langue acérée. Cela ne faisait aucun doute, c’était un fou. Et les grelots de son chapeau en attestaient autant que ces répliques cinglantes. Mais qu’importes les paroles désagréables qu’il prononcerait, il était évident pour les deux harpies qu’il valait mieux s’en faire un ami qu’un ennemi.
Ainsi firent-elles usage de l’art qu’elles avaient enseigné à leur fils. L’art de la flatterie hypocrite. Mais il faudrait être fin à ce petit jeu. Car le fou si tel était son nom était loin de l’être. Dés sa première apparition elles le surent. Il était aisé de manipuler des villageois sans cervelles. Mais les fous, avait la réputation d’être bien plus cultivés et renseignés sur la manipulation qu’il n’y paraissait.
Ainsi Koume et Kotake firent une chose qu’elle n’avait plus faite depuis la disparition de la progéniture : elles descendirent de leurs balais et s’inclinèrent le plus sincèrement possible devant le fou. Puis elles entreprirent de répondre à ses paroles et à celles du blondinet.
Ayant le souci de reprendre les choses dans l’ordre elles se tournèrent donc en premier vers Anselme.


- « Tu as raison mon garçon soyons francs. Même si j’ai des doutes sur ta franchise à toi je vais commencer la première en espérant que tu suivras mon exemple malgré ce spectateur inattendu. Nous ne cherchons aucunement un fils de substitution. Il va sans dire que ce serait peine perdue. En contrepartie des erreurs qu’il a commises notre fils est sans doute le plus grand mage noire de tout les temps issus de notre noble race. Un petit blondinet de ton espèce ne ferait certainement pas l’affaire pour le remplacer s’il était remplaçable.
Tu es pour nous une sorte de défi. Tu sembles mystérieux et en l’absence de toute chose utile à faire il serait bien plus qu’intéressant de percer ton petit secret bien gardé. »


D’un geste théâtrale comme pour imiter le fou Koume fit une courbette pour signifier qu’elle passait la parole à sa sœur. Cette dernière jaugea le fou d’un œil perçant et avide à la fois.

- « Eh bien, eh bien. Je crois que nous n’avons pas été présentés. »


Elle tendit sa main comme pour laisser au fou l’occasion de la baiser.

- « Êtes-vous la nouvelle recrût de la Princesse ? Le nouveau phénomène de foire qu’elle présente à son peuple pour mieux l’endormir ? Voyez comme ma langue aussi est acérée Mr le fou. »

Et pour lui prouver que cela est vrai elle lui tire la langue et pouf de rire.

- « Soyez tranquille l’ami nous ne cherchons aucune recrût pour le compte du clan des ténèbres. Nous ne sommes ici que pour nous délasser. Mais dites-nous peut être pourriez vous nous faire une petite représentation de vos galipettes. Nous serions fort ravies de vous voir à l’œuvre très cher artiste. Beaucoup de gens doivent vous mépriser ici. Vous pouvez nous croire nous savons ce que c’est. Nous nous ressemblons tellement. Ce serait du gâchis que d’être ennemis ne croyez vous pas ? Et vous êtes assez intelligent pour vous rendre compte que nous sommes deux vielles femmes inoffensives. »

Voilà comment il fallait se comporter avec les fous pensaient-elles. Leur lancer deux trois petits piques pour leur montrer que l’on était intelligent, puis se radoucir pour prouver qu’on ne leur voulait aucun mal. Mais cela ne serait pas suffisant il faudrait encore un peu de patience aux deux sœurs pour s’en faire un véritable ami autant que cela était possible.
Koume et Kotake attendirent patiemment la réponse de leurs interlocuteurs. Au fond d’elles elles jubilaient. Elles étaient enfin sorties de leur ennui morose dans lequel leur fils les avait plongées. Et ces deux personnes semblaient avoir bien des choses à raconter pour la plus grande joie des génitrices de l’infamie.

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« Ah ! Te voilà Bellâtre ! Etonnant que tu te laisses amadouer par de si laides sirènes, toi qui refuse toute avance des plus belles femelles de ce Royaume. Tu es épatant ! »

Il tourna vivement la tête vers la personne qui l'interpellait. Il n'y avait qu'une personne en Hyrule qui le nommait "Bellâtre"...

"- Mon ami ! Vous voilà donc ! Me laisser amadouer ? Mais voyons, je ne fais qu'être poli envers deux respectables ancêtres ! Après tout, rien n'égal la sagesse des anciens. Et peut-être les trouves-tu laides, mais pas moi !"

Enfin... Oui, peut-être qu'elles n'étaient pas laides... Mais bref. Il commençait un peu à perdre ses mots, le pauvre, même dans son esprit.
L'Alchimiste aurait volontier esquivé les deux vieilles et leurs paroles plus qu'embarrassantes, mais l'une d'entre elles reprit presque immédiatement.


"- Tu as raison mon garçon soyons francs. Même si j’ai des doutes sur ta franchise à toi je vais commencer la première en espérant que tu suivras mon exemple malgré ce spectateur inattendu."

Si vous étiez la seule à douter, ma Dame...!

"Nous ne cherchons aucunement un fils de substitution. Il va sans dire que ce serait peine perdue. En contrepartie des erreurs qu’il a commises notre fils est sans doute le plus grand mage noire de tout les temps issus de notre noble race. Un petit blondinet de ton espèce ne ferait certainement pas l’affaire pour le remplacer s’il était remplaçable.
Tu es pour nous une sorte de défi. Tu sembles mystérieux et en l’absence de toute chose utile à faire il serait bien plus qu’intéressant de percer ton petit secret bien gardé."


Son sourire, qui s'était radoucit à l'arriver de Fol, redevint un sourire de scientifique fou, d'Alchimiste psychopathe. Alors, c'était cela ?
Il attendit patiemment que la seconde jumelle en ai fini avec le Fou, écoutant très attentivement.

« Eh bien, eh bien. Je crois que nous n’avons pas été présentés. Êtes-vous la nouvelle recrût de la Princesse ? Le nouveau phénomène de foire qu’elle présente à son peuple pour mieux l’endormir ? Voyez comme ma langue aussi est acérée Mr le fou. Soyez tranquille l’ami nous ne cherchons aucune recrût pour le compte du clan des ténèbres. Nous ne sommes ici que pour nous délasser. Mais dites-nous peut être pourriez vous nous faire une petite représentation de vos galipettes. Nous serions fort ravies de vous voir à l’œuvre très cher artiste. Beaucoup de gens doivent vous mépriser ici. Vous pouvez nous croire nous savons ce que c’est. Nous nous ressemblons tellement. Ce serait du gâchis que d’être ennemis ne croyez vous pas ? Et vous êtes assez intelligent pour vous rendre compte que nous sommes deux vielles femmes inoffensives. »

Mais bien sûr ! "Deux vieilles femmes inoffensives".
Il avait lu, dans la lettre que Dame Wakusei avait laissé dans la maison, qu'elles étaient effectivement très gentille tant qu'on ne les embêtait pas. Mais, Anselme doutait qu'elles soient si douces que cela...
Il décida d'attirer à nouveau leur attention.

"- Mesdames, Mesdames..."

Il se retint d'éclater de rire. Se laisser emporter dans cette situation serait très compromettant.

"- Je crains ne malheureusement pas pouvoir vous laisser relever le défi que je suis. Mon secret devra en rester un, peu importe comment je me débrouillerais pour que ce soit le cas. Seul une personne le connait, et je doute qu'il veuille le réveler...!"

Cette fois, il ne se retint pas, et rit, pas trop fort pour ne pas éveiller les soupçons, mais pas trop bas pour montrer qu'une fois encore, il allait gagner.

Oh oui...
... Il allait gagner.


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Fol était satisfait que de si grandes personnalités daignent lui adresser la parole. Ce monde était fort simple à conquérir, deux boutades alambiquées, quelques pirouettes enfantines et hop ! Nous voilà propulsés sur le devant de la scène. Malheureusement si ces petits avant - gouts de talents suffisaient à les divertir, c'est que ce pays devait être extrêmement morose. Il allait être une célébrité dans peu de temps, surtout qu'il trainait déjà avec la dirigeante et fricotait intelligemment avec les grands méchants. Bons ou vilains, ce n'était que des acteurs dans ce théâtre gigantesque ! Le saltimbanque sortie de ses pensées. Il s'approcha en exécuta quelques pas de danse habiles vers les jumelles. Il tint l'une des mains ridées des deux soeurs. Il se mit à rire ! Non pas car cette main était jaunie par les potions, mais parce que le Fou ne savait pas à laquelle des deux sorcières elle appartenait.

« Je ne sais point à qui la main je baise,
Déesses savent que cette ignorance me pèse,
Je me sens à présent mal à l'aise ! »


Il ouvrit goulument la bouche et lécha affectueusement, comme un chat, la griffe vieillie de cette âme maudite. Il émit un étrange sourire malicieux.

« Oui, je suis le nouvel objet de cirque des grands de ce monde. Malheureusement, je n'ai conquis que la moitié de celui - ci, il me manque vos faveurs Belles Demoiselles. Cependant, je souhaiterai connaitre l'âge de mes futures maitresses, afin de savoir combien de temps je serais lié à elles avant leur triste mais inévitable mort ! »

Malgré la sombre folie du Bellâtre, ce rival machiavélique en puissance, il sentait une sorte de peur émaner de son bel être. Fol se plaça devant le tombeur de ses dames, ouvrant les bras, tel un bouclier humain.

« Oui sorcières ! Cet immonde coureur de jupons est un imposteur du mystère ! Je vais vous sauver de l'ennui certain que sa capture va entrainer ! Prenez moi, qui a t il de plus mystérieux qu'un bouffon ? Ces énigmatiques personnages qui jouent en permanence leur rôle comique ? »


Le Fou présenta enfin sa véritable apparence, celle d'un héros ... ! Ses genoux se heurtèrent entre eux dans un concert de maracas suivies d'une batterie de dents qui claquaient.


Ce fût à partir de ce moment que les deux sœurs se mirent à divaguer. Elles avaient envie de se mesurer à l’art du Fou. L’art de parler. Leur seul désir était de surpasser tout être en tout domaine. Et bien qu’elles doutassent que cela fussent possible en ce qui concernait cet art, elles essayèrent tout de même. Ce qui donna le monologue suivant :


« Mon mignon ne comprends tu pas qu’il ne s’agit pas de te le faire dire mais de le deviner ?
Et puis si ce jeu nous lasse nous pourrons toujours confectionner un sérum de vérité.
Serait-ce ton ange gardien que voilà ?
Il me semble assez pale pour relever le défi m’enfin ces ailes s’en seraient-elles allées du fait de sa vileté ?
Sans mentir si ces grelots ont remplacé son halo alors ont peut penser que sa déjection remplacera sa protection.
Il n’est pas question de céder la proie des corbeaux que nous sommes. Son rire cristallin est une berceuse pour nos oreilles. Mais si l’on peut faire d’une pierre deux coups… ou d’une pierre deux Fous alors peut être cela en vaut il la peine. »


Kotake ce précipite vers le fou
« Venez avec moi mon Fou ! » et elle semble essayer de l’entrainer dans ce qui pourrait ressembler à une valse.

Koume s’empare du jeunot.
« Vient par ici mon angelot ! » tout en imitant sa sœur.

« Ne t’inquiète pas pour notre âge pauvre fou que tu es rien ne peut nous faire défaillir pas même ton sourire. Bientôt arrivera le jour où nous trouverons le remède contre la vieillesse et tous ses maux ! Et si tu veux être de ceux qui sont nos amis alors il t’en sera donné. Ne pensez-vous pas que nous formons là un somptueux quatuor ? »

Ainsi se termina la comédie des deux sorcières. Elles reprirent leur sérieux et chevauchèrent à nouveau leur balais avec une légère appréhension quant à la réponse qu’on leur ferait.

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Bah ! Il était rassuré que ce peuple possède au moins deux voire trois spécimens intéressants. Il en avait deux sous les yeux et en fut ravis. Cette belle rencontre était le début d'une relation étrange entre trois êtres tout aussi étranges. Il y avait le Bellâtre aussi, mais son amitié était déjà acquise il y a plusieurs jours et puis il n'avait rien de ... spécial. C'était certes un citoyen différent des autres Hyliens, mais il ne possédait aucune folie innocente, gratuite, magnifique. Koume et Kotake, elles, nichaient dans leur coeur une passion et une énergie incroyable. Fol commençait à les aimer sincèrement. Amitié. Voilà le premier cadeau de ce dialogue déluré.

Le pitoyable Fou était les oreilles de la grande Princesse Zelda, bouchées par le cérumen de peur envers Ganondorf. Etre lié avec les deux mères porteuses de l'Infâme Garçon était une chance pour lui.

Il fut interrompu dans sa valse de réflexions par une ... valse incongrue et immonde avec deux vieilles sardines enquilosées de rhumatismes.


« Votre remède, mes reines, c'est ma subtile folie. »


Fol ne savait guère danser. Il savait jongler avec des bouteilles de vin vides, marcher sur les mains et beaucoup d'autres outils pour se différencier des êtres normaux, mais il n'avait pas l'art de bouger son corps avec beauté. C'était impossible de le mouvoir avec grâce tellement Fol était laid ! Et encore plus improbable de former un couple harmonieux avec les deux harpies tant ils étaient laids tous les trois !
Fol recula d'un pas et supplia le Duo Maléfique de cesser leur parade.


« Votre parade amoureuse est inutile, je vous aime déjà mes amies ! Je vous en prie, calmez vous. J'ai peur que l'air que vous brassez en dansant ne fasse souffrir vos articulations.

Parlons plutôt apothicaire ! Prenez moi, je suis votre élixir. Car ce n'est pas ce jeunot à la beauté illusoire qui vous fera gagner la jeunesse éternelle. Il n'a point d'humour, point de folie pour des Dames aussi délurées que vous ! Ce garçon est un vieillard d'esprit. »



Sentant la nausée de la peur lui monter au nez,oui c'est immonde mais rappelez vous que la bouche de Fol servait déjà à vomir des bêtises toute la journée, il ne restait donc plus que son orifice nasale ! Cela lui montait donc dans les nasaux comme une épice épouvantable. A force de jouer les héros, il allait y laisser des plumes face à ces vautours crochus.

Cela sentait donc le roussi, c'est d'ailleurs ce qu'il sentit tout à coup, cela humait une chevelure rousse à deux pas des quatre comparses, la braise lui brûlait les fesses, les cheveux de braise allaient peut être lui sauver la vie.


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Faust XIII arriva à la Plaine, sans regarder où il allait. Comme d’ordinaire, l’entraînement allait vite être fait, et il pourrait rentrer chez lui sans encombre. Cependant, une fois arrivé, son regard se leva de lui-même en entendant une agitation peu habituelle. Il remarqua Anselme en compagnie de…

Koume et Kotake… ? Cela faisait si longtemps qu’il ne les avait pas vues, c’était étonnant. Surtout depuis le départ de Ganondorf. Etait-ce un mauvais présage ? En toute honnêteté, cela inquiétait peu le Mage du Feu, il avait une grande affection pour ces deux sorcières très étranges mais néanmoins attachantes. Elles avaient toujours été agréables envers lui, il ne voyait donc pas pourquoi il serait hostile à leur égard. De plus, il était le genre de personne à accorder une chance à chacun sans se baser sur son camp.

Le roux s’avança donc, un petit sourire aux lèvres, avant de se stopper brutalement. Quelqu’un d’autre était présent. Il lui sembla que cet étrange spécimen se nommait « Fol » ou quelque chose comme ça. Il ne l’avait que rarement croisé, n’ayant jamais entamé la conversation. Sa timidité naturelle…

[Merci de m’avoir fait une place =) Cela dit, j’arrête déjà mon post à ce niveau puisque je ne vois pas trop quoi dire pour l’instant]


[Y a pu de violet T.T ]



« Eh bien soyons amis tous les quatre. On peut te l’accorder tu es aussi intéressant que ton ami le jeune blond. Mais pourquoi faire un choix ? »

Que demander de plus ? Le fou et le blond semblait les apprécier, tout deux étaient proches du trône, de la princesse. Et même si pour l’instant cela n’avait aucune espèce d’importance, les deux sœurs n’ayant aucune envie de sortir cette misérable populace de leur profond ennui, il était plutôt agréable de se savoir en position d’avantage au cas où les choses tourneraient mal. Cependant, aussi folles paraissaient elles être, elle se doutait bien que les deux protagonistes qui leur souriaient à présent manigançaient eux aussi quelques affaires et que cette amitié devait leur conférer un quelconque avantage.

Perdues dans leurs pensées partagées elles virent pointer au loin une ombre dont la chevelure était rousse. Elles reconnurent assez vite la personne dont il s’agissait. Elles n’avaient croisé ce jeune homme qu’une ou deux fois dans la plaine mais c’était assez pour savoir qu’il ne leur voulait aucun mal. Et malgré le fait qu’elles désapprouvaient sa relation amoureuse, elles ne virent aucun motif pour ouvrir les hostilités.


« Bien le bonjour jeune Rouquin. »

Une fois de plus elles s’étaient exprimées en même temps.


« Il semblerait que les choses deviennent de plus en plus intéressantes par ici. D’où viens-tu ? As-tu quelque chose à nous raconter sur ce qu’il se passe en ce moment ? Et surtout que nous vaut l’honneur de ta présence ? »


Les questions s’alternaient entre les deux sœurs, donnant l’impression d’un interrogatoire étouffant.

Le blondinet avait cessez de parler depuis quelques minutes. Sans doute était-il dans le monde des réflexions affublant un sourire impassible pour ne pas trahir ces pensées. Les harpies ne voyaient pas quoi lui dire de plus que précédemment. Certainement prendrait-il la parole lorsqu’il se rendrait compte que cela faisait trop longtemps qu’il était dans ses pensées

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