Entre Chiens et Loups

[Pv Llanistar]

[ Hors timeline ]

Eorah Vif-Argent


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(vide)


Le garçon secoua la tête,

"Non, M'ssire, il y a rien par la."

Sa petite main désigne la direction du désert.
Théos suit du regard la menotte, Il baisse sa propre tête et soupire.

"Je sais bien qu'il n'y a rien par la bas."

Pourtant il se remet a marcher, lançant un rubis de couleur bleue au garçon. "Tiens, pour ta peine."
Le Sheikah cherche sa sœur. Une jeune femme aux cheveux d'argent, ça doit pas être compliqué a trouvé non? Et pourtant voila quatre mois que la Sorcière l'a envoyé ici, puis une semaine après son arrivée, elle lui a envoyé un rêve pour lui dire que sa jumelle avait passé le temps elle aussi.

Depuis ce moment, Théos cherche sa moitié d'Esprit, sans relâche, nuit et jour. Mais il ne doit pas regarder au bon endroit. Le jeune homme se dit que le Désert Gérudo est un bon lieu ou sa sœur pourrait planquer sa frimousse, ou y faire des bêtises. On sait jamais. Il parait que la Sage de ce temps est une forte tête, et d’après les histoires de sa mère, c'est aussi a cette période que Ganondorf a prit possession de la forteresse des femmes du Désert.

Un reve un peu lubrique hanta l'esprit du Sheikah, qui s'imagina en vacances, entouré de jolies demoiselles aux cheveux roux pour la plupart. Il reste la, les yeux dans le vague, a revasser quand un bruit de pas se fait percevoir. On dirait un personnage de ces illustrations pour enfant, Théos a presque des coeurs a la place des yeux, ainsi que les bras ballants.
Le jeune homme aux cheveux noir sursaute. Sa lame quitte le fourreau qui la tenait en sécurité. Les yeux rubis de Théos scrutent la plaine, a la recherche de l'intrus.

"Qui vas là?"

[PS: Llani tu as oublié la PdN dans la liste de mes comptes ici : https://hyrulesjourney.forum2jeux.com/t3335-comptes-multiples#48493
Disoulée ^^

PSn°2 : Théos ressemble a Astre et Nerezzo, mais nous ne savons pas de qui il est le fils. Il est un poil fou ... ]


Aedelrik


Inventaire

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(vide)

Lentement, il tendit la corde, tirant fermement sur ses doigts et son bras, gardant l'épaule droite. L'arc n'avait jamais été son arme favorite et sa maîtrise en avait toujours été bancale, moyenne au mieux. Et pourtant, il avait besoin de ne pas manquer ce tir. Son unique repas depuis un jour entier se trouvait suspendu à la pointe de sa flèche et au silence qui accompagnait chacun de ses pas. Le plus discrètement possible, il avançait vers sa proie, tout en murmurant, comme une litanie mortelle et au rythme aussi régulier qu'un battement de coeur,
"Upon one summer's morning, I carelessly did stray,
Down by the Walls of Wapping, where I met a sailor gay,
Conversing with a bouncing lass, who seem'd to be in pain,
Saying, William, when you go, I fear you will ne'er return again."

D'un coup, sans doute alertée par un bruit, peut être par la mélodie, se redressa, aux aguets. Alors, aussi vif qu'un véritable archer saurait l'être, l'homme ouvrit les doigts, et relâcha sa prise sur la corde. La flèche fusa dans un léger sifflement vers sa cible, et l'atteint à la nuque.
Un sourire de satisfaction s'imposa à Aedelrik qui s'étira et fit alors un signe de paix au jeune homme qui avait déferré. Puis, il désigna derrière ce dernier la véritable cible de l'étranger, un renard qui avait voulu s'en prendre aux provisions de l'Hylien. D'un ton léger, le voleur déclara, avec un fort accent et cherchant ses mots


"Désolé. Je voulais pas faire...peur. Je pouvais pas prévenir et tuer en même temps."

Le pas souple, il avança vers lui, le contourna légèrement devant la menace de l'arme toujours brandie, sa main droite discrètement prête à tirer une dague pour parer un assaut, et alla s'emparer de sa prise, qu'il examina fièrement. Il y avait bien là de quoi faire un repas, ce qui était heureux étant donné la faim qui le tenaillait depuis la veille. Puis, prenant conscience du caractère étrange de la situation, il s'approcha de l'inconnu, lui tendit une main et déclara,

"Je suis Aedelrik, fils de Sveinir. Toi ? Que fais tu ici ?"

La langue hylienne lui paraissait étrange lorsqu'il la prononçait mais, les dieux soient loués, il avait pu en apprendre les rudiments depuis quelques temps. Au moins parvenait il à se faire comprendre, à défaut de savoir gommer son accent.

[ps: La chanson qu'il fredonne, c'est My Jolly sailor bold, si vous voulez avoir l'ambiance.]

[hrp]C'normal, les persos spéciaux n'ont pas à se dévoiler si ils ne le veulent pas. Donc je met pas les persos spéciaux dans la liste, sauf pour moi même parce que ça me dérange pas. Si tu veux, je te rajoute PDN.[/hrp]


Eorah Vif-Argent


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(vide)


Eorah se trouvait sur la plaine aussi a ce moment la. Toujours à la recherche de ce frère perdu. Toujours a la recherche d’un moyen pour rentrer dans son temps, dans sa vie. La jeune métisse rêvait de son pays, certes ravagé par la guerre et le banditisme, mais cet Hyrule lui semblait trop beau, trop idéal. Zelda gouvernait encore, Ganondorf se terrait dans le désert. Il y avait peu de danger, peu d’ennemis. Ca l’embêtait de dormir sur ses deux oreilles la nuit.

Et surtout elle ne voulait pas vivre dans un monde ou elle se trouvait déjà. A l’état de nourrisson, d’accord …  Mais tout de même.

Perchée, comme sa mère avant elle, dans un arbre (c’est la nature Kokiri que voulez vous ?), la métisse étudiait le paysage. Son carquois accroché a sa ceinture battait contre la cuisse, elle-même battant dans le vide. La plaine, que ce soit a cette époque ou a la sienne, lui était d’un ennui mortel. Il n’y avait même pas de combattant contre qui faire ses armes, et prouver son habilité a la guerre.
Pourtant la jeune femme finit par percevoir, deux silhouettes, un peu plus loin en contre bas.

Curieuse de nature, Eorah bondit au sol, saisissant son arc d’une main et une flèche de l’autre. Elle se savait excellente tireuse, normal, c’était sa mère qui lui avait appris.

En quelques foulées, la jeune femme avait rejoins les deux hommes. Elle vit son frère. Cela faillit la faire rire, et même s’exclamer qu’il était temps qu’il daigne enfin pointer son nez, mais la Sheikah préféra se taire et de mettre en joue l’autre homme.

************************************

Théos, de son coté, regarda d’un air intrigué celui qui interrompait ses rêveries.
De plus cet inconnu avait un étrange accent et oubliait des mots dans ses phrases. Pas forcément gentil de nature, le jeune homme vit la une occasion rêvée de faire tourner en bourrique une personne innocente.

Il partit d’un rire nerveux et lança en direction de l’homme :

« Moi ? Moi fils a Diable ! »

La main tendue, Théos l’ignora. Il n’aimait pas toucher les autres, ou que les autres le touche. C’est que c’est plein de maladie et ça, lui il n’aimait pas. Enfin … Sauf si c’est une jolie fille, avec une jolie fille on peut toujours faire une exception … N’est ce pas ?

Tiens en parlant de jolie fille, voila que sa ‘tite sœur adorée pointait dans le paysage. Théos lui sourit. Elle était toujours aussi belle, avec ses cheveux qui brillent au soleil. Et dangereuse aussi, avec sa flèche pointée sur l’inconnu, et lui-même au passage.


« Ma Sœur, pas aimer toi visiblement. » Fit il remarquer a Aedelrik. « Elle avoir toi en ligne de mire. »
Théos pointa du doigt la dite sœur et sourit de voir la surprise sur la face de son vis-à-vis.


[Ca ne me dérange pas du tout qu'on sache que j'ai aussi la PdN, elle est dans ma signature en compte multiple. ^^

J'essaye de séparer au mieux les reactions des deux persos, pour que ce soit lisible. Si tu as un soucis, hésite pas a m'en faire part.]


Aedelrik


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(vide)

« Ma Sœur, pas aimer toi visiblement. Elle avoir toi en ligne de mire. »

Aedelrik avait tâché de ne pas relever l'attitude hautaine du garçon, préférant feindre de ne pas la remarquer. Dés qu'il avait répondu à sa question, il avait perçu dans son ton de la moquerie. Mais qu'attendre d'autre d'un gosse encore trop jeune pour avoir vu pousser son premier poil de barbe ? L'étranger, lui, n'en attendait rien. En trente trois ans, il avait souvent vu cette expression de supériorité chez ceux qui finissaient par mourir plus vite que tous les autres.
Ainsi, il décida d'ignorer l'irrespect du garçon, contenue autant dans sa voix que dans ses mots. Le plus important était de vérifier si il disait vrai, sans risquer de prendre une flèche. Impossible de savoir à quelle distance l'archère se trouvait, ni même si ça n'était pas un coup de bluff. Néanmoins, en tant qu'archer expérimenté, Aedelrik savait que le temps de réaction était le plus gros défaut d'un tir à grande distance. Si l'ennemi savait esquiver, il était très dur de l'anticiper et donc de l'atteindre, puisque le temps que la flèche arrive, il pouvait s'écarter de la trajectoire.
Tout ce qu'il avait à faire, c'était donc de lui faire manquer son tir. Et elle n'aurait pas de deuxième chance. Il enfila le masque le plus apte à tromper le garçon, celui de la peur et du suppliant. Sa voix devint fébrile et il se mit à trembler légèrement.


"Vous n'allez pas me faire de mal ? Hein ?"

La plus innocente des pucelles n'auraient pas eu l'air aussi apeurée. Mais alors que le garçon répondait, Aedelrik ne perdit pas un instant. Lui envoyant un violent coup de sa botte vers l'entrejambe, il se jeta sur le côté afin d'éviter le tir contre lui, se réceptionnant avec une roulade, et parcouru du doigt une rune sur sa tenue de cuir. Le symbole scintilla et l'enchantement se déclencha. Aussitôt, un voile l'enveloppa tout entier. Le voleur n'avait pas disparu. Un oeil vif aurait même pu le voir fouler l'herbe touffue de la plaine, mais dans l'agitation, ce stratagème suffirait à lui faire gagner du temps.
Repérant l'archère, il courut vers elle le plus rapidement qu'il put, sachant que son temps était compté. Et en effet, la rune faiblissait déjà. Cela faisait des mois qu'aucun enchanteur ne l'avait renforcée, c'était chose logique qu'elle ne tienne pas... Mais Aedelrik maudit les dieux à l'instant où il se sentit redevenir visible. La distance faiblissait entre lui et la soeur du "fils à diable" mais il se trouvait exposé. Une dague dans sa main, sa masse en fer dans l'autre, il continuait à courir en se préparant à éviter le moindre tir, priant pour être assez leste. Au moins le garçon était il loin...


Eorah Vif-Argent


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(vide)

Une fois de plus, son frère lui avait attiré des ennuis. Et voila que l’homme en face d’elle disparaissait, pour reparaitre quelques secondes plus tard. Elle tenta bien de le suivre de ses yeux vifs et exercés, mais cela fut trop difficile, il courait trop vite.

«
Ahh la poisse ! »

La métisse lâcha arc et flèche, se baissa et ramassa une poignée de terre sèche. Puis elle se campa, jambes légèrement pliée, prête à bondir en arrière. Ses yeux rubis tentèrent de deviner la trajectoire de l’étranger. Lorsque celui-ci bondit, armes aux poings, Eorah fléchit encore un peu les jambes. Elle lança aussi sa poignée de terre de toutes ses forces, espérant toucher les yeux de son agresseur.

«
Bon sang, mais je lui ai rien fait a celui la ! »

Aussitôt sa diversion dans les airs, la Sheikah effectua un bond gracieux en arrière, un salto digne des plus habiles troubadours. Dans la foulée, elle tira des protections suspendues à ses hanches, les dagues qu’elle portait. Ses talons touchèrent le sol, sa main volta à son col, pour dégrafer le manteau qui cachait sa frêle carrure. A voir, cela pourrait peut être déstabiliser son adversaire, de faire face a une fine branche comme elle. La mi-Kokiri planta ses yeux de braise dans ceux de son vis-à-vis.

Elle eu soudain une idée, pour défaire cet homme. Sans le quitter du regard, Eorah, plongea au plus profond d’elle. Elle toucha son Pouvoir, son Don. Ses yeux brillèrent un peu plus, alors que l’Héritage de Gaffar s’insinuait lentement en elle. Sans perdre de temps, elle se mit à tisser les fils invisibles et les émotions qui composent le monde, le rendant flou aux perceptions, déformant la réalité aux yeux des autres. Puissante, presque plus que sa mère, la jeune femme perturba l’équilibre dans l’Esprit de son adversaire, le faisant voir ce qu’elle souhaitait. Bientôt, ce ne fut pas une, mais des dizaines d’Eorah qui firent face à Aedelrik, chacune ayant une attitude légèrement différente de sa voisine. Jusque la, il semblait impossible a la métisse qu’on puisse la retrouver, au beau milieu de ses « clones ».

Les mains de la jeune femme glissèrent sur les gardes de ses armes. Une vielle chanson que sa mère lui chantait lui revient en tête, mi comptine, mi prière. Un air triste et lent, que l’Argentée se mit à fredonner tout bas, alors que son ennemis cherchait à la repérer dans cette nasse de femmes aux cheveux argents. Ses mains trouvèrent les traces d’usure, les paumes se nichèrent dans leurs emplacements. Un savoir, accumulé magicalement en de nombreuses années, refit surface. Un savoir que Lenneth et sa fille avaient engrangé dans les armes, en cas de pépin. Ces lames étaient un atout de poids pour la Métisse, qui ne connaissait que très peu de techniques au corps à corps. Certaines dataient même de l’époque ou la première Vif-Argent portait une Epée nommée la Dame d’Acier. Enfin c’était mère qui nommait la lame ainsi… Eorah n’a jamais put savoir si c’était vrais, la fameuse lame ayant disparut.

Enfin bref, tout ca pour mettre en place la suite. Notre Sheikah-Kokiri faisait face a Aedelrik, cherchant une idée pour mettre un terme a ce combat stupide et inutile, le tout, espérons, sans faire trop de dégâts. Elle reprit ses bonds de chat, prenant de plus en plus de vitesse à chaque fois que ses pieds touchaient le sol. Bientôt elle fit un bond vers le ciel, les bras reversés derrière sa tete, une lame entre chaque main, prête à les abattre de toutes ses forces sur son adversaire, en un coup de haut en bas…

«
Yaaahhhhh !!!! ….. »

**********************************

Théos de son coté, observait le combat. Non magicien, il avait dut apprendre à se débrouiller tout seul avec sa lame. La grande épée à la lame recourbée, dormait paisiblement dans son berceau de cuir, alors que le jeune homme posait sa main sur son genou. Il s’était assis en tailleur, bien décidé à ne pas intervenir. Il aimait a regarder les autres s’entre-déchirer. Non pas qu’il fut couard ou quoi que ce soit, non pas du tout. Mais le jeune homme aimait a choisir ses adversaires, il fallait que ceux-ci, aient de l’intérêt aux yeux de démon du frère maudit.

«
Bon Sœurette, arrête de jouer, on a plus important a faire …. » Marmonna-t-il, comme pour lui-même.


Aedelrik


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Aussitôt était il arrivé sur elle que le voleur dut protéger ses yeux de la terre qu'elle lui envoyait au visage. Une tactique basse et sournoise qu'il n'aurait pas renié lui même. Néanmoins, il était habitué à ce genre d'attitudes de combat. Il se retourna afin d'éviter le coup tordu et tira aussitôt un couteau de lancer avant de faire face à nouveau à son adversaire. Celle ci était en plein salto, et déjà hors de portée de son bras. Aedelrik esquiva en arrière lorsqu'il vit la dague en main de la jeune fille.

Il sut que quelque chose n'allait pas lorsqu'il rencontra son regard vermeille. Aussitôt, il fut prit d'une violente nausée qui le fit tituber. Qui que fut cette petite salope, elle usait de procédés encore plus écoeurants que ceux qu'il avait prit l'habitude d'affronter. Et ce fut encore pire lorsqu'il put rouvrir les yeux et se rendit compte de ce que son adversaire venait de faire. La sensation de dégoûts n'était donc pas physique. C'était son esprit qu'elle avait attaqué. Aedelrik se sentit enragé par cette idée, et par l'injustice qu'elle signifiait. Si cette effrontée maîtrisait de la magie, alors le combat n'avait rien d'égal.
Il devait trouver un moyen pour s'en tirer rapidement, et à peu de frais.

Lentement, il observa chaque illusion, chacune des jeunes filles qui le fixaient avec les mêmes yeux. Aucune ne réagissait de la même manière, toutes semblaient si réelles... Et pourtant, Aedelrik savait qu'il y avait un défaut, une faille. Les plus vieux archimages de la capitale d'Esylin s'efforçaient encore au crépuscule de leur vie à gommer les plus infimes erreurs qui pouvaient briser leurs illusions. Comment cette fillette pouvait elle mieux s'y connaître qu'eux ? Néanmoins, le temps jouait contre lui et le voleur sentait une angoisse poindre en lui. Il n'osait se retourner vers le frère qui essayait peut être de l'attaquer dans le dos. Se retourner eut été offrir un angle d'attaque trop évident.
Décidé à en finir rapidement, il rangea une de ses dagues, s'empara de sa masse de fer et avança dans la foule des illusions. Sur son passage, celles qu'il traversait s'effaçaient pour mieux réapparaître ensuite. Toutes le suivaient du regard et lui s'efforçaient de toutes les scruter. Soudain, l'une d'elle eut un rictus étrange au visage, et son teint s'assombrit. Le voleur comprit que le temps jouait à la fois contre lui mais en même temps pour lui. Maintenir un tel nombre de double devait être épuisant, même pour le plus habitué des mages. Il tendit sa masse en avant, tournant sur lui même, faisant un pas en avant puis reculant aussitôt, l'arme traversant ainsi les illusions l'une après l'autre. Comme un loup cherche une proie apeurée, il murmura avec cruauté, dans sa langue natale,


"Come out. Come out, wherever you are."

Et soudain, une illusion s'effondra. Aedelrik entendit plus qu'il ne vit l'ennemi approcher et se retourna aussitôt, sa masse tendue à l'horizontal, protégeant sa tête d'une attaque par le haut. Il cueillit au vol l'attaque de la jeune fille, une dague stoppée juste avant de toucher son épaule.
A présent, le frère n'allait plus tarder et il n'était pas dit qu'elle n'avait pas d'autres tours dans son sac de sorcière. Le voleur attrapa donc l'un de ses poignets, soulageant le bras qui tenait toujours son arme et maintenait les dagues loin de sa chair, et lui demanda, dans un hylien peu assuré,


"Nous avons prit un...mauvais départ. On reprend à zéro ?"

Inquiet d'un refus, Aedelrik ne laissait pas sa crainte transparaître et affichait le plus serein des sourires.


Eorah Vif-Argent


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Le combat l’épuisait. Eorah savait qu’elle devait faire vite, mettre l’étranger hors d’état de nuire. Mais il allait si vite, et il savait se battre sans la magie lui. Pestant, la jeune femme fit un écart. Toutes ses illusions s’étaient dissipées, l’énergie pour les maintenir se faisant maintenant rare. Même piocher dans le savoir des dagues était ardu.

« Demain ca va être terrible » songea la métisse, pensant aux migraines affreuses qui la prenaient après les combats psychiques.

Ses pieds touchèrent le sol, après qu’Aedelrik aie repoussé sa dernière attaque. La jeune femme avait le souffle cours et rapide. Des gouttes de sueurs perlaient a son front et ses yeux se faisaient flous. Non décidément, elle avait trop usé de son don. Et puis elle était trop mauvaise guerrière, au corps a corps… Mais avec un arc …. Elle jeta un rapide coup d’œil a son arme fétiche abandonnée sur le sol, a quelques mètres de la. Aurai-t-elle le temps de bondir et de le bander avant qu’il ne lui abatte sa masse sur le crane ?

C’est alors que l’étranger proposa une trêve. Trop heureuse de ne plus avoir à se battre, Eorah remit ostensiblement ses dagues au fourreau. Dans le même temps, la métisse relâcha tous les muscles de son corps tremblant. Y a pas à dire elle était épuisée.
******************************

Le garçon observait la scène. Voir sa frangine combattre était toujours du grand spectacle. Mais la ou Théos avait l’assurance tranquille et l’expérience, Eorah se laissait toujours emporter. Le guerrier remarquait, encore maintenant le nombre de gestes inutiles que sa sœur faisait, qui la ralentissaient et qui la fatiguaient.

Il soupira et s’approcha du duo, lame au poing, prêt a bondir si l’étranger devait réattaquer maintenant que la métisse avait rangé ses armes.


« Tu es un bon combattant » lança Théos « Vous m’avez donné un bon divertissement tout les deux. »

La folie qui habitait normalement le garçon semblait s’être volatilisée. Semblait, car elle attendait son heure, pour se déchainer et frapper, faisant beaucoup de dégâts sur son passage. Théos émit un rire dément. Oui, le combat lui avait plu. Il avait aimé regarder la bouche bée d’Aedelrik quand les illusions étaient apparues. Il avait adoré le coup fourré qu’il avait fait a sa sœur avec sa rune, disparaissant comme un voleur.

Le Sheikah tendit la main et donna une bourrade dans l’épaule de l’homme.


« Aller sans rancune hein ! T’as sut mettre une rouste a ma sœur, c’pas rien ! »

Puis il tourna le visage vers la dite sœur et continua :

« Et en même temps, vu qu’elle ne sait pas se battre … »


Aedelrik


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Elle était visiblement épuisée. Rien d'étonnant après avoir déployé une telle illusion, aussi grande et persistante ! Et bien que la jeune fille, qui avait abaissé ses dagues, tremblait comme une feuille et semblait fort peu dangereuse, Aedelrik se promit de ne jamais en venir à nouveau à l'affrontement avec elle. Si jeune et déjà si douée... Elle pourrait devenir terrible dans l'avenir.
La tension du duel relâchée, lui même se sentit éreinté. Pour autant, il n'avait pas remit sa masse au fourreau, conscient que le frère n'avait pas tardé à les rejoindre, et que lui n'aurait peut être pas envie de s'en tenir là dans l'usage de la violence. Après tout, l'étranger avait été forcé à combattre mais il en ignorait la raison. Sa méfiance pouvait être absurde comme tout à fait légitime, selon que le duo en eut vraiment voulu à sa vie, ou que tout cette situation ne fut qu'un malentendu. Craignant de se retourner en direction du frère, Aedelrik frotta une de ses runes, constatant qu'elles s'étaient bien toutes vidées de leur enchantement. Et soudain, il entendit une voix, bien proche de lui.

« Tu es un bon combattant » Se retenant toujours de se retourner, prêt à réagir au moindre signe d'agression, le voleur se figea, sa main droite crispée sur le manche de son arme. « Vous m’avez donné un bon divertissement tout les deux. »

Le seul mot qu'il n'avait pas saisit était le plus long, mais le ton détendu du jeune homme semblait signifier que le combat était terminé pour lui aussi. Lentement, Aedelrik se détourna de la soeur pour fixer le frère, d'un regard froid et méfiant. Ce dernier paraissait avoir abandonné la cruauté que l'étranger avait capté chez lui, plus tôt. A la place, il se montra presque amical. Et ce bien que, lorsqu'il donna une bourrade au voleur, celui ci se crispa de crainte de recevoir un coup d'une dague dissimulée ou autre mauvais tour. Mais non, le "fils à diable" s'était détourné de son père, au moins pour un moment. Aedelrik lui rendit sa poignée de main, un léger sourire aux lèvres,

« Aller sans rancune hein ! T’as sut mettre une rouste a ma sœur, c’pas rien ! »

« Sans rancune... Tant que les flèches de ta soeur restent à son carquois ! »

« Et en même temps, vu qu’elle ne sait pas se battre … »

Aedelrik regarda un instant la jeune fille, un sourcil haussé. Si en effet, on n'aurait pas misé un galon de cuivre sur elle dans un combat de rue, il ne faisait plus aucun doute aux yeux du voleur qu'elle valait bien plus que son apparence le laissait suspecter. Il se demanda si le frère faisait de l'humour ou si il avait ses propres critères sur la valeur d'un combattant. Finalement, il répondit, avec dérision,

« Qu'es-ce que j'aurais prit si elle le savait ! »

Il lâcha un rire léger, détendu, qui contrastait fortement avec l'ambiance qui régnait quelques minutes plus tôt. C'est alors que sa faim se rappela violemment à lui et qu'il se rappela n'avoir pas mangé depuis plus d'un jour entier. Il regarda le renard qu'il avait abattu avant de rencontrer le jeune homme et distingua soudain au loin une forme à la fois étrangère et familière. Un clocher en pierre, d'une église visiblement haute. Il tendit la main dans sa direction et demanda,

« Cela est la cité d'Hyrule ? »

Déjà, le voleur se délectait à l'idée de tout ce qui, là bas, ne lui appartenait pas encore.

[HRP]Completement désolé du retard :( [/HRP]


Eorah Vif-Argent


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(vide)

« Qu'est-ce que j'aurais prit si elle le savait ! »

Mon sourcil partit faire une promenade haut sur mon front, un air sceptique se marqua sur mon visage. Tiens donc, en voilà un qui savait que l'habit ne fait pas le moine. Je me rendit compte que ce type, ben il méritait bien ma confiance, en fait, il me plaisait ! Un homme comme lui, ca aurait fait joli dans notre guilde.

Pour le coup j’eus bien envie de lui proposer de signer tout de suite, de le kidnapper et le forcer a intégrer ce groupe de deux personnes qui composait l'Inquisition. Et si je lui proposait de boire un verre ? Je pourrais y glisser un poison et échanger sa fidélité contre sa vie … humhumhum, c'est a y réfléchir.

Je jetais un rapide coup d’œil a ma sœur, par dessus mon épaule. Ouille, elle a morflé la magicienne. L'étranger devait être sacrément costaud. Elle se penchait presque en avant, les mains sur les genoux, le souffle cours. Tiens ses joues sont en train de virer au rouge, ça veux dire que demain Frangine Adorée aura la migraine. J'aime pas quand elle a mal a la tête. Pas que ce soit une emmerdeuse, JUSTEMENT, c'est ça le problème ! Elle reste toujours gentille. Digne fille de ma mère. Et moi j'suis un salaud. Digne fils de mon père.

Merde ! Il viens de causer ! J'ai pas écouté et maintenant, je suis dans la panade. Alors je regarde encore ma frangine, un ordre dans les yeux : Réponds !

*****************************

Elle haletait, le champs rouge de la douleur envahissant peu a peu ses yeux. Eorah chercha se frotter les dits yeux, une, deux, trois fois, sans réussir a retirer tout a fait le « voile » qui s'amusait a lui faire cataracte.

Son frère lui lançait de drôles de regard, l’étranger ne tarissait pas d'éloges. Elle eu un sourire discret. Voila qui changeait un peu.


« Cela est la cité d'Hyrule ?
-Oui. »

La métisse s’était redressée, et contemplait a son tour la belle cité. Son cœur papillonnait, au souvenir des ruines de son enfance, remplacées par de beaux murs scintillants.

« Pourquoi ? »
Le ton d'Eorah se fait sourd, elle lance un regard noir a l'étranger. Si le frère a l'air de faire confiance a l'inconnu, l'Argentée, elle s'en méfie comme de la peste. Mine de rien, l'homme possède des objets magiques, des runes qui lui permettent de prendre le dessus sur un guerrier en combat rapprocher.

Que penser de cela ? Les yeux rubis de la jeune fille exprimaient la méfiance que celle ci éprouvait.

Mais, elle battit vite des cils, et se para d'un joli sourire.


"Enfin, ça importe peu, puis-je vous servir de guide?"

Oui, plutôt que de laisser un homme dangereux roder ici et la, mieux valait le suivre a la trace, garder un œil sur lui, et surtout être la, pour le supprimer si ca devait virer au boudin.

[ Désolée de temps de réponse, j'ai oublié ce RP .... :( ]