Débat du jour ~ Manek

Zelda Nohansen Hyrule

Princesse de la Destinée. ∫ Édile de Nayru.

Inventaire

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(vide)

Comme vous le savez, hyliani dernier, le groupe extrémiste HS (Hyliens seulement) a provoqué une émeute sur la place du marché. Après un bilan de douze gardes blessés, deux zoras immolés et de deux morts chez ces ultras, Zelda a consenti à parlementer avec les HS. Elle a pour cela envoyé l’envoyé spécial Manek, c’est-à-dire moi-même. Un débat s’est instauré et certaines paroles pourront choquer nos amis non-hyliens de race.

-Mauvais jour, sale Sheikah ! avait lancé hargneusement le représentant des HS, le Comte Vanbruick.
Je leur répondis poliment. Je les questionnai sur leurs envies si révélatrices dans le monde dans lequel nous vivons.
-Nous voulons une Hyrule débarrassée de la racaille ! C'est-à-dire sans toi, inférieur.
Bien évidemment, je restai coi quant à mon envie de lui envoyer mon poing sur la figure.
-En quoi la « racaille », comme vous dites, nuit-elle au bon fonctionnement de la terre de Zelda ? dis-je après un instant de silence crispant.
-Vous nous volez notre travail alors que vous êtes inférieurs à nous. Entre ces bouffeurs de cailloux débiles, des poissons sur pattes, ces papillons efféminés, ces garces du désert, ces tas d’os puants et vous, traitres à Zelda, notre cité est envahie par la vermine.
Je lui avais prié de rester poli.
-Nous ne faisons que tenter de survivre. Nous sommes dans la même situation que vous.
-Non, car Hylien vient de Hyrule. Cette terre nous revient. Link est un Hylien, Zelda une Hylienne, mais ces deux-là sont un peu faiblards quant au sort qu’il faut vous réserver, avait craché Vanbruick.
-Que sollicitez-vous donc ? ai-je demandé.
-Que nous devenions vos maîtres, nous les Hyliens, et vous nos esclaves, et que tous les ennemis du Saint Peuple soient exterminés, comme il convient de faire.

A ces mots-ci, les gardes de Zelda s’approchèrent du Comte, professionnellement. Ils lui prirent les bras, et stupéfait, il se débattit du mieux qu’il pu. Aujourd’hui il jouit d’une étrange solitude, sans toutes les races non-hyliennes qu’il qualifie de vermines. Un ennemi de la paix doit être cloitré, ou tué. C’est radical, mais c’est comme ça. Pour conclure ce débat peu enrichissant, gardez en mémoire cette morale : seule la force dominante a le droit de choisir. Ici, vous avez vu un opposant raciste être enfermé en prison. Mais s’il avait été le roi, vous n’auriez pas eu le temps d’aller en prison, donc encore moins de faire ce débat. Vous seriez mort. Mais comme vous le savez, la Princesse Zelda est indulgente.
Manek