Concours ~ Ecriture ::: jusqu'au 29/02/08

Zelda Nohansen Hyrule

Princesse de la Destinée. ∫ Édile de Nayru.

Inventaire

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(vide)

Thème du concours: Ecriture
À gagner:
1e prix : Larme de Nayru
2e prix : Bracelet Entrave
3e prix : Cadeau de Luxe
Jury: Ce seront les membres qui voteront
Explication du concours:
Consigne : Vous pouvez inventer un personnage ou reprendre votre personnage de HJ, en bon héros que vous êtes, racontez-nous votre dernière aventure périlleuse.
Attention : Votre texte ne doit pas dépasser la taille d'un post sur ce forum ^^
Les participations sont à remettre: à la suite de ce message (donc je ne veux aucun post ne participant pas au concours, les éventuelles questions c'est dans un autre topic, et bon, inutile de dire que la copie est interdite (les possibilités sont si vastes que ça se verrait facilement), et si vous ne voulez pas voir les rédactions des autres avant d'avoir fini la vôtre ne lisez pas XD)
Date limite: Jusqu'au 29/02/2008 inclus ^^


Kairos


Inventaire

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(vide)

La lune scintillait sur un fond nuageux, et le décor onirique ne présageait rien de bon. Sous le clair de lune, un combattant à l'apparence très noble était entouré d'une bonne cinquantaine de guerriers, et son regard, autoritaire, semblait bannir des yeux les portes de ce château qui semblaient inébranlables.
En première ligne, les premiers chevaliers à coup de lance et d'épée abattirent les gardes, tremblant de peur et alertant les forces locales. La dernière défense qui empêchait les hommes de rentrer dans le village qui mènerait au château était le pont-levis qui avait était achevé trop rapidement : il suffisait de couper les cordes le retenant pour passer, ce que fit l'un des archers, d'une manière aussi habile que charismatique.

Le premier rempart dépassé, la ville fut épargnée, et rapidement, l'armée fut au niveau du château qui n'était pas encore prêt pour contrer un tel assaut. Bientôt, l'entrée de celui-ci était submergée par les troupes...
~

"Lord Soren, nous ne pourrons vaincre le roi si aisément... Nous courrons vers notre propre perte, tout en embarquant avec nous ces soldats innocents !"

Il n'avait rien voulu entendre. Ce "Soren", surnommé "Virgo Soren", ou encore "Lord Soren", jouissait de ce titre qui permet de gouverner sans craindre que son peuple ne s'oppose à lui. Il était le roi de sa nation, un guerrier presque invincible, mais aussi un homme à l'éloquence inégalable. Ces premiers faits héroïques remontent à ses 16 ans, lorsque, devant le cadavre de son père mort par un puissant poison, il avait fait un discours d'anthologie avant de s'approprier à la fois le pouvoir et l'admiration de son peuple ; en quelques semaines, il avait vaincu tous les prétendants, ayant annoncé qui si quelqu'un voulait être roi, cette personne devait le battre en duel.
Rapidement, ils furent devant le premier piège qui leur était tendu : trois couloirs s'offraient à eux, et ils savaient que seul un passage les mènerait à l'étage suivant ; les deux autres étaient des dalles qui reposaient sur du vide, et au moindre pas, elles s'effondreraient. Devant chaque allée, un prisonnier veillait. Il avait entendu dire qu'un seul était un vrai prisonnier, garde de la véritable voie, tandis que les deux autres étaient des gardien de la mort. Tous avaient pour obligation de mentir.

"Eh bien, Lord Soren, doit-on envoyer un chevalier dans chacun des passages pour savoir lequel est le bon ?
-Non, ne ne pouvons sacrifier des vies. L'esprit de ce gouverneur est logique, et je l'ai bien compris. Il nous suffira donc de demander à l'un d'entre eux "qu'y a-t-il sous ces dalles ?", et celui qui répondra "rien" sera le véritable otage, gardant la voie à prendre."

Ils s'exécutèrent et passèrent ainsi entre les filets du premier piège avec brio, tandis que les hommes à leur trousse perdraient du temps à savoir quel chemin prendre.

Une fois à l'étage supérieur, le second piège les attendait. Plus qu'un piège, c'était un combat : le passage trop étroit pour que plus d'une personne ne s'y engage menait à une arène avec une armure au milieu. Il semblait évident que c'était là un chevalier en armure géant animé par de la sorcellerie, mais ce qui semblait moins logique par contre, c'était comment l'empereur pourrait passer avec ses hommes rapidement s'il y était obligé ; or ce-dernier pensait toujours à ce genre de chose, et Soren le savait bien.

"Sire Célérène, allez-y. Vous êtes le plus habile, et c'est de ça dont nous avons besoin maintenant. Non pas pour passer ce petit pont, mais pour vaincre notre adversaire. Vous trouverez son point faible, et tâchez aussi de trouver un interrupteur qui nous permettra de passer plus rapidement, nous cavaliers encombrants."

Khurios Célérène était l'archer dont la dextérité semblait divine. Bien des guerriers honorables avaient perdu l'âme face à ses flèches d'argent, et bien des batailles avaient été gagnées grâce à lui, grâce à son arc, grâce à son sang-froid. Dévoué et énergique, il était tout aussi puissant qu'un chevalier, même s'il n'en avait pas l'armure, en considérant que son intelligence n'en fusse pas une.
Il s'engagea donc avec foi dans ce face-à-face, une lueur de détermination dans les yeux, et la pupille brillante, il vit son ennemi prendre vie. Avec rapidité, il évitait les coups d'épée, cette lame gargantuesque qui filait en transperçant le vent. Il décocha quelques flèches au hasard, mais voyant leur inefficacité, il changea de tactique. Il attendit en effet que le monstre lui donne un coup d'épée pour l'esquiver et grimper le long de l'arme, s'accrochant aux fissures provoquées par les collisions avec le sol. Arrivé au pommeau, il escalada les gantelets, et parvint à remonter jusqu'aux épaulières. De là, il pouvait voir l'intérieur de la carcasse, et il y remarqua un mécanisme sophistiqué, et d'une flèche dorée qu'il réservait sûrement pour les grandes occasions, il bloqua les rouages en plaçant la tige incassable sur l'un d'eux. Placé si haut, et la chose s'étant arrêtée, il aperçut dans un renfoncement une corde attachée à une sorte d'anneaux en métal, la retenant. Tenté, il y décocha une flèche, et tandis que le bout de la corde s'enfonça dans le mur, le couloir s'élargit, et la porte à l'opposé s'ouvrie.

Dans la nouvelle pièce, une armée était déjà prête, et tout au fond, Lord Reika, roi de cette belliqueuse nation dont Soren devait stopper les attaques barbares, était assis sur son trône. Le temps sembla s'arrêter, les deux regards se croisèrent, et le reflet de la Lune passa à travers les fenêtres aux vitraux laids représentant des batailles que ce roi avait gagnées. Les deux secondes suivant l'entrée de l'armée vertueuse écoulées, l'armée vicieuse se lança déjà dans la bataille ; il n'avait pas fallu plus de temps à l'autre camp pour passer à l'offensive.
Un à un, les combattants tombaient, et les forces de Soren semblaient avoir l'avantage, si l'on ne comptait pas le stress qu'il devait endurer, dû à l'arrivée imminente des renforts ennemis qui prendraient ainsi de revers les nobles Croisés qui s'acharnait contre les troupes du Malin.

"Rendez-vous, chevaliers corrompus. Vos batailles sanglantes sont finies, l'heure de la Libération à sonnée. Croyez-vous encore en cet homme, Reisen Govka, qui vous a fait tuer d'innombrables innocents ? Je n'aurais de choix si vous restez sous ses ordres que de vous tuer, moi, Virgo Soren, La Vierge Rédemptrice."

Il avait appelé leur roi par son nom et prénom d'enfance, ce qui était un signe d'irrespect. En effet, normalement, chaque grand guerrier ou homme d'état devait faire un anagramme de son nom, et ainsi cacher ses racines, pour ne pas jouir de privilèges. Cependant Lord Raika n'avait jamais caché ses liens de parentés, ce qui avait d'abord provoqué des mouvements de haine à son égard avant d'être accepté. Lord Soren, ou plutôt Viren Sorog, avait rappelé à tous l'une des batailles entre ces deux nations ennemies, pendant laquelle il avait été surnommé La Vierge Rédemptrice, ayant fait plus de 500 victimes d'après les on-dit.
Rapidement, il se fraya un chemin jusqu'au commandant adverse, et ses troupes avaient pris un net avantage suite à la trahison vertueuse de plusieurs chevaliers. Le duel commença promptement, et rythmé par les fracas d'épées, aucun n'avait l'avantage. Cependant grâce à ses attaques enchaînées avec classe, il parvint à atteindre l'épaule du roi noir, qui reculant émit un sifflement. De suite, une flèche vint perforer le coeur de ce héros, puis une seconde, et une troisième. Le lâche ! Il avait placé des archers au-dessus de la porte par laquelle Soren était rentré... Il n'était pourtant pas mort, et avec fougue et bravoure, il s'élança sur son adversaire, lui entailla le bras droit, et parvint à atteindre sa jambe droite également. Le félon perdit du sang, mais il n'avait pas de flèches plantées dans son dos, lui, et il pouvait encore voir distinctement. D'un revers de la main, il trancha la tête de la Vaillance incarnée...

Les archers, comme pour s'amuser, lâchèrent encore quelques flèches sur le cadavre avant de viser les traîtres et les chevaliers de la Noblesse, qui anéantis moralement, tombèrent un à un. Célérène était le dernier debout, et le roi, vainqueur de l'affrontement vint vers lui :

"Dis-moi ton vrai nom, et joins-moi : tu auras la vie sauve."

En lui demandant ça, il lui demandait de renier son honneur et son grade, bafouant sa fidélité. "Eshirène Eurckéo" répondit en se lançant sur le roi, parvenant à lui trancher la gorge d'une flèche d'or, puis une centaines de lames se plantèrent dans son dos. Dans un dernier souffle de vie, il s'adressa au successeur de Soren :

"Blaise... Le Destin de notre nation est entre tes mains... Une nouvelle ère naîtra."
~~~

Bonne chance aux autres participants !
Akashiro, "Déicide Nihiliste".


Made Man


Inventaire

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(vide)

Je tiens à préciser que c'est une ancienne histoire pas mal... attardée que j'avais sur mon profil il y a très longtemps XD

La mort tragique de mon cousin Karliroux

Chapitre 1 : Une mort tragique

Karliroux était le cousin que je détestais le moins. Karliroux était également mon unique cousin. Il provenait de Saint-Guillaume. Un beau jour, Karliroux fut invité à une fête et puisque son père vouait une franche passion pour les jeux gonflables, (comme vous pouvez le constater il était un peu petit galopin ; Karliroux hérita probablement de son père sur ce côté-là). Son père finit par sauter dans un jeu gonflable pour enfant de 0 à 5 ans et un malheureux incident se produisit. En effet, le père de Karliroux, Karlirouette, se complaisait tellement dans ces jeux gonflables que son cœur en éclata. Karliroux pleura pendant des journées entières, il voulait une revanche contre son beau-père car il se disait qu’il avait pris la place de son vrai père... Il prit donc l’option d’enfouir sa peine en mangeant et il grossit, grossit... Jusqu’à passer 800 kg actuellement.

Chapitre 2 : La revange

Karliroux décida de suivre les traces de son père en devenant guerrier. Puisqu’il savait qu’il y avait des monstres à Hyrule, il se fabriqua une épée faite de carton avec de la colle en bâton. Il suivit un entraînement intensif de 10 minutes par jour parce qu’après, il était trop fatigué. Il se combattait contre lui-même et il gagnait à tous les coups. Un soir, fatigué de son entraînement de 11 minutes (son plus grand record), il rentra à peine chez lui mais resta coincé dans le cadre de la porte. Il lui fallut trente minutes pour se débloquer, sans compter l’aide de sa mère et de son beau-père. Sa mère, véhémente, lui cria : «TU VOIS TU ES TROP GROS JE VEUX QUE TU AILLES FAIRE DU JOGGING INTENSIF TOUT SUITE GROS LARD !!» Karliroux suivit donc l’ordre de sa mère en pleurant. Il courut pendant bien 2 heures et 30 minutes jusqu’à temps qu’il s’aperçoive qu’il avait fait à peine 5 mètres. Il rentra chez lui, tout en sueur, et sa mère le laissa manger . Voici son menu : comme entrée: 3 soupes, 50 petits biscuits et 4 liqueurs. Comme repas: 6 poulets frits, 5 hot-dogs, 7 hamburgers, 3 pogos, 8 pizzas et 2 poutines. Comme dessert : 5 bols de crème glacée, 6 milk-shakes, 5 liqueurs, 6 gâteaux et 4 tartes.

Chapitre 3 : Blasé de la vie

Après le repas, Karliroux entendit des jeunes le traiter de gros lard puant. Il alla dans sa chambre, tout triste . Il voulait confier sa peine à son journal intime, son seul ami. Ce fut avec stupéfaction qu’il se rendit compte qu’en première page le journal avait écrit de lui-même : « J’AI JAMAIS ÉTÉ TON AMI ESPÈCE DE PAS BEAU ». Il se remit à pleurer. Alors, il choisit une option effroyable : la pendaison . Puisqu’il ne savait pas comment faire un nœud dans une corde, il alla demander à sa mère de faire un nœud. Elle accepta. Finalement, il réussit à attacher la corde au plafond et à 3, il donnera un coup sur la chaise. 1...2...2¼...2½...2¾...(allez, grouille-toi) 3!!! Il donna un coup sur sa chaise.

Chapitre 4 : Quelque chose d'inattendue

Tout allait comme prévu jusqu’à se qu’il entendit un bruit pas normal, un certain « CRAC!! ». Le plafond s'effondra à cause de son poids et la maison explosa. Sa mère et son beau-père moururent dans l’accident mais par miracle, Karliroux survécut. Sûrement grâce à ses épaisses couches de graisse. Il ne pleura même pas . C'est un toff, un rebelle, un dur de dur. Ôhh! Il vit un petit lapin mort et il se mit à pleurer pendant 15 minutes. Il ne savait plus où aller . Il traversa presque toute la plaine jusqu’à ce qu’il rencontre Ganondorf. Il ne savait pas qui il était et ne connaissait pas sa puissance incontestable. Puisque Karliroux voulait des renseignements, il dit : « Hey toi, le villageois, peux-tu me dire où est Hyrule? » ce à quoi le Seigneur du Malin répliqua : « Boulet. » puis lança un couteau dans le ventre de Karliroux. Cependant, la lame resta coincée dans le ventre du jeune guerrier lamentable. Notre héros maladroit riait parce que l'attaque du sorcier maléfique ne lui avait rien fait... « Désolé, mais si tu veux pas à avoir à faire à ma puissante épée, faudra faire mieux !! ». Là, il brandit son épée de carton devant Ganon, qui en dépit de ses efforts, riait à bon cœur (si bon cœur il avait). Le redoutable Gérudo envoya une boule magique sur Karliroux et le jeune homme explosa. Ganon ricana encore sournoisement un petit moment avant de poursuivre son chemin. Maintenant, Karliroux ne pouvait plus rire comme un épais car sans tête, il s’agissait d’un exercice bien difficile.

À prendre au second degré,
Made Man


Leeryn


Inventaire

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(vide)

NIAAAAAA ! Larme de Nayru ! *o* (Rââââ, chui pas hyper douée en écriture T_T)

Bon, vais jouer la carte de l'humour, ça me tente bien ! :p (Histoire [strike]débile[/strike] qui rien à voir avec mon histoire actuelle ! ^^")

CHAPITRE 1 : ARRIVEE... Euh... Où ça ?

Le soleil se lève sur les plaines de la terre d'Hyrule... Au loin, sur une colline, un cavalier... Ou plutôt un cheval et son cavalier courant derrière, le dos à moitié cabossé, agitant ses mains, avec, dans l'une d'elle, un bout d'étrier, et dans l'autre, une partie des rênes...
La monture s'arrête, le cavalier s'écroule à terre...

"Bon sang, espèce de cheval idiot !"

Ah ! C'est UNE cavalière....

"Sauter par dessus les ronces... Toi tu t'en fiche ! Mais moi, j'ai bien vu la branche d'arbre qui souhaitait voir ma tête de plus près, ainsi que le lit d'orties et d'épines prêt à m'accueillir après ma chute..."

La jeune fille fît une pause. Elle parait plutôt belle, avec de jolies formes, bien nivelées, courbées parfaitement, très adaptées pour... *Hum hum, égarement*.
Bref, une fille aux cheveux bleus, au yeux bleus, habillée de bleu, avec un cheval bleu... Euh non, blanc, et pi voilà !

Après avoir vidé trois tubes de crème APPESYLE® 300 mL, histoire de soigner les multiples blessures, et rafistolé du mieux qu'elle pu son matériel d'équitation (avec du SCKOTSH CAULETHOU®), elle remonta sur son étalon, et reparti...

Quelques secondes plus tard, elle lança cette magnifique phrase :

"Bordeeeeeel ! Où je suis ?"

Par chance (ou malchance), un... paysan passait par là... Gros, marron, sans cheveux, il se promenait avec une démarche pataude... Arf, c'est pas un paysan, mais un Goron avec un chapeau de paille sur la tête, presque pareil quoi !
La jeune Hylienne s'approcha de lui... Et eu le bon réflexe de tirer les rênes avant que le cheval, lancé au grand galop, ne culbute le Goron. Heureusement, il était à moitié assoupi, et ne se rendit compte de rien. En regardant dans sa main gauche, il tenait une bouteille de VODEKAH®, presque vide... Ceci explique cela hein !

"Excuser moi monsieur... Où sommes nous ?
- ZzzzZzzZzZ
- Merci !"

Et elle reparti...

CHAPITRE 2 : AUBERGE DU VILLAGE AUX COQS... (Euh, le narrateur a oublié le nom exact, désolée)

Elle arriva rapidement dans un petit village rempli de... poules ! Ah ! Et il y avait un homme... De dos, il semblait beau, de face, la jeune fille se rendit vite compte que c'était un pépé... Fallait qu'elle achète une nouvelle paire de Lentilles KIVOIVAIRA®.

"Bonjour monsieur, je me nomme Earwën et..."

Ah ! Enfin on apprend son nom !

"Village Cocorico : Auberge : première à droite, Mairie : troisème maison à gauche mais vous trouverez le Maire dans le bar, Bar : en face, poulailler : tout autour de vous, sortie : derrière vous, répondit machinalement le vieux.
- Euuuuh, merci..."

Et elle s'éloigna vite fait, en direction du ba... euh, de l'auberge voyons !

CHAPITRE 4 : Merci de le remettre après le chapitre 3

CHAPITRE 3 : BAGARRE

Earwën entra dans l'auberge, demanda une chambre... et se rendit compte qu'elle avait perdu sa bourse ne contenant que son unique rubis... un vert... trouvé par terre, dans une boutique de contrefaçon, dans un quartier malsain de son ancien village... Enfin peu importe puisqu'elle l'avait perdu !

D'ailleurs, le patron commençait à s'énerver... Il crie un peu trop fort celui-là... La jeune Hylienne prit la canne d'une mamie qui passait par là (et qui se vautra majestueusement), et assomma le patron pour pas payer...

Truc qu'il fallait pas faire parce que bien sûr, des gardes rageux... Euh, royaux, déjeunaient à ce moment là... Ils se levèrent pour arrêter Earwën, mais celle-ci leur mit deux trois coups de mawashi-Geri dans la figure, puis elle leur donna deux coups de poings magistraux, avant de les terminer en leur cassant un ou deux bras...

Bien sûr, cette partie est purement inventée car en fait...

CHAPITRE 4 ou 5 alors ? : LA TAULE

Earwën avait faillit pisser dans son str... culotte en voyant les 4 masses de muscles se diriger vers elle, et s'évanouit, sans leur donner le moindre uppercut...

Elle se réveilla quelques heures plus tard entre 4 grilles de barreaux, et mit au moins deux heures avant de tilter qu'elle était en prison...
Lorsqu'elle prit conscience du problème (rajouter deux heures au temps de réflexion pour se dire qu'être en prison est un problème), elle décida qu'il fallait... Rester là bien sagement et attendre qu'on vienne vous libérer !

Pourquoi n'a t'elle pas prit la décision de fuir elle-même ?

Bah, parce que je crois qu'il va plus avoir de place pour raconter la suite !

Fin de l'histoire sans fin [strike]parce que le narrateur sait pas combien de place ça prend un "post" de forum...[/strike]

(A prendre au dernier degrés possible bien sûr ! XD)


Dun Loireag Dragmire


Inventaire

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(vide)

Bon, bah je m'inscris aussi, mais de toute façon je pense que je mettrai cette partie dans mon histoire lorsque le concours sera fini. Elle me tient à coeur.
Prenez bien en compte le fait que cette histoire est rédigée par une petite fille, et donc, le niveau de langage qui en résulte n'est pas celui d'un adulte.

________
Cette histoire se déroule avant le retour de Dun en Hyrule depuis sa défaite contre Orpheos. Nous pouvons y découvrir ce qu’il a fait durant cette période de transition, qui était jusqu’ici un grand mystère même pour sa femme. Elle n’est pas rédigée de son point de vue, mais de celui d’une petite fille écrivant chaque jour dans son journal intime. Mais plus important, lisez les pages de ce dernier, vous comprendrez mieux.

Féerini 2 Solaire

Cher Journal, aujourd’hui, j’ai fait une rencontre trèèèès bizarre! Maman m’avait dit d’aller acheter du pain pour le repas de midi, mais sur le chemin, y avait un drôle de monsieur assis sur le trottoir. C’était la première fois que je le voyais, mais comme papa et maman m’ont dit de ne pas parler aux inconnus, je suis vite passée sans me retourner! Pourtant, quand je suis revenue avec le pain, le monsieur, il était toujours là… Je crois qu’il avait froid, parce que même avec son drap, il tremblait… mais on est en été non? Je sais que je ne devais pas lui parler, et que ça pouvait être dangereux, mais tu me connais, je n’ai pas pu m’en empêcher! Alors tu sais quoi? Je me suis approchée pour voir son visage, mais en fait, il dormait! C’était peut-être pour ça qu’il tremblait… Ce monsieur devait sans doute faire un mauvais rêve… J’ai essayé de le réveiller, mais même en lui criant dans les oreilles, il a continué à dormir! Bah, je retournerai le voir demain. Je lui ai laissé un peu de pain d’ailleurs, car quand on se réveille, on a toujours une petite faim!
Ah, et maman, elle m’a grondée, car elle a cru que j’avais croqué dans la baguette, mais je ne lui ai rien dit, elle ne m’aurait pas permis de repartir voir le monsieur!

Kokirium 3 Solaire

Aujourd’hui, je suis encore repartie voir si le bonhomme bizarre était encore endormi. Mais quand je suis arrivée à l’endroit où il était assis, il n‘y avait personne… Je me demande où il a pu aller? Le village n’est pas très grand, et quand j’ai posé des questions aux autres, ils m’ont dit qu’ils n’avaient vu personne dormant dans la rue. Je commence à me demander si je n’ai pas rêvé… Ah! Il faut que je te laisse, maman veut que je l’accompagne pour aller cueillir des fleurs, on reçoit des invités ce soir, et il faut décorer la maison!
Dis dis dis! Tu sais quoi? Bah en revenant avec le panier de tulipes, j’ai revu le bonhomme d’hier! Tu vois? Finalement, je n’avais pas rêvé! Mais je n’ai pas pu lui parler… Maman n’a pas voulu qu’on reste trop longtemps dans la rue, je crois qu’elle a peur de lui… Je me demande pourquoi? Il n’a rien fait de mal, juste dormir. Les grandes personnes sont bizarres… Enfin, je verrai bien demain! Là, je dois aller dormir, les invités sont arrivés, mais maman veut que je me couche tôt tous les jours. Elle dit que c’est parce que je suis malade et que je dois me reposer…

Hyliani 4 Solaire

J’ai mal à la gorge. Papa dit que c’est parce que j’ai respiré un peu trop de pollen hier, et que je ne devais pas m’inquiéter, que ça passerait vite et que je pourrais bientôt retourner jouer dehors. Mais en fait, je sais très bien que ce n’est pas le pollen, un jour j’ai entendu le docteur parler avec papa et maman. Il disait que j’avais une maladie unci…incurale…incurab… je ne sais pas vraiment comment ça s’écrit, mais ça avait fait pleurer maman, je suppose que ça ne doit pas pouvoir se guérir facilement.
En tout cas, je n’ai pas envie de rester enfermée dans cette chambre, j’y vais, à tout à l’heure!

Ooooooh, tu ne devineras jamais ce qui m’est arrivé! Tout à l’heure, le monsieur est venu me voir! J’étais en train de jouer avec ma poupée sur le muret près du puit, et il était là! En fait, c’est moi qui l’ait appelé…

Moi : « Bonjour monsieur, ça va mieux? »
Le monsieur : « … »
Moi : « Eeeeeh hoooo? Vous ne me comprenez pas? C’est vrai que vous n’avez pas l’air d’ici… Vous venez d’où? »
Le monsieur : « Qui… Qui es-tu? »
Moi : « Ah, bah chi vous me comprenez! Moi, je m’appelle Mélodie, et vous? D’ailleurs, vous avez pu manger le pain d’hier ? »
Le monsieur : « Ah… C’était toi? Je ne sais pas vraiment quoi dire… J’aimerais te donner quelque chose en échange, mais je n’ai pas vraiment de quoi… »
Moi : « Bah, dans ce cas, venez jouer avec moi ! Les autres enfants sont tous à l’école, et je m’ennuie… »

Au début, il ne voulait pas trop, il m’a même demandé pourquoi je n’étais pas en cours et où étaient mes parents, mais je suis partie prendre des fleurs. Je crois qu’il a vu que je ne voulais pas vraiment parler de ça, parce qu’après, il s’est assis, et il s’est mis à m’aider à faire des colliers… J’ai appris qu’il s’appelait Dun. Mais c’est bizarre, on a beaucoup joué ensemble, et on dirait qu’il a aimé parce qu’il a rit mais… Il ressemblait à ma poupée… Tu sais, celle qui me donne l’impression d’avoir envie de pleurer?

Sheikani 7 Solaire

Cher journal, j’ai peur… Ça va faire longtemps que je ne t’ai pas écrit, car des monstres ont attaqué le village. Au début, les pères des autres enfants ont essayé de nous protéger et sont partis en courant, mais les squelettes sont arrivés sur la place de l‘Eglise. Ils disent qu’ils s’appellent les « Stalfos ». Quand ils ont vu que leurs maris ne revenaient pas, les mamans des autres enfants se sont mises à pleurer, et même si je n’ai pas compris pourquoi, j’ai pleuré aussi. Ça va faire deux jours que je n’ai pas vu mes parents, je me demande où ils sont…
Mais aujourd’hui, les Stalfos sont plus agités que d’habitude, ils disent qu’un groupe de villageois s’est rassemblé, et que les monstres commencent à être débordés. Je me demande si Dun est parmi eux… Peut-être qu’il viendra me sauver, comme les Princesses dans les livres? Je me demande s’il a déjà quelqu‘un qu’il considère comme sa Princesse… Mais alors que je me posais la question, j’ai entendu un cri. Même si je n’ai pas beaucoup parlé avec lui, j’ai reconnu sa voix à ce moment-là, mais pas ce qu’il disait… Maintenant que j’y repense, ça devait être une formule magique.

Voix : « Elys! »

Et il y a eu une espèce de bourrasque qui a traversé la fenêtre et qui les a envoyés violemment contre le mur. Je crois qu’ils n’ont même pas eu le temps de se relever que Dun était déjà entré pour écraser leurs os. Il avait l’air de chercher quelque chose, mais quand il a terminé de briser les Stalfos, le monsieur regarda autour de lui jusqu’à me fixer.

Dun : « Eh bien… Tu es encore là au moins. Tes parents s’inquiètent, rassure-toi ils vont bien… Je vais t’emmener les rejoindre, les Stalfos commencent à fuir, mais ils veulent se débarrasser de tous leurs prisonniers avant. »

Et alors, Dun m’a pris la main et a commencé à se diriger vers la porte… Mais à ce moment-là, il y a eu quelque chose que je n’ai pas compris. Il venait de dire que les monstres voulaient se débarrasser de leurs prisonniers, alors…

Moi : « Mais, et eux? Si les Stalfos les trouvent, qu’est-ce qui va leur arriver? »

Je lui ai posé cette question en pointant du doigt les mamans et les enfants qui étaient emprisonnés avec moi, mais Dun n’a pas parlé. Il s’est juste arrêté, et m’a fixé avec le même regard que lorsqu’on jouait.

Dun : « Je ne peux pas tous les emmener… Si je le fais, on ne pourra pas se déplacer discrètement, et tu seras en danger, je suis désolé. »

Après avoir dit ça, Dun s’apprêtait à repartir vers l’entrée, mais je n’ai pas voulu le suivre, et j’ai lâché sa main. Je ne voulais pas laisser ces personnes, ce n’était pas juste pour elles! Pourquoi les grandes personnes devaient-elles toujours faire du mal aux autres? En me regardant, il a fini par sourire et m’a tapoté la tête. Lorsqu’il a fait ça, je crois que j’ai compris pourquoi je l’aimais bien, ce monsieur, c’est parce qu’il ne ressemble pas vraiment aux adultes. Mais pendant qu’on libérait toutes les autres personnes, on a entendu du bruit qui venait de dehors… En fait, les Stalfos venaient de nous encercler, et je crois qu’ils en avaient après Dun. Après, j’ai pu apprendre que mon ami les combattait tous les jours, pour enfoncer les rangs, et qu’il ne faisait que crier mon nom pour me chercher… Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais j’étais contente d’apprendre ça.
Pourtant, le combat était loin d’être gagné, et Dun dut recourir à sa magie. Plusieurs fois, il utilisa les bourrasques de ce qu’il appelait « Elys », mais les Stalfos étaient trop nombreux. J’allais me mettre à pleurer quand j’ai compris qu’il allait perdre, mais finalement, d’autres villageois sont arrivés pour combattre les Stalfos. Et dedans il y avait…

Papa: « Melodie! Tu es vivante… Merci ô déesses! »

Dun : « N’approchez pas! Ou vous serez tués, les Stalfos sont trop nombreux…! »

Mais même après avoir dit ça, mon père a voulu me rejoindre, et les squelettes se sont jetés sur lui… J’ai crié, j’ai pleuré, et je crois que c’est ce qui a marqué Dun. Je l’ai supplié de sauver mon père, même si je savais que c’était impossible. Mais encore une fois, il m’a juste tapoté la tête en souriant… Et tout s’est terminé. En fait, juste après, Dun a jeté ses armes, et a juste pris une petite dague, et fait une chose que je n’oublierai jamais… Il l’a enfoncé lui-même dans son corps, mais alors qu’il saignait, il a sourit et a prononcé…

« Hydrae… Elys… »

Je n’ai pas très bien compris ce qui s’est passé ensuite cher journal. Mais c’était comme si… comme si Dun avait utilisé son corps comme une arme. Car avant, seule une lame de vent était invoquée et c’était avec ses épées, mais là, il y en avait plusieurs et elles venaient de son corps. Je sais que ce n’est pas très juste pour mon ami, car ça devait lui faire mal, mais sur le moment, j’ai trouvé ça très beau… C’était comme une Hydre qui voulait naître.
Et puis… Plus rien.

Féerini 9 Solaire

Quand je me suis réveillé, j’étais à la maison, avec Dun qui s’était endormi sur une chaise. Je crois qu’il avait veillé sur moi pendant tout le temps où j’étais inconsciente. Mais même si je ne voulais pas le déranger, il s’est réveillé, et lorsqu’il a vu que j’étais là,il a appelé mes parents. Apparemment, le village est en train d’être reconstruit, mais même si je veux voir les travaux, je n’arrive pas à me lever… Je ne sens plus mes jambes, et je commence à avoir mal ,cher journal. Je crois que j’ai enfin compris ce qu’était une maladie incurable, mais j’en ai peur, et quand j’ai commencé à pleurer, mes parents ne savaient pas non plus quoi dire. Pourtant…

Goroni 12 Solaire

… Pourtant, Dun m’a rassuré et m’a souri. Il m’a dit qu’il irait dans un pays qu’il avait visité, où la médecine était en avance par rapport à nous, pour aller me chercher un remède. Il l’avait fait en essayant de me rassurer, mais j’ai senti qu’il était inquiet lui-même. Alors avant qu’il parte, je lui ai demandé quelque chose qui me tenait à cœur.

Moi: « Dis… Quand tu seras de retour, on pourra aller à la mer? Je ne me suis jamais baignée dans l’océan, notre village est loin des côtes… »

Dun : « …
C’est d’accord, je convaincrai tes parents, et je t’emmènerai t’y baigner. Tu verras, c’est très grand, plus grand que le lac au bord du village. »

Sheikani 14 Solaire

Cela va faire deux jours que mon ami est parti… Mais il m’a fait une promesse, on ira à la mer ensemble, et on jouera encore. Je me demande ce qu’il est en train de faire… Peut-être qu’il marche dans les montagnes, ou qu’il est juste à l’entrée du village, il me manque…

Gerudoni 15 Solaire

Cher journal… Je crois que c’est l’une des dernières fois que je te parle, car j’ai de plus en plus de mal à écrire. J’ai du mal à voir les lettres, même s’il fait encore jour… Je suis triste, car je ne pourrai sans doute pas respecter la promesse que j’ai faite à Dun, je me demande s’il m’en voudra?
Maman pleure, et papa essaie de la consoler. Je n’arrive plus vraiment à parler, mais je leur ai dit de pas s’inquiéter, que ça ne faisait pas mal. J’aurais juste voulu revoir une dernière fois mon ami, que je lui dise que j’étais désolée de ne pas avoir pu tenir ma parole.

Kokirium 17 Solaire

Cher journal, je suis désolé, ce n’est pas ton amie qui te parle… Je m’appelle Dun, et si j’écris ici c’est pour t’apprendre que… Mélodie est morte aujourd‘hui.

Je viens de revenir, avec le remède en main, la fonte des neiges m'a beaucoup ralenti dans les montagnes. Mais lorsque je suis entré dans la maison, la mère de ta petite amie pleurait toutes les larmes de son corps, ainsi que son père. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai compris… J‘ai envie de pleurer aussi, mais je n‘y arrive pas, car je crois que je ne réalise pas encore qu’elle est partie, elle a l’air de dormir si paisiblement… Je ne suis pas arrivé à temps pour apporter le remède, mais ses parents ne m’en veulent pas, pourtant.. ça aurait été sûrement plus facile pour moi si ça avait été le cas… Je ne comprends pas, pourquoi est-ce qu’une petite fille comme ça devait mourir? Je ne trouve pas ça juste, et je crois que je ne pourrai jamais l’accepter.
On dit que ce sont les déesses de la création qui ont donné la vie à ce monde, mais ça veut dire aussi que ce sont-elles aussi qui peuvent décider de la mort de chacun.

Je ne connaissais pas vraiment Mélodie, mais elle ressemblait beaucoup à ma petite sœur… Je vais t’avouer une chose dont j’ai honte , cher journal, j’ai moi-même enlevé la vie à cette dernière. Et j’ai l’impression qu’aujourd’hui je viens de faire la même chose… Mais je ne peux pas en rester là. J’ai en effet décidé de repartir là où tout a commencé pour ce monde, à Hyrule. Peut-être y comprendrais-je pourquoi des petites filles voulant juste faire des colliers de fleurs ont besoin de mourir?

Féerini 23 Solaire

C’est la dernière fois que j’écris ici, mais les parents de Mélodie ont tenu à ce que j’emporte ce cahier. Je t’écris alors que je suis assis sur le sable, et la brise marine rafraîchit mon visage. J’ai tenu à faire un détour pour qu'elle puisse respecter sa promesse à travers son journal, alors voilà… Nous y sommes, Mélodie, voici le plus grand lac du monde, voici la mer.

Après avoir refermé le journal, Dun se lève et regarde l’horizon pendant quelques secondes. Il a pensé à jeter le livre à la mer, pour qu’il puisse voyager dans le monde, mais finalement, le jeune homme le replace dans sa sacoche. Car sinon la petite fille se sentirait bien seule … Et c’est en longeant la côte que le futur Prince d’Hyrule prend une décision : Il changera ce monde, même si c’est égoïste, afin de revoir cette petite fille un jour.


Serafina


Inventaire

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(vide)

Le froid… Cet étrange nuage glacé qui vous étreint, tel l’amoureux transi, et lors de la dernière danse brise vos côtes.

Maara, recroquevillée dans la neige sentait au plus profond de son être la douce morsure de son ennemi le plus cher.
« Se relever, sans cesse avancer, supporter »
Pour quelle raison ?
« Le roi Kozorh Ier… Sa tyrannie réduit mon peuple à l’esclavage ! Je dois le défendre, je dois verser mon sang pour leur salut ! Mon sacrifice aidera toutes les populations qui vivent sous le joug de ce royaume cruel ! »
Vil mensonge, Maara recherchait la gloire et la reconnaissance éternelle de millions d’anonymes. Elle n’avait jamais aimé que sa propre personne, et le seul sentiment qui l’avait habité depuis sa naissance était l’ennui. Le moindre acte, la moindre parole, lui semblait fade, jusqu’au jour où elle avait résolu d’affronter le roi. Depuis, elle avait une raison d’exister, et l’adrénaline avait chassé la mélancolie.


La flamme de l’espoir se ralluma en elle lorsqu’elle devina une grande bâtisse noire, qui se profilait à l’horizon. Plus rien n’avait d’importance, il fallait simplement courir, et fixer l’objectif, au loin.

Bientôt, elle arriva devant le château. Elle aurait pu l’admirer des heures entières, en s’extasiant devant les drapeaux qui flottaient au gré du vent, les portes aux finitions irréprochables, et les gardes vêtus d’habits aux couleurs chatoyantes.
Son devoir l’attendait, elle devait donc commencer par tenter d’entrer.
Le gardien la laissa pénétrer dans l’enceinte du château sans difficulté, en lui expliquant que le roi exigeait que le plus simple des paysans puisse venir s’entretenir avec lui.
Néanmoins, ce même garde accompagnait les visiteurs jusqu'à l'antre du seigneur, pour éviter à des personnes aux intentions peu louables l’accès libres aux salles.
La pièce qui faisait office d’accueil était à l’image de l’extérieur, néanmoins Maara ne s’attarda pas à regarder les peintures, car un objet avait attiré son attention.
Au centre de la pièce, un gigantesque miroir semblait l’appeler, mais quant elle se rapprocha, l’image que lui renvoya le miroir la repoussa aussitôt. Une jeune fille élancée d’une vingtaine d’années, aux cheveux roux flamboyants, et aux yeux noirs de jais la regardait d’une moue dubitative. Sa bouche d’un rouge presque sang tranchait avec son visage, plus pâle que jamais. Sa longue cape noire, le fourreau de son épée et ses bottes semblaient venus d’une autre époque.
En effet, elle avait marché durant trois jours, et lors de ce périple, elle ne s’était observée que dans de l’eau gelée.

Le garde la pressa, et ils traversèrent rapidement nombre de couloirs alambiqués, pour finalement entrer dans la salle prévue.
Son premier réflexe fut de fixer attentivement son adversaire, pour mieux le juger. L’homme était brun, de masse moyenne, et son visage paraissait parfaitement proportionné. Ses habits pourpres aux broderies rouges et sa couronne sertie de saphirs rappelaient la grandeur de son titre. Cependant si l’on retirait ces choses matérielles, l’homme n’était pas doté d’un physique que l’on prête généralement à des gens appartenant à la noblesse. Seuls ses yeux pouvaient être qualifié d’exceptionnels, d’un vert profond, ils vous apparaissaient comme surnaturels, presque divins. Le plus courageux des hommes ne pouvait plonger ses yeux dans les siens sans finir par défaillir. Mais Maara, qui recherchait le moindre événement qui sortait de l’ordinaire, ne fut guère impressionnée par ces prunelles.
Elle observa alors la salle, celle ci était assez petite, les murs étaient blancs, une armoire se situait au fond, et un bouclier était accroché au mur. De toute évidence, cette salle n’était que peu utilisée et ce n’était qu’une banale salle de duels à l’épée.

Elle prit la parole d’une voix assurée:
« Bien le bonjour, Sire. Je suis Maara, native de Teresbrenta, petit village à l’est de vos contrées. Je viens vous affronter en duel. Vous savez, je n’en doute pas, qu’il existe une règle qui permet à quiconque d’affronter le souverain, et que l’issue du duel détermine celui qui portera le joyau.
« Jeune fille, tu me sembles bien effrontée. Je peux te dire que j’ai fait preuve de bonté, en te laissant venir t’entretenir avec moi. En effet, on ne t’a pas conté la légende que j’ai sans cesse démentie ? Le moindre visiteur est exécuté, ou renvoyé chez lui avec une petite aide financière. J’alterne, pour éviter de déclencher une révolte de mon peuple.
J’ai néanmoins décidé que tu seras une exception, je te laisse m’affronter. »
Il fit alors une pause, pour désigner de la main une armoire à son serviteur.
« Qu’il en soit ici, affrontons nous ! »
Il tenait à présent une longue épée effilée, aux milles reflets azur.
Maara se mit en garde, et commença à attaquer sans relâche son adversaire. Celui-ci esquivait le moindre coup avec une singulière aisance. Maara qui s’était entraînée à développer des techniques plus tactiques, lui porta un coup aux côtes.
L’homme eut un rictus, et se décida à riposter, le duel commençait enfin réellement. La jeune guerrière sauta par dessus la tête de Kozorsh Ier, l’homme n’eut pas le temps de se retourner, qu’elle lui avait déjà porté un coup d’estoc.
Le roi rentra alors dans une fureur sans nom. Il saisit la jeune femme et la plaqua contre le sol.
« Et bien… Je suis heureux de voir que tu es une adversaire plutôt rapide. Mais tu ne m’amuses plus. Je vais te confier quelque chose, depuis ta venue au monde je te surveille grâce à mes espions disséminés dans les contrées. Tu aurais dû être une de mes prétendantes, au vu de ta beauté qui fut détectée dès ta naissance, mais lorsque j’ai appris que tu comptais m’affronter, j’ai voulu voir si tu en serais capable. C’est pour cela que tu n’as rencontré aucun ennemi sur ta route, et que l’entrée du château était si accessible à ton arrivée.
J’ai également placé à l’entrée un miroir qui rend fou ceux qui y voient leur reflet. Tu étais tellement obnubilée par ce duel, qu’il n’a eu qu’un effet de repoussoir sur toi. Il y a également autre chose qui te rend différente des autres sujets, tu as pu fixer mes prunelles sans ressentir l’effet escompté. Mes yeux dictent à la personne qui les voit de m’obéir. Ne me demande pas comment j’ai pu les obtenir, ce serait une longue histoire. Mais reprenons, mon regard ne fonctionne pas sur mon âme sœur selon la prophétie qui accompagne ces yeux.
J’aime également ta fougue et ta force, ainsi que ton culot, si je puis me permettre.
Désormais tu connais la vérité. Je ne te demande qu’une seule chose, veux tu m’épouser ou préfères-tu que je te tue immédiatement ? Ainsi tu seras en accord avec tes principes, concept que je trouve ridicule. »
Maara réfléchit rapidement à la question que lui posait Kozorsh Ier.
Si être la femme du souverain apportait de la notoriété et des jours qui s’annonçaient excitants, ce mariage impliquait également qu’elle ne soit que l’ombre du roi, elle serait également détestée du royaume s’il venait à apprendre son ancien projet.
Sa décision était prise, elle allait l’assassiner et prendre sa place.
Elle concentra toute sa force dans ses poings et projeta son adversaire un peu plus loin.
Il était étendu, et semblait abasourdi par la violence de la guerrière.
Maara exulta, elle allait enfin connaître la gloire éternelle ! Elle prit de l’élan, et tint sa lame de sorte qu’elle soit tournée vers le sol. Le coup fatal allait être porté, lorsque le roi se releva prestement.
La jeune fille ressentit alors une violente douleur au cou, l’homme en avait profité pour lui entailler sévèrement cette partie du corps.
« Je vois que tu ne réponds pas. Tant pis, nous aurions fait un beau couple… Nous nous complétons si bien. Et bien meurs, je n’en ai que faire, je n’ai besoin de personne, personne ! » hurla le souverain dans un dernier élan de colère, en tranchant le cou de sa dulcinée. Maara tomba sans un bruit, telle une plume. Il regarda son œuvre, le visage décidé de Maara, ses yeux vengeurs, sa bouche ensanglantée, ses cheveux ébouriffés.
Le roi prit alors sa tête, embrassa les lèvres encore chaudes, puis murmura :
« Je t’aime, je t’ai toujours aimé. Pourquoi nous sommes nous rencontrés sur cette terre ? Cette terre rongée par le mal, si bien que celui-ci s’enracine en nous lentement… »
De rage, il jeta le crâne contre un mur.

« Seigneur, excusez mon impolitesse, dois je enterrer le corps ? »murmura le garde qui n’avait pas dit un mot depuis le début de l’affrontement.

Le roi s’approcha de lui, et scinda son corps en deux, d’un coup sec et bref.
Il tourna les talons, puis se rendit dans la salle de réunion, tous ses conseillers l’attendaient.

« Excusez moi de mon retard, j’ai eu un petit contretemps. Bien, la séance peut commencer. Arsield vous aviez eu l'idée d'un nouvel impôt si je ne m'abuse ?»


Bon 3 heures du mat ^^" S'il y a des fautes vous comprendrez pourquoi U_U.

Bonne chance à tout le monde !