De ce qui est caché

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Robert l'Innocent


Inventaire

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(vide)

Bien que Robert n’aimait pas vraiment la lecture, hors des livres canoniques qu’il connaissait par cœur, il s’était obligé dans le but de passer pour quelqu’un de cultivé à lire intensément de nombreux recueil de poésie. Cette littérature fade et bête lui jaillissait littéralement des narines mais il en avait gardé quelques phrases plaçables en société ainsi qu’un large panel de stéréotype sur les poètes (tous bohèmes et vérolés), sur les femmes (toutes des catins dont les yeux en mydriases envoutent les honnêtes hommes) ainsi que sur la nature, miroirs de l’âme. Cette idée agaçait prodigieusement le prêtre car ça ne fonctionnait jamais : aujourd’hui, il était en colère et agacé. Pourtant, le temps s’acharnait à rester calme, avec un soleil froid d’après-midi d’hiver. Plus il passait de temps à regarder ce soleil tomber nonchalamment sur l’horizon, plus il rêvait de repartir au gallot retourner purger le bourg de ses sorcières. L’Innocent avait dû s’exiler dans un monastère au fin fond des rocheuses de la plaine d’Hyrule dans le but de protéger sa prisonnière. Il avait choisi le plus isolé, le plus difficile d’accès et avait garnit les couloirs du lieu d’inquisiteur de seconde zone dans le but de caché au maximum le départ de cette petite garnison, en effet, ces jeunes hommes n’avait ni famille, ni connaissance haut gradé dans le monde religieux. Leurs disparitions ne pourraient pas inquiéter le Pontife qui n’avait été tenu au courant que par le biais d’une missive explicative de l’état de danger que représentait la prêtresse si elle restait dans une des tours les plus fréquentés de l’Eglise ; d’autant plus que Robert avait eu la main lourde lors de la séance de torture et qu’il était impératif que personne ne voit le visage de l’enfant.
En fin de compte, le prêtre était assez satisfait du lieu, l’architecture antique donnait un aspect austère au lieu qui n’était pas sans déplaire à Robert. Ces murs larges, ces petites ouvertures plus proches des meurtrières que des vitraux, cet aspect massif et les deux ouvertures qui faisait office de porte ces décidément ; quel dommage que les architectes préférait dorénavant faire des églises à la manière du Temple du Temps ! De plus, le lieu était peuplé par des moines qui avaient fait vœux de silence. Depuis des générations maintenant, ils cultivaient cette terre ingrate pour une poignée de légume et braisaient dans la cave une bière de piètre qualité qu’ils revendaient dans les villages avoisinant. Les inquisiteurs avaient aménagés une petite cellule dans l’espace de stockage de la cave, ne laissant qu’un lit une statue des Trois et la demoiselle n’était autorisée à sortir uniquement pour la messe du matin. L’inquisiteur craignait fort que la Prêtresse ne finisse par tenter de se libérer, si bien qu’il avait fait placer deux gardes devant sa cellule, trois dans la cave, deux devant l’escalier, quatre dans le clocher un dans le cœur deux à chaque porte, trois dans la nef et les cinq dernier avait le rôle ingrat de surveiller les rochers aux alentours. Chacun s’était vu munir d’un cor percé imitant le crie du cerf blessé. Et au centre de ce dispositif, Robert dit l’Innocent, grand inquisiteur s’ennuyait ferme. Assis juste devant la statue des Déesses, il attendait, d’ici cinq minutes, il irait voir sa prisonnière pour s’enquérir de son état de santé, chose qu’il faisait chaque jour depuis un mois. Il avait décidé, après avoir usé de la force, de lui faire avouer le maximum d’information sur les plans de Ganondorf. Il ne savait pas ce que le Pontife voulait en faire par la suite, il supposait que cela aiderait par la suite Monseigneur à choisir le camp de l’église, ou à marchander certaines choses contre des investitures, des places, du pouvoir.
Le prêtre ce leva, toujours casque baisser et les yeux rivés au sol tant qu’il se tenait proche de ses divinités, puis, il accéléra sa démarche, releva la tête, et s’engouffra dans les escaliers. En bas, les gardes ce raidir en le voyant arriver. Au fond de lui, Robert savait que ses hommes ne l’appréciait pas, ils avaient très peur de lui mais un seul faux pas et ces chiens lui sauterait à la gorge comme des animaux sauvages. En peu de temps, il atteignait la porte ou résidait la prêtresse, et posa sa main sur la poignée. Avant d’ouvrir la porte, Robert pris une grande inspiration, força un sourire plus effrayant que sympathique si son casque permettait de voir sa mâchoire, et s’engouffra dans la pièce. D’une voix la plus enjoué qu’il put, il s’exclama :


« Quelle magnifique fin d’après-midi n’est-il pas ma Dame? J’espère que les inquisiteurs attachés à votre services vous plaisent et qu’ils se montrent obéissant aux moindres de vos désirs… qui reste dans le champ des possibles bien entendu, puis, après un regard en biais vers les cicatrices de l’enfant, Vos blessures semblent ce porter comme un charme, bientôt vous serez aussi belle que vous l’étiez avant. »
Robert ce rapprocha de la table de chevet ou était glissé de manières éparses des livres de théologie et de technique de brassage de bière ; du regard, il inspecta les yeux cherchant un élément suspect.

« J’espère que nous aurons la joie de vous voir à la messe ? Hélas, votre jeune âge ne nous permet pas de vous faire gouter les productions locales, vous imaginez bien à quel point les frères en sont marris. »


Robert ce fichait complètement des états d’âmes de ces bougres qui pensait servir les Trois avec leurs existence insipide, mais il avait besoin de détendre la prêtresse, qu’elle se sente en sécurité pour qu’elle ce confie et qu’enfin, il puisse rentrer au bourg. Chaque jour passé ici était dangereux car nul ne savait quand la présence de la jeune demoiselle serait découvert par les villageois avoisinant.


« Il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. »


Une lumière douce perçant à travers le feuillage, la fraicheur à l’ombre des grands arbres, une lointaine chanson… et la silhouette évanescente d’une grande femme austère. Non, aucune âme à atteindre là-bas.

Un instant durant, l’enfant ouvrit les yeux : son regard tomba immédiatement sur la statuette disposée devant elle. Trois figures féminines, soigneusement ciselés dans un bois sombre, s’enchevêtrait dans une magnifique représentation appelant au respect. Elle focalisa son attention sur celle de droite dont le bas de la robe s’évanouissait en cascade ; le souvenir lointain de clapotis, de douceur, une jeune femme noyée dans la nuit… Non, elle ne pouvait rester ici. Inspirant doucement, elle darda ses yeux ambrés sur la figure du milieu et un sourire inconscient fendit ses lèvres.

« Mère… » Murmura-t-elle dans la solitude de sa prison. « Je ne puis rester ici. »

Elle devait partir. Voilà une chose, dont, fort heureusement, elle était sûre. Elle ne pouvait rester ici pour une raison aussi simple qu’elle semblait dure à mettre en œuvre : sa présence dans cette cellule sans lumière avec guère plus qu’un vulgaire lit –ce qui par ailleurs lui serrait amplement suffisant si elle était libre de ces mouvements, n’était d’aucune utilité aux déesses. Et voilà la seule vrai valeur de son existence.
L’enfant ne savait plus rien d’autre. Avait-elle jadis eut un nom ? Un foyer ? Ces choses là n’avaient plus d’importance. Elle s’était réveillée, après un long sommeil noir dans cette cellule vide, avec cette seule certitude : elle était la « prêtresse » de Din. Elle servait les Trois. Ses derniers souvenirs d’avant ce long sommeil, et pourquoi elle était ici, étaient confus, elle ne se souvenait que d’une grande douleur, insoutenable, puis la douce chaleur, et quelques mots, lointains et si proche à la fois, gravés dans son âme : « Oublie tout et souviens-toi.
Oublie tout. Je te protège. » Alors elle avait oublié.

Du royaume des trois, cependant, elle se souvenait encore fort bien : de son fonctionnement à ceux qui en tirait les ficelles, tout cela était d’une clarté d’acier dans son esprit. Elle se savait ainsi un chainon d’une grande horloge enrayée, grasse et dépassée qui avait bien besoin d’être secouée un peu. Beaucoup. Dans ce monde, elle était la prêtresse de Din. Din, sa mère… la déesse l’avait emmenée à ce destin –enfin, tant soit peut que les déesses se soucient vraiment d’eux- pour une raison : elle devait accomplir ce pourquoi la déesse l’avait crée, trouver sa place dans le cosmos en réalisant son destin. Elle ne pouvait le faire ici. Elle était prêtresse de Din et son rôle était de servir au bien des âmes, toutes les âmes, présentes et futures, du monde. Et ce monde-ci avait bien besoin d’un peu changement.

Pour réaliser ce pourquoi elle existait, la prêtresse ne pouvait rester en ce lieu. Expirant et inspirant doucement, l’enfant du feu ferma les yeux et ne se concentra que sur ce souffle qui la reliait directement à l’existence, au monde autour d’elle. Lentement, sa perception s’étendit au-delà des barrières visibles… elle sentit la présence des murs autour d’elle, des hommes devant la porte et tout autour. Ce n’était qu’un sentiment confus, lié à la certitude de leur présence et à une once d’imagination. C’était assez.

Depuis qu’elle était réveillée, elle n’avait pas une seule fois fait appel à la chaleur réconfortante que lui apportait l’invocation des flammes à la pointe de ses doigts ; elle n’en était pas digne. Cette capacité, qu’ils nommaient magie, lui semblait une part intégrante de son être. Elle était née avec une facilité pour cette compétence car cela devait servir à la déesse d’une certaine façon, mais ses capacités n’y étaient pas réduites, comme tous être vivant. Ce qu’ils appelaient différentes magies n’étaient après tout qu’un grand ensemble, part entière du cosmos et de tout être vivant…

Chaque être vivant avait ainsi une marque unique dans l’immatériel, une aura particulière. Depuis qu’elle était réveillée, tous les jours, elle n’avait entrainé son esprit qu’à une seule chose : percevoir ces auras autour d’elle et agrandir la sienne. L’idée lui était venue le deuxième jour où elle du assister à la messe en l’honneur des Trois. Tout comme elle ne prononçait nul mot, jamais elle ne bougeait une once pendant ces messes, semblant écouter avec attention ce qu’elle connaissait déjà par cœur. Doucement, son attention s’était déportée du prêtre d’un ennui mortel vers le vitrail peint à l’honneur des déesses, d’une taille importante, inondant la chapelle d’une lumière divin ; attirait les regards comme nul autre objet de la chapelle… il attirait l’attention.

Alors, voilà ce qu’elle fit. En plus d’essayer de garder son corps en tant soit peu en forme à travers des exercices assez limités, elle travaillait son esprit à rendre son aura plus intense, plus brillante… cela pour deux buts : entrainer son esprit tant que tout mouvement lui était impossible et provoquer de l’attention…. Pour l’instant, les résultats semblaient assez moyens mais elle s’interdisait tout doute. Non qu’elle s’attende à un résultat brillant cependant, après tout qui il n’y avait personne pour la chercher, n’est ce pas ? Mais il suffirait d’un mage –bien qu’ils soient assez peux nombreux- ou d’une personne avec une quelconque affinité à la magie pour que celle-ci remarque que dans ce couvent semblant sans intérêt, une chose d’étrange et de potentiellement puissant était caché. Elle ignorait cependant si une telle personne pouvait se trouver parmi les prêtres, moines et religieux… mais le jeu en valait la chandelle –du moins l’espérait-elle. De plus, à moins de ne la faire taire à jamais, ils n’avaient aucun moyen de lui fermer l’accès à ses propres pensés. Enfin, si cela ne menait à rien, c’est que ce n’était pas destiné à se passer et que sa mère avait dessiné une autre voie pour elle.

Doucement, elle naviguait dans les méandres de son esprit, à la fois présente dans cette réalité et une autre, quand le déclic caractéristique de la porte, qu’elle reconnut fort bien, retentit et que l’homme-sans visage entra. Etant occupé sur ce qu’elle percevait de l’étage au-dessus de la cellule, elle n’avait pas guère prêté attention à l’arrivé de « l’Innocent » qui entra dans sa prison d’un pas vif pour son inspection quotidienne.

L’enfant mit quelques longues secondes à s’arracher brutalement à sa semi-somnolence pour relever doucement la tête en n’entendant ainsi que partiellement ces mots… elle crut entendre une remarque sur les services de la maison, puis sur ses blessures ; cela avait bien peu d’importance. Seule la force de l’âme avait en tant soit peu d’importance.

L’homme-sans-visage inspectait la pièce, tout en délattant nombre de futilités qui ne lui était certainement d’aucun intérêt. Elle ne le suivit pas des yeux, ses pupilles ardentes fixée droit devant elle. Au fond d’elle, la vue de cet homme faisait s’aigrir la douleur encore bien présente dans sa chair, bien qu’elle fit au mieux pour l’ignorer. Il n’était qu’une âme, une âme parmi tant d’autre ; leur route s’était croisée d’une façon bien singulière, mais pour une raison précise. Elle se devait de le comprendre. Qui il était derrière ce masque, pourquoi il réalisait ces actes, ce qu’il attendait de la vie, les vagues qui certainement agitaient de l’intérieur une surface aussi froide et lisse… pour comprendre la voie qui était sienne et être sur qu’il l’emprunte pour trouver sa voie dans le cosmos.

Car il est certain qu’à l’avance les déesses avaient écrits les choses pour qu’elles soient au mieux pour tous. Mais encore laissaient-elles aux hommes le loisir de comprendre ou non leur place et de la réaliser.

Elle esquissa un vague geste de la main, invitant son tortionnaire à prendre place, sa voix, faible car elle n’avait prononcé que peu de mots depuis son réveil, prenant une inflexion neutre, elle précisa :
«Installez-vous… Excusez du peu. »

Sans accorder plus d’attention à ce qu’il faisait de son invitation, elle se tourna vers lui, sans toute fois se lever. L’observant sans continence et sans détourner le regard, elle finit par pencher légèrement la tête, un vague sourire se dessinant sur ses fines lèvres.

« Diantre… ma compagnie doit t’être bien agréable. Bien que mes mots n’ai rien à conter qui soit d’un quelconque intérêt pour toi ou ton institution…» Passant ainsi à des pronoms différents, elle continua sans se soucier de sa réaction, observant toujours l’être devant elle. « Rien que vous ne sachiez déjà. On se lasse vite d’entendre les mêmes morales divines… surtout de la bouche d’une enfant, non ? Personne ne confirait quelque chose de confidentiel et d’important à une enfant. » Lui indiquant ainsi tout ce qu’il avait besoin de savoir en donnant encore la même réponse, elle décida d’en venir directement au fait, se levant d’un coup et s’approchant rapidement de celui qui était bien plus grand qu’elle, elle dit de sa voix toujours aussi enraillée et faible : « Que cherche-tu vraiment sur cette terre, Robert dit l’Innocent ?»

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Negus Dragmire


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La lumière du soleil commençait à disparaître, ne laissant qu'une forte lueur orangée sur la plaine. Le vent froid soufflait légèrement. Le voyageur s'arrêta un instant, consultant la lettre qu'on lui avait donné auparavant. Il trainait derrière lui une charrette, contenant nourriture pour de nombreux jours, qu'il devait livrer au monastère qu'on lui avait indiqué, au plus tard, au lever du soleil afin de garder toute la fraîcheur des produits. La traversée se fut tranquillement, sans encombre, il était même bien en avance, se sentant capable de livrer avant la tombée de la nuit. Ce monsieur décida de souffler un instant, avant d'entrer dans la dernière phase du voyage, et de pénétrer dans les chemins les moins aisés, afin d’accéder à ce lieu tenu secret.

*crrrk*

Un étrange bruit, comme celui d'un bois qui craque. L'homme, pensant être suivit consulta les environs, la vue était suffisamment dégagée et éclairée. Rien à l'horizon, excepté quelques pierres, ainsi qu'un étrange arbre qui séparait la plaine et la partie rocheuse de celle-ci.

*crrrk*

Encore ce bruit. Inquiet, l'homme décida de ne plus perdre de temps et de reprendre sa route, jetant un coup d’œil sûr autour de l'arbre, vérifiant ainsi que personne ne le suivait. La route disparaissait de plus en plus, et les chemins devenaient de plus en plus difficiles à pratiquer avec la charrette, mais il savait que bientôt, il se reposerait. En effet, la silhouette du monastère reculé commençait à se dessiner. Il soupira un instant, soulagé. Il continuait d'avancer et entendit un son, très proche.

*crrrk*

De nouveau ce bruit, il se retourna, mais une fois encore, ne vit rien. Une atmosphère oppressante commençait à s'installer. Un air chaud vint jusqu'à lui. Après bref instant, il se remit en route, il n'en avait plus pour longtemps. Encore quelques minutes avant d'approcher le monastère et de se sentir enfin en sécurité. Il pouvait apercevoir les moines, en train de guetter les roches. Alors, il accéléra le pas, passant derrière un énorme tas de roches, à l'abri des regards.
Soudainement, il sentit ses jambes lourdes, très lourdes. Il posa un genou à terre, puis lâcha la charrette. Sa respiration ralentissait, il se sentait de plus en plus faible. Il tourna la tête, jetant un oeil aux environs, mais il ne vit rien. Sa vue commençait à s'obscurcir et il sentait quelque chose tremper ses vêtements. Une forte odeur de sang pénétra jusque dans ses narines. Il pencha la tête en bas puis se rendit compte que ses boyaux jonchaient le sol, mais il était trop tard. Incapable d'appeler à l'aide, il s'écroula au sol.

Une énorme silhouette s'approcha de lui et lui enfonça une épaisse lame dans le dos. Ses yeux devinrent vitreux, et son âme quitta définitivement ce corps.  


" D'une telle fragilité... "

Negus s'approcha puis leva le corps, et il lui insuffla ensuite le supplice de la non-mort à ce cadavre, l'éveillant à l'aide d'un fragment de son âme. S'il se trouvait ici, ce n'était pas par hasard, le géant squelettique pouvait ressentir la présence de sa mère, était-ce Din, elle-même qui l'avait guidé jusqu'ici ?
Nul ne le saura, mais la créature était persuadée de trouver quelque chose ici, terrée au fin fond de nulle part.
Il installa un long manteau noir sur le dos du serviteur fraîchement relevé, afin de cacher ses blessures. Son visage n'étant pas abimé, mis à part les yeux brillants d'une étrange lueur enflammée et le teint pâle. Celui-ci permettrait à Negus de s'infiltrer, et d'en savoir plus sur les lieux avant d'y pénétrer en personne.
L'abomination s'écarta alors, préférant se terrer dans les ombres, avant de s'aventurer d'avantage dans les lieux tandis que le mort nouveau avançait vers le monastère, trainant sa charrette avec lui.
Le colosse d'os pouvait voir, entendre et s'exprimer à travers le cadavre ambulant. Il s'avança vers l'un des guetteurs, et déclara alors.


" On m'a informé que vos récoltes étaient bien maigres cet hiver, et que d'avantage de nourriture serait nécessaire. Alors voilà. " Il s'arrêta un instant, et se retourna vers l'autre vigile. " Je souhaiterais m'entretenir avec un responsable, pour ce qui concerne le règlement de cette livraison. "


Robert l'Innocent


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Robert était prêt, il avait rassemblé toute sa patience, toute sa maigre bienveillance pour venir au chevet de l’enfant. Au fond de lui, il aurait préférée qu’elle soit de son avis et qu’ils n’aient entre eux que compréhension car ils servaient les mêmes personnes. Mais non, l’enfant entrant dans son adolescences s’était révolté contre celui auquel il avait été confié la lourde charge de protéger les déesses des forces du mal. Lorsqu’elle lui proposa de s’assoir, il ne répondit rien, préférant rester debout plutôt que de « s’abaisser » à son niveau. La prêtresse semblait fatiguée, encore, cela signifiait que le pavot glissé dans sa nourriture discrètement avait un effet puissant. Le but était d’affaiblir sa volonté humaine pour y entendre la vérité de la bouche de la troisième Mère. Avec un peu de courage, il réussirait bien à la vaincre et à lui dérobés ses terribles secrets. Du moins Robert suspectait que certaine paroles n’avait pas été dite quand il lui avait posé la « Question ». Toutes les informations sur le fonctionnement de l’armée de Ganondorf pouvaient être la bienvenue, surtout en période de doute. Qui était le meilleure partie pour l’Eglise ? Zelda qui avait osée enfermer le Pontife, ou le Révolté dont les ambitions tyranniques pourraient contraindre le culte à faire d’immense concession dans son leadership. La réponse ne pouvait venir que de cette demoiselle encore endormi.

Il la sentait, il la sentait sa patience diminuer à chaque mot prononcé par La prêtresse. Tant d’arrogance, tant de mensonge tant d’égarement. Pouvait-elle vraiment être le héraut de Din ? Non, il ne pouvait douter car cela signifierait que le Pontife avait eu tort, chose impensable. « Mademoiselle, votre compagnie m’es chaque jour plus agréable et je sais que vous appréciez chaque jour un peu plus votre présence ici. »Il sourit derrière son casque, fier de sa remarque.  « Même si cela me chagrinerais beaucoup de vous voir partir, nous serions ravis de vous laisser repartir si seulement le Pontife était d’accord. » Laissant paraitre un trémolo sur joué, Robert sortit une plume et un parchemin de sa besace qu’il déposa brutalement sur la table.

« Il ne vous suffit que d’écrire une lettre au Pontife, jurant fidélité à l’église des Trois et je vous promet qu’il consentira à une libération. » Un léger silence suivi cette phrase, puis, Robert la ponctua d’une dernière remarque : «  Et vous aurez même mes excuses pour votre…  interrogatoire. ». L’Innocent avait perdu tout sourire à cette phrase, son intonation était grave et clair. Torturer des jeunes filles, surtout si elles pouvaient être la réincarnation de Din, le dégoutait.

Lentement, dans un soupire, il se tourna vers le bureau ou il déposa un petit encrier avant d’ajouter :

« Pour répondre à votre question, mademoiselle, je ne cherche qu’une seule et unique chose : La vérité. La trouver et la protéger des menteurs. L’unique vérité est dans la création de ce monde par les trois ; par conséquent, je protège leurs paroles… Par tous les moyens. » L’inquisiteur planta ses yeux dans ceux de la Prêtresse. « Votre n’avez pas eu le droit de choisir votre propre objectif en étant la réincarnation de la Déesses, mais je vous assure que nos buts ce croisent . »
Robert s’apprêtait à continuer son monologue –après tout, Helrym n’était pas la seule à pouvoir faire la morale- quand il fut interrompu par un grattement à la porte. Ses bottes lourdes s’approchèrent alors de l’encadrure pour y voir une des vigies le rappelant à son rôle de capitaine de la garnison. L’inquisiteur lâcha une dernière phrase à l’intention de la Prêtresse de Din : « Écrivez la lettre et nous pourrons tous sortir de ce lieu. Moi aussi j’ai à faire en ville. »
La porte en bois claqua derrière lui et le loquet fut tourné. Et la vigie pris la parole dans une logorrhée verbeuse et désordonné:

« Messire, messire, y’a un type la dehors. Il est venu avec de la nourriture, et de la viande, on va pouvoir manger autre chose que des radis et des carottes ! Messires, venez vite, il faut le payer aux moins cinq sous vu tout ce qu’il à amener. »

Puis, l’homme, visiblement agité par l’idée de manger un steak, remonta en vitesse. Suivi par Robert peut prompt à ce réjouir des plaisirs terrestres. Un verre d’eau, un peu de viande sèche et des fruits lui suffisaient amplement, mais il était toujours bon pour le moral de ses hommes d’avoir nourritures à profusion.
Le paysan s’était arrêté à une cinquantaine de mètre de l’entrée des cuisines, juste assez pour décharger la charrette sans soucis. Il n’avait pas l’air très bien, peut-être un peu malade mais rien qui ne puisse contaminée la compagnie. Portant une longue cape recouvrant l’intégralité de son corps si bien qu’il ressemblait à ces vieux comtes pour effrayer les enfants sur ces histoires de suceur de sang.

« Bonjour, homme, vous venez nous rendre un sacrée service et au nom de l’Église je vous remercie. Voilà cent rubis pour votre peine. » Une odeur de sang vint aux narines de l’inquisiteur pendant qu’il farfouillait dans sa bourse, peut-être avait-il abattu quelques oiseaux pendant son voyage ? Lorsqu’il tendit lesdits rubis –peut-être était-ce un signe des déesses ou juste sa maladresse ?-  il en fit tomber un aux pieds du paysan. Suivant l’objet la course de l’objet,  il le vit se fixer entre les deux pieds de ce pourvoyeur de nourriture bien opportun. C’est à ce moment-là qu’il remarqua les souliers tachés de pourpre et ses braies couvertes de sang. D’un bond, l’inquisiteur recula, lâcha l’argent et se saisi de la poigné de son épée.
« Que diable es –tu saloperie ?! » gronda-t-il devant ses soldats surpris par l’attitude de leur capitaine.


« Ceux qui par le feu sont éveillés… »


L’homme était agacé. Fortement agacé : bien qu’aucun mot n’ait pu le trahir, la flexion de sa voix et ses gestes vifs ne laissaient aucun doute. La prêtresse ne laissa rien paraitre, mais au fond elle considérait cette réaction comme une victoire personnelle. Après tout, cette armoire de glace était vraiment un humain, rien qu’un simple homme pouvant être ennuyé, en colère sans doute. La médaille pouvait-elle tourner dans l’autre sens ?

« Certes, j’apprécie ce séjour calme et reposant tout autant que toi… » Répondit-elle, sans aucune inflexion dans la voix. C’était un jeu d’apparence et elle ne se laisserait pas dominer une nouvelle fois, bien que cela ne l’aiderai pas du tout à se faire aimer. Fort heureusement, elle ne cherchait ni à faire aimer, ni le contraire. Elle devait juste faire ce qu’elle avait à faire.

Ils ne comprenaient pas qu’elle ne cherchait qu’à faire son devoir. Peut-être voyaient-ils en ses actes quelques caprices d’une enfant égoïste, mais ses actes n’avaient toujours été que l’ordre des déesses ! L’Eglise, le Pontife… encore aujourd’hui, son but ne lui était pas clair. Que cherchait-il, au milieu de ce jeu qu’était la vie ? Tout ce qu’elle voyait, c’est un vieux débris, les ongles enfoncés dans une position bien trop puissante qu’il n’était pas prêt à laisser partir. Le système de l’Eglise Hylienne était pourri jusqu’à la racine : comment un homme pouvait-il réclamer pour lui les hommages qui n’étaient dues qu’aux déesses ? Mais le règne de Ganondorf allait bientôt amener le changement, elle s’en assurerait. La religion devait être celle du peuple, et non celle d’une élite corrompue.

Cependant, pour assurer le maintient de la foi dans le cœur de tous les croyants, cette transition devait se faire en douceur. Et si Ganondorf échouait… un autre finirait par reprendre le flambeau. Les déesses, elle en était certaine, avaient décidé qu’il en était assez de ce semblant d’Eglise qui ne leur rendait aucune des hommages qui leurs étaient dues. La conversion, cependant, devait effectivement se faire en douceur pour maintenir la paix : cela, la prêtresse l’avait réalisé en étant forcé à écouter de nouveau, lors des messes, les serments qu’elle connaissait déjà par cœur. La religion et la foi devait rester cohérents.

Elle ne pouvait donc se permettre de tenir encore tête au Pontife… non, pour réaliser ce pourquoi elle était en ce monde, elle devait complexifier son jeu dans cette partie. Elle réalisait enfin combien elle avait été stupide en tenant tête directement à l’Eglise : elle n’avait pas la Force, pour l’instant, de réussir son entreprise par cette voie. Il fallait en emprunter une autre, plus discrète et compliquée.

« Que les déesses récompensent la bonté du seigneur Pontife », dit-elle d’un ton détaché, en hochant la tête, avant d’ajouter : « Bien que je regretterait amèrement votre compagnie  et le calme de cette retraite. » … Elle voulait bien faire des concessions mais n’allait pas devenir le mouton du Berger pour autant.

Elle eut une sorte de spasme en l’entendant parler d’excuse, mais ne fournit aucune réponse, des images embrouillées parcourant son cerveau en un éclair et la douleur dans ses muscles engourdis se faisant d’un coup plus saillante. Des excuses étaient futiles : elle n’avait pas besoin de cette masquerade créé pour maintenir l’ordre social.

Elle se leva et s’approcha à son tour du bureau. A coté de l’homme en armure, la chétive prêtresse qui n’avait jamais été vraiment bien nourrie, petit brin de fillette à peine développée, paraissait minuscule.

La réponse qu’il lui fournit lui paraissait honnête et, somme toute, assez satisfaisante bien que banale. Elle ne dit cependant rien immédiatement. Seulement quand il fut sur le point de franchir le seuil, elle répondit doucement, juste assez fort pour qu’il puisse l’entendre :


« Vous avez raison, seuls les Déesses détienne l’unique vérité, mais chaque être vivant en porte un fragment. Il n’incombe pas aux hommes de choisir leurs voie, ils ne peuvent que la réaliser… Si vos paroles sont sincères, je vous assure que nos intentions ne font pas que se croiser : elles sont identiques. »

Puis la porte se ferma et la voilà de nouveau seule dans sa cellule. Alors qu’elle voulait se tourner vers le bureau, un frisson la parcourut de part en part et elle leva instinctivement la tête. Non, impossible... Cette aura… Elle sentait ce frisson puissant, au cœur de son être, comme une promesse. C’était une flamme puissante, d’une saveur ancienne et sinistre, brûlant soudain en elle comme un phare dans la nuit.

« Cette ‘vie’… c’est moi qui l’ai allumée… »

D’où lui provenait cette certitude ? De sa Mère, sans aucun doute. Elle ne pouvait plus se permettre de rester ici ! Il fallait qu’elle sorte… immédiatement. Restant cependant calme, la prêtresse rédigea rapidement quelques mots avec les connaissances qui lui restaient de ses années au monastère.
[spoiler]
Pontife,
Vous qui faites le pont entre les mortels et les Déesses,

Moi, choisie comme Avatar de Din, je jure,
En ce jour, comme jadis,
Je jure que mon allégeance a toujours été, est, et sera toujours auprès des Trois.

Le seul but de mon existence est de réaliser le désir de
Din, Farore et Nayru.

La foi doit rester vivante dans l’âme de chacun,
Et cela est mon seul but.
Cependant, des fissures existes : le respect que nous devons aux déesses ne leur est plus du.

Il me faut assurer que, quelque soit la route empruntée par ce royaume dans les années à venir, rien ne vient trop bouleverser la confiance du peuple, déjà faible, en nos Déesses.
Si vous me laisser agir en ce sens, je ne ferai rien qui puisse remettre en cause le nom des Trois.

Prêtresse de Din
[/spoiler]

Son œuvre terminée, elle prit le flacon et renversa les restes d’encre sur son visage, de sorte que de longues trainées noires coulaient sur son visage maigre et fatigué. Puis, de toutes les forces qu’elle n’avait pas vraiment, elle se projeta contre la porte de sa cellule en criant pour attirer l’attention des gardes dehors. D’une voix forte qu’elle mêla de panique et de frayeur, elle s’écria :

« Les Déesses m’envoie une vision ! La mort ! La mort est sur nous !!! Je vous en supplie, je suis la seule à pouvoir la conjurer… La mort ! Laissez-moi, ou tous mourrons… A L'AIDE ! »


Espérant que son imitation de la demoiselle en détresse serrait convaincante, elle répéta ces paroles, l’encre noir et les larmes de douleur ruisselant sur ses joues.

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Negus Dragmire


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(vide)

« Que diable es –tu saloperie ?! » cria le chef de troupe.

Le cadavre réanimé était démasqué, mais il était déjà trop tard, il se mit à avancer doucement vers l'un des gardes, qui était visiblement effrayé.


« N'AVANCEZ PAS PLUS PRÈS ! » hurla-t-il, tout en pointant son arme en direction de la marionnette de chair qui s'avançait de plus en plus près de lui.

« Aidez...Moi... » murmura l'abomination, toute proche.

Dans un sursaut, il la planta avec son épée, mais le cadavre continuait d'avancer le long de la lame, s'embrochant sur la totalité de la lame.


« C'EST UN MORT-VIVANT ! » se mit à crier un autre guetteur qui accourait pour aider son compagnon.

Mais il était trop tard, la goule se jeta au cou de la vigie apeurée et lui arracha un grand morceau de chair, juste avant de se faire décapiter par un autre garde, celui-ci plus rapide.  Le trouillard, cherchant avec ses mains en vain à stopper le flot de sang qui coulait de sa gorge, s'écroula rapidement au sol, gesticulant dans tous les sens, agonisant.
Une grande partie des guetteurs s'était agitée et la surveillance à l'entrée était bien réduite, la plupart s'étant regroupés devant le bâtiment. Un vent chaud se mit à souffler, et une grande ombre se dessinait près des portes.


« Votre fin est proche... »

« Nous sommes attaqués ! » se mit à crier l'un des gardes, pendant que trois autres se rassemblaient, tentant de faire barrage. Le géant squelettique se mit alors à foncer sur eux, lame en avant. Deux d’entre eux avaient réussis à s'écarter à temps, mais l'un fût empalé grossièrement au bout de la lame du géant.    

« Je vous écraserais. » Sa voix résonant dans tout la tête de toute la population de ce monastère.  Il balança violemment la corps sans vie du garde embroché sur un autre, et se mit à avancer en direction de l'attroupement.

« Et je la sauverais.»


Robert l'Innocent


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(vide)

« Nous sommes attaqués ! »

Robert resta cois un instant. Un instant qui dura et dura,semblant durée des heures pour ses camarades ne sachant comment réagir. Les yeux écarquillés, n’en revenant pas, il regardait l’énorme masse squelettique se dresser face à lui. Les corps de ses frères harpés par la lame du monstre tombèrent sans un son non loins des moines agriculteurs qui prirent peur. Les inquisiteurs reculèrent formant un cordon de protection entre l’abomination et les prieures qui fuyaient vers le bâtiment.

Soudain, comme piqué au vif, l’Innocent poussa un hurlement. Ça ressemblait plus à un beuglement, mêlant à la fois la colère, une forme d’asphyxie et une parfaite imitation d’une apoplexie, pour muer en un mot compréhensible :
« HERESIE ! ».

Avec une fraction de seconde de retard, son corps s’anima. Tel un automate, il dégaina et commença à courir vers l’animal qui lui faisait face. Ils n’étaient pas à proprement parlé à côté, plutôt à deux cent mètres, et Robert commença sa course en hurlant. Au commencement, c’était une course très lente, comme pris au ralentis, mais elle accélérait lentement. Le prêtre donnait une impression de robot dont les rouages seraient mal huilés mais dont la rouille s’affaisserait sous la force du mouvement. Ses camarades, le voyant foncer tête baisser face à ce colosse d’os et cartilage restèrent ébahi, et soudainement, ceux qui n’étaient pas en train de s’occuper des moines ou de planter leurs lames dans le cadavre de la goule le suivirent.

La poignée d’inquisiteurs, épée au claire, hurlant ou scandant des psaumes destinés au soldats fonçant en désordre face a l’abomination. Traversant l’herbe et les rocheuses, ils arrivaient presque au contact. Toujours devant, Robert leva la fusée de son épée,qu’il tenait à deux mains, au niveau de sa joue, la pointe visant la symphyse pubienne. Bien que sa taille n’avait jamais été l’objet de moquerie, la faible longueur de ses jambes lui permettait d’atteindre très facilement le coccyx de l’animal qui lui faisait face.

Pendant ce temps,  les inquisiteurs qui étaient restés protéger les moines les avaient barricadés dans la cave à vin avec pour instruction de n’ouvrir qu’avec le bon mot de passe. Cela laissait de la marge pour les prêtres guerriers pour souffler (ou aider à démembrer ce qu’il restait de la goule) après cette dizaine de minutes éprouvante. Deux inquisiteurs appuyés contre l’encadrure de la porte d’entrée discutaient de ce qu’ils venaient de vivre :


« Quelle poisse ! Moi pensais que ce serait une mission tranquille ! J’ai entendu dire qu’ils avaient dégommé le même type de bestiole au village Cocorico pendant l’attaque. Je ne l’imaginais pas si grand…», dit le premier en essuyant la sueur qui perlait sur son visage.

« Ne t’en fait pas mon frère, répondit le second, l’Innocent est peut être un psychopathe mais il est efficace. C’est pour ça qu’il est autant apprécié par le Calixte. Le mieux pour nous, c’est préparer l’après affrontement. »

«  Tu as raison, acquiesça le premier, il ne faut pas nous en faire… Mais il y à quelque chose qui me tracasse quand même : qu’est ce qu’il voulait nous faire comprendre quand il à dit    « et je la sauverai »  ? »

Les deux inquisiteurs se regardèrent droit dans les yeux pendant une fraction de seconde avant de courir vers les appartements de la prêtresse.