Invité
Posté le 19/05/2011 13:54
Il était mal. Très mal.
Depuis plusieurs minutes, il se laissait faire comme une poupée de chiffon, son sourire comme figé sur son visage. Il n'avait pas manqué un petit sursaut quand l'une des deux sorcières l'entraîna, mais finalement, il replongea presque aussitôt dans ses pensées.
Il appréciait ces deux femmes, il fallait l'avouer. Mais seulement, cette amitié naissante allait sûrement ruiner sa couverture, et cela l'ennuyait. Il était en sécurité, chez les Chevaliers : il y avait des Gardes, de grands Guerriers, des Mages puissants (Et il en faisait partie, cela va de soi), des personnes tenant à lui et prêtes à se sacrifier pour sa survie... Et lui.
S'il commençait à penser à lui maintenant, il était encore plus mal !
Sentant son sourire partir dans un rictus psychopathe, il se calma et le radoucit un peu. Naturel.
Il entendit les sorcières poser des questions à quelqu'un. Et alors, arriva...
"- Faust !"
Il était ravi. Au moins, peut-être allait-il le sauver de cette atroce situation.
Il passa devant les deux vieilles pour se mettre devant Faust, lui attraper la main, et y déposer très doucement un baiser.
... Oui, le roux était marié. Et alors ?! Ce n'était que par pure courtoisie.
"- Si vous saviez comme je suis heureux de vous voir~ !"
C'était vrai. Oh oui, très vrai.
Bien que l'Alchimiste ai l'habitude de se "contenir", si les deux folles continuaient comme cela, il allait très certainement craquer, déballer son plan, ponctuant chaque fin de phrase par un gloussement psychopathe, avant de les supplier de l'aider, et enfin finir ce magnifique spéctacle s'achever sur un rire fou et effrayant.
Mais puisque le Mage du Feu était là, il ne risquait plus rien. En sa présence, il se sentait comme apaisé. Peut-être était-ce car le roux lui avait fait part du fait qu'il détestait le voir dans l'état décrit précedemment ? Ou peut-être simplement car il était comme son père, ou plutôt sa mère, et qu'il ne voulait pas lui faire peur ou honte.
Le blond se plaça aux cotés de son ami et joignit ses mains dans son dos, attendant patiemment.